De gros dégâts en Lot et Garonne (orages de mercredi)

[Nicolas 17/69]

ORAGE. --

Une cinquantaine d'hectares ont été endommagés en Marmandais, mercredi, et certains vergers du Villeneuvois

De lourds dégâts

:

Pierre-Emmanuel Cherpentier

dcmaxversion = 9dcminversion = 7DoOn Error Resume Nextplugin = (IsObject(CreateObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash." & dcmaxversion & "")))If plugin = true Then Exit Dodcmaxversion = dcmaxversion - 1Loop While dcmaxversion >= dcminversion

http://www.sudouest.com/250507/images/250507/m/3076661.jpg[/img]

La rive gauche de la Garonne, où se concentre la majorité des viticulteurs adhérents à la cave du Marmandais s'est réveillée, hier matin, avec une g****e de bois carabinée. L'orage de mercredi soir - qui a épargné le Duraquois - l'a très sérieusement touchée. Selon Karine Magot, technicienne auprès de la cave du Marmandais, près de 50 ha seraient endommagés et une trentaine de viticulteurs concernés. De fortes rafales de vent combinées à la grêle sont à l'origine des sinistres. « Des grappes ont été coupées, des rameaux cassés et des feuilles déchiquetées » énumère la technicienne.

Période de floraison.

Si plusieurs communes sont concernées (Marcellus, Montpouillan, Meilhan), c'est à Cocumont que les dégâts sont les plus conséquents. Étienne Bourbon, voisin de Elian Da Ros, en fait partie : « Sur les 14 ha de mon exploitation, trois sont sérieusement touchés avec parfois un tiers des grappes détruites. Après, j'ai 8 ha moyennement abîmés et trois quasiment intacts ». L'inquiétude est néanmoins très vive pour ce vigneron de 25 ans : « Cet orage arrive au pire moment car nous sommes dans la période cruciale de la floraison. Et quand il y a trop de casse à cette époque, les pertes de productions peuvent être considérables par la suite ».

Par-delà les premiers dégâts constatés, les craintes des viticulteurs sont renforcées par l'incertitude qui pèse sur l'étendue réelle du sinistre. « Il y a ce que l'on voit et ce que l'on va voir. Pour l'instant, il est trop tôt pour connaître l'ampleur des conséquences de cet orage. Là où la vigne a subi les impacts de la grêle, on risque, par exemple, d'avoir des arrêts de sève. Mais si ce phénomène a lieu, on ne le saura pas avant un bon mois », conclu Étienne Bourbon.