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Tunisie : météorologie et climatologie


Mulholland Drive

Messages recommandés

Salut a tous, le post précédent s'est avéré juste, hier la ville de "al-mziraa" a bien dépassé la barre des 1000 mm de precipitations (depuis le 1 septembre 2012)

http://moaar.gov.sy/.../22-12-2012.xls

apres les 88 mm d'hier , elle totalise 1008 mm alors que la moyenne annuelle est 1120 mm et la moyenne pour la saison (du 1 septembre a 22 decembre) est de 622 mm

Hier aussi des pluies faibles a fortes ont intéressé le nord de la Tunisie, y voici les cumuls

Quantités de pluie enregistrées en millimètre durant les 24h précédentes (à partir de 07h locales du Vendredi 21 Décembre jusqu'au 07h locales du Samedi 22 Décembre 2012) :

Gouvernorat de Tunis

de 5 à 9

Gouvernorat de l'Ariana

de 2 à 12

Gouvernorat de Ben Arous

de 3 à 10

Gouvernorat de la Mannouba

de 1 à 5

Gouvernorat de Bizerte

de 3 à 18

Gouvernorat de Nabeul

de 3 à 15

Gouvernorat de Jedouba

de 1 à 15

Gouvernorat de Siliana

de 1 à 3

Gouvernorat de Bèja

de 1 à 9

Gouvernorat de sousse

2 à Bouficha

comme c'est assez fréquent la liste des cumuls a meteo.tn (publiée tot le matin) est mancante, (parfois il ya aussi des erreurs); le plus haut cumul avant hier fut 24 mm a beni-mtir a Jendouba selon le spot meteo de la TV ci dessous

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=ztGh47U1kYI

Ci dessous liste des cumuls d'hier (il manque ceux de Ariana et Ben-Arous)

Quantités de pluie enregistrées en millimètre durant les 24h précédentes (à partir de 07h locales du Samedi 22 Décembre jusqu'au 07h locales du Dimanche 23 Décembre 2012) :

Gouvernorat de Tunis

de 1 à 3

Gouvernorat de Bizerte

de 1 à 2

Gouvernorat de Nabeul

de 1 à 3

Gouvernorat de Jedouba

de 1 à 11

Gouvernorat de Siliana

1 à Siliana

Gouvernorat de Bèja

1 à Bèja

Gouvernorat du Kef

1 au Kef

Gouvernorat de sousse

1 à Sousse

Gouvernorat de Monastir

De 1 à 2

Gouvernorat de Kairouan

1 à Kairouan

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Bonjour   Situation inédite sur la Tunisie et en particulier le Cap bon   Apres avoir ete victime de graves innondations il ya trois semaines auparevent, la peninsule Capbonaise a

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Salam Nuri

hier était une journée typiquement hivernale à Nabeul avec au menu des passages nuageux fréquents, des averses brusques, de forts rafales de vent, et des T° relativemant froides avec senstaion de froid renforcée par le vent.

Salut a tous!

Signature réactualisée et aussi ajout d'un nouveau parametre dans la signature qui est le nombre des jours frais/froids (Tx<20°c) qui est 107 jours, en tenant compte qu'il manque les données de 3 journées pour cause de greve

J'ai pu apprendre grace a l'excellent infoclimaticien Dann que pour calculer la Tm , il faudrait mieux faire la moyenne de 24 valeurs de températures (1 a chaque heure du jour) au lieu de se contenter d'aditionner la Tx et la Tn puis diviser par 2 et ceci car , disons qu'il ya 2 villes A et B

Ville A

Tx=36

Tn=20

et donc Tm arithmétique=28

Ville B

Tx=32

Tn=24

et donc Tm arithmétique=28

Les 2 ont donc la meme Tm mais réellement la ville B (comme vous l'auriez deviné elle est cotiere alors que A est une ville intérieure) fut plus chaude que la ville A car si on se réfere aux mesures horraires de la température on a:

Ville A

0/20

1/20

2/20

3/20

4/20

5/20

6/20

7/20

8/22

9/23

10/24

11/25

12/28

13/31

14/34

15/36

16/33

17/31

18/29

19/27

20/23

21/22

22/21

23/20

Ville B

0/26

1/26

2/26

3/25

4/25

5/25

6/24

7/25

8/26

9/27

10/29

11/30

12/31

13/32

14/32

15/32

16/32

17/32

18/32

19/31

20/30

21/29

22/28

23/27

En réalité la ville B fut bien plus chaude que la ville A bien que les 2 ont eu la meme Tm

Tm réelle ville A=24,54

Tm réelle ville B=28,41

=>CAD UNE DIFFERENCE PAS DU TOUT MOINDRE DE PRES DE 4 DEGRES AU NIVEAU DE LA TEMPERATURE REELE TOUT LE LONG DE LA JOURNEE

je trouve ce calcul trés logique et plus réel

merci pour l'info

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avec le début de l'hiver météorologique qui a débuté le 21 décembre, il n y'a pas grande chose à signaler à l'horizon en ce qui concerne le temps sur le nord afrique, la dominance anticyclonique est bien réelle, et les pluies commencent à manquer même au nord du pays

la douceur sera au rendez-vous,

Un flux d'ouest océanique doux et pluvieux interessera toute l'Europe allant de la france et du nord de l'Espagne jusqu'aux pays de l'EST

cette douceur réussira à déloger l'anticyclone Sibérien positionné sur L'ouest Russe et qui a causé des T° aux alentours de -20° à Moscou et -15 en Ukraine et Pologne, ou les Tx° deviendront positives vers la fin de la semaine

avnpanel1.gif

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salam Kikou!

j'ai remarqué que les 2 dernieres années, en Afrique du nord l'automne est pluvieux alors que le début de l'hiver est assez sec et doux alors que en Asie sudoccidentale l'automne est assez sec et chaud et l'hiver tres pluvieux et froid; je pense que ceci est une structure apparement classique et récurrente qui en plus se voit confirmer par le fait que le maximum pluviometrique au bassin occidental de la méditerranée est en automne (des villes comme Barcelone, Oran) alors qu'en bassin méditerranéen oriental le maximum pluviometrique est en hiver (des villes comme Athenes, Beyrouth, Antalya) alors qu'en la région centrale de la méditerranée (comme la ville de Tunis) c'est plus homogene et il n'ya pas de reel maximum pluviometrique hivernal ou automnal (voire les stats de Tunis postée auparavant ici);La dominance de l'anticyclone des Açores au bassin méditerranéen médio-occidental et en conséquence l'isolement de gouttes froides succesives au bassin méditerranée oiental durant les 2 premiers mois de l'hiver semble etre une constante climatique réele

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Ci dessous une étude tres intéressante sur la sécheresse en Tunisie que j'ai pu trouvé sur le net, bonne lecture!

http://www.jle.com/e-docs/00/03/82/A0/article.phtml

Etude de la persistance de la sécheresse en Tunisie par utilisation des chaînes de Markov (1909-1996)

Science et changements planétaires / Sécheresse. Volume 12, Numéro 4, 215-20, Décembre 2001, Notes méthodologiques

Résumé Summary

Auteur(s) : Zeineb BENZARTI, Hamadi HABAIEB, Faculté des lettres de Manouba, La Manouba 2010, Tunisie.

Résumé : L'analyse d'une série de précipitations annuelles fait apparaître l'existence de dépendances stochastiques pour le climat tunisien. Elle permet de constater une forte tendance pour qu'une année sèche soit suivie d'une autre année sèche. Pour analyser cette dépendance, nous avons appliqué les chaînes de Markov. Afin d'assurer une vision globale du phénomène sur l'ensemble du pays, la Tunisie a été divisée en six régions, englobant chacune trois à cinq stations pluviométriques : Nord-Ouest, Nord-Est, Centre-Ouest, Centre-Est, Sud-Ouest et Sud-Est. Le nombre d'observations, pour chaque région, est de 88 (de 1909 à 1996). L'étude a montré que la sécheresse est un phénomène assez fréquent et récurrent deux années de suite, voire trois années ou plus. La probabilité d'avoir deux années sèches consécutives est plus importante dans les régions de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Centre-Ouest, régions qui participent d'une façon considérable à la production agricole du pays. Ces résultats pourront aider à établir une stratégie de lutte contre la sécheresse.

Mots-clés : Climatologie, bioclimatologie, météorologie.

Illustrations

ARTICLE

La sécheresse constitue un fléau redoutable pour l'économie tunisienne fondée essentiellement sur la production agricole pluviale. L'analyse de la récurrence et de la persistance de ce phénomène par des méthodes scientifiques cherche à établir une estimation des probabilités qui pourrait contribuer à la planification de stratégies de mobilisation et de gestion des ressources en eau.

La Tunisie se situe dans une zone de transition entre la zone tempérée et la zone subtropicale. De par cette position, elle subit alternativement les influences des perturbations tempérées, d'une part, et les influences sahariennes qui avancent plus ou moins profondément à l'intérieur du pays, d'autre part. Elle possède également deux façades maritimes : l'une septentrionale et l'autre orientale. Les perturbations de nord-ouest et les situations de retour d'est constituent la principale source de pluie.

Par ailleurs, l'économie du pays, fondée sur l'agriculture, reste tributaire de la pluviométrie. Pour cela, des ouvrages hydrauliques ont été aménagés afin de lutter contre la sécheresse. Mais, si la sécheresse perdure deux ou trois années successives, les autorités doivent faire face à cette éventualité en planifiant les priorités de satisfaction des demandes en eau (eau potable, eau domestique, industrie, irrigation, etc.) et en adaptant la capacité des réservoirs de stockage de l'eau [1-3].

Or, la fréquence relative d'un événement comme la sécheresse annuelle peut être étudiée en termes de probabilité. Pour décrire la persistance de la sécheresse, nous allons appliquer la méthode des chaînes de Markov à des données pluviométriques annuelles.

Nous voulons donc, par cette étude, établir une estimation des probabilités d'avoir des années sèches successives. Cette estimation peut servir à la planification et à la gestion des ressources en eau.

Données et méthodes

L'information pluviométrique utilisée pour cette étude provient de la Direction générale des ressources en eau, principal gestionnaire de réseau et de fichiers pluviométriques en Tunisie [4]. Elle se compose de données pluviométriques annuelles (les années disponibles pour les mêmes stations s'étendent de 1909 à 1996) relatives à 22 postes pluviométriques répartis sur l'ensemble du territoire tunisien (soit 1 936 années-stations). Nous avons réduit ces valeurs à 528 valeurs régionales en groupant les stations par grande région naturelle (figure 1).

La Tunisie, de par sa configuration géographique longitudinale, comprend trois grandes régions naturelles :

- le Nord montagneux est exposé aux vents les plus pluvieux et les plus fréquents du nord-ouest ;

- le Centre est encadré, au nord, par la chaîne montagneuse de la dorsale de direction NE-SO et faisant barrière aux vents pluvieux du nord-ouest et, au sud, par les Chotts. La partie occidentale est montagneuse. La partie orientale, appelée communément « Sahel » (traduction de rivage), forme une avancée demi-circulaire dans la mer au milieu de deux golfes (le golfe de Hammamet au nord et le golfe de Gabès au sud), foyers de cyclogenèses locales ;

- le grand Sud est plutôt exposé aux influences chaudes et sèches du Sahara.

À cette subdivision on peut ajouter une opposition topographique entre les plaines littorales orientales, exposées aux vents maritimes de la Méditerranée, et les montagnes continentales occidentales, éloignées des sources d'humidité. Ainsi se dégagent six régions naturelles (figure 1) relativement homogènes par leurs caractéristiques physiques, en particulier du point de vue du régime climatique.

En Tunisie, les situations météorologiques pluviogènes sont essentiellement les perturbations des latitudes tempérées qui arrivent par le nord-ouest et les situations de retour d'est, généralement liées à des cyclogenèses locales ou à des perturbations sahariennes, qui se chargent d'humidité sur la Méditerranée au large des côtes orientales [5, 6]. Selon la fréquence et l'intensité de ces situations, l'année est plus ou moins humide ou plus ou moins sèche.

La pluviométrie est ainsi caractérisée par une dégradation des valeurs du nord vers le sud et de l'est vers l'ouest (figure 1). Mais elle est également marquée par une variabilité spatiale et temporelle très forte. De l'extrême nord-ouest à l'extrême sud, la pluie moyenne annuelle varie de 1 590 mm (à Ain Draham au nord-ouest) à 90 mm (à Kébili au sud-ouest). Les coefficients de variation régionaux croissent progressivement du nord vers le sud de 20 à 50 % tout en étant plus forts à l'est qu'à l'ouest [7].

Les postes pluviométriques retenus pour l'analyse sont des stations principales du réseau national dont le suivi est très régulier et la répartition spatiale assez proportionnée. Ils ont été sélectionnés pour la fiabilité de leurs données, la longueur de leur série et leur représentativité spatiale. L'élaboration d'une moyenne arithmétique régionale permet d'atténuer les disparités, de modérer les particularités de chaque station et de réduire la masse de données afin de présenter une estimation globale et synthétique de la pluviométrie dont l'impact sur la vie agricole n'est pas ponctuel mais régional.

Définition de la sécheresse

La sécheresse se définit par un déficit des disponibilités en eau par rapport à une situation considérée comme normale pour une période donnée et une région déterminée. En réalité, il existe différents types de sécheresse :

- la sécheresse climatologique essentiellement liée au déficit pluviométrique ;

- la sécheresse agronomique qui fait appel au déficit de la réserve hydrique du sol et à l'état d'avancement de la végétation ;

- la sécheresse hydrologique ou hydrogéologique qui se manifeste par des étiages anormaux et un abaissement prononcé des nappes.

C'est la sécheresse climatologique qui nous semble déterminer les autres types de sécheresse. La réduction des précipitations se répercute nécessairement sur le milieu environnant. La sécheresse est « une décroissance des disponibilités en eau pour une époque particulière et sur une région particulière » [9]. Ainsi la notion de sécheresse est-elle relative. Une sécheresse absolue et durable correspond à de l'aridité. Sous le climat méditerranéen, la sécheresse est récurrente, omniprésente en raison de températures élevées et d'une pluviométrie modeste et surtout très variable [8]. Éphémère, la sécheresse peut affecter un mois, une saison ou une année. Elle devient redoutable quand elle persiste deux ou trois années successives. C'est pour cela que nous avons choisi d'axer notre étude sur la persistance de la sécheresse à l'échelle annuelle.

En l'absence d'indicateur officiel de la sécheresse, nous avons adopté comme méthode de définition des années sèches, et après plusieurs essais au moyen de différents indices [9-12], la méthode de l'analyse fréquentielle [13].

Cette méthode, indépendante des valeurs centrales (moyennes ou médianes), est fondée sur un classement des valeurs des plus faibles vers les plus fortes, des années les plus sèches aux années les plus humides, les années du milieu étant considérées comme années normales. Une répartition quasiment équitable attribue 35 % des valeurs aux années extrêmes (sèches ou humides) et 30 % aux années normales. La distinction des classes se présente ainsi :

- les années dont la fréquence est inférieure à 0,35 correspondent aux années sèches (parmi lesquelles on peut distinguer les années très sèches, de fréquence inférieure à 0,15) ;

- les années dont la fréquence est comprise entre 0,35 et 0,65 sont considérées comme années normales ;

- les années dont la fréquence dépasse 0,65 correspondent aux années humides (celles dont la fréquence est supérieure à 0,85 sont considérées comme des années très humides).

La méthode est simple et nous l'avons simplifiée davantage en ne considérant que les années sèches de fréquence inférieure à 0,35 et les années non sèches pour le reste des années.

Présentation de la méthodologie des chaînes de Markov

La méthode des chaînes de Markov a été déjà étudiée en Tunisie à l'échelle journalière et à l'échelle saisonnière [14]. Nous l'appliquons à l'échelle annuelle pour déterminer la persistance de la sécheresse, calamité qui pose le plus grave problème à l'agriculture tunisienne. Étant donné une année (sèche ou non, et précédée par une année sèche ou non), quelle est la probabilité d'avoir une année sèche l'année suivante ?

Ce processus exprime des probabilités conditionnelles de passage de l'état de la veille (année précédente) à l'état de l'année en cours. Ainsi l'état de l'année k ne dépend que de l'état k-1 pour le processus de Markov d'ordre 1. Il dépend des états k-1 et k-2 pour le processus de Markov d'ordre 2 [15-18].

Une année peut être caractérisée du point de vue pluviométrique par deux états :

- un état 0 : présence de la sécheresse (sèche ou très sèche) ;

- un état 1 : absence de la sécheresse (normale, humide, très humide).

Le processus de Markov d'ordre 1

Pour le processus d'ordre 1, quatre situations sont possibles (tableau I).

Où Ai0 + Ai1 = 1 pour i = 0 ou 1.

Ces indices Ai peuvent être exprimés en termes de probabilités.

Pi étant la probabilité marginale de l'état i, nous pouvons déduire les relations suivantes :

Où Ni est le nombre d'années de l'état i.

La probabilité marginale P0 peut s'écrire sous la forme suivante :

Le processus de Markov d'ordre 2

Dans ce cas, l'état de l'année k dépend de l'état de l'année k-1 et de l'état de l'année k-2. La matrice de passage de la chaîne de Markov d'ordre 2 s'écrit comme indiqué dans le tableau II.

Où Bijk représente la probabilité conditionnelle d'obtenir un doublet de classe (j, k) succédant à un doublet de classe (i, j).

Avec :

Contrairement à l'ordre 1, certains zéros apparaissent à cause de l'impossibilité de certaines successions de doublets.

Pour chaque région, nous calculerons la matrice de Markov en donnant plus d'importance aux coefficients B000, B001, B100 et B101.

Application et résultats

Les pluies annuelles régionales calculées ont été classées dans l'ordre croissant de leur fréquence expérimentale. La représentation graphique de ces fréquences en fonction des pluies sur la figure 2 fait apparaître un gradient régional latitudinal nord-sud très net mais un gradient est-ouest variable suivant les régions et suivant les fréquences.

Le gradient latitudinal atteint, à l'ouest du pays, une valeur de 50 % entre le Nord et le Centre et de 60 % entre le Centre et le Sud. À l'est, les valeurs sont plus faibles et ne dépassent pas 45 % et sont réduites de moitié entre le Centre et le Sud.

Dans le sens horizontal, le gradient ouest-est est très faible au nord (10 %) mais très fort au sud où, à l'inverse du Nord du pays, l'Est est plus pluvieux que l'Ouest et le gradient s'élève à 60 %. Au Centre, le gradient est nul et les deux courbes de fréquence des valeurs du Centre-Est et du Centre-Ouest se confondent.

Sur le tableau de données pluviométriques régionales, les valeurs classées ont été réparties en deux classes ; les années dont la fréquence au non-dépassement est inférieure à 0,35, donc sèches ou très sèches, ont été sélectionnées et marquées par un « S » (sèches) alors que toutes les autres années ont été suivies d'un « NS » (non sèches).

Reclassées dans l'ordre chronologique, les années sèches et très sèches réapparaissent dans leur succession temporelle : une année sèche isolée, deux années sèches successives, trois années sèches successives, etc.

Chaque région comprend alors une trentaine d'années sèches (parmi les 88 années étudiées). Comparés à leur moyenne régionale respective, les déficits pluviométriques minima des années sèches sont indiqués dans le tableau III.

On remarque une nette augmentation des déficits du nord vers le sud mais une faible différence entre l'est et l'ouest sauf au sud où le Sud-Est se distingue du Sud-Ouest par un déficit nettement plus fort que celui enregistré au Sud-Ouest. Cette variation peut être mise en rapport avec la répartition des coefficients de variation signalés plus haut.

La représentation graphique (figure 3) des pluies régionales dans l'ordre chronologique et de la pluie de fréquence 0,35 permet de dénombrer facilement et rapidement les années sèches isolées et les années successives sèches de durée deux ou trois années, etc.

Processus de Markov d'ordre 1

Pour chaque région, nous calculons la matrice de Markov d'ordre 1 en donnant plus d'importance aux coefficients A00, A01, A10. L'application nous donne les résultats indiqués dans le tableau IV.

À la suite de l'application de l'hypothèse d'un processus de Markov d'ordre 1, nous constatons que, pour l'ensemble du pays et quelle que soit l'année de départ (sèche ou non sèche), la probabilité d'avoir une année « sèche » l'année suivante est partout plus faible que celle d'avoir une année « non sèche », c'est-à-dire normale ou humide. Les probabilités oscillent entre 23 et 40 %. On remarque également que le Nord-Est et le Sud-Est se comportent de la même façon et présentent les mêmes valeurs de probabilité, valeurs relativement les plus faibles en cas d'année de début sèche et les plus fortes en cas d'année de début « non sèche ».

À l'échelle régionale, les probabilités se présentent ainsi :

* Si une année est sèche, la probabilité pour qu'elle soit suivie d'une année « sèche » est plus importante au nord qu'au sud.

* Si une année n'est pas sèche, la probabilité d'avoir une année sèche l'année suivante est plus faible au nord qu'au sud et à l'ouest qu'à l'est. Cette probabilité augmente en allant du nord vers le sud. À l'est, le Sahel se distingue par une probabilité plus faible qu'au nord-est et qu'au sud-est.

* À l'ouest, la probabilité d'avoir deux années successives sèches diminue progressivement du nord vers le sud. Réciproquement, si une année est sèche, la probabilité pour qu'elle soit suivie d'une année non sèche est plus importante au sud qu'au nord.

* À l'est, la probabilité d'avoir deux années successives sèches est beaucoup plus faible qu'à l'ouest et le Centre a une probabilité plus forte que le Nord-Est et le Sud-Est.

Enfin, on retient que la probabilité d'avoir deux années sèches successives est la plus forte au Nord-Ouest, que la partie orientale du pays a des probabilités plus faibles que la partie occidentale et que le Nord-Est et le Sud-Est présentent les mêmes probabilités plus faibles que celles du Sahel. La proximité des sources d'humidité nous semble fournir une explication vraisemblable à cet état de fait, mais elle n'est pas suffisante étant donné que le Sahel est également exposé à la mer.

Processus de Markov d'ordre 2

Pour chaque région, nous calculons la matrice de Markov d'ordre 2 en nous intéressant essentiellement aux années sèches successives (B000, B001, B100 et B101) : S-S-S (trois années sèches successives), S-S-NS (deux années sèches successives), NS-S-S (deux années sèches successives), NS-S-NS (une année sèche isolée). L'application de l'hypothèse des chaînes de Markov donne les probabilités indiquées dans le tableau V.

À la suite de l'application de l'hypothèse d'un processus de Markov d'ordre 2, nous constatons, comme pour l'ordre 1, que pour l'ensemble du pays et quelle que soit la composition de la séquence, la probabilité d'avoir l'année suivante une année « sèche » est partout plus faible que celle d'avoir une année « non sèche ». Les probabilités oscillent entre 11 et 45 %.

À l'échelle régionale, nous pouvons dégager les conclusions suivantes :

* Si deux années successives sont sèches, la probabilité d'avoir une troisième année sèche est importante au nord et au centre où elle varie de 40 à 45 %. En revanche, cette probabilité est très faible au sud où elle ne dépasse pas les 14 %.

* Réciproquement, la probabilité d'avoir deux années sèches successives suivies d'une année « non sèche » est importante au Sud : elle dépasse les 85 %. En revanche, elle est moins importante au nord et au centre où elle varie de 55 à 60 %.

* Si une séquence se compose d'une année « non sèche » et d'une année « sèche », la probabilité d'avoir l'année suivante une année sèche, c'est-à-dire la probabilité d'avoir deux années sèches successives faisant suite à une année « non sèche », est plus importante à l'ouest qu'à l'est : à l'ouest, elle varie de 32 à 39 % alors que, à l'est, elle varie de 17 à 30 %.

* Réciproquement, la probabilité d'avoir une année sèche isolée au milieu de deux années « non sèches » est plus importante à l'est qu'à l'ouest : à l'est, elle varie de 70 à 83 % tandis que, à l'ouest, elle varie de 61 à 68 %.

En définitive, on peut dire que la Tunisie du Centre-Ouest est la région la plus menacée par la succession de trois années sèches alors que le Sud (Est et Ouest) est la région qui risque le moins cette persistance de la sécheresse.

Quant à la probabilité d'avoir deux années sèches à la suite d'une année non sèche, la répartition des probabilités ressemble à celle relative à deux années sèches successives (processus de Markov d'ordre 1) indépendamment de l'année qui précède : opposition très nette entre l'Ouest (probabilité la plus forte au Nord-Ouest) et l'Est (probabilité la plus faible au Nord-Est ) et probabilité au Sahel plus forte qu'au Sud-Est.

CONCLUSION

Ce travail avait pour but de préciser la probabilité de la sécheresse dans un pays où elle est fréquente et peut durer plusieurs années. La fréquence de tels événements varie d'une région à l'autre.

Les résultats qu'on peut dégager à la suite de cette analyse sont que, quelles que soient les conditions de sécheresse ou d'humidité au départ :

* la probabilité d'avoir une année « sèche » est plus faible que la probabilité d'avoir une année « non sèche » ;

* il existe une disparité nette entre les régions Nord, Centre et Sud ;

* une différenciation très nette apparaît entre l'est et l'ouest pour le nord et le sud mais elle disparaît dans la Tunisie du centre où la distinction entre le Centre-Ouest et le Sahel n'est plus sensible.

De plus, si une année est sèche, la probabilité d'avoir une seconde année sèche varie de 23 à 40 %. Cette probabilité est plus importante à l'ouest qu'à l'est et au nord plus qu'au sud (à l'ouest).

Si deux années successives sont sèches, la probabilité d'avoir une troisième année sèche varie de 11 à 45 %. Cette probabilité est importante au nord et au centre (43 et 45 %) tandis qu'elle est faible au sud (14 à 17 %).

Une explication de ces processus est à rechercher dans les situations météorologiques et leur fréquence d'apparition, dans le sens de rotation des vents dans les perturbations, dans l'orientation et l'exposition aux vents pluvieux ainsi que dans l'état de la circulation atmosphérique (jet stream) en altitude.

La persistance des années sèches est plus fréquente dans les régions du nord et du centre du pays, régions qui contribuent d'une façon considérable à la production agricole. Une stratégie de développement de modèles de gestion et d'économie des ressources en eau est un moyen efficace de lutte contre les aléas de la pluviométrie.

REFERENCES

1. Ministère de l'Agriculture. Stratégies pour le développement des ressources en eau de la Tunisie au cours de la décennie 1991-2000. Rapport de synthèse. Tunis : Direction générale des ressources en eau, 1990 ; 46 p.

2. Ministère de l'Agriculture. Économie d'eau 2000, Rapport final. Tunis : 1993 ; 8 volumes.

3. Habaieb H. Planification de la sécheresse. Rapport interne. Centre de gestion des ressources en eau. Tunis : INAT, ministère de l'Agriculture, 1996.

4. Ministère de l'Agriculture. Annuaires pluviométriques. Tunis : Direction générale des ressources en eau, 1968-1969 à 1995-1996 ; 250 p.

5. Hénia L. Les précipitations pluvieuses dans la Tunisie tellienne. Tunis : Publications de la Faculté des sciences humaines et sociales, 1980 ; 262 p.

6. Kassab F. Les très fortes pluies en Tunisie. Tunis : Publications de la Faculté des sciences humaines et sociales, 1979 ; 234 p.

7. Benzarti Z. Les variations interannuelles de la pluviométrie en Tunisie. In : La variabilité du climat et l'homme en Tunisie. Tunis : Publications de l'Université de Tunis I, série colloque 7e, 1994 ; volume III : 63-83.

8. Hénia L. Climat et bilans de l'eau en Tunisie, essai de régionalisations climatiques par les bilans hydriques. Tunis : Publications de la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis, 1993 ; 391 p.

9. Beran MA, Rodier JA. Aspects hydrologiques des sécheresses ; contribution au programme hydrologique international. Rapport préparé par un comité mixte UNESCO/OMM. Paris : Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, 1987 ; 172 p.

10. Benzarti Z. La pluviométrie indice de sécheresse ; tendance pluriannuelle. Revue des Ressources en eau de Tunisie 1988 ; 11 : 32-46.

11. Bergaoui Z. Modélisation stochastique des sécheresses annuelles et pluriannuelles. Thèse de Doctorat d'État présentée à la Faculté des sciences de Tunis, 5 décembre 1990.

12. Sakiss N. Les aspects climatiques de la sécheresse. Revue des Ressources en eau de Tunisie 1988 ; 11 : 10-22.

13. Serra L. Caractéristiques et causes météorologiques des sécheresses. Proc IAHS Symp Helsinki 1960 ; 51 : 48-59.

14. Bergaoui Z. Contribution à l'étude statistique de la pluie dans la région de Tunis. Thèse présentée à l'Institut national polytechnique de Toulouse en vue de l'obtention du diplôme de Docteur-Ingénieur, 27 octobre 1983 ; 134 p.

15. Arnaud M. Contribution à l'étude stochastique markovienne des précipitations dans le bassin Adour-Garonne. Thèse présentée pour obtenir le titre de Docteur de l'Institut national polytechnique de Toulouse, octobre 1985.

16. Thirriot C. Simplicité et efficacité des chaînes de Markov comme modèle de la pluviométrie. Arch Hydrot 1986 ; 23 : 1-2.

17. Kébaili Z, Thirriot C. Mise au point et critique d'un modèle stochastique markovien de simulation de la pluie journalière. Congrès de l'AMSE, Athènes, juin 1984.

18. Thirriot C. Étude de la variabilité des séries suivant une chaîne de Markov binaire. Rapport interne. Institut de mécanique des fluides de Toulouse, CT 584, juillet 1983.

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Oui je suis tout a fait d'accord avec toi Nuri

d'aprés mes observations le froid et les précipitations arrivent plus tard dans la saison sur l'EST méditerannéen

la T° de l'eau y est plus élevée en hiver et tarde à baisser, je crois que ce facteur joue un role la dedans

peut être qu'n automne les perturbations tempérées et l'air frais ne parviennent pas à atteindre ces régions a cause de la T° de l'eau qui est relativement élevée en automne par rapport à l'ouest mediterannéen (une différence qui peut même atteindre 8°)

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une actualité impressionante que je ne peux pas m'empêcher de publier:

Une amplitude thermique de 55°C entre la Suède et l'Espagne

http://actualite.met..._2012-12-23.php

Fort contraste de messes d'air sur l'Europe

C'est une situation exceptionnellement contrastée que l'on retrouve sur le continent européen avec deux acteurs en présence : l'anticyclone sibérien alimenté en air polaire arctique qui occasionne une intense vague de froid sur la Russie et l'est de l'Europe depuis le milieu de la semaine dernière et l'anticyclone des Açores alimenté en air subtropical qui gagne tout l'ouest et le sud de l'Europe lors du week-end avec des températures égalant des records de douceur.

Une amplitude thermique de 55°C entre la Suède et l'Espagne !

Samedi après-midi, on a relevé -32°C à Vajmat en Suède toujours situé sous l'influence de l'anticyclone sibérien, -10°C à Varsovie, plus éloignée du centre de l'anticyclone sibérien et -3°C à Berlin en limite de l'air le plus froid.

Dans la nuit de samedi à dimanche l'air subptropical déjà présent hier en Espagne et dans le sud et l'ouest de la France a gagné le Benelux. Conséquence, les températures ont atteint un niveau remarquable avec 16°C à Dinard, 21°C à Biarritz et 23°C à Alicante (Espagne) samedi après-midi et 13°C à minuit à Bruxelles alors qu'on mesurait seulement 7°C à 21 heures...

Fin de la vague de froid en Europe Orientale cette semaine

Dans les prochains jours, l'anticyclone sibérien se repliera vers le centre de l'Asie. C'est donc le courant perturbé océanique et doux qui l'emportera partout. A titre d'exemple, à Varsovie, on passe de -10°C dimanche après-midi à +6°C mardi.

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Merci Kikou pour ces intéressantes informations!

Le contraste thermique de 32 degres en l'espace de 200 km est un truc de dingueohmy.png

D'autre part je crois que la ville de Subeitla peut subire des températures plus froides que Thala et je me base en ceci sur mes observations au site accuweather

La Tnn en Tunisie est a chercher-je crois-par une nuie claire dans une dépression dans un haut plateau rocheux (car l'air froid se fait pieger dans ces dépressions en altitude et le mercure y tombe bien plus qu'au sommet) et je crois que peut etre ça serait dans la région la haute vallée de wadi al htab dans une place comme Foussana (dépression en altitude) , priere voire carte ci dessous de la region

sabria-org-carte-tunisie-sahara-kasserine.jpg

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En cherchant au web, j'ai pu apprendre que cette région-corridor se nomme "kasserine pass" et était le théatre d'une bataille de la 2 eme guerre mondiale entre les alliés et les allemands-italiens

http://en.wikipedia.org/wiki/Tunisia_Campaign

http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_the_Kasserine_Pass

COS-Biennial-4.jpg

campaign-in-northwest-africa-the-battle-of-kasserine-pass-14-22-february1942.jpg

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Salam Kikou

Selon wunderground il a fait jusqu'a pres de -35 degres hier en chaleur ressentie (effet wind chill) ça doit etre dur meme pour les russes

Mais imagine de telles températures chez nous ça aurait fait beaucoup de morts (comme des températures de 45-50 auraient fait de meme en Russie) ; personellement j'ai déja fait face a une T de -8 brute et pres de -20 en ressentie et ça a été tres dur malgré des "tonnes" de vetement, alors que dire de pres de -35!

A signaler qu'a Moscou il ya eu des morts et par vague de froid et par vague de chaleur

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Grace a l'infloclimatiste yaraligoz, j'ai trouve un site qui met des cartes journalieres des cumuls pluviometriques et voici des cartes de l'episode orgauex de mi-novembre qui a touché le cap-bon et le grand Tunis et selon ces cartes c'est plausible que le cumul apocalyptique de 324 mm avancée par le maire de Nabeul pour la colline de barrage wadi laabid soit véridique, la carte aussi montre que le gros des cumuls est passé juste a votre est Kikou (est de Nabeul)

2n0j476.png

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J'ai maintenant compris pkoi la station de l'aéroport n'a enregistré que 4 mm de cumuls pour la journée du 14 Novembre , bien que c'était le déluge a Ariana et autres régions de la capitale, car on peut voire que vers l'est de la capitale la fourchette des cumuls était de 1-5 mm alors que dans d'autres régions de la capitale c'était over 50 mm mais il faudrait une carte avec une bien plus graaande résolution pour bien situer et saisire ce contraste car selon la liste des cumuls de meteo.tn il y'avait jusqu'a 60 mm d'écart dans les cumuls a l'intérieur meme de la capitale et parfois c'était des quartiers distants de quelques km!

Ceci est peut etre a expliquer par un petit nuage bien chargé de pluie qui faisait sa trajectoire en déversant beaucoup d'eau en peu de temps alors qu'il était entouré de nuages plus "modestes"

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Selon des experts dans les forums Arabes (Jordan weather, attaqs...) le surplus pluviometrique de cette saison sur l'Iraq, l'est de la Syire et le nord d'Arabie est a imputer a l'anomalie thermique positive de la mer rouge, alors que l'année derniere la mer rouge était en nomalie thermique négative et ça a coincidé avec la plus grande sécheresse qu'a vu l'Iraq depuis 11 ans

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Grace a l'infloclimatiste yaraligoz, j'ai trouve un site qui met des cartes journalieres des cumuls pluviometriques et voici des cartes de l'episode orgauex de mi-novembre qui a touché le cap-bon et le grand Tunis et selon ces cartes c'est plausible que le cumul apocalyptique de 324 mm avancée par le maire de Nabeul pour la colline de barrage wadi laabid soit véridique, la carte aussi montre que le gros des cumuls est passé juste a votre est Kikou (est de Nabeul)

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Oui Nuri, comme je l'ai mentionné dans mon poste à l'époque l'épisode orageux et fortement pluvieux passait juste à l'est de la ville de Nabeul

il y'avait eu des débordements intermitemps cet aprés midi là qui ont donné de trés fortes averses

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le pays commence à manquer d'eau

les paturages naturels sont digne d'un mois d'octobre, la verdure commence à reculer même avec les quelques crachas du week end dernier

le sol est sec

il n' y'a pas d'épisode pluvieux majeur à l'horizon sad.png

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Il y'avait-si je ne me trompe pas-un projet Français au début du siecle passé pour relier la mer méditerranée au chott jerid , cette mer pourrait peut etre arreter l'avancée des sables du désert vers le nord mais je ne crois pas qu'elle ferait augmenter la pluviometrie au centre et sud du pays car je crois que la mer crée ne sera pas aussi profonde pour pouvoire activer une cyclogenese (en effet la profondeur de chott jerid n'est que de 20 metres alors qu'elle est pres de 500 m en moyenne a la mer rouge par exemple) mais qui sait!?

J'ai écris sur ce sujet (ainsi que d'autres comme utiliser l'eau de mer dans les robinets des maisons mais laisser une pour l'eau potable) a plusieurs forums ainsi que sur le site du gouvernement

D'autre part, comme tu sais ; l'eau dans la partie au sud de la dorsale vient de la partie au nord de la dorsale au pays et si je ne me trompe pas comme dans la capitale chez vous a Nabeul il n'ya pas de pénurie d'eau mais dans des régions comme la campagne de Mahdia et Sfax le manque d'eau est un véritable calvaire l'été et surtout pendant le Ramdhan (selon de la famille la bas)

Il ya aussi plusieurs études, qu'on peut trouver au net et qui convergent sur le fait qu'il y'aurait hausse des températures et baisse de la pluviometrie (dont le manque et l'irrégularité serait plus accrue au centre et sud du pays que n'est le nord) ; bref Allah y7assen 3aa9betna!

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En surfant au net j'ai découvers que le grand auteur Jules Vernes en a parlé dans un de ces romans

http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Invasion_de_la_mer

Verne-Sahara-1926.jpg

L'Invasion de la mer

Aller à : Navigation, rechercher L'Invasion de la mer

Couverture d'une édition tchèque du roman. 1926.

Auteur Jules Verne

Genre roman d'aventures

Pays d'origine France

Éditeur Hetzel

Date de parution 1905

Dessinateur Léon Benett

Série Voyages extraordinaires

Chronologie

Maître du Monde

Sur les autres projets Wikimedia :

L'Invasion de la mer, sur Wikisource

L'Invasion de la mer est un roman de Jules Verne paru en 1905.

Ce roman est parfois présenté comme le dernier roman de Jules Verne. En fait c'est le dernier dont il a pu corriger les épreuves imprimées. L'auteur l'avait baptisé "La Mer saharienne". Son titre définitif est sans doute du cru de l'éditeur, Hetzel fils. Ce n'est pas sa seule incursion dans l'œuvre. Verne rend le manuscrit le 15 octobre 1904, puis les épreuves corrigées le 12 décembre. Le roman commence à paraître en feuilleton en janvier 1905 dans le Magasin d'éducation et de récréation. Il se termine le 1er août de la même année. La première édition date de fin 19051.

L'Invasion de la mer qui se déroule en Tunisie évoque un projet authentique représentatif de l'esprit colonial français. Dans les années 1880, François Élie Roudaire projette de noyer une partie du désert du Sahara sous les eaux de la Méditerranée en creusant un canal depuis le golfe de Gabès jusqu'aux chott (via le Chott el-Jérid). Le projet finit par être abandonné en raison des difficultés mais Jules Verne lui donne une suite romanesque.

Un ingénieur, M. de Schaller, est chargé, par une société "française de la mer Saharienne", de relancer le projet.

Les autochtones, à la tête desquels se sont portés des Touaregs expatriés, lui sont farouchement opposés. Leur chef, Hadjar, vient d'être fait prisonnier et doit être jugé à Tunis mais, grâce à la complicité de sa tribu, de sa mère, de ses frères, il s'évade à temps et rejoint le désert.

C'est donc sous protection que M. de Schaller, suivi de son domestique M. François, inspecte les rives de la future mer pour en vérifier la solidité et prévoir l'implantation des ports. Dans l'escorte, pour commander les spahis, se trouvent le capitaine Hardigan, le lieutenant Villette, le maréchal des logis-chef Nicol lui-même accompagné de son cheval Va-d'l'avant et de son chien Coupe-à-cœur.

Le roman permet à Jules Verne de mettre en confrontation la vie saharienne des Touaregs et le monde de la science et de la technique incarné par l'ingénieur et sa troupe. Alors qu'on aurait pu s'attendre à une domination scientifique, l'ingénieur est fait prisonnier et s'il triomphe finalement ce n'est pas en se rendant maître de la nature mais grâce à un tremblement de terre providentiel.

Le roman a été réédité en 1978 (suivi de Martin Paz) dans la collection 10/18 avec une préface de Léon Blum et une introduction de Francis Lacassin ((ISBN 2-264-00894-6)) et en février 2003 à Tunis par les éditions Cérès, avec une préface de Jean-Pierre Picot ((ISBN 9973-19-571-X))

À noter que le roman a été profondément remanié par l'éditeur, Hetzel fils, qui déplace l'action 25 ans en avant, réduit la part de Roudaire et accroît celle des Touareg.

Bibliographie[modifier]

« Histoires d'une mer au Sahara, utopies et politiques », par René Létolle et Hocine Bendjoudi, collection Ecologie et agronomie appliquée, Editions L'harmattan, Paris, 1997, 221 p.

Le testament de Gabès, par Jean-Pierre Picot, Presses Universitaires de Bordeaux 2005

« L'Invasion de la mer à la loupe », Jean-Louis Marçot, Bulletin de la Société Jules Verne no 157, mars 2006

L'invasion de la mer en format PDF sur « la bibliothèque électronique du Québec »

Notes et références[modifier]

↑ Piero Gondolo della Riva. Bibliographie analytique de toutes les œuvres de Jules Verne. Tome I. Pages 147-148. Société Jules Verne. 1977.

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Le projet en question qui a l'aire d'une aventure passionante qui a inspiré Jules Verne

http://fr.wikipedia.org/wiki/François_Élie_Roudaire

Carte_chotts_roudaire.jpg

Opérant au sud de Biskra, dans la province de Constantine, l'officier découvre la région des chotts dont il mesure le premier avec précision la profondeur.

Fort de résultats nettement au-dessous du niveau zéro (jusqu'à – 40 m), et sans connaître la partie tunisienne, Roudaire acquiert la conviction que la vaste dépression salée qui se prolonge jusqu'au golfe de Gabès correspond au lit d'une mer asséchée connue au temps d'Hérodote sous le nom de baie de Triton. Dans un article écrit pour la Revue des Deux Mondes du 15 mai 1874, « Une mer intérieure en Algérie », l'officier consolide son hypothèse et propose de ramener la mer par un canal creusé dans le seuil de Gabès. Entre autres bienfaits, la masse d'eau introduite modifierait notablement le climat local et permettrait de refaire de la région un « grenier à blé ». Ferdinand de Lesseps, qui vient de triompher à Suez, adopte l'idée. Plusieurs écrivains, savants et hommes politiques s'engagent à ses côtés.

Dans l'enthousiasme général, le gouvernement charge Roudaire d'une série de missions de reconnaissance et de nivellement. Le 1er décembre 1874, il effectue une première mission, au départ de Biskra, au Chott Melhrir (Algérie). Le 1er mars 1876 et le 27 novembre 1878, il quitte Gabès pour les chotts el-Gharsa et el-Jérid (Tunisie) dont il ressort que la dépression est discontinue, coupée en plusieurs endroits de « seuils », et, plus grave, que le Chott el-Jérid est entièrement au-dessus du niveau de la mer (+ 15 m). La réduction de la surface inondable (entre 6 et 8000 km²) et le coût d'un canal long de 240 kilomètres découragent le gouvernement qui a pris les conseils d'une commission supérieure dite de la mer intérieure (réunie à Paris du 5 mai au 7 juillet 1882).

Le 28 juillet, le ministre des Travaux publics se déclare défavorable au projet de mer intérieure. Se rabattant sur l'initiative privée, Roudaire et Ferdinand de Lesseps fondent, en décembre 1882, la Société d'études de la mer intérieure africaine. Sur le budget de la société, mais détaché par le ministère, l'officier dirige une quatrième mission au départ de Tozeur dès le 22 janvier 1883. Au retour, gravement mis en cause par le milieu scientifique et contesté par sa hiérarchie, Roudaire meurt d'épuisement le 14 janvier 1885 avec le grade de lieutenant-colonel. Son engagement républicain et fouriériste lui avait attiré de tenaces inimitiés. Quant à la Société d'études de la mer intérieure africaine, après s'être reconvertie dans l'exploitation d'une colonie agricole près de Gabès, elle disparaît en 1892.

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