Invité Guest Posté(e) 20 avril 2007 Partager Posté(e) 20 avril 2007 Avant de lire ma thèse il faut savoir que je ne suis qu'un météorologue amateur et que j'évalue le risque météo ( il est possible que j'éxasgère la situation pour que tous le monde se rendent compte que la situation est grave). CHANGEMENT CLIMATIQUE Situation climatique des dernières années : La situation climatique empire au fil des années. En effet les températures depuis les années 1970 ont augmenté de 0.6°C. La situation ne paraît peut être pas exceptionnelle pour l’homme. Mais le demi- degré de gagné à déjà eu son impact. Les tempêtes ce multiples, les canicules, les sécheresses ou encore les inondations … Situation météo de l’année 2006-2007 : Juillet, a été le mois le plus chaud depuis 50 ans. L’automne 2006, à été le plus doux jamais observé L’hiver 2006-2007 à été le plus doux jamais enregistré Avril n’a jamais été aussi chaud et aussi ensoleillé. Prévision pour les 5 prochaines années : Les prochaines années promettent d’être vraiment chaude. En effet les températures pendant l’été vont être excédentaires de plusieurs degrés. Il est prévu que les températures montent jusqu’à 35° pendant une bonne dizaine de jours. Des températures proches de 40° sont normalement attendues. Prévisions pour les 40 prochaines années : Les températures risquent d’augmenter de 1.5 à 5.5°C. LES CATASTROPHES NATURELLE SERONT IMPARDONABLE en effet toutes les régions en dessous du niveau de la mer ou même légèrement au-dessus pourrait disparaître : Il faut quand même savoir que la température en plein hiver pourrait à monter à 20°C. Et à 40°C en été. DANS LE MONDE : Toutes les îles, et environ 10 pays entier pourrait disparaitre à cause de la montée des océans. Réchauffement climatique : Les températures vont augmenter de plusieurs degrés sur le monde entier. Cela aura pour impact la formation de cyclone près de l'Espagne! La fonte des glaciers au pole Nord. Des sécheresses de plus en plus longue et de plus en plus intense. La fonte des glaciers : La font des glaciers est déjà exceptionnelle mais n’à rien avoir avec ce qu’il est prévu : une fonte à 60 voir 80%. Après la fonte des glaciers : D’après quelques climatologues, le réchauffement climatique pourrait engendrer une période glaciaire. En effet l’eau douce déversée dans l’océan écrase l’eau salée. Cela aura pour dégâts un possible arrêt du « gulf stream ». Plusieurs hypothèses se mettent en place : 1-Les températures seraient proches de –10°C en hiver et un climat équivalent à celui d’aujourd’hui en été. 2- Les températures seraient proches de –10°C en hiver et ne dépasseraient pas les 15°C en été. 3- La situation météo serait la plus grave : la température baisserait à Environ –40°C l’hiver et ne dépasserait pas les –20°C l’été ! La question que tous le monde se pose : Mais quant la période glaciaire va t-elle se mettre en place ? Il est difficile d’estimer les dates : certains météorologues prédisent un arrêt du gulf stream dans 15 ans d’autres dans 50 ans et d'autre dans 1 siècle. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 20 avril 2007 Partager Posté(e) 20 avril 2007 Mais quant la période glaciaire va t-elle se mettre en place ? Bonjour Thomas, Un début de réponse à ta question ici (par Pierre Thomas, Ecole Normale Supérieure de Lyon) : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...glaciation.html "(...) L'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100 000 ans et 400 000 ans (voir l'animation) et on est actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, on serait déja depuis 5000 ans dans une période de mise en glace et des croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait qu'on a manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23 000, 46 000 ou 69 000 ans après cette première période favorable (-5000 approximativement), soit dans 18 000, 41 000 ou 64 000 ans. Dans 18 000 ans, l'ellipticité sera certainement encore trop faible, et il n'y aura probablement pas de mise en glace. Dans 41 000 ans, l'ellipticité aura déjà bien augmenté et on sera aux marges de la possibilité de mise en glace. Aura-t-elle lieu? Dans 64 000, l'ellipticité sera suffisante et si la glaciation n'a pas commencé à +41000, elle commencera très vraisemblablement à + 64 000 ans (si elle a déjà commencé, elle ne fera que croître et embellir). Vous voyez donc que selon toutes probabilités, il ne faut pas compter sur une glaciation pour compenser et modérer l'augmentation de la température due a l'augmentation "humaine" de l'effet de serre. Vous voyez aussi que quand arrivera la prochaine glaciation (dans 41 000 ou 64 000 ans), il ne faudra plus compter sur un effet de serre "humain" additionnel pour compenser le froid naissant. Il y a entre 50 a 100 ans de réserve de pétrole, le double de gaz, quelques siecles de charbons. D'ici 5 à 6 siècles, l'augmentation artificiel de l'effet de serre s'arrêtera parce qu'il n'y aura plus de carbone fossile à bruler. Mais d'ici là, la température aura augmenté d'un certain nombre de degré, avec toutes les conséquences négatives que vous imaginez pour la biosphère en général et l'humanité en particulier. Et il faudra au moins le double de temps (au moins plusieurs milliers d'années) pour que l'excès de CO2 soit complètement absorbé (biomasse, océan, carbonates ...) pour revenir à la normale. " Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 20 avril 2007 Partager Posté(e) 20 avril 2007 (...) D’après quelques climatologues, le réchauffement climatique pourrait engendrer une période glaciaire. En effet l’eau douce déversée dans l’océan écrase l’eau salée. Cela aura pour dégâts un possible arrêt du « gulf stream ». (...) Il est difficile d’estimer les dates : certains météorologues prédisent un arrêt du gulf stream dans 15 ans d’autres dans 50 ans et d'autre dans 1 siècle. En aucun cas l'arrêt du "Gulf Stream" (au sens large) peut provoquer une glaciation. Au "mieux", il limitera le réchauffement localement (Atlantique nord et nord-ouest européen, chute entre 0,5°C et 5°C selon les chercheurs, soit à peine de quoi compenser la hausse liée aux émissions de gaz à effet de serre !), mais le réchauffement global se poursuivra... Date : dans 20 ans ? Dans 200 ans ? Selon un "sondage" effectué parmi les chercheurs, il y a 5 chances sur 100 que ce phénomène local (atténuation locale du réchauffement) se produise au cours du XXIème siècle. Paléoclimatologue, LSCE/CEA-CNRS, a participé à la réalisation du rapport du GIEC-WGI 2007 Je résume le scénario du film (Le jour d'après) : à cause des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, le climat se réchauffe, les glaces de l'Antarctique se disloquent, fondent brutalement, changent la densité de l'eau de mer et entrainent brutalement un arrêt du Gulf Stream et générent une glaciation en 8 jours. Est-ce probable? Je vous dirai tout de suite : non. L'histoire du climat nous montre cependant que lors de la dernière période glaciaire, l'instabilité des glaces présentes sur le nord de l'Europe et de l'Amérique s'est accompagnée en effet d'arrêt de la circulation océanique dans l'Atlantique du nord, avec des coups de chaud et de froid en Europe ou au Groenland, et une bascule entre nord et sud (arrêt du transport de chaleur = + de chaleur en Antarctique et refroidissement dans le nord). Ce sont les évènements de Dansgaard Oeschger enregistrés dans les glaces du Groenland et les évènements de Heinrich enregistrés dans les sédiments marins. Cela montre que la circulation dans l'Atlantique du nord est vulnérable à des changements du cycle de l'eau et présente des effets de seuil. Aujourd'hui, il ne reste de glaces essentiellement qu'au Groenland et en Antarctique. Pour l'instant, la Peninsule Antarctique se réchauffe très vite, de même que l'Arctique et les côtes du Groenland. On mesure également un ralentissement du débit du "Gulf Stream". Pour le futur, les modèles numériques de climat prévoient un réchauffement au cours du 21ème siècle, en réponse à l'augmentation des teneurs atmosphériques en gaz à effet de serre, et un ralentissement de la circulation océanique, puis un retour à une circulation océnanique plus intense : aucun de ces modèles ne prévoit un arrêt pour le 21ème siècle. Cependant, ces modèles ne résolvent pas toute la complexité de la circulation océanique fine (ils ont des grandes "mailles" pour calculer l'évolution climatique à long terme), et n'incluent pas tous les aspects du cycle de l'eau (débit des fleuves arctiques en réponse au dégel du pergélisol; fonte du Groenland). La réponse à votre question est donc : pour l'instant, nous ne pouvons pas exclure ce type de réaction brutale (ralentissement de la circulation dans l'Atlantique nord), mais nous n'avons pas la démonstration que cela pourrait avoir lieu au cours du 21ème siècle. Un sondage réalisé par un collègue allemand auprès des scientifiques spécialistes de la circulation océanique a donné une estimation de ce risque de l'ordre de 5% pour le 21ème siècle. Si ce type de mécanisme se mettait en place, irions nous vers une glaciation? Certainement pas! Là, le film est archi faux. Dans un monde plus chaud, il y aurait un refroidissement très local sur les zones où la plongée des eaux profondes s'arrêterait (mer de Norvège, nord de l'Europe), de quelques degrés, pendant quelques dizaines d'années, et un surplus de réchauffement ailleurs. La variabilité climatique serait modifiée à beaucoup d'endroits de la planète mais cela n'entrainerait pas une glaciation. L'histoire du climat montre en effet que les glaciations ont été causées par la périodicité des variations de l'orbite de la terre, à des échelles de temps de l'ordre de 10 000 ans, suite à une diminution importante de l'énergie solaire arrivant à la surface des hautes latitudes nord en été. Jamais par une augmentation de l'effet de serre (naturel), jamais à cause d'un arrêt de circulation océanique. Les derniers résultats issus des forages dans les glaces polaires montrent même que la dernière entrée en glaciation, il y a environ 120 000 ans, s'est d'abord manifestée par un refroidissement simultané en Antarctique et au Groenland pendant près de 5000 ans avant que le premier "coup de froid" (premier évènement de Dansgaard-Oeschger) ne soit enregistré. Enfin, on doit notre climat tempéré à la fois à la dérive nord atlantique ("Gulf Stream") mais également à la circulation atmosphérique, qui se réchauffe à la surface de l'océan et nous apporte de l'air doux et humide en hiver... Pour finir, je vais reprendre la perspective sur l'histoire du climat : chaque grand changement climatique passé n'a pas été "un long fleuve tranquille" mais s'est accompagné de changements rapides et importants, pas uniquement dans l'atlantique nord mais également dans les régions de mousson... Le risque climatique, à mon avis, n'est pas que le risque d'un réchauffement moyen, mais surtout un risque de changement climatique régional abrupt, pour lequel nous sommes très vulnérables. Bref, un "arrêt du Gulf stream" qui conduit à une "glaciation", c'est de la science-fiction totale. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 20 avril 2007 Partager Posté(e) 20 avril 2007 Bref, un "arrêt du Gulf stream" qui conduit à une "glaciation", c'est de la science-fiction totale. J'avais lu une note de Rahmstorf où il était fait mention qu'il faudrait un apport d'eau douce de l'ordre de 0.3 Sv pour provoquer un arrêt de la DNA.(en fait de 0.1 à 0.5 Sv selon les modèles) 0.3Sv cela fait 300000 m3/s soit la fonte du Groenland (pour ne prendre que lui) à un rythme de 9500 km3/an. Il est prévu également une augmentation des précipitations dans les hautes latitudes et donc il faudrait tenir compte du débit d'eau douce supplémentaire que cela représente. Les modèles prévoient un ralentissement de 0 à 20%, de mémoire, pour 2100, étant données les hypothèses faites sur les précipitations et la fonte du Groenland. Pour cette dernière il n'est pas tenu compte d'une éventuelle accélération due au phénomène de lubrification. Un arrêt complet de la DNA conduirait à 0.25PW en moins au-dessus de 65°N sur l'Atlantique nord. Un tel arrêt aurait tout de même de grosses conséquences sur ces régions et notamment en hiver. Mais l'énergie transférée en moins par la circu océanique devrait bien s'évacuer d'une façon ou d'une autre et l'on assisterait à des changements dans la circu atmosphérique. Bref, sans assister à une période glaciaire disons que le Nord de l'Europe pourrait peut-être connaître des hivers plus rigoureux, atténués par le RC toutefois. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david3 Posté(e) 20 avril 2007 Partager Posté(e) 20 avril 2007 Tout à fait Météor : les hivers seraient peut-être plus rigoureux en Europe de l'ouest si cela se produisait. Exact également que l'accélération du flux des glaciers vers l'océan n'est pas pris en compte (effet lubrification etc.). Mais, dans le bras de fer au niveau européen entre effet réchauffement global et effet refroidissement local dans l'hypothèse d'un arrêt de la dérive nord atlantique, il est aussi possible que l'effet réchauffement global l'emporte. On aurait alors un réchauffement atténué en Europe de l'ouest, en contraste avec un réchauffement plus important ailleurs. J'avais lu également un article qui allait dans ce sens et qui indiquait que c'était aujourd'hui la thèse dominante au sein de la communauté scientifique...Mais je ne sais plus où... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 20 avril 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 20 avril 2007 Pour avoir une idée (à peu près) de ce que donnerait le climat de l'europe sans gulf stream, il suffit de regarder sur la cote occidentale du continent américain tout simplement. Il faut bien sûr prendre compte des particularités du lieu (topographique notamment), mais cela donne déjà une idée et balaye totalement le postulat du super refroidissement comme on l'entend effectivement beaucoup. A la limite je dirais que c'est surtout la Scandinavie qui risque le plus de le ressentir, si le GS s'arêtait (encore faut il qu'il s'arête bien sûr). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GPrudent Posté(e) 29 mai 2007 Partager Posté(e) 29 mai 2007 Bonjour Thomas, Je crois qu'il faut être très prudent quand on parle de réchauffement climatique et de phénomènes extrêmes. je ne fais surement que répéter des choses déjà dites sur ce site mais étant nouveau... ...les catastrophes sont souvent la conséquence de phénomène extrêmes et ponctuels alors que le réchauffement étudié et moyen et global. De plus les phénomènes extrêmes sont souvent (mais pas exclusivement) conditionné par des conditions climatiques à court terme (ce que les gens appellent le temps /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) alors que les changements se font au niveau du climat, qui est plutôt la moyenne du temps sur de longues périodes. Tout ça pour dire que l'augmentation des catastrophes est avant tout du à des facteurs non climatiques (en tout cas pour l'instant). Les liens entre aléas naturels et climat ne sont pas toujours très clairs, et là je parle plus spécialement pour l'arc alpin, ne connaissant pas trop pour d'autres milieux. Pour ce qui est des tempêtes, il y a eu une augmentation de la fréquence des tempêtes au dessus de l'Atlantique Nord (cf. IPCC 2001) mais pas d'augmentation de l'intensité. En France, pas d'augmentation statistiquement significative de l'intensité ou de la fréquence des tempêtes (cf. André et al 2000). Quand au inondations plus dommageables, c'est avant tout l'augmentation des enjeux (la composante humaine du risque) qui est à la base de cette augmentation des dommages. Par exemple, on ne peut pas juger des changements de l'aléa à partir du coup des dégats assurés, comme c'est parfois proposé dans les médias, notamment à partir des données de compagnies de réassurances suisses et allemandes (je crois qu'il ne faut pas dire de nom sur ce site /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). En France, pas de tendances claires d'augmentation des débits, même si il y a une suspiscion de changements pour les Alpes, les Pyrénées et le Nord-Est, les analyses demandent à être affinées avant de pouvoir être catégorique (cf. thèse de B.Renard, Cemagref Lyon). Voilà, je ne voulais pas être cassant mais le lien catastrophes/changements climatiques/risques naturels est trop souvent malmené et présenté de façon catastrophiste dans les médias pour que nous y fassions attention. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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