Station météo traditionnelle

[Thierry 33]

Bonjour à tous,

J'ai besoin de plusieurs avis sur une idée que j'ai depuis quelques temps.

L'électronique, c'est très bien et loin de moi l'idée de critiquer cette méthode d'analyse de la météorologie.

J'ai dans l'idée de "fabriquer" une station météo "ancienne génération" avec thermo, hygro sous abri Stevenson, pluvio "manuel" etc... Pour la girouette/anémo, je ne sais pas si il existe encore des appareils vraiment indépendants.

Evidemment, cette formule, oblige un "opérateur" à effectuer des relevés journaliers à heures fixes, ceci avec toutes les contraintes que cela peu engendrer.

Je ne sais pas encore si ce projet verra le jour, mais tous vos avis seront les bienvenus.

Pour l'instant, je suis encore "esclave de l'électronique".

Très bonne journée à tous

[Boudu34]

-

Bonjour Thierry.

Pourquoi pas, après tout !

J'ai fait du relevé météo dans ces conditions pendant 30 ans, et c'est malgré tout assez asservissant si on veut respecter les critères de l'époque (Météo Nat jusque dans les années 80).

Abri Stevenson (ex abri de Bordeaux) de la Météo-Nat.

D'abord, deux relevés par jour minimum (l'idéal est trois).

On relève quoi, avec quoi, et quand :

- Ensuite les heures :

06:00 (TU bien sûr - été comme hiver) et 18:00. Si c'est possible 12:00 pour observer l'évolution diurne. Dans certains postes, il y avait aussi 00:00 (et je ne parle pas des obs. synoptiques toutes les 3 heures, comme dans les Centres Météo principaux.

Rien que matin et soir, si on veut quelque chose de sérieux, ça donne de l'occupation !

Ensuite les paramètres :

1 / Température acuelle + le matin T° max de la veille. RAZ

Tempé actuelle à midi

Tempé actuelle + tempé Min le soir depuis la veille. RAZ.

Le tout sur 3 thermos verre : un min, un max et un normal. Thermos de laboratoire à ±0.5°C.

2 / Humidité :

Mesure et recharge éventuelle du Psychromètre : Deux thermos identiques dont l'un a son bulbe entouré d'une mèche qui trempe dans un flacon de réserve d'eau (à vider quand il gèle !) /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> et l'autre à l'air libre. La différence entre les deux tempés dûment corrigées par la pression donne l'humidité et le point de rosée.

3/ La pression : Relevé sur baromètre à mercure type Torricelli puis corrections mathématiques en fonction de l'altitude (ramenée au niveau de la mer) et de la température. Mercure à dégazer d'origine + nettoyage du mercure tous les ans à cause des poussières de l'air et surtout de l'humidité.

4 / Pluviométrie : Relevé dans pluvios homologués type SPIEA ou Pierron. Pas donnés chez les marchands ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

5 / Vent : Direction et force. Direction Girouette électrique à 36 directions et vitesse avec anémomètre électrique (du type production de courant électrique en fonction de la vitesse de rotation - Lecture sur Cadran de type voltmètre. Possibilités de systèmes avec une butée max déplaçable sur le cadran pour les rafales. À remettre à 0 après chaque obs.

6 / Observation du ciel : On essaye de rassembler dans un coin du ciel tous les nuages présents. On découpe mentalement le ciel en huit parties (les octas) et on observe combien il y en a d'occupés par :

- A - Les nuages élevés (toute la famille des Cirrus)

- B - Les nuages moyens (toute la famille des Cumulus)

- C - Les nuages bas( StratoCus - Stratus et Nimbus) souvent nuages de pluie.

Ce qui donne par exemple : Ciel couver à 6 octas dont 2 octas à l'est (entrée de pertu), 4 octas de Cumulus et à l'ouest 1 à 2 octas de Stratus de pluie). Comme certains sont superposés, le total est différent du nombre global. Bien sûr il faut un bon dégagement virtuel.

Avec l'habitude, on y arrive facilement.

Voici donc pour les paramètres principaux. Pour la tempé, l'humidité, la pression et la pluvio, on peut avoir une idée des évolutions au cours de 6 (ou 12) dernières heures avec des enregistreurs à tambour type Jules Richard. Mais bonjour la précision !

Tout cela sous-entend bien sûr d'être en permanence chez soi. Ensuite reste à remplir le carnet d'obs quotidien et à faire ses graphiques en bout de décade. Une petite calculette est autorisée, Le mieux est de faire ses opérations à la main ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonne chance si tu te lances, c'est assez passionnant et on est beaucoup plus "Impliqué" qu'avec les stations électroniques d'aujourd'hui !

Ce qui ne m'empêche pas d'en avoir 5. ! Mais, même avec les images sat en plus, j'aime bien toujours sortir pour "voir" mon ciel, comme tous les jours depuis plus de 70 ans ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Cordialement

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[Thierry 33]

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Bonjour Thierry.

Pourquoi pas, après tout !

J'ai fait du relevé météo dans ces conditions pendant 30 ans, et c'est malgré tout assez asservissant si on veut respecter les critères de l'époque (Météo Nat jusque dans les années 80).

Abri Stevenson (ex abri de Bordeaux) de la Météo-Nat.

D'abord, deux relevés par jour minimum (l'idéal est trois).

On relève quoi, avec quoi, et quand :

- Ensuite les heures :

06:00 (TU bien sûr - été comme hiver) et 18:00. Si c'est possible 12:00 pour observer l'évolution diurne. Dans certains postes, il y avait aussi 00:00 (et je ne parle pas des obs. synoptiques toutes les 3 heures, comme dans les Centres Météo principaux.

Rien que matin et soir, si on veut quelque chose de sérieux, ça donne de l'occupation !

Ensuite les paramètres :

1 / Température acuelle + le matin T° max de la veille. RAZ

Tempé actuelle à midi

Tempé actuelle + tempé Min le soir depuis la veille. RAZ.

Le tout sur 3 thermos verre : un min, un max et un normal. Thermos de laboratoire à ±0.5°C.

2 / Humidité :

Mesure et recharge éventuelle du Psychromètre : Deux thermos identiques dont l'un a son bulbe entouré d'une mèche qui trempe dans un flacon de réserve d'eau (à vider quand il gèle !) /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> et l'autre à l'air libre. La différence entre les deux tempés dûment corrigées par la pression donne l'humidité et le point de rosée.

3/ La pression : Relevé sur baromètre à mercure type Torricelli puis corrections mathématiques en fonction de l'altitude (ramenée au niveau de la mer) et de la température. Mercure à dégazer d'origine + nettoyage du mercure tous les ans à cause des poussières de l'air et surtout de l'humidité.

4 / Pluviométrie : Relevé dans pluvios homologués type SPIEA ou Pierron. Pas donnés chez les marchands ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

5 / Vent : Direction et force. Direction Girouette électrique à 36 directions et vitesse avec anémomètre électrique (du type production de courant électrique en fonction de la vitesse de rotation - Lecture sur Cadran de type voltmètre. Possibilités de systèmes avec une butée max déplaçable sur le cadran pour les rafales. À remettre à 0 après chaque obs.

6 / Observation du ciel : On essaye de rassembler dans un coin du ciel tous les nuages présents. On découpe mentalement le ciel en huit parties (les octas) et on observe combien il y en a d'occupés par :

- A - Les nuages élevés (toute la famille des Cirrus)

- B - Les nuages moyens (toute la famille des Cumulus)

- C - Les nuages bas( StratoCus - Stratus et Nimbus) souvent nuages de pluie.

Ce qui donne par exemple : Ciel couver à 6 octas dont 2 octas à l'est (entrée de pertu), 4 octas de Cumulus et à l'ouest 1 à 2 octas de Stratus de pluie). Comme certains sont superposés, le total est différent du nombre global. Bien sûr il faut un bon dégagement virtuel.

Avec l'habitude, on y arrive facilement.

Voici donc pour les paramètres principaux. Pour la tempé, l'humidité, la pression et la pluvio, on peut avoir une idée des évolutions au cours de 6 (ou 12) dernières heures avec des enregistreurs à tambour type Jules Richard. Mais bonjour la précision !

Tout cela sous-entend bien sûr d'être en permanence chez soi. Ensuite reste à remplir le carnet d'obs quotidien et à faire ses graphiques en bout de décade. Une petite calculette est autorisée, Le mieux est de faire ses opérations à la main ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonne chance si tu te lances, c'est assez passionnant et on est beaucoup plus "Impliqué" qu'avec les stations électroniques d'aujourd'hui !

Ce qui ne m'empêche pas d'en avoir 5. ! Mais, même avec les images sat en plus, j'aime bien toujours sortir pour "voir" mon ciel, comme tous les jours depuis plus de 70 ans ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Cordialement

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Je suis tout à fait conscient que ce type d'observation est plein de contraintes.Il est bien évident qu'il est plus facile de faire des reports d'observation en étant tranquillement assis devant l'écran de son son PC et de sa station météo et je précise, une fois de plus que je ne suis pas contre, les avancées technologiques, qui nous permettent d'avoir une approche "plus facile" de la météorologie.

Je dirais que cette idée est plus, pour être un complément d'un système automatisé.

Un thermomètre à mercure ou un baro Evangelista ne se trompe pas. Un système électronique, aussi sophistiqué soit-il, connaitra, un jour ou l'autre un "beugue" qui va f***** en l'air toute une plage de données.

Il ne s'agit pas de remplacer l'un par l'autre, mais de faire valoir une certaine complémentarité entre deux systèmes, ce qui a pour but d'affiner encore plus la précision des mesures.

Toujours est-il, que je te remercie de tes remarques particulièrement pertinentes.

Cordialement...