mogador Posté(e) 25 mai 2007 Partager Posté(e) 25 mai 2007 Bonjour, J'aimerais savoir s'il existe une formule permettant de calculer un "bilan" d'évaporation, donc de savoir si à un endroit précis l'èvaporation est supérieure, égale ou inférieure aux précipitations en considérant par ex. les températures, les précipitations en mm, les jours de précipitations etc. (donc de déterminer s'il y a tendance à la sècheresse ou pas)? La sècheresse, comment est-elle définie en climatologie? Merci de votre aide Salutations Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 31 mai 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 31 mai 2007 J'ai pas compris ta question désolé /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> En tout cas, il a 3 formes différentes de sécheresse Je remet les posts que j'avais mis sur le topic suivi de la sécheresse en 2007. /index.php?showtopic=19157&st=80'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...19157&st=80 Le déficit pluvio c'est le manque au niveau de l'offre. Mais la sécheresse c'est un déséquilibre entre l'offre et la demande en eau. L'indicateur utilisé est le déficit d'évapotranspiration. Il s'obtient en faisant la différence entre l'évapotranspiration potentielle (ETP), qui est la quantité optimale d'eau dont ont besoin les végétaux, et l'évapotranspiration réelle (ETR) qui correspond à ce dont ils disposent réellement. L'évapotranspiration est calculée à partir de la température, de l'insolation, du vent, de l'humidité. Ces données sont relevées par les stations météo automatiques, soit une dizaine de points par département. On peut connaître l'état hydrique d'un végétal en mesurant son rayonnement électromagnétique dans différentes longueurs d'ondes. De part sa teneur en eau et en chlorophylle, un végétal vert va par exemple réfléchir fortement dans le proche infra rouge et absorber dans le rouge. Le suivi de ces données fait d'ailleurs l'objet d'une thèse au Costel depuis 2004, grâce au dernier satellite américain Modis dont la résolution est encore meilleure. Source : Vincent Dubreuil, directeur au laboratoire Costel qui a notamment travaillé sur le suivi de la sécheresse en France de l'Ouest. "Les précipitations efficaces représentent la quantité d'eau fournie par les précipitations qui reste disponible, à la surface du sol, après soustraction des pertes par évapotranspiration réelle", " Les précipitations efficaces sont égales à la différence entre les précipitations et l'évapotranspiration réelle" (G. Castany, 1982). Le ruissellement fait parti des précipitations efficaces, puisque ça comptabilise justement toute la fraction des précipitations génératrice d'écoulement, immédiat ou différé, superficiel ou souterrain. Bref tout ce qui a pas été capté par la végétation. Tout ceci est la définition "hydrologique" du mot "sécheresse". La défintion "météorologique", elle se calcul avec un simple diagramme ombrothermique calculé par rapport à la moyenne et donne une période de sécheresse. Mais c'est utilisé qu'au collège ça lol ^^ Il y a aussi une définition agricole de la sécheresse, où il faut rajouter la notion de "Réserve facilement Utile" dans le calcul. C'est un peu l'inverse d'ailleurs de la première définition, car c'est l'eau vouée à la consommation par transpiration des cultures. Car on considere comme perte, tout ce qui part par ruissellement ou dans le sous-sol ou évaporé. Il y a donc 3 notions différentes du mot "sécheresse". Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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