Invité Guest Posté(e) 14 février 2004 Partager Posté(e) 14 février 2004 l encyclopedie propose la meilleur definission du climat francais je pense: Étant donné sa situation mi-océanique, mi-continentale, la France est soumise à deux grandes influences climatiques; l’ouverture sur la Méditerranée au sud-est ajoute encore à cette variété. Si le climat est généralement tempéré, les diversités régionales sont assez marquées, et les phénomènes excessifs rares, mais parfois très violents. On peut distinguer trois types de climats. Le climat océanique Le climat océanique s’étend largement en France; sa pénétration est favorisée par la disposition même du relief, qui incline vers l’Océan les plaines soutenues par des montagnes, dont les pentes dissymétriques s’élèvent graduellement d’ouest en est. L’océan Atlantique, prolongé par la Manche et la mer du Nord, exerce son influence de deux manières: d’une part, par contiguïté (cette énorme masse d’eau maritime, qui se réchauffe et se refroidit moins vite que la terre, est une source de fraîcheur en été, de tiédeur en hiver); d’autre part, par la circulation atmosphérique qui, à ces latitudes, se fait essentiellement d’ouest en est et se traduit sur l’ensemble du territoire par la prédominance accusée des vents de secteur ouest. En outre, la France est située à un véritable carrefour où se combinent, avec des prédominances variables, les influences d’un certain nombre de centres de hautes et de basses pressions, les uns permanents, comme le centre anticyclonique des Açores ou le centre de basses pressions d’Islande, les autres saisonniers, comme le centre anticyclonique de Sibérie en hiver, ou même variables au cours de l’année. Selon la disposition relative des centres permanents et des centres variables, un certain nombre de fronts se créent, le long desquels les perturbations se déplacent. Le trajet des dépressions cycloniques qui abordent le territoire français est essentiellement d’ouest en est. Pour toutes ces raisons, la région française qui a le climat le plus océanique est la péninsule bretonne; les influences océaniques sont encore renforcées par la dérive des eaux chaudes atlantiques qui frôlent la côte septentrionale. Ces caractéristiques exceptionnelles ont permis la présence d’une végétation originale (mimosas et palmiers dans les jardins) et la pratique de cultures maraîchères et de primeurs. À Brest, en janvier, la moyenne ne descend pas au-dessous de 7 0C; à Roscoff, le nombre de jours de gelées n’est que de douze par an. À l’inverse, les étés sont frais (juillet et août à Brest: 17 0C): il y a donc une faible amplitude annuelle. L’humidité en revanche est forte: la quantité des précipitations n’est pas excessive (de 800 à 900 mm sur la côte occidentale), mais les pluies sont fréquentes, avec un maximum de saison froide, d’octobre à mars; elles tombent souvent sous forme de crachin, de petite pluie fine, et l’on compte deux cent vingt jours de pluie à Brest. Le ciel est rarement pur: les nuages succèdent rapidement au soleil, et inversement; les brumes, ou tout au moins l’humidité atmosphérique qui troublent les lointains, sont très répandues. Les vents soufflent toute l’année et, un jour sur cinq, leur vitesse dépasse 60 km/h. Ce climat de douceur et d’humidité se dégrade rapidement à mesure qu’on s’éloigne de la péninsule bretonne: vers le nord de la France, en raison de la latitude plus septentrionale; vers la côte aquitaine, par le réchauffement des étés et le rafraîchissement des hivers, dus à l’océanicité moindre. Dès qu’on gagne l’intérieur, que ce soit le Bassin parisien ou le bassin d’Aquitaine, le contraste thermique augmente et l’humidité diminue. À Paris, la moyenne de janvier n’est que de 2,1 0C, celle de juillet atteint 19 0C; il n’y tombe que 550 mm de pluie par an. Le climat parisien est en réalité un climat de transition entre influence océanique et influence continentale: en hiver, le temps doux, humide, venteux, traduit l’arrivée des vents d’ouest, tandis que les jours clairs, ensoleillés et froids témoignent de l’avancée de l’anticyclone eurasiatique; cela explique aussi la répartition des pluies au cours de l’année: au maximum de fin d’automne et de saison froide, d’origine océanique, s’ajoute un maximum secondaire très important l’été, dû aux orages caractéristiques du climat continental. La forêt, à l’origine, et les céréales, actuellement, s’accommodent bien de ce type climatique. À mesure que l’on s’élève sur le versant occidental des montagnes françaises, le climat océanique se transforme en un climat montagnard, humide, froid en hiver, frais en été. Ainsi, les précipitations atteignent entre 1,5 et 2 m sur la majeure partie de la chaîne pyrénéenne, du Massif central, des Vosges, sur les Préalpes du Nord; elles dépassent 2 m sur les sommets des Pyrénées occidentales, les grandes Alpes, la crête des Vosges; dans ces dernières régions, elles tombent fréquemment sous forme neigeuse. À Clermont-Ferrand, pourtant dans un bassin abrité, le nombre de jours de gel atteint quatre-vingt-seize. Les vallées et les versants orientaux abrités sont plus secs et soumis à d’autres influences. Le climat continental L’est de la France, et surtout les couloirs de plaines abrités des influences directes de l’Océan par des remparts montagneux – comme l’Alsace, les plaines de la Saône et celles du Rhône moyen jusqu’aux environs de Montélimar –, subissent, par le relais de l’Europe centrale, l’influence continentale venue de la masse eurasiatique. Les contrastes thermiques s’accentuent: les hivers sont froids, avec des gelées tardives; les étés, chauds et même lourds, accompagnés d’orages. À Strasbourg, on passe d’une température moyenne de janvier de 0 0C à une moyenne de juillet de 20 0C. Les précipitations diminuent: elles sont particulièrement faibles (environ 500 mm) dans la région de Colmar et au pied des Vosges; Strasbourg, avec 700 mm, est plus arrosé: le maximum des précipitations a lieu en juin-juillet, mais l’hiver y est sec, froid, ensoleillé. Dans les plaines de la Saône, l’hiver est moins rigoureux et les pluies tombent en été et en automne. Dans ces couloirs, les vents sont déviés et soufflent du nord; c’est la «bise», redoutée en hiver. Cette zone climatique – qui ne relève pas encore du climat continental proprement dit – est donc loin d’être uniforme. La présence d’une ride montagneuse peut encore accentuer les contrastes: Nancy a une température moyenne de janvier de 0,5 0C, connaît quatre-vingt-quinze jours de gel par an et reçoit 808 mm de pluie; sur les hautes Vosges, il tombe plus de 2 m d’eau, et le nombre de jours de gel dépasse cent trente; les collines sous-vosgiennes, en revanche, reçoivent moins de 600 mm et conviennent à la culture de la vigne. De même au bord du Massif central, les prés du Charolais humide s’opposent aux coteaux exposés à l’est du Beaujolais et du Mâconnais, couverts de vignobles. Le climat méditerranéen Le troisième grand type de climat est dû à l’influence de la Méditerranée, mer fermée, bordée au sud par les terres chaudes de l’Afrique, et qui apporte jusqu’aux rivages français un sensible échauffement. Son rôle est encore accentué par l’espèce d’écran montagneux formé par les Alpes, le Massif central et les Pyrénées, qui protège les plaines côtières des influences directes venues du nord ou de l’ouest. Depuis les crêtes des Alpes du Sud jusqu’aux rivages de la Provence ou de la Côte d’Azur, dans la vallée du Rhône à partir de Montélimar, sur le versant sud-est des Cévennes et de la Montagne Noire, et depuis les Pyrénées orientales qui s’abaissent progressivement vers la mer, règne un climat où la lumière est vive, la pureté atmosphérique généralement remarquable. Les hivers y sont doux (la température moyenne de janvier est à Perpignan de 6,9 0C, à Nice de 7,8 0C; le nombre de jours de gelées n’atteint que 28 à Marseille, 13 à Nice). La forte chaleur de l’été, appréciée sur le littoral rafraîchi par la brise marine, est parfois accablante dans l’intérieur (juillet: 24,2 0C à Avignon, 26 0C à Nice). Cet été chaud est relativement sec, et même parfois très sec, puisqu’à l’est de Toulon il n’est pas rare d’avoir plus de deux mois sans pluie. Pourtant, la quantité totale de précipitations est aussi forte à Nice (800 mm) qu’en Bretagne et plus abondante qu’à Paris (548 mm). Toute la différence réside dans la manière dont tombent les pluies: elles sont souvent très violentes, mais elles ne durent pas; les saisons les plus arrosées sont l’automne, puis le printemps. Pendant ces saisons, la trajectoire des dépressions océaniques passe fréquemment sur le sud de la France et engendre des pluies jusque dans le domaine méditerranéen. Ce climat est très différent du climat océanique: l’amplitude est beaucoup plus forte (18 0C en moyenne à Nice contre 10 0C à Brest); la douceur de l’hiver peut être coupée par de soudaines vagues de froid; l’air est d’une pureté incomparable et la stabilité du temps bien affirmée. La nature méditerranéenne est une nature violente: les torrents, à sec plusieurs mois de l’année, débordent brusquement au moment des pluies; les sommets des montagnes sont dénudés et rocheux; la végétation, comprenant de nombreux arbres toujours verts (chênes verts, chênes-lièges, pins), comporte également beaucoup de plantes épineuses: le maquis et la garrigue sont des formationsbuissonnantes, sans valeur économique. Enfin, des mpétueux soufflent de la périphérie vers les plaines méditerranéennes: le plus connu en est le mistral, qui emprunte le couloir de la vallée du Rhône et balaie durement les plaines cultivées du bas Rhône et les rivages ensoleillés de Provence. Pour protéger les cultures, il a fallu créer un véritable réseau de haies de cyprès ou de roseaux. Enfin, sous un tel climat, l’irrigation est à peu près partout nécessaire. Un des points où l’on peut le mieux saisir le contraste entre climat océanique et climat méditerranéen est le massif de l’Aigoual (1 565 m) où s’opposent les forêts de conifères d’un long versant occidental humide, en pente douce, à la nudité dépouillée des pentes rapides, griffées par les torrents, descendant vers la Méditerranée, sur lesquelles pousse, un peu plus bas, la forêt de châtaigniers. c est donc un climat oceanique avec plusieurs influences Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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