COINCKEUR Posté(e) 8 août 2010 Partager Posté(e) 8 août 2010 Bonjour est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer comment un fleuve peut influencer localement les températures ou les précpitation, j'habite en gironde et la différence est souvent flagrante entre la rive droite et la rive gauche, pourtant a cet endroit elle doit faire à peine environ 500 m de large rien a voir avec l'estuaire. Par exemple en 2007 la quantité de neige entre les deux rives etait du simple au triple.Habitant le créonnais je ressent toujours une différence le matin en allant travailler( nombre de gelées blanches, durée de la "survie" des 1 ou 2 cm de neige de nos hivers "classiques") il est vrai que CREON est en pleine campagne et légérement plus haut que bordeaux(alt env 80 m). Merci pour toute info. @ + Yes week-end Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cumulus62 Posté(e) 8 août 2010 Wardrecques Partager Posté(e) 8 août 2010 je ne sais pas pourquoi ces différences ont lieu, même si le relief est peut-être en cause, ne pas sous-estimer le petit relief. Un bon exemple ici dans le Pas-de-calais avec des collines d'altitudes maximales un peu plus de 200m, qui ont une sacré influence, 4 cours d'eau principales ont pour source ce relief, chaqu'un a creusé une vallée plus ou moins profonde qui vient parfois "couper" les collines (Blendecques), et bien curieusement les averses suivent les vallées et quand elles arrivent en perpendiculaire, elles n'arrivent parfois pas à traverser le cours d'eau, ça peut se jouer au mètre près. Après peut-être que le fleuve réchauffe un peu l'air et que le vent pousse cet air d'un coté et la neige tient moins bien. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ced the red Posté(e) 8 août 2010 Bègles (centre) Partager Posté(e) 8 août 2010 Bonjour est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer comment un fleuve peut influencer localement les températures ou les précpitation, j'habite en gironde et la différence est souvent flagrante entre la rive droite et la rive gauche, pourtant a cet endroit elle doit faire à peine environ 500 m de large rien a voir avec l'estuaire. Par exemple en 2007 la quantité de neige entre les deux rives etait du simple au triple.Habitant le créonnais je ressent toujours une différence le matin en allant travailler( nombre de gelées blanches, durée de la "survie" des 1 ou 2 cm de neige de nos hivers "classiques") il est vrai que CREON est en pleine campagne et légérement plus haut que bordeaux(alt env 80 m). Merci pour toute info. @ + Yes week-end Bonjour ,Les différences entre Créon (33) et Bordeaux et la rive gauche de la Garonne que tu observes ne sont surement pas dues au fleuve . 1. La topographie: Créon se situe sur le plateau de l'Entre-Deux-Mers à 100 m d'altitude (5 m pour Bordeaux, 47 m pour Mérignac) et se trouve moins soumis aux effets d'inversion l'hiver d'où la présence plus longue (à modérer malgré tout vu le climat local) de neige au sol avec certes des Tn plus élevées la nuit que dans les creux (par exemple chez moi je relève entre 4° et 6° d'écart par rapport aux hauteurs ) mais des Tx plus basses . Concernant l'épisode neigeux de janvier 2007 , la différence de hauteur de neige n'est due qu'au placement du centre de la dépression et non à des effets locaux . Topographie , page 30; 2.La nature des sols: L'Entre-Deux-Mers est un plateau calcaire tandis que vers la forêt des Landes et le Médoc les sols sont sablonneux donc les amplitudes thermiques sont plus prononcées. D'une manière générale ni le fleuve ni le relief peu prononcé (point culminant du département se situe près de Grignols à 160 m d'altitude) n'influent de manière forte sur le climat local . Les seules différences observables se situent au niveau des températures du matin (inversions été comme hiver) voire de l'après-midi (nature des sols , influence de l'océan ... ) ; de plus l'urbanisation galopante possède une influence plus marquée aux environs de Bordeaux ( grosse différence de Tn et de HR avec la campagne ). Ensuite la répartition des précipitations , et le mois de juin est un bon exemple (Juin 2010 en Gironde)n'est due qu'au placement des fronts voire des orages bien que l'on note un excédent sur les zones de la forêt landaise par rapport au reste du département . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lolox Posté(e) 9 août 2010 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 9 août 2010 Bonjour, nous étions quelques uns à nous être déjà posé cette question il y a quelque temps de cela sur les forums d'IC /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Voici le lien vers le topic en question qui date de 2006 : Bonne lecture Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ced the red Posté(e) 9 août 2010 Bègles (centre) Partager Posté(e) 9 août 2010 J'ajouterai que d'une manière générale , l'influence des fleuves se situe sur le nombre de jours de brouillards plus élevés voire de gelées dans les cas d'inversion . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
COINCKEUR Posté(e) 9 août 2010 Auteur Partager Posté(e) 9 août 2010 OK, merci pour vos éclaircissements Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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