Invité Guest Posté(e) 22 juin 2004 Partager Posté(e) 22 juin 2004 Bonsoir,en aquitaine actuellement et dans les landes,le vent est du sud.ON distingue une sorte de ligne sur l'atlantique actuellement.A l'avant le flux est de sud et à l'arriére il est d'O. ON à un cisaillement.Et vu qu'il fait encore chaud avec 30°C dans les landes et la températures des nuages qui est importante.ILs se pourrait selon moi qu'il y est un coup de galerne dans le SO. Quelqu'un à un avis? Merci de vos renseignement. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Orage 33 Posté(e) 22 juin 2004 Partager Posté(e) 22 juin 2004 Salut bat66, qu'es que c'est "un coup de galerne" ? /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Merci de t'as u vos réponses /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 22 juin 2004 Partager Posté(e) 22 juin 2004 juin 2002 : " La galerne du golfe de Gascogne" M. Leroux, Commentaire envoyé à La Météorologie (voir L'AMP et " la météo" : LA GALERNE) COMMENTAIRE sur " La galerne du Golfe de Gascogne " de E. Arasti, P. David, J.S.M. Gonzalez et C. Deyts (La Météorologie, 8ème série n° 37, mai 2002, 35-45) par Marcel Leroux, Professeur, Directeur du LCRE : Laboratoire de Climatologie, Risques, Environnement UMR 5600 du CNRS, 18, rue Chevreul, 69362 Lyon cedex 07 L'article de Arasti et al. a le mérite d'attirer l'attention sur un phénomène météorologique particulièrement violent et dangereux dans le golfe de Gascogne et sur son pourtour. Sont ainsi précisés les caractères et la climatologie succincte des galernes, tandis qu'une situation (celle du 25 juillet 1995) est présentée en exemple. Mais cet article manque singulièrement de perspective, n'offrant qu'une vision très partielle du phénomène, le facteur local étant exagérément amplifié, comme en témoigne notamment la figure 6, tandis que la cause première (lointaine) du déclenchement de la perturbation n'est pas individualisée. Le terme galerne, issu du vocabulaire marin (du breton : gwalarn qui signifie nord-ouest ou noroât) est utilisé en France et précise la direction du "coup de vent". Il est aussi transformé en galerna sur le littoral espagnol bien que d'autres termes locaux (p. 36) soient préférés, décrivant plutôt une des caractéristiques du temps associé à ce phénomène. Sur la côte cantabrique existe une véritable "culture du vent" (J.C. Garcia Codron, comm. pers.). Le terme sur (sud) désigne le courant qui dévale du relief vers la côte (effet foehn), à l'avant des "perturbations atlantiques", attiré vers le nord par la dépression qui précède le front, son intervention provoquant un saut de température de 8 à 15 °C et une baisse d'humidité de 30 à 40 % en moyenne, en une ou deux heures. Le sur , appelé aussi ha•ze hegoa au Pays Basque, ou vent d'Espagne, le célèbre "vent qui vient à travers la montagne" (qui, dit-on, rend fou), ressemble ainsi au chergui du Maroc atlantique, au chhili (scirocco ) au pied méditerranéen de l'Atlas, ou au bergwind d'Afrique australe (les exemples de "foehns" littoraux sont très nombreux). Le terme gallego (galicien ou vent de Galice, d'ouest à nord-ouest) suit le passage des perturbations d'ouest accompagnées de tempêtes et de pluies et traduit l'invasion d'air polaire. La galerna associe le flux de sud et le flux de nord, de part et d'autre du front (d'où l'appellation de "galerne frontale"), mais la perturbation, qui n'est pas différente dans sa nature du passage d'un front, l'est dans son intensité, et elle est plus concentrée dans le temps et dans l'espace. Les caractéristiques d'une galerne, telles qu'elles sont notamment rappelées dans l'article, sont : - "phénomène de basses couches" (p. 40), affectant principalement les 1 500 premiers mètres, - "rotation brutale du vent" et renforcement (p. 38), un coup de vent brutal et violent accompagne le renversement du vent en surface, du sud (chaud) à l'ouest ou au nord-ouest (froid), les flux étant séparés par une discontinuité, - accroissement de la nébulosité et pluies (brutales) éventuelles, le flux de sud n'ayant d'abord qu'un potentiel précipitable limité, - chute brutale de la température, et hausse de pression, après le passage de la perturbation, - déplacement -rapide- d'ouest en est, avec ralentissement et atténuation des phénomènes associés vers le nord et vers l'est en pénétrant sur le bassin aquitain. La situation -à l'échelle locale- est donc claire, à la lumière de nombreux cas analysés par ailleurs. L'interprétation qui en est donnée dans l'article est par contre entachée d'incohérences (inattendues lorsqu'il s'agit de principes physiques élémentaires). Soulignons les principales : - Courant de densité ? : La galerne serait : "un courant de densité ... engendré par l'interaction de conditions synoptiques particulières avec le relief et les contrastes thermiques du sol. Ce courant de densité est une masse d'air frais, donc relativement dense, qui déferle le long du relief ..." (p. 38). Les "conditions synoptiques particulières" ne sont pas précisées, notamment sur la figure 6 limitée à l'échelon local. La galerne est ici assimilée à un vent catabatique, donc à une sorte de bora, invasion puissante d'air froid qui nécessite un abondant réservoir d'air froid en amont (indigène ou le plus souvent advecté) que les Monts Cantabriques (et moins encore la Meseta isolée du rivage par les cordillères cantabrique et ibérique), peu élevés et peu étendus, sont incapables de fournir, sauf sous la forme limitée d'une brise de montagne momentanée (rappelons le caractère pelliculaire de la perturbation, inférieure à 1 500 m). Les figures 2 et 3 (p. 37) montrent par ailleurs que la galerne se produit vers 15 heures, en été ! D'où viendrait alors l'air froid ? (la question n'est pas posée). Dans l'exemple étudié et à l'heure considérée le présumé "courant" serait d'ailleurs à contre-courant de la brise de mer ... brise qui ne pourrait s'établir qu'en dehors de l'intervention d'un phénomène d'échelle supérieure : quel est alors ce phénomène ? Est-il encore nécessaire de rappeler qu'un flux descendant (surtout s'il "déferle") se réchauffe (il ne peut donc pas être "frais") et il est par conséquent léger (et ne peut donc pas être"dense") ? - Déplacement d'ouest en est ? : "La baisse de pression sur l'est ... doit également contribuer à provoquer au niveau du sol un vent d'ouest .." (p. 39). Mais pour quelle raison physique y-a-t-il "baisse de pression" ? ... à l'est ? Et pourquoi est-elle mobile ? Cette baisse est-elle une cause ou une conséquence d'un facteur qui n'est pas individualisé ? La figure 6 suggère que l'air descendant atteint le pied du relief et s'intercale entre celui-ci et l'air atlantique frais ... Deux questions se posent alors : - 1. si l'air était "vraiment" froid et dense (cf. "masse d'air frais", p. 38 ligne 32, et "effet de foehn sous le vent", p. 39 ligne 5), il s'étalerait sur l'océan à partir des Monts Cantabriques (affaiblis à l'est par l'ensellement basque) et provoquerait un front le long duquel serait soulevé l'air marin, qui se propagerait vers le nord, vers l'est, mais aussi vers l'ouest ... - 2. si l'air est chaud, il ne peut alors atteindre le niveau surface et demeure au-dessus de l'air atlantique plus frais ... L'origine de la baisse de pression au sol n'est donc pas précisée (elle ne peut pas être d'origine thermique sur l'océan) et aucune réponse n'est donc donnée sur les raisons du déplacement d'ouest en est. - Discontinuité de vent ? : Une différenciation est faite entre la "galerne frontale" et la "galerne typique", qui "ne peut pas être associée à un passage de front" (p. 38). Cette distinction est-elle fondée, et à quoi est donc associée la discontinuité (mobile) de vent ? Même si on l'appelle "microfront" (p. 40), n'est-ce pas toujours un "front" ? - Une inversion ? : La figure 6 évoque l'existence d'une "inversion" : quelle est la nature de cette inversion ? Quelle en est l'origine réelle (une stratification ?) ? Existe-t-elle en mer, et peut-elle suivre la pente du relief ? Ainsi, "l'explication scientifique avancée pour la genèse de la galerne" (p. 46) apparaât totalement illogique, non conforme aux principes physiques élémentaires, et "l'utilisation d'un modèle numérique" (p. 45) fondé sur une argumentation aussi incohérente a très peu de chance d'aboutir. L'observation des phénomènes au moyen des cartes synoptiques et des clichés satellitaux met en évidence la spécificité du temps dans le Golfe de Gascogne caractérisée par : La géographie : L'alignement Cantabriques-Pyrénées, affaibli dans l'ensellement du Pays Basque, est grossièrement orienté ouest-est. Moins élevée à l'ouest qu'à l'est dans les Pyrénées, dorsale orographique prolongée par la chaâne Celtibérique isole du Golfe de Gascogne et de l'Aquitaine la Meseta (plateau) et la dépression ibérique (vallée de l'Ebre). En dépit de sa relative modestie l'altitude est dans la majorité des cas supérieure à l'épaisseur des AMP (de l'ordre de 1 000 à 1 500 mètres) et forme ainsi une barrière (quasi) continue que l'air froid ne peut franchir. - La dynamique aérologique : Les AMP (Anticyclones Mobiles Polaires) parviennent dans le Golfe de Gascogne en suivant deux trajectoires principales, d'ouest ou de nord. Dans les deux cas l'air froid, dense, ne peut que contourner le relief vers le sud, par l'ouest ou par l'est. Toutefois, lors du passage au niveau du Pays Basque, lorsque l'AMP est de forte épaisseur (généralement en hiver), la partie supérieure de l'AMP (supérieure à 1 000 mètres) se déverse dans la vallée de l'Ebre pour alimenter le puissant cierzo. Les modalités de l'interférence entre l'AMP et le relief déterminent la part plus ou moins importante de l'AMP qui est, soit contenue au nord de l'alignement sur le Golfe en direction de l'Aquitaine, puis vers la Méditerranée, soit déviée sur l'Atlantique, ou sur l'ouest de la péninsule (dont l'accès est malaisé en raison de l'altitude). Un tel exemple de coupure des AMP est offert par le plateau sud-africain ourlé par le Grand Escarpement qui répartit l'écoulement de l'air froid dans les basses couches entre les océans Atlantique et Indien. * La trajectoire américano-atlantique des AMP, la plus fréquente, de direction générale zonale, est grossièrement de même orientation que la dorsale orographique : la face avant de l'AMP (front) glisse ainsi relativement aisément vers l'est, faisant alterner baisse de pression et attraction du flux de sud (sur) et hausse de pression accompagnant le flux d'ouest (galleco). Tel a été le cas le 25 juillet 1995 : la "galerne typique", réputée sans front (p. 40), est incontestablement associée à la face avant (front) de la partie nord d'un AMP, qu'on suit aisément à travers l'Atlantique les 23 et 24 (cf. BME) et qui est découpé par le relief galicien le 25 au matin ; le front de ce fragment d'AMP traverse tout le Golfe au cours de la journée du 25, il se trouve sur l'Aquitaine en fin de journée, tandis que l'air qui le propulse vers l'est atteint la Méditerranée dans la journée du 26. La rapidité du déplacement de la face avant de l'AMP (front), canalisée au pied du relief, est une caractéristique de cette perturbation. La galerne du 13 mai 2002 est exactement du même type, associée à un AMP de trajectoire identique, mais plus étendu, une part plus importante de l'AMP étant retenue au nord du relief, ce qui explique que "l'extension du phénomène" vers le nord sur la côte française ait été jugée "extrêmement rare" (cf. site Météo-France). * La trajectoire scandinave (méridienne directe), moins fréquente mais plus puissante (AMP plus récent), heurte de plein fouet la dorsale qui divise en deux branches et dévie l'écoulement de l'air polaire vers l'Atlantique et vers l'Aquitaine. Une divergence marquée se situe alors au voisinage du cap Pe–as, entre les deux branches d'air polaire. L'interférence avec le relief est ici plus brutale, les flux sont accélérés et les phénomènes associés sont plus intenses. Ainsi, comme la grande majorité des phénomènes météorologiques de nos latitudes, la galerne n'est pas d'origine locale, mais elle résulte de l'interférence entre des facteurs géographiques régionaux voire locaux, et des facteurs aérologiques d'une toute autre échelle, d'origine lointaine, associés à la dynamique des Anticyclones Mobiles Polaires (AMP). Le passage de la face avant de l'AMP (ou d'un fragment) explique le caractère pelliculaire de l'air froid et du front, l'existence de l'inversion qui correspond au sommet de l'AMP, la grande mobilité, les variations rapides de température, d'humidité, de pression, de direction du vent, de mouvements verticaux, voire de nébulosité et de pluie. Phénomène dangereux aux conséquences souvent dramatiques, il est éminemment souhaitable de la prévoir. Mais ce n'est pas en prétendant "qu'une prévision immédiate des galernes est maintenant possible" (p. 35), alors que "la situation synoptique favorable" n'est même pas encore identifiée dans l'article, et surtout pas en espérant que la solution "sortira" d'un "modèle numérique" (p. 45) fondé sur des concepts erronés, que des catastrophes nouvelles pourront être évitées. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Orage 33 Posté(e) 22 juin 2004 Partager Posté(e) 22 juin 2004 Merci pour la réponse gauloise Ici il tombe quelques gouttes le ciel c'est assombrie en l'espace de quelque minute. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'humidité augmente, le vent n'a pas changé de direction ni augmenté Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 22 juin 2004 Partager Posté(e) 22 juin 2004 Ca y est ca recommence avec les AMP, décidément avec les AMP on peut expliquer tous les phénomènes météo sur terre! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Méfies toi de ces explications qui n'expliquent pas grand chose orage 33, la théorie des AMP on a deja bcp discuté dessus sur les forums. Pour la galerne je ne connais pas assez le phénomène mais tu peux taper galerne sur google ou demander à des gens de la région notamment J Cerisier qui connait bien ca. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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