Patricia Régnier Posté(e) 21 janvier 2007 Partager Posté(e) 21 janvier 2007 Communiqué de presse du 6 octobre 2006 de l'agence spatiale canadienne Le satellite canadien SCISAT aide à comprendre la perte d'ozone survenue en 2006 Longueuil, 6 octobre 2006 – Selon une nouvelle étude aux résultats inattendus, les vents intenses qui circulent au-dessus de l'hémisphère Nord ont une plus grande incidence sur les niveaux d'ozone atmosphérique qu'on ne le croyait auparavant. La recherche s'appuie sur des données recueillies en 2006 par le satellite canadien SCISAT. Ce satellite a été lancé en 2003 par l'Agence spatiale canadienne pour étudier les processus chimiques dans la couche d'ozone, à une altitude de 8 à 50 km au-dessus de la surface terrestre. L'étude a démontré que des quantités importantes d'oxydes d'azote (NOx) ont été poussées vers le bas sur une distance de quelque 50 km, jusqu'à la partie supérieure de la stratosphère terrestre, par des vents de grande vélocité. Ce processus contribue à l'appauvrissement de la couche d'ozone. En février 2006, les vents du vortex polaire (un système massif de basse pression qui apparaît en hiver et qui isole l'air au-dessus de l'Arctique) ont atteint une vitesse record. Le phénomène a provoqué une augmentation des concentrations de NOx dans la haute stratosphère, au-dessus de l'Arctique et des régions nordiques d'Amérique du Nord et d'Europe. La seule autre occasion où l'on a observé de plus fortes concentrations de NOx dans la portion supérieure de la stratosphère remonte à l'hiver 2003-2004, lorsque d'intenses tempêtes solaires ont bombardé la région de particules énergétiques. Cette manifestation a déclenché un processus de destruction d'environ 60 p. 100 des molécules d'ozone. « Nous savions que l'effet des tempêtes solaires conjugué à de forts vents augmentait les concentrations de NOx dans la stratosphère », signale Peter Bernath, chercheur principal de l'Expérience sur la chimie atmosphérique menée à bord de SCISAT. « Mais en février 2006, nous avons été fort étonnés de constater que d'aussi grandes concentrations de NOx descendaient de la haute atmosphère jusque dans la couche d'ozone, car aucune tempête solaire ne sévissait à cette période ». Les chercheurs Peter Bernath et Chris Boone de l'Université de Waterloo, en Ontario, et Lynn Harvey et Cynthia Singleton de l'Université du Colorado, à Boulder, et Janet Kozyra de l'Université du Michigan sont les coauteurs d'un article publié récemment sur cette étude. L'article, intitulé "Enhanced NOx in 2006 linked to strong upper stratospheric Arctic vortex," a été publié en septembre dans Geophysical Research Letters, une publication de l'American Geophysical Union, de Washington, D.C. C'est la professeure agrégée Cora Randall du Laboratory for Atmospheric and Space Physics de l'Université du Colorado qui a dirigé l'équipe de recherche. La NASA et l'Agence spatiale canadienne ont toutes deux financé les travaux. - 30 - Renseignements : Carole Duval Relations avec les médias Agence spatiale canadienne Téléphone : (450) 926-4370 Courriel : carole.duval@espace.gc.ca Site Web : www.espace.gc.ca/asc/fr/satellites/hyper_brochure.asp EDIT : Une étude de la l'agence spatiale américaine montre comment le taux de protons solaires modifie la couche d'ozone à la fois à la baisse dans les couches supérieures et à la hausse dans le couches moyennes de la l'atmosphère selon le système du vase communiquant. Voir le lien vers le site internet "la terre du futur" Ainsi que d'autres études analogues confirmant l'importance des ondes planétaires dans le processus de la modification de la couche d'ozone sur une échelle de plusieurs mois. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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