Hydrates de méthane

[gbl]

"Le Monde" signale la parution de ce livre :

G. LAMBERT, J. CHAPPELLAZ, J.P. FOUCHER et G. RAMSTEN : Les hydrates de gaz: rêve ou cauchemar ? (EDP Sciences, 168 p., 2006, 24 €)

Je n'ai pas eu l'occasion de le voir...

[avalanche]

Le pere noël m'a apporté ce livre Pour la novice en la matiere que je suis, il m'a paru plutôt clair (accessible même sans réel bagage scientifique) et agréable à lire. Il donne matiere à réflexion ...

[Invité]

Le pere noël m'a apporté ce livre Pour la novice en la matiere que je suis, il m'a paru plutôt clair (accessible même sans réel bagage scientifique) et agréable à lire. Il donne matiere à réflexion ...

sacré cadeau de Noël! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

C'est Gilles Ramstein un des co-auteurs?

Et, finalement, c'est le rêve ou le cauchemar?

En particulier que pensent-ils de la stabilité des hydrates marins arctiques?

[chris68]

Alain Coustou doit sans doute également l'avoir lu. Je suis curieux de savoir si ce livre confirme ses hypothèses sur leur déstabilisation.

[avalanche]

Et, finalement, c'est le rêve ou le cauchemar?

C'est un rêve devenu cauchemar! Il semblerait que le CH4 ait évité à notre bonne vielle planète alors toute jeune (les 2 premiers milliards d'années) de se transformer en boule de glace (gaz à effet de serre, alors que le NH3 était inexistant et qu'on n'a pas retrouvé d'indices de présence de CO2). Mais les bonnes choses ont une fin; le méthane réagit dans l'atmosphère avec les radicaux OH pour donner de la vapeur d'eau (dont la rétroaction positive ou négative fait toujours débat) mais aussi en bout de chaîne du CO2. Reste qu'on observe ces dernieres années un palier d'émissions, si quelqu'un a vu des hypotheses quant à l'explication de celui-ci...

En ce qui concerne la stabilité des clathrates, les auteurs ne s'étendent pas sur le permafrost; en milieu océanique, globalement, le domaine de stabilité est défini par un champ de pression et de température précis -qui explique la possibilité de rencontrer des hydrates arctiques à une plus grande profondeur sous la surface sédimentaire.

Cependant je suppose qu'il y a des ouvrages plus pointus sur le sujet, ce livre m'a plutôt fait l'effet de traiter synthétiquement le problème (sinon je n'aurais sans doute rien compris ) -les spécialistes risquent de rester sur leur fin, désolée Meteor!