florent76 Posté(e) 4 mars 2006 Partager Posté(e) 4 mars 2006 CAMEROUN - Mars s'annonce pluvieux Cameroon Tribune (Yaoundé) 2 Mars 2006 Publié sur le web le 2 Mars 2006 Brice MBEZE - Stéphane TCHAKAM La Direction de la Météorologie explique les changements climatiques de ces derniers jours. Une pluie tous les trois jours. C'est à ce rythme que vivent les populations de la capitale économique depuis le 20 février dernier. Ce changement de climat surprend. D'habitude, il ne pleut pas à Douala à cette période de l'année. Les habitants de la capitale économique et de ses environs sont plutôt confrontés aux rigueurs de la saison sèche et de son corollaire : la chaleur. Etienne Guillaume Ondoua, le directeur de la météorologie nationale, apporte une explication scientifique à ce qu'il appelle " le retour précoce des pluies ". " Ce phénomène est du à la remontée du front intertropical, c'est-à-dire à la rencontre de la mousson (masse d'air humide) et de l'harmattan (masse d'air sèche). Cela est lié très certainement aux bouleversements survenus en Europe sur le plan de la circulation générale ", tente-t-il d'expliquer. On le devine à travers les propos d'Etienne Guillaume Ondoua. Même à la direction de la météorologie, en fait, on ne parvient pas à bien cerner les contours de ce phénomène naturel nouveau. Le directeur use de toutes les précautions de langage possibles quand il faut expliquer ce changement climatique. Justin Mbah, le chef de service de la climatologie, lui, est moins nuancé. Il croit savoir que le retour précipité des pluies s'explique par les importantes chutes de neige en Europe en janvier et février. Au mois de mars, il pronostique seize jours de pluie à Douala " au minimum ", précise-t-il, les yeux rivés sur une carte du Cameroun. Il note que le front intertropical se trouve actuellement au niveau du Lac Tchad et que l'entrée de la mousson est très importante. Cette situation favorise les mouvements verticaux qui provoquent les précipitations. Selon le chef de service de la climatologie, le Wouri aurait également une influence sur ce climat capricieux, qui entraîne un changement d'habitudes des populations de la cité économique. Elles ne savent en effet plus quoi penser. Est-ce déjà la saison des pluies ? Dans ce cas, les habitants de Douala se demandent si elles doivent déjà reprendre les vieilles habitudes. Celles qui consistent à prendre avec soi un parapluie ou un imperméable pour se rendre au travail le matin. Ceux qui ont commencé à le faire se retrouvent embêtés lorsque le soleil, comme hier, frappe fort et fait croire que l'on est encore en pleine saison sèche. Les cultivatrices de la périphérie sont également ennuyées, elles qui ont commencé à nettoyer leurs champs. Elles hésitent quand même à labourer et à faire les semis. On ne sait plus, comme on dit. Source : http://fr.allafrica.com/stories/200603020377.html Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 4 mars 2006 Nancy Partager Posté(e) 4 mars 2006 Merci pour ces infos! Dommage que l'article ne précise pas vraiment le mécanisme qui lierait le froid en Europe de ces 2 derniers mois et l'arrivée plus précoce de la saison des pluies? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 7 mars 2006 Auteur Partager Posté(e) 7 mars 2006 Forum sur l'eau dans les pays du Sahel Un Forum sur l'eau dans les pays du Sahel organisé par le CILSS (Comité inter Etats de lutte contre la secheresse au Sahel) s'est ouvert lundi à Nouakchott dans l'objectif de préparer une stratégie sous-régionale pour la maîtrise des richesses en eau. Le forum, auquel participent des ministres et des représentants des neuf pays membres, se tient dans le cadre de l'initiative "maîtriser l'eau pour faire reculer la faim au Sahel", retenue par les chefs d'Etat de l'organisation depuis 2004, a expliqué le secretaire exécutif du CILSS, Moussa Mbenga. Le CILSS, créé en 1973 au lendemain des grandes sécheresses des années 68-70, est une organisation intergouvernementale chargée de la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification dans le Sahel. Il regroupe le Cap-Vert, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. (28/02/2006) Source : http://www.lemoniteur-expert.com/depeches/...B89E7DD&acces=0 Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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