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Vu sur Sud Ouest ce matin, Patrice Drevet de passage à Cognac présente sa version sur le sujet, avec son ouvrage "La planète se réchauffe". Au vu de cet article, j'ai l'impression que son propos se veut mesuré, tout en restant globalement à contre-pied de celui de Laurent Cabrol. A lire bien sûr en tant qu'ouvrage de vulgarisation, Drevet ne se posant pas plus que Cabrol en expert de l'évolution du climat :

Climat, météo, on en parle

La voix est restée la même, ainsi que l'oeil pétillant et malicieux. Entre deux remarques judicieuses précisant la différence entre météo et climat, il offre un de ses jeux de mots drôles dont il a le secret.

Il, c'est Patrice Drevet, à la télé pendant quarante-quatre ans et présentateur météo de France 2 jusqu'en janvier 2008. Invité au micro de Radio Pons pour une prochaine édition de Libre Cours , vendredi dernier, à 11 heures, le journaliste est l'auteur d'un ouvrage, « La planète se réchauffe », qu'il dédicaçait le samedi à Cognac.

Une belle occasion pour revenir en Saintonge saluer ses amis Joëlle et François (du Vieux-Logis de Clam, qu'ils viennent juste de vendre), puis de pousser au salon de la BD d'Angoulême retrouver Margerin, son complice de l'opération Hippocampe.

« Ne pas être alarmiste»

Pendant plus d'une heure, Patrice Drevet a expliqué son point de vue sur le réchauffement climatique et les moyens de lutter. « On est en train de scier la branche sur laquelle on est assis. Je ne veux pas être alarmiste ou anxiogène. Dans le livre il y a de très belles photos. Il faut se rendre compte que l'on ne verra plus ça ! »

« Les Américains clament ''Save the planet'', ce n'est pas tout à fait vrai, c'est nous qu'il faut sauver. La planète existera encore quand il n'y aura plus d'hommes. » Il évoque le niveau des mers, le CO2, le degré supplémentaire noté sur cent ans ; il fustige Laurent Cabrol, rappelle le travail des scientifiques, les 26 centimètres de moins dans l'épaisseur de la banquise, le problème des îles Tuvalu.

Cinq parties

Il évoque le XIXe siècle annoncé comme glacial devenant porteur d'espoir avec l'industrialisation, le chauffage, le charbon, le confort. Le journaliste n'est ni inquiet de la Chine ou de l'Inde, ni des USA dont il cite les mesures drastiques de Schwarzenneger en Californie.

Le livre de Patrice Drevet se divise en cinq parties : la paléoclimatologie, la météo, la découverte du réchauffement, son impact et le développement durable.

Au micro, il renouvelle le message des petits gestes, des économies, du vélo, pas de fraises en hiver et de la nécessaire prise de conscience, assurant que « le nucléaire c'est le moins pire mais à ne pas mettre entre toutes les mains ».

Quelques mots encore sur la télé, celle du service public et de ses amis, sa faim de littérature et des souvenirs d'une présentation parisienne de fourrure d'orylag en provenance de cette Saintonge qu'il affectionne.

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