Intéraction entre courant de densité et topographie du terrain

[passionné d'orage]

Bonjour.

J'habite en Haute-Garonne, en Lauragais, à environs une quinzaines de Kilomètres à l'Ouest de la Montagne Noire. J'ai souvent remarqué que lorsque des cellules orageuses remontent des Pyrénées sur le Lauragais (dans un flux de SW en altitude), elle bifurquait (+ ou moins) souvent vers l'Est, en direction de la Montagne Noire ou de Castelnaudary, ce qui fait que le plus gros passe régulièrement à coté de moi.

Après avoir regardé la topographie du terrain, entre la plaine d'Ariège et la Montagne Noire, on n'a une décroissance du relief, le fameux couloir du Lauragais. Lorsque les cellules arrivent sur ce couloir, elles bifurquent vers l'Est, m'évitant de ce fait.

J'en n'ais conclus que lorsque les courants de densités s'étalent et rencontrent des reliefs, cela empêche d'avantage à la cellule de bifurquer, avec une certaines "résistance" à cause de ce courant d'étalement. Dès lors que ce courant de densité ne rencontre plus de relief lui faisant "résistance" ( ce couloir que je parle par exemple, ou une plaine), la cellule peut mieux bifurquer.

Je voulais savoir si il existait des calculs physico-mathématique pour justement calculer sur ce courant de densité cette "résistance" que lui oppose un relief ou une colline ?. Est-ce-que l'on peut intégrer les mêmes calculs que pour des flux de basses couches tels que le vent par exemple lorsqu'il rencontre un relief ou des perturbations au sol ( frottement) en raison d'un sol irrégulier ?. La masse d'air en mouvement ( qui représente dans mon exemple le courant de densité), subit des "frottements" à sa base, ce qui empêche dans un premier temps sa progression vers l'Est, ou la limite du moins. Puis, quand le reliefs diminue ( plaines ou vallée), les frottements seraient moins important à la base des courants de densités, de ce fait la cellule arriverait mieux à bifurquer vers l'Est.

Merci d'avance pour ceux qui pourraient éventuellement m'apporter des réponses