Bonjour à tous,
Et merci de vous intéresser à ma question. Petite précision, l’émagramme représenté sur la figure de ma première intervention n’est pas réel, il est hélas bidon et ne devait à priori servir qu’à faciliter les réflexions . En fait j’aurais dû représenter au niveau de l’inversion, un petit cumulus., et formuler la question comme ceci :
On a obtenu en plaine (0 m) le RS suivant, disons à 11 h UTC… où l’on voit un cumulus se former à 1500 m.
Premier cas : Pas de vent - à quelques dizaines de kilomètres de là, sur un plateau d‘altitude moyenne de 1000 m, si un cumulus se forme, sera-t-il à 1500 m ou plus haut ? (solution 1 ou 2 sur la figure)
Deuxième cas : le plateau est en aval d’un vent de 15 km/h. Cette donnée initiale peut-elle changer le résultat de la question précédente ?
Pour aller dans le sens de la remarque de « météo fun », il semble que si l’on s’exprime en « niveau de condensation des nuages cumuliformes », il faille effectivement ajouter quelques centaines de mètres au niveau du plateau par rapport au niveau de la plaine. C’est ce qui est généralement observé par des parapentistes qui suivent les thermiques jusqu’aux barbules des nuages. Pour des bases de nuages annoncées en plaine à 2000 m par exemple, sur le plateau ils « montent » souvent à 2500 m.
Pour les émagrammes calculés, j’allais jusqu’à ce que je trouve ceux de Meteoblue, voir ceux-ci :
http://www.arl.noaa.gov/ready-bin/main.pl
Ils permettent d’obtenir des émagrammes calculés pour différentes localisations (Latitude/longitude,... mais je les trouve trop « lissés » ), alors que ceux de Meteoblue sont limités aux principaux sites d’envois des ballons-sondes (mais moins lissés, ...ils sont plus lisibles).
Bonne semaine à tous,
Greenhouse