Nicolas 17/69 Posté(e) 8 mars 2006 Partager Posté(e) 8 mars 2006 Dans mes recherches sur les tornades françaises, je suis tombé sur cet article qui pourra intéresser pas mal d'entre vous, notamment les rhonalpins et tout particulièrement les habitants du Jarez (Loire). Article très intéressant sur les différents aspects du climat local de cette région, avec entre autres un historique des évènements exceptionnels. Bien sûr il s'agit davantage d'un inventaire que d'une réelle analyse mais ça reste bien instructif : Le Progrès - Lyon Loire, mercredi 17 août 2005, p. 10 GERVAL : le passé se raconte Le climat dans le Jarez, fruit de recherches de Lucien Parizot, révélait que le temps était souvent lié à des phénomènes, sans en saisir toutes les implications. Ce premier numéro de l'année 1979 s'ouvrait sur un intéressant travail de recherches effectuées par les soins de Lucien Parizot sur le thème « le climat du Jarez ». Selon l'auteur, « nous subissons depuis notre enfance un climat que nous pensons bien connaître par expérience. Cependant, il n'est pas si aisé d'en avoir quelques notions nettes, et de pouvoir le rattacher aux grands types de climats français. Notre région est terre de transition. Nous sommes soumis aux grandes actions climatiques et, tout autant, aux accidents du relief, sans qu'il soit possible d'en saisir toutes les implications ». De curieux phénomènes Présentant les moyennes thermiques, M. Parizot indiquait : « Saint-Chamond est gratifié de 2 degrés en janvier et de 20 degrés en juillet. Cette amplitude nous classe d'emblée parmi les climats continentaux, voire semi-continentaux ». Plus loin, Lucien Parizot faisait état d'observations personnelles, comme « trois mini tornades à Saint-Chamond. La première (aux Charmilles, mai 1929) abattit entièrement la cloison séparant notre appartement de celui du voisin ; plusieurs témoins virent au ciel un point noir qui grossissait en tourbillonnant. Les autres furent plus faibles : l'une d'elle aspira et fit tournoyer les tuiles des dépôts de la gare. La dernière causa quelques émois au marché. A Doizieu, la tornade s'abattit sur les bois de la Sordière par un après-midi assez calme d'août 1965. Elle ravagea la forêt sur un diamètre de 150 mètres environ, soit 2 ha, accompagnée de pluie uniquement sur son aire. Des témoins virent les arbres de toutes grosseurs s'élever en l'air en tournoyant : sept cents environ, plus de trois cents mètres cubes ». Un constat avec la pluie. « Il pleut de moins en moins lorsqu'on descend du seuil de Terrenoire vers Rive-de-Gier. Saint-Chamond reçoit 750 mm et Rive-de-Gier 660 mm annuellement. Nous disposons de 1900 heures de soleil par an, à utiliser au mieux, à la dose moyenne de deux heures par jour en novembre-décembre, et de neuf heures en juillet. Nous sommes loin des 3 200 heures de Nice, mais beaucoup mieux que les 1 500 heures de Cherbourg ». Par tous les temps Quelques faits climatiques mémorables avaient été relevés. Par exemple en 1613-1614, la neige recouvre la campagne du 2 novembe au milieu mai. Le 27 juillet 1616, à Rive-de-Gier, la foudre tue huit personnes dans l'église et en blesse trente ; un tué et un blessé à La Valla. Le 29 juillet 1634, un orage crée une inondation et emporte deux personnes et l'ancienne église Notre-Dame de Pontcharrat construite sur le pont Saint-Antoine (square du Treyve). Le 10 juillet 1849, un terrible orage sur le Pilat cause de gros dégâts à Rochetaillée et ruine le quartier de Valbenoîte, quinze morts à Saint-Étienne. Un autre 10 juillet, en 1865, une tempête s'abat sur Saint-Étienne, avec des grêlons de plus de cent grammes. En 1950, une sécheresse est due à deux années déficitaires consécutives : pénurie extrême d'eau potable et à partir du 1er novembre, échec des expériences de pluie artificielle tentées par le général Ruby car le vent déporte la pluie sur le versant sud du Pilat. Le 14 juillet 1977, un violent orage entraîne les crues du Janon, du Ricolin, du Langonand, de l'Arcelet, noie les rez-de-chaussée des maisons riveraines, emporte des animaux. Ce 13e GERVAL s'intéressait aussi à l'aqueduc romain du Gier avec descriptif détaillé de son tracé dans la vallée du Langonand. Évocation de GERVAL : publication des Amis du Vieux Saint-Chamond, société historique et archéologique du Jarez, avec l'aimable autorisation de Michel Vincent. A noter dans cet article une poignée de tornades anciennes dont je vais vérifier si elles sont déjà recensées... Si c'est pas le cas, ce sera une belle trouvaille Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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