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Chutes de neige record en Aveyron


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Posté(e)
Guyancourt/ Montigny le bretonneux (78)

Outre les problèmes déja évoqués plus haut dans l'aveyron , la dépèche du midi compte les départements les plus touchés ...

Tarn. Plus de 15 000 foyers restaient encore, hier soir sans électricité et si le réseau principal était dégagé , de fortes difficultés persistaient notamment dans la vallée du Thoré dues à la chute de branches d'arbres : la nationale 112, les départementales 54, 118 et 65 ont été interdites à la circulation et les transports en commun, ramassage scolaire compris, suspendus. Coupée, la ligne SNCF Albi-Rodez devrait reprendre aujourd'hui.

Ariège. Le redoux a provoqué des avalanches, hier dans le secteur de l'Hospitalet. La préfecture a décidé de fermer les accès à l'Andorre par la route mais également par le tunnel du Puymorens. Hier en fin d'après-midi, la DDE a purgé plusieurs couloirs d'avalanches. Toutes les routes devraient être dégagées aujourd'hui et les transports scolaires fonctionneront normalement. La ligne SNCF Ax- les-Thermes/Latour-de- Carol devrait être rétablie dans la matinée.

Aude . 15 000 usagers étaient toujours privés d'électricité, hier en fin d'après-midi notamment dans le Lauragais. Le réseau routier est dégagé, même si les équipements sont obligatoires sur certains axes de la Haute vallée. En fin de journée des chutes de branches ont perturbés la circulation sur plusieurs axes du limouxin et causé des dégâts au collège de Cuxac Cabardès qui restera fermé aujourd'hui. Les transports scolaires fonctionneront partout sauf peut-être dans la Haute vallée. Décision , ce matin.

Lot . 27 cm de neige à Gourdon, 60 cm à Latronquière : la neige est tombée en abondance sur le Lot perturbant fortement le réseau routier sur l'A20 et le réseau secondaire. Des naufragés de la route (670) mais pas d'accident grave. Pas de transport scolaire aujourd'hui.

Hautes-Pyrénées . La neige est tombée en abondance sur le massif sans perturber l'accès aux stations qui s'est fait presque normalement ce week-end, les équipements étant obligatoires bien sûr. En haut des pistes, il est tombé entre 1,50 et 2 mètres de neige. La circulation reste toutefois difficile sur le réseau secondaire et le ramassage scolaire a été suspendu aujourd'hui.

Tarn-et-Garonne. Bloqués à Bressols, les poids lourds ont pu repartir, hier en fin de matinée en direction de l'A20 vers Cahors et l'A63 vers Bordeaux. Les routes avaient été salées mais des points noirs persistent dans le secteur de Caylus et de Parisot où le ramassage scolaire pourrait ne pas être assuré ce matin.

Haute-Garonne . Grosse pluie, hier , avec entre 20 et 30 mm de précipitation. Les bus ont repris leurs rotations hier après avoir « calé » samedi. Ramassage scolaire prévu « normalement ».

Lot-et-Garonne et Gers. Accidents matériels sans gravité. Transport scolaire assuré normalement ce matin.

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Le Grand Rodez figé sous 70 cm de poudreuse Cela faisait bien longtemps que l'Aveyron n'avait plus connu pareil épisode neigeux. Annoncée par Météo France dans un bulletin d'alerte de niveau orange,

TEMPÊTE. LE DÉPARTEMENT VIENT DE SUBIR LA PLUS VIOLENTE TEMPÊTE DE NEIGE JAMAIS OBSERVÉE DEPUIS PRÈS D'UN SIÈCLE. IL FAUT REMONTER AU TERRIBLE HIVER 39/40 POUR TROUVER TRACES DE CONDITIONS AUSSI EXTRÊ

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Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

Milliers de bêtes mortes? A ce point? Sinon combine reste t'il à st Afrique? A Rodez plus rien apparament ça fond drôlement vite!

a+

Patric95

Je viens d'avoir mes parents au tél ce soir et il resterait encore à peu près 15 à 20 cm dans les champs dans l'ouest aveyronnais. Il y a aussi pas mal de dégâts dans les alentours comme dans le reste du département. Apparemment, Rodez, Millau et St-Affrique ont demandé l'état de catasrophe naturelle.
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Outre les problèmes déja évoqués plus haut dans l'aveyron , la dépèche du midi compte les départements les plus touchés ...

(...)

Tout à fait : à lire dans le sujet sur les intempéries hivernale à l'échelle de l'Europe. Vu l'ampleur du phénomène, la catastrophe neigeuse de l'Aveyron est un événement de niveau continental et y a également été cité...

Lire l'article :

/index.php?s=&showtopic=12960&view=findpost&p=215094'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=215094

Florent.

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Posté(e)
Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

Cliquez sur ce lien Edition locale QUERCY-ROUERGUE puis sur Quercy Rouergue pour visionner l'édition spéciale sur les abondantes chutes de neige. Il y'aurait (à confirmer) 5000 bêtes de tuer suite aux effondrements des bâtiments agricoles

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Cela fait froid dans le dos tout ce bétail mort, sans compter que des familles d'agriculteurs pourraient ne pas s'en remettre...

Autre horrible événement vu aux infos : une énorme chute de verglas dans le Tarn : forêts brisées, poteaux pliés, plus de courant : certains ont-ils des clichés ?? Encore un événement qui était passé inaperçu...

Florent.

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Vous trouverez quelques photos de l'épisode neigeux aveyronnais sur mon blog :

http://neige-rodez-12.over-blog.org

default_online2long.gif Incroyable tes deux nouvelles séries de photo : dégel et tourmente. je suis bluffé!2 questions : les photos "dégel" elle datent de Dimanche ou d'aujourd'hui lundi? Et il semblerait qu'il y ait moins de dégat chez vous que chez nous alors que l'on a eu que 70cm, tu confirmes?

Une dernière question, Avez-vous eu beaucoup de pluie après l'épisode neigeux? Si non, ça peut expliquer les dégats moindre. Ici pendant plusieurs heure la neige s'est imbibée d'eau.

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Posté(e)
Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

Autre horrible événement vu aux infos : une énorme chute de verglas dans le Tarn : forêts brisées, poteaux pliés, plus de courant : certains ont-ils des clichés ?? Encore un événement qui était passé inaperçu...

Florent.

Ils en parlent dans l'édition du Tarn ici
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TARN - INTEMPÉRIE.

MÊME SI LA NEIGE A CESSÉ DE TOMBER HIER, LE SUD DU TARN EST RESTÉ PARALYSÉ. TOUTE LA VALLÉE DU THORÉ EST EN PANNE : MANQUE D'ÉLECTRICITÉ, DE TÉLÉPHONE ET LA RN 112 INTERDITE À LA CIRCULATION À CAUSE DES ARBRES QUI S'ÉCROULENT.

Le département en alerte

Tout le département a encore subi hier les conséquences des importantes chutes de neige de la veille. Mais c'est dans le Sud et particulièrement en Vallée du Thoré et dans le Mazamétain que la situation s'est aggravée. Dans la première partie de la journée, les pompiers de Mazamet comptent déjà une trentaine d'interventions. Sous la responsabilité de Philippe Juan, les secours de l'enclos Barbey sont mobilisés au maximum. La grosse sirène est même actionnée en fin de matinée. Beaucoup de dégagements à faire mais aussi quelques secours à personnes au Pont-de-l'Arn (près de Marican) et à Payrin où deux automobilistes sont blessés par la chute d'arbres.

Vers 12h30, c'est le commissariat qui est engagé au rond-point de la Richarde afin de stopper les automobilistes en direction de la vallée du Thoré vers l'Hérault. En effet, la nationale 112 ressemble à une vraie jungle où les arbres chutent les uns après les autres. Sous le poids de la neige et des glaçons formés par la pluie verglaçante, les branches plient jusqu'à casser. Engins et bûcherons de la DDE et des entreprises privées ne cessent de dégager cet axe avec beaucoup de difficultés. Plus on se dirige vers Labastide-Rouairoux, plus les riverains sont empêchés d'emprunter les voies de circulation.

Face à cette situation, une mesure de prévention, organisée par la préfecture et la ville de Mazamet, est prise en milieu de journée afin d 'héberger les automobilistes coincés. La salle des congrès est ouverte avec l'aide de la Croix-Rouge pour loger et nourrir ceux qui sont stoppés. Une quarantaine de lits sont prévus (lire ci-dessous).

En ville, de nombreuses lignes électriques sont rompues. Un arbre s'est coupé en deux en plein centre, manquant blesser plusieurs passants. La rue Houlès est barrée, tout comme la rue Daniel-Prades, en attendant les agents de l'EDF, sollicités dans une grande partie du sud du Tarn, où près de 16.000 foyers sont privés d'électricité depuis le milieu de la nuit.

Gérard Lalbat

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LE BEZ. ELLES ONT ÉTÉ SAUVÉES IN EXTREMIS.

Le toit s'effondre sur 140 brebis

Matinée d'angoisse, ce dimanche, pour la famille Palaysi, au lieu dit «Le Viala», commune du Bez: les 140 brebis de l'exploitation agricole se sont retrouvées piégées dans leur bergerie.

Le toit de la structure, couvrant près de 300 m2 de surface au sol, a cédé sous le poids de 40 cm de neige. Il s'est écroulé à l'aube, par sa partie centrale, en forme de V.

«Nous avons découvert le sinistre ce matin, quand nous sommes allés soigner les bêtes, raconte Sabine Palaysi. Nous avons donné l'alerte vers 7 h 30 et les sapeurs-pompiers sont arrivés rapidement.» En l'occurrence les hommes du centre de secours de Brassac, renforcés par ceux de Castres et une équipe de huit sauveteurs-déblayeurs du Tarn Sud, formés pour ce genre d'opération. L'intervention était placée sous les ordres du commandant Houx, de la caserne Sercloise.

«Deux percées ont dû être réalisées pour sortir le troupeau qui s'était regroupé dans deux endroits du bâtiment, poursuit Sabine. Les brebis se sont blotties au bord de la paroi, c'est ce qui les a sauvées.»

Pendant l'opération, la famille Palaysi s'est attachée à stocker le matériel agricole dehors, puis à construire à la hâte un «nid douillet», un abri conçu avec des balles de paille et de foin pour les rescapées: 70 brebis évacuées rapidement et 65 qu'il a fallu dégager avec du matériel spécifique, en soulevant la partie du toit qui les recouvrait. «On n'a pas pu sauver une brebis et deux agneaux, mais tout le reste du troupeau est sauf!», confie Sabine Palaysi, soulagée.

Sylvie Ferré

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Leur week -end face au froid

Garrigue-Mejeanne, hameau de 35 maisons situé sur la commune de Saint-Germain-des-Près, s'est retrouvé en panne d'électricité dès samedi. Pour Christophe et Marie, un jeune couple, la mauvaise surprise a commencé vers 10 heures: coupure du téléphone et des appareils ménagers avant l'arrêt du chauffage électrique... Vite, le téléphone portable pour se renseigner auprès d'EDF! «Il faut prendre son mal en patience», conseille le serveur vocal. «Pour le repas de midi, il y a les feux alimentés par le gaz butane qui réchauffent un peu le coin cuisine, témoigne Christophe. Puis quelques bougies placées ça et là, les jeux de société remplacent la télévision avant une sieste improvisée.» Seulement, la température a vite baissé dans la maison, alors, à 17 h 30, le couple a pris la voiture, roulant au pas, pour trouver refuge chez les parents, à Castres... Hier, à l'heure du déjeuner, le hameau était encore «complètement sinistré », selon Pierre Escande, conseiller municipal de Saint-Germain. «Derrière ma maison, je vois un câble qui traîne. Le hameau s'organise, on a sorti les bougies, on a rajouté une bûche dans la cheminée. Si on a une bouteille de gaz, on peut manger. Mais enfin, par les temps qui courent, quand le froid sévit, on est vraiment dépendant de l'électricité, c'est phénoménal. Comment vont faire certains ce dimanche après-midi? De surcroît avec des enfants? Moi, je n'ai pas de pouvoir particulier, excepté d'avertir EDF, mais ça va durer combien de temps? Je commence à sentir un peu d'inquiétude dans le hameau, on est surpris que cela puisse arriver avec juste 20 cm de neige!

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LE SUD TARN EST LE PLUS TOUCHÉ

Hier, des situations identiques étaient ressenties dans le sud Tarn, notamment à «La Fontasse», à Boissezon, à Roquecourbe, à Lacaze ou encore à Vabre, où le courant est parti dès 4 heures, jusqu'à 17 h 30.

Pour ce qui concerne Labruguière, ce sont davantage les dégâts causés par la neige qui ont préoccupé. En particulier au niveau de la belle allée des Pins-Parasols, zone paysagère protégée, où une vingtaine d'arbres ont été grandement endommagés.

Quant à Castres, les pompiers ont eu du pain sur la planche, soit une cinquantaine d'interventions en 24 heures, notamment pour dégager des branches sur la voie publique ou sur des lignes électriques, comme au plateau Saint-Jean ou près du monument aux morts.

Source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200601300991

Florent.

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Les photos du dégel datent de dimanche.

Il a très peu plus pendant pendant cette période.

Il n'y a que les cheneaux qui se sont tordus dans le lotissement.

Beaucoup moins de dégâts que dans le sud-aveyron.

La neige était très légère sur la région de rodez.

Tu trouveras d'autre photos neigeuse du nord aveyron (Entraygues sur truyère : 240m d'altitude) sur le blog suivant :

http://ca12.over-blog.com

default_online2long.gif Incroyable tes deux nouvelles séries de photo : dégel et tourmente. je suis bluffé!

2 questions : les photos "dégel" elle datent de Dimanche ou d'aujourd'hui lundi? Et il semblerait qu'il y ait moins de dégat chez vous que chez nous alors que l'on a eu que 70cm, tu confirmes?

Une dernière question, Avez-vous eu beaucoup de pluie après l'épisode neigeux? Si non, ça peut expliquer les dégats moindre. Ici pendant plusieurs heure la neige s'est imbibée d'eau.

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Cliquez sur ce lien Edition locale QUERCY-ROUERGUE puis sur Quercy Rouergue pour visionner l'édition spéciale sur les abondantes chutes de neige. Il y'aurait (à confirmer) 5000 bêtes de tuer suite aux effondrements des bâtiments agricoles

default_online2long.gifA voir et à mettre en archive! A noter la "pique" aux médias nationaux et qui ont fait comme principal titre la fermeture de l'autoroute et ignorant les milliers de bêtes mortes.

les liens à voir

http://neige-rodez-12.over-blog.org avec des série de photos terribles

http://musimeteo.over-blog.com/

http://ca12.over-blog.com/

http://www.sud.france3.fr/videojt/ edition rouergue de lundi 30

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Posté(e)
Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

A voir et à mettre en archive! A noter la "pique" aux médias nationaux et qui ont fait comme principal titre la fermeture de l'autoroute et ignorant les milliers de bêtes mortes.

Il y'a moyen de pouvoir enregistrer le journal sur l'ordi? Est ce possible?
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Voilà, on sort doucement de trois jours de folie, et même en étant fan de conditions extrème, la situation m'a laissé un gout désagréable en bouche.

L'aide de l'état est réclamé pour faire redémarrer le tissus économique local qui a subit une baisse de 40% de ses capacités.

http://musimeteo.over-blog.com/

La neige est encore bien présente , la gelée de cette nuit va la maintenir d'autant plus.

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Posté(e)
15 km à l'est de Dijon

Je te comprends. En effet on a beau être fana des phénomènes extrêmes, nous ne sommes pas armés pour les affronter quand ils ont lieu là où ils ne le devraient pas, entraînant ce que l'on sait.

Et dans le cas présent il ne s'agit pas d'un problème d'urbanisation faite à tort et à travers dans des lieux à risque. Non, il s'agit d'un phénomène de montagne qui se déroule en plaine et c'est inquiètant.

Des phénomènes cevenol qui touche plus la plaine que les cévennes, des chutes de neige folles en plaine, des tempêtes inouies d'un type nouveau (1999) indécelables et rapides, tout cela nous ramène au changement climatique.

Les phénomènes extrêmes , pas toujours spectaculaires mais dangereux pour la faune et la flore ne manqueront pas et on demandera vite grace.

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Posté(e)
Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

Edition du 31 Janvier 2006

Les axes principaux dégagés.

Prudence encore sur le réseau principal et secondaire aveyronnais, tout devait être revenu à la normale aujourd'hui. Toutefois, globalement, les services de l'Équipement appellent les usagers à la prudence, « car sur certaines portions de chaussée, il peut rester des plaques de neige », à même de perturber l'adhérence des véhicules.

De même, si dans le jargon de la DDE, « les routes sont au noir », il convient d'appeler les automobilistes à rouler lentement, car « sur certaines voies, l'emprise totale des chaussées, sur la largeur, n'a pas pu être assurée ».

Dans l'ouest du département Les conditions de circulation sont perturbées par la présence de plaques de neige sur une partie du réseau secondaire du secteur de Villefranche. La circulation sur chaussée est rétrécie à une voie sur les réseaux secondaires des secteurs de Decazeville et de Capdenac. Les équipements spéciaux sont recommandés.

En nord-Aveyron, Les conditions de circulation sont perturbées par la présence de plaques de neige tassée sur les réseaux secondaires des secteurs de Rodez et de Marcillac. Les équipements spéciaux sont recommandés. La RD 96 est fermée au-dessus de Méjanès. La RD 987 et 15 sont rouvertes à la circulation.

Enfin en Sud-Aveyron, Les conditions de circulation sont perturbées par la présence de plaques de neige sur le réseau secondaire du secteur de Pont-de-Salars. Les équipements spéciaux sont recommandés. La RD 23 est rouverte à la circulation sur demi-chaussée entre Tournemire et Roquefort, un alternat est mis en place, en raison d'un éboulement (1).

Pour ce qui concerne l'agglomération ruthénoise, ce dernier week-end de janvier restera gravé dans bien des mémoires. Tout d'abord par l'importance des chutes de neige. Selon les relevés effectués par les services techniques de la ville, les premiers flocons sont tombés samedi à 3 h 30 du matin. Toute la ville est alors salée par trois véhicules d'astreinte. A 5 h 30, la circulation se fait normalement. Puis à 9 h, alors que les chutes de neige s'intensifient, une vingtaine de personnels est appelée en renfort.

A 10 h, malgré la présence sur le terrain des six engins de déneigement de la ville, la couche de neige (10 cm / heure) s'épaissit inexorablement, jusqu'à atteindre quasiment un mètre en fin de journée. « A partir de midi, nous avons déneigé prioritairement les axes principaux », souligne Marc Censi, maire de Rodez.

Pour mener ensuite le travail de déneigement dans la journée de dimanche, il a été fait appel à quatre entreprises locales de travaux publics pour évacuer la neige.

Michel Astoul qui était l'élu de permanence ce week-end tient à souligner que « la cinquantaine d'agents mobilisés ce week-end a fait ses 35 h en deux jours seulement ».

Les Ruthénois ont pu s'étonner que les axes de circulation n'ont parfois été traités que sur une voie. Pour le maire de Rodez, « c'était logique afin de de ne pas emprisonner les véhicules stationnés dans des congères. »

De même, priorité avait été donnée dimanche au déneigement des voies d'accès à l'hôpital et aux établissements scolaires. Et ce n'est que lundi matin que les aires de stationnement comme le foirail ont pu être dégagées.

De cet épisode neigeux, il faut retenir selon Michel Astoul, un premier enseignement : « les rues qui avaient été salées se sont dégagées plus rapidement, grace à la fonte de la neige ».

Deuxième élément de pondération : si la ville est équipée pour des chutes de neiges moyennes, il était impossible ce week-end de lutter contre un phénomène rarissime.

Enfin pour terminer sur une note plus optimiste, Marc Censi s'est félicité « de la solidarité spontanée qui s'est manifestée samedi. Et dans l'après-midi de samedi, le déneigement à la pelle par les Ruthénois s'est parfois déroulé aussi dans une ambiance festive et ludique. »

Ce qui s'appelle faire contre mauvaise fortune, bon cœur.

L. H. Pour tous renseignements sur les conditions de circulation : CG12.fr, rubrique transp

Source: MIDILIBRE

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Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

Edition du 31 Janvier 2006

L'économie est très durement touchée

A combien vont se chiffrer les dégâts causés par la neige ? La facture va certainement être très élevée mais il est encore trop tôt pour dresser un quelconque bilan chiffré. Concernant les sinistres dont sont victimes les paysans, principalement en Sud-Aveyron, la préfecture a saisi l'ensemble des maires.

Il s'agit par leur intermédiaire de comptabiliser précisément le nombre d'animaux morts.

Au total, les services de l'Etat ont jusqu'ici dénombré 49 bâtiments agricoles effondrés partiellement ou totalement sous le poids de la neige. Sur tout le département, les pertes sont considérables : plusieurs milliers d'animaux. De dramatiques situations sont apparues sur de très nombreuses communes comme à Roquefort (lire en page 23). A Belmont, un autre élevage a été dévasté : 4 700 lapins ont péri. Les exemples ne manquent vraiment pas.

« Plusieurs élus m'ont fait part de leur intention de demander l'état de catastrophe naturelle », indique le sous-préfet de Millau Henri Planes. Cette reconnaissance serait utile aux sinistrés dans leurs relations avec les assureurs. Quant à la possibilité que l'Etat débloque exceptionnellement des fonds, « ce n'est pas tranché pour l'instant », indique le sous-préfet.

Les agriculteurs ne sont pas les seuls à être victimes des intempéries. De nombreuses entreprises sont également touchées. Jérôme Rouve, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, constituait hier une première liste des sociétés endommagées, très sérieusement pour certaines. A Belmont, la menuiserie Bousquet est à terre, détruite en totalité. Les dommages sont aussi très importants à la jardinerie Fizes à Vabres l'Abbaye. Saint-Affrique est parmi les plus touchées et Millau compte aussi des dégâts conséquents (lire ci-dessous).

Au nom de ces entrepreneurs sinistrés, Jérôme Rouve a envoyé hier un courrier à la préfète dans lequel il écrit : « Nous souhaiterions que puissent être envisagés, en fonction des situations personnelles, des reports d'échéances fiscales et sociales. » Après ce coup de massue sur l'économie aveyronnaise, le département doit maintenant se relever.

Sandra JÉGU

Source: MIDILIBRE

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Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

AVEYRON - ÉCOLES, TRANSPORTS, ÉLECTRICITÉ. RETOUR À LA NORMALE, SAUF RARES EXCEPTIONS.

Fin de crise pour les usagers des services publics

ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES.

Fermetures à Millau et dégâts à Jean Vigo, polémique à Rodez.

Le conseil général avait pris la sage décision hier d'annuler les transports scolaires qui ont été rétablis ce matin. Les écoles de St-Sernin-sur-Rance, Prévinquières, Ambeyrac, La-Bastide-L'Évêque, La Salvetat-Peyralès (privée), Canet et Prades de Salars, Montjaux, Sauclières, Almont-les-Junies, Conques, Cransac (maternelle), Decazeville, Mayran, Villecomtal (privée), Broquiès (privé) et les regroupements pédagogiques intercommunaux de Privezac/Anglars/St-Félix/Vaureilles et Sénergues/Lunel sont restés fermés ce lundi. À Millau, le maire, Jacques Godfrain, avait décidé de ne pas ouvrir les écoles afin de garantir la sécurité des élèves. En effet, dans la cité du gant de nombreux préaux se sont effondrés et une énorme branche a transpercé l'école Eugène-Selles. L'ensemble des équipes municipales a travaillé d'arrache pied toute la journée et la nuit dernière afin de rétablir la situation et de sécuriser au maximum pour que les écoles rouvrent ce matin. À Rodez, certains directeurs d'école regrettaient justement que la mairie n'ait pas fermé les écoles ce lundi pour permettre aux cours et aux parkings d'être dégagés afin que les enfants ne fassent pas de mauvaises chutes. « Attention aux jambes et aux bras cassés », prédisait l'un d'entre eux. Ce à quoi Marc Censi a répondu qu'il avait précisément vu des directeurs « prendre la pelle »… Retour à Millau, au lycée Jean Vigo où une partie du toit du centre de documentation et d'information s'est effondrée. À noter aussi à l'étage des infiltrations d'eau par les toits terrasses dans une salle d'ordinateurs.

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TÉLÉPHONE.

300 abonnés coupés à Vabres-l'Abbaye

La direction régionale de France-Télécom annonçait, ce lundi après-midi, que deux à trois cents abonnés restaient privés de téléphone sur la commune de Vabres-l'Abbaye après qu'une voiture a percuté un répartiteur. « Les travaux devraient durer une journée », explique l'entreprise qui ajoute que, pendant le week-end, « quelques dérangements » ont été constatés sur la commune de Brousse-le-Château. « Mais tout est rentré dans l'ordre », pour les cent dix-sept habitants recensés assure-t-on en prédisant, cependant, qu'« il semblerait que le pire reste à venir pour tout l'Aveyron. Nous restons donc en état d'alerte maximum », précise France-Télécom.

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ÉCONOMIE.

40 % d'activité commerciale en moins dans le sud

La chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Rodez-Villefranche-Espalion avoue, ce lundi, « ne pas avoir été informée de difficultés particulières ». Cependant, le directeur général reconnaît que quelques dégâts ont été constatés chez quelques-uns de ses ressortissants - « Essentiellement des verrières ou des auvents qui se sont effondrés à cause du poids de la neige », précise-t-il - et que, « d'une façon générale », les commerces ont fermé dans le milieu de ce samedi après-midi, « notamment en raison de problèmes d'approvisionnement », indique Michel Carrié.

En revanche, l'organisme consulaire qui gère la circonscription de Millau-Saint-Affrique ne cache pas ses préoccupation face à la situation engendrée par les intempéries de ce samedi 28 janvier. « Je vais déposer une demande d'aide exceptionnelle d'accompagnement, ainsi qu'un report d'échéance des cotisations Assedic », annonce le président Jérôme Rouve en indiquant que ses services ont enregistré une diminution d'activité commerciale de 40 %. Et s'il liste de nombreuses entreprises concernées par l'importante chute de neige de samedi - il recense, au minimum, une centaine de personnes mises en chômage technique - le président de la CCI de Millau-Saint-Affrique est plutôt pessimiste quant à l'évolution de la situation des prochains jours : « Je crains qu'il ne faille craindre des problèmes supplémentaires ».

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TRANSPORTS.

Réseau routier « totalement praticable »

Alors que tout déplacement était impossible samedi, il était, à quelques exceptions près, possible de circuler sur l'ensemble du territoire départemental une fois la « crise » passée, et ce quelque soit le moyen de transport utilisé.

AÉROPORT DE RODEZ-MARCILLAC

L'ensemble du trafic aérien a été paralysé samedi et dimanche en début de journée mais les vols ont pu reprendre, avant-hier après-midi. Les pistes ont été dégagées dès dimanche matin afin que les usagers de l'avion affrété par Brit Air en provenance de Paris puissent arriver sur le plancher des vaches rouergat à 17 h 40. En sens inverse, en revanche, les décollages n'ont été possibles, selon la CCI de Rodez, qu'à partir de ce lundi matin.

ROUTES

La préfecture assurait, hier, à 17 heures, que « le réseau routier principal (national et départemental) était totalement praticable, de même que le réseau départemental secondaire ». Les services de l'État recommandaient cependant une « vigilance accrue » en raison de la présence ponctuelle de plaques de neige et de la largeur réduite des voies ouvertes.

De son côté, le service Info routes du conseil général annonçait à 17h15, sur son site internet, la fermeture de la RD 96 au-dessus de Méjanès, dans le nord-Aveyron, recommandait les équipements spéciaux dans l'ouest du département, et indiquait que la circulation se faisait de façon alternée sur la RD 23 entre Roquefort et Tournemire.

Trains : sur la ligne Rodez-Brive-Paris : un train à 11 h 50 au départ de Rodez avec une arrivée à Paris à 18 h 50, un train au départ de Capdenac à 7 h 35 avec une arrivée à Rodez à 8 h 36 ; sur la ligne Rodez-Toulouse : pas de circulation jusqu'à 12 heures, un bus au départ de Rodez à 6 h 20 pour une arrivée à Toulouse à 9 heures, un bus au départ de Toulouse à 7 h 20 pour une arrivée à Rodez à 10 heures ; sur la ligne Rodez-Sévérac : le service de bus est assuré normalement.

Par ailleurs, la SNCF a annoncé que seuls circulent ce mardi les trains de 11 h 11 au départ de Capdenac en direction d'Aurillac (arrivée à 12 h 21) et de Clermont-Ferrand vers Capdenac (départs à 6 h 55 et 10 h 16, arrivées à 10 h 34 et 13 h 50).

En revanche, les trains Toulouse-Rodez (départ à 5 h 50, arrivée à 8 h 44) et Millau-Toulouse (départ à 7 h 32, arrivée à 11 h 04) sont supprimés. « Un service d'acheminement de substitution par autocars est mis en place sur ces relations », explique la direction régionale de l'entreprise en invitant ses usagers à téléphoner au 0 891 677 677 (0,23 € la minute) pour se renseigner sur les conditions de circulation.

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EDF.

Retour à la normale

Tous les problèmes ont été réparés », assure, ce lundi, le service communication d'EDF-GDF Aveyron-Lozère. Les coupures de courant de ce week-end ne sont donc plus qu'un mauvais souvenir pour les quelque trois mille clients de l'entreprise de distribution d'énergie qui, samedi, n'ont plus été alimentés. Idem pour les quelque trois cents clients qui, dimanche encore, ont été privés d'électricité, notamment dans les secteurs de Montfranc et Brousse-le-Château. Sans oublier les cent cinquante foyers où, hier matin, les agents d'EDF-GDF étaient mobilisés.

« Les coupures se sont essentiellement produites dans le sud du département, ainsi que dans la vallée du Lot et sur le Larzac », rappelle la société qui, bien entendu, « regrette » les délais de réparation. « Mais certains secteurs du réseau basse tension étaient très difficiles d'accès. C'est pourquoi nous avons, dès le dimanche, travaillé en collaboration avec les services de l'Equipement afin de savoir le plus rapidement possible quels étaient les hameaux où nous pouvions intervenir une fois les accès dégagés », explique EDF-GDF Aveyron-Lozère.

Reste que ces agents sont toujours mobilisés. Hier, ils étaient dans le Tarn où la situation restait compliquée.

Source: La Depeche

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TEMPÊTE. LE DÉPARTEMENT VIENT DE SUBIR LA PLUS VIOLENTE TEMPÊTE DE NEIGE JAMAIS OBSERVÉE DEPUIS PRÈS D'UN SIÈCLE. IL FAUT REMONTER AU TERRIBLE HIVER 39/40 POUR TROUVER TRACES DE CONDITIONS AUSSI EXTRÊMES.

La détresse à l'envers du décor de carte postale

Le ciel nous tombe sur la tête. Depuis que le calendrier des hommes a basculé dans les années « 2000 », les épisodes météorologiques extrêmes se répètent, en toutes saisons, avec une cruelle régularité et une effrayante violence. Sa position à la surface de la planète a épargné l'Aveyron des derniers cataclysmes majeurs qui ont endeuillé l'humanité. Mais le département a payé son tribut aux agitations climatiques de ce début de siècle, toutes proportions gardées, bien entendu, avec les phénomènes d'apocalypse observés ailleurs dans le monde. Ces trois dernières années, l'Aveyron a enregistré rien moins qu'un été de feu en août 2003, une crue centennale cinq mois plus tard, en décembre 2003, et maintenant, la neige du siècle. Car c'est bien ainsi qu'il faudra qualifier désormais l'incroyable tempête de ce dernier week-end de janvier.

Les archives de Raymond Gibelin et sa science de la météorologie départementale le confirment : jamais l'Aveyron n'a subi pareil déluge. Sur le demi-siècle écoulé, l'observateur de Météo-France ne retrouve rien d'équivalent. Rapportés aux mesures réalisées samedi dernier, les précédents records deviennent subitement ridicules : le 9 mars 1964, une pellicule de 26 cm de neige avait recouvert le Rouergue.

En janvier 1997, au bout de trois jours d'averses neigeuses, l'épaisseur de la couverture blanche et cotonneuse culminait péniblement à 40 cm. Sur le même site d'observation, Raymond Gibelin a mesuré, ce week-end, 73 cm de poudreuse.

Il faut remonter au redoutable hiver 39/40 pour trouver traces de conditions aussi extrêmes. Le météorologue n'est pas certain, toutefois, qu'au début de la guerre, le bombardement des flocons ait frappé avec la même violence…

Car l'Aveyron est meurtri. Derrière le décor de carte postale - étendues immaculées à perte de vue et paysages bucoliques - laissé par la tempête, la détresse est immense.

De toutes les régions du département, le sud-Aveyron est celle qui a été le plus durement frappée par les intempéries. Le spectacle est désolant. Comme une avalanche meurtrière, la neige a tué. Mais on ne compte au nombre des victimes « que » des animaux, souvent écrasés par les toits de leurs abris effondrés sous le poids de la neige.

Ailleurs, c'est l'économie qui s'arrête, paralysée par 80 cm de neige épaisse. Notre confrère hebdomadaire, « Le Progrès Saint-Affricain », ne pourra certainement pas remettre son imprimerie en ordre de marche. L'équipe du journal a perdu ses rotatives mais pas sa passion : elle travaille actuellement à la parution du prochain numéro de jeudi. Déjà, alors que les dégâts s'annoncent considérables, plusieurs élus du sud ont demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour leur commune ou leur canton.

Decazeville n'avait jamais vu ça. La ville qui n'est pas équipée pour affronter un événement climatique d'une telle ampleur a subi l'assaut de la neige. Pour libérer les 75 km de voirie communale, la municipalité a fait appel aux engins des entreprises de BTP du Bassin.

À Villefranche, la population a réagi solidairement à l'épreuve climatique dans laquelle elle a été subitement précipitée. Ici, les tracteurs des agriculteurs sont venus en aide aux engins de la DDE, là, des navettes ont circulé entre hameaux ruraux et centre-ville pour permettre aux populations de se ravitailler.

À Rodez, Marc Censi, le maire, a annoncé, hier, son intention de demander également la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour les maraîchers sous serre de sa commune dont les installations ont subi d'importants dégâts. Dans l'agglomération, Fabrice Geniez, le maire d'Onet-le-Château, a découvert, hier, le triste spectacle de l'Espace sport et jeunesse partiellement détruit par la chute du toit de l'immeuble.

L'agriculture départementale ne sort pas indemne de la tempête. Hier, une cinquantaine de bergeries écroulées étaient recensées, et plusieurs centaines d'animaux morts découverts sous les décombres.

Enfin, après un week-end de crise, EDF-GDF a annoncé, ce lundi, un retour à la normale sur le réseau départemental. En revanche trois-cents abonnés de France-Télécom n'avaient toujours pas été dépannés hier, tandis la direction régionale de la SNCF mettait en garde ses usagers sur d'éventuelle perturbations de la circulation ferroviaire.

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À VOTRE AVIS :COCOONING, TRANQUILLE, AU CHAUD CHEZ VOUS OU BIEN ACTIF, SPORTIF, EN PROMENADE OU EN RANDONNÉE, À LA VILLE, À LA CAMPAGNE

Et vous, comment avez-vous vécu cet incroyable week-end sous la neige ?

Jérôme Pielko, 27 ans, employé de l'industrie, Decazeville

Très bien. « Cette neige est bien tombée. En début de week end. Les enfants ont pu en profiter un maximum. Moi je ne travaillais pas, donc je n'ai pas eu de problèmes. Par contre, ma compagne, qui travaille sur Rodez, n'a pu faire le trajet. Hier matin, je suis parti à pied, comme beaucoup de Decazevillois. Je suis à un peu plus d'un kilomètre de mon entrreprise. Il faut relever la grande solidarité des gens. »

Solange Madrières, 68 ans, retraitée, Decazeville

Dedans. « Je suis resté dedans au chaud. Je devais aller danser mais, bien entendu, j'ai annulé ma sortie. Je n'avais vu autant de neige de ma vie sur le Bassin. Même en 1956, il y en avait moins. Mais je pense quand même que les routes n'ont pas été suffisamment dégagées. Des amis qui arrivaient d'Espagne nous ont dit que le secteur le plus difficile était celui d'Aubin-Decazeville. »

Benoit Pailhas, serveur à Villefranche-de-Rouergue.

Hallucinant. « Samedi matin au réveil, j'ai trouvé ça hallucinant. Avec l'alerte météo, tout le monde s'attendait à la neige, mais c'est la quantité qui était impressionnante. Ce que je trouve étonnant, c'est la lenteur du déblaiement : la neige était annoncée, mais apparemment les services concernés n'étaient pas sur le qui-vive. Il me semble qu'ils auraient pu intervenir dès samedi ».

Alain Francès, maison de la presse à Villefranche-de-Rouergue.

Convivialité. «La neige a provoqué un élan de solidarité que je trouve fabuleux. Les gens marchaient et ça leur a permis de rencontrer des gens, de se dire bonjour, de se parler. Ce sont des choses simples mais qu'on a tendance à oublier. C'est que le déblaiement a peut-être laissé à désirer, mais je ne sais pas s'il est possible de faire mieux. Nous ne sommes pas une ville de neige. Et finalement ça n'a duré que deux jours ».

Bernard, 75 ans, écrivain, Rodez

Des souvenirs. Voir tomber toute cette neige m'a rappelé des souvenirs, notamment en février 1956, où il avait fait un froid terrible accompagné de neige. Mais je me souviens surtout de cet hiver, dans les années « 40 », où les congères bouchaient les vitrines du Faubourg. C'était beaucoup plus important que ce week-end, durant lequel cela m'a amusé de regarder les enfants jouer et faire des bonhommes de neige.

Jacques, 76 ans, retraité, Rodez

Jamais autant. Ce week-end a réveillé des souvenirs très anciens, dans les années « 40 ». Mais je n'avais jamais vu tomber la neige aussi longtemps et aussi dru. Ce week-end, je n'avais pas besoin de sortir et je suis resté à la maison. En revanche, la solidarité a joué puisqu'une dame de mon immeuble est passée partout pour voir si les personnes âgées de manquaient de rien. C'est très gentil.

Gisèle, 75 ans, retraitée, Rodez

Cloîtrés. Nous sommes restés cloîtrés tout le week-end, les rues étaient impraticables. Aujourd'hui, nous sommes montés en ville où l'on arrive à circuler mais dans les quartiers de Rodez, c'est toujours très difficile. Le chasse-neige est passé au milieu, laissant de gros tas sur les bords. Je pense que la mairie et la DDE ont été dépassées, il n'y a pas eu assez de moyens déployés pour une ville comme Rodez.

Nathalie, 19 ans, intérimaire, Rivière-sur-Tarn

Au chaud. C'était pas mal du tout. Je m'attendais à ce que la neige tombe car mon père ne se trompe jamais sur le temps. Comme je n'avais rien de particulier à faire, je suis restée au chaud à cocooner. J'aime bien la neige et les paysages enneigés, mais je sais que cela pose pas mal de problèmes à des gens. Y compris à moi-même, puisque je voulais aller au supermarché et qu'il est fermé !

Magali, 51 ans, exploitante agricole, Lévézou

Regarder la neige tomber. Nous sommes allés sur le Lévézou. On est restés au chaud, sans sortir. On a seulement regardé la neige tomber.

Comme nous sommes exploitants agricoles, sans bétail, et que c'est la saison creuse, nous n'avions pas de contraintes travailler et nous n'étions pas obligés de sortir.

Nous avons profité d'être ensemble en famille au chaud…

SOURCE: La Depeche

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AVEYRON - 50 bergeries s'effondrent

AGRICULTURE. LES TOITS D'UNE CINQUANTAINE DE BÂTIMENTS ONT CÉDÉ SOUS LE POIDS DE LA NEIGE NOTAMMENT DANS LE SUD AVEYRON, ENSEVELISSANT DES CENTAINES DE BÊTES DANS LES DÉCOMBRES.

Article paru le 31/01/2006

De la neige, oui, Guy Bernat en a vu dans sa vie mais de là à voir s'effondrer les toits des bergeries, non. « On a connu pareil épisode en 1930, en 1970, mais il n'y avait pas eu autant de dégâts », se rappelle le responsable du Syndicat de producteurs de lait de brebis. « Il faut dire que ce type de bâtiment, aussi large, n'existait pas autrefois », observe l'agriculteur. 49 bergeries et bâtiments n'ont pas résisté sous le poids de la neige, ensevelissant les brebis et bovins qu'elles abritaient. Hier matin, l'heure était à l'inventaire à la demande de la préfecture. « Pour l'instant, on sait seulement que l'on a un certain nombre de sites où plusieurs centaines de brebis auraient péri », avançait prudemment, en matinée, Benoît Assemat, directeur des services vétérinaires. « Il semblerait qu'il y ait moins de bêtes que nous ne le redoutions », rassure, l'après-midi, Jacques Bernat. Ainsi, Bruno Roustan à Saint-Affrique estime s'en sortir plutôt bien. « Dans notre malheur, nous avons eu de la chance », confie le jeune éleveur, qui n'a à déplorer que la perte d'un veau. Chez lui, ce sont deux hangars de 200 m² chacun qui ont cédé. » Le premier à 19 heures, le second une heure et demie après. « Par chance, nous avions la quasi-totalité des bêtes à la traite. Il en restait trois ou quatre couchées, dont une qui est restée prisonnière. Dans le second bâtiment, ce sont une dizaine de veaux et un taureau qui sont restés coincés, un jour durant, sous les décombres. Tant d'heures dans l'eau et la neige, leur état physique va s'en ressentir. Nous aurions pu nous y trouver aussi puisqu'on avait passé tout l'après midi à étayer les murs », soupire le jeune éleveur.

Le lycée agricole voisin a lui aussi connu des dégâts considérables. Avec là aussi de la chance. « Les brebis se sont mises dans un couloir de retour ; du coup, sur un cheptel de 364, il y en a eu 35 de mortes », recense Thierry Bizeul, le proviseur, qui redoute, en revanche, une mortalité dans les jours à venir. « Beaucoup ont été choqués, les ruminants peuvent souffrir de problèmes digestifs liés au stress. La lactation est compromise ». Il salue la grande solidarité des agriculteurs voisins venus aider à sortir les brebis à l'aide d'une grue ». Il relève que « les vieux bâtiments ont bien résisté, pas les plus récents, prévus pour supporter 50 cm de neige. Là, il y en avait 80 plus l'eau qui est venue s'ajouter ». Les brebis sauves sont logées dans le bâtiment de stockage du fourrage. « Pour la traite, on fait avec des instruments de dépannage. Brebis après brebis, c'est un travail énorme ». Dans le nord Aveyron, « c'est la collecte du lait qui a posé problème avec l'arrêté préfectoral interdisant la circulation des poids lourds », explique Jean Laurens, président de la chambre d'agriculture, qui compte demander le classement des zones sinistrées en « catastrophe naturelle ». Tous les jours, c'est un tiers des producteurs de lait qui est collecté. « Dimanche matin, certains ont dû jeter tout le lait de la traite faute de pouvoir le stocker. Heureusement, le temps s'est radouci. C'était un gros souci ».

Gladys Kichkoff

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Des centaines d'animaux morts sous les décombres

« Difficile de dresser un bilan, les choses évoluent en permanence », remarque Jean-Pierre Belloc, directeur de l'établissement d'élevage de la chambre d'agriculture. « Aux cinquante premiers dossiers recensés où il y a eu pertes d'animaux, vont se rajouter un certain nombre de petits dossiers, des hangars, fabrique d'aliments ». Chiffrer le nombre d'animaux morts est pour l'heure difficile. « Les mairies ont été contactées et toutes les informations ne sont pas encore remontées. On sait avec certitude, mais le point n'est que provisoire, que 20 bovins et 500 brebis sont morts. À cela, il faut rajouter la station d'engraissement du GEBRO à Lauras, près de Roquefort, où ce pourrait être entre 300 et 500 agneaux. Trois bâtiments se sont écroulés ; pour l'instant, on s'occupe d'essayer de sortir les bêtes du quatrième », rapporte le responsable. Le gros souci des agriculteurs est maintenant de sécuriser les sites et de reloger les animaux. « Le problème de l'équarrissage va se poser dans les prochains jours. Les services vétérinaires vont transmettre le nombre d'animaux morts au centre d'Agen qui s'occupera de les collecter ». Un autre souci, c'est les problèmes de l'amiante. « Nous appelons les agriculteurs à bien le trier, le stocker et le faire récupérer par des entreprises agréées.

Il faudra ensuite songer à reconstruire. « Certains, bien assurés, pourront le faire avec les indemnités des assurances. Pour les autres, nous sommes en train de voir avec la direction départementale de l'Agriculture (DDAF) s'ils pourront être prioritaires pour les subventions du plan bâtiment d'élevage », poursuit le responsable, qui souligne l'engagement de la chambre « qui accompagnera les agriculteurs au maximum ». Il salue « la solidarité du monde agricole, habitué à se serrer les coudes dans les coups durs ». Du côté de la préfecture, on n'avançait, hier soir aucun chiffre. « Le recensement des dommages, engagé avec la DDAF et la DSV en lien avec les maires et la chambre d'agriculture se poursuit », indiquait un communiqué.

Source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200601311117

Florent.

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TARN - «Les hôpitaux d'abord»

INTEMPÉRIE. DEPUIS DEUX JOURS LES ALBIGEOIS COMPOSENT AVEC LES SOUCIS LIÉS À LA NEIGE. POUR CERTAINS, LE DÉNEIGEMENT EST LENT. LA MAIRIE RÉPOND.

Article paru le 31/01/2006

Samedi matin, les Albigeois comme la plupart des Tarnais ont découvert au réveil un épais manteau neigeux. Quarante centimètres, parfois plus, dans les quartiers et les rues de la ville. De mémoire d'ancien il faut remonter à 1956 pour voir une chose pareille. Passée la joie d'apprécier un paysage immaculé, les habitants ont rapidement été confrontés aux difficultés de circulation, tant à pied qu'en voiture. Dimanche, il suffisait de se rendre dans les quartiers, les bistrots ou plus simplement dans les rues pour entendre le mécontentement des gens. « Que font les employés municipaux ? était la question, voire la réprobation qui revenait le plus souvent. Le maire Philippe Bonnecarrère et le responsable des services techniques Jean-Pierre Hourcade apportent des réponses. «La commune compte 400 kilomètres de voirie, sans compter les trottoirs et les parkings, souligne Jean-Pierre Hourcade, et dès samedi matin les trois saleuses et les deux lames de déneigement étaient en action. Elles ont fonctionné jusqu'à dimanche 23 heures. Une trentaine d'agents municipaux de la voirie et des espaces verts se sont relayés tout le week-end». «Nous avons du affronter une situation exceptionnelle, poursuit le maire, avec 10 ou 15 centimètres nous passions facilement mais ce week-end nous avons d'abord privilégié tous les accès aux établissements de santé. Parfois nos équipes ont dû repasser plusieurs fois au même endroit».

AUJOURD'HUI, LES COTEAUX

«La journée de dimanche, ajoute le responsable des services techniques, nous avons concentrés les efforts sur les rues principales de chaque quartier, les accès aux établissements scolaires et aux zones artisanales et industrielles en prévision de la reprise des activités lundi». «Toutes les écoles ont normalement été approvisionnées, précise Philippe Bonnecarrère, aujourd'hui nous avons pu nous concentrer sur les trottoirs, les passages piétons et les abribus, c'était la condition imposée par la préfecture pour que le réseau Albibus puisse fonctionner aujourd'hui (hier, Ndlr). C'est sûr conçoit le maire que nos équipes ne pouvaient pas être partout et que certaines situations particulières n'ont pas pu être traitées mais nous devions d'abord privilégier le collectif».

Aujourd'hui, si le redoux n'a pas été suffisant pendant la nuit, les quartiers du Verbial, La Drêche, Gaillaguès, Saint-Amarand seront traités. La ville retrouvera alors son aspect coutumier.

R.R

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Le Tarn a frôlé la crue à Albi et Gaillac

Inondé, le chemin entre l'escalier de la Trébaille et la berge était coupé hier après-midi. Dans le virage, le Tarn sorti de son lit léchait le pied des remparts de la Berbie. La rivière roulait une eau rouge, couleur brique comme celle des ponts et de la ville. Le jardin éphémère, où l'on bronzait cet été, était à moitié immergé. Le bruit du ressac sur les graviers donnait l'impression d'être à la mer… tandis que la neige sur la rive et les pentes environnantes faisaient penser à la montagne. Ce contraste donnait une ambiance particulière, unique, qui faisait la joie des photographes.

Les préoccupations de la mairie étaient autres : se préparer à des inondations. « Dès le matin, nous avons prévenu par téléphone les 60 habitants de Canavières et de la Fondue, deux quartiers à risque d'Albi », dit Philippe Bonnecarrère, le maire. Ce dispositif, qui n'avait jamais été actionné depuis décembre 2003, est mis en place à partir d'une hauteur de 3 mètres d'eau au Pont-Vieux. À son point culminant à 14 heures, l'eau est montée à 3,74 mètres. C'est au dessous des 4,5 mètres, niveau à partir duquel la crue commence. Elle sera évitée cette fois. La décrue a débuté dès hier après-midi. Ce matin à 8 heures, 2,8 mètres sont prévus. Les riverains sont soulagés.

UN SITE INTERNET

Perplexes, les habitants du quai Saint-Jacques à Gaillac ont surveillé aussi le Tarn. Durant la nuit, l'eau avait continué son ascension, elle n'était plus très loin. Par précaution, les voies d'accès ont été interdites à la circulation. En début d'après midi, le Tarn était à un petit mètre du bitume. Les habitants du quai retiennent leur souffle en espérant une décrue. Vers 17 heures, le Tarn les avait écoutés, puisqu'il a baissé de quelques centimètres. Une évolution qu'on peut suivre sur le site Internet

http://www.hpgaronne.ecologie.gouv.fr

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DÉGATS.

Deux poids lourds glissent sur la rocade

Certains glissements intempestifs sur la route se sont avérés plus spectaculaires que d'autres. Hier, à 12h50, un semi-remorque a fait un tête à queue sur une portion à double voie de la rocade d'Albi, commune du Séquestre, dans le sens Toulouse -Albi, percutant (et brisant) une barrière en béton de l'autre côté de la route. Contraint à se déporter sur la droite lorsd'un dépassement, le routier a mordu le bas-côté enneigé et totalement perdu le contrôle de sa trajectoire. Le choc a été tel que le véhicule, immatriculé dans le Loiret, a perdu son chargement, un ascenseur en pièces détachées. Le chauffeur s'en est sortie indemne et la circulation a à peine pâti de l'accident: les services de la DDE et la brigade de gendarmerie d'Albi se sont contentés de ramener à une voie le passage.

Plus tard, vers 17 heures, une dépanneuse albigeoise était à nouveau appelée à la rescousse pour récupérer un autre semi-remorque sur la rocade, à hauteur du garage Peugeot cette fois, à qui il venait d'arriver la même déconvenue. Là non plus, le chauffeur n'a pas été touché.

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Le toit de l'ébénisterie s'effondre

Il était 3h30 environ dans la nuit de samedi à dimanche lorsque l'un des mur de l'entreprise Au bois massif, sur la ZI de Jarlard à Albi, a fini par céder sous le poids de la neige qui faisait pression sur le toit. Le propriétaire de cette société d'ébénisterie (meubles de cuisine, salles de bain...), Serge Bosc, a été prévenu dès le lendemain, mais le courage lui a manqué pour s'atteler à tout déblayer et sauver les machines qui pouvaient l'être. Il s'y est mis hier, toute la journée, épaulée par ses trois employés, qui se retrouvent du même coup au chômage technique.Pas question pour autant d'abandonner l'entreprise. J'espère bien pouvoir rouvrir... ici-même, assure le patron.

Source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200601312326

Florent.

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AGRICULTURE. UN PREMIER BILAN FAIT ÉTAT D'UNE CENTAINE DE BÂTIMENTS TOUCHÉS, DONT UNE QUARANTAINE ABRITANT DES ANIMAUX. 20 BOVINS, 874 OVINS, 6 300 LAPINS, 1 400 CANARDS, 30 LIÈVRES ET 15 TONNES DE TRUITES ONT PÉRI.

Des cadavres par milliers...

Avec les importantes chutes de neige qui se sont abattues sur le département ce week-end, c'est un nouveau coup dur qui frappe l'agriculture aveyronnaise. « On a vu des bâtiments complètement écrasés, plus qu'effondrés, des gens terriblement désemparés, une détresse poignante », confie Jean Laurens, qui accompagnait la préfète, hier, dans le sud Aveyron particulièrement touché. Le président de la chambre d'agriculture, encore sous le coup de l'émotion, parle de « problème humain important », souligne qu'« au-delà des bâtiments, il y a les animaux et les liens sont très forts entre l'éleveur et ses bêtes. Un cheptel, c'est le travail de toute une vie. C'est très, très dur à vivre pour eux ».

L'élu de la chambre souligne « la très grande solidarité locale avec le cas d'agriculteurs venus aider leurs voisins à sortir les animaux des bergeries qui menaçaient de s'effondrer, à essayer de consolider les toitures et ces mêmes agriculteurs de rentrer chez eux et avoir leur hangar qui s'effondrait ». L'entraide joue plus que jamais puisque, dès lundi, les voisins accueillaient les brebis rescapées. D'autres prêtaient des granges vides parce qu'avec « les années de sécheresse, les stocks de foin sont au plus bas ». Les services de l'État vont travailler avec la chambre d'agriculture « et, à partir du recensement, aller plus vite pour répondre aux cas les plus dramatiques, s'organiser afin d'être le plus efficace possible pour les aider dans la reconstruction des bâtiments ».

Restent les animaux morts. Un premier inventaire réalisé par les services de l'État faisait état de quarante bergeries et hangars, abritant des animaux, qui se sont effondrés sous le poids d'une neige lourde tombée en quantité impressionnante. Chiffré, le nombre d'animaux morts, ensevelis sous les décombres, est impressionnant, moins important toutefois que ce que l'on pouvait redouter au départ :20 bovins, 974 moutons, 6 300 lapins, 1 400 canards, 30 lièvres.

Une pisciculture espalionaise a également été victime des intempéries avec un bilan lourd : 15 tonnes, 80 000 truites mortes asphyxiées. Reste donc maintenant à faire partir à l'équarrissage ces cadavres d'animaux le plus rapidement possible. Plusieurs sociétés interviennent en Aveyron, dont la Ferso bio, d'Agen, qui, habituée à travailler dans le sud Aveyron, va être la plus sollicitée puisque c'est la partie du Rouergue la plus touchée. « Nous allons leur communiquer le bilan. Ils se rapprocheront des éleveurs pour voir l'état d'avancement de déblaiement des bâtiments », commente Benoît Assémat, directeur des services vétérinaires, hier, dans le Saint-Affricain avec la préfète.À la Ferso bio, pas d'affolement. On est prêt à intervenir à la demande des services vétérinaires. « Nous avons été prévenus dès dimanche. On parlait alors d'un millier de bêtes. Dès que la DSV nous requerra pour assurer l'intervention, nous enverrons des camions. Nous sommes toujours en alerte avec au minimum un chauffeur prêt à partir », assure le directeur Christian Bergalet. L'entreprise prendra alors contact avec les agriculteurs, s'organisera avec eux. « Ou ils sont en contact avec des entreprises locales qui ont des moyens de manutention pour dégager les gravats, ou nous nous occuperons de les trouver pour eux », poursuit le responsable confiant, qui assure que « tout sera réglé d'ici la fin de la semaine».

Gladys Kichkoff

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Attention à l'amiante

La plus grande prudence est de mise dans le déblaiement des décombres des bergeries effondrées où il y a des risques de présence de matériau contenant de l'amiante. Un diagnostic technique devait, à la demande des ministères de la Santé et de l'Agriculture, avoir été réalisé avant le 31 décembre. Tous les agriculteurs ne l'auraient pas fait. « Quand il y a des plaques cassées, il y a des précautions à prendre. », met en garde un expert. « Il y a des risques à faire ce retrait en famille. Il faudrait être équipé d'une combinaison ou bien d'une salopette fermée, de masque, lunettes, coiffe, gants, stocker les matériaux dans un sac, le filmer pour qu'il soit bien étanche, mettre également tout l'équipement dans un sac et ne pas jeter cela n'importe où mais dans une décharge de classe 1. Il y a tout un protocole à respecter ». Le mieux est donc de prendre contact avec des entreprises habilitées.

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«La neige, c'est un stock d'eau en train de fondre»

La neige ? « C'est un stock d'eau qui fond, parfois un peu vite, mais qui contribuera, bien sûr, à reconstituer en partie les réserves en eau du département », confirme Renaud Rech. Le responsable de la MISE, Mission interservice de l'eau, estime prématuré, pour l'instant, de tirer un premier bilan. « Nous n'avons pas encore de données. La situation a été très différente d'un coin à l'autre du département. La hauteur de la pluie se mesure sur un pluviomètre, c'est plus difficile pour la neige. Avec une poudreuse très fine, il faut jusqu'à 30 cm de neige pour avoir l'équivalent d'1 cm d'eau. Avec une neige épaisse comme nous avons eue, il en faut beaucoup moins pour avoir une hauteur d'eau significative ». L'Aveyron était déficitaire en eau. « Nous étions à un seuil où il était nécessaire d'avoir un apport en eau mais la situation n'était pas encore critique. La preuve, il a plu et neigé de façon conséquente », relève M. Rech, qui attend de voir maintenant comment évolue la fonte de la neige et de voir s'il « n'y aura pas de vent qui ferait s'évaporer une partie dans l'atmosphère ».

Si la neige a occasionné bien des dégâts aux bâtiments agricoles, pas d'inquiétude pour l'instant pour les cultures. «Les végétaux sont en période de létargie. Ils sont en sommeil et repartiront au printemps. Sur des périodes aussi courtes, il n'y a pas d'incidence. On peut, en revanche, avoir des ruptures des arbres fruitiers du fait du poids de la neige».

G. K

Source: La Depeche

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Edition du 01 Février 2006

Le météorologiste et le fameux retour d'Est

Le délégué départemental de Météo France, Jean Marchionini, basé à la station de Millau Soulobres, n'est pas homme à s'émouvoir facilement. En observateur patenté du temps qui passe, même si c'est parfois trop vite ou trop fort, il précise : « Il n'y a rien d'anormal à ce qu'il neige en hiver ».

Voilà pour le côté demi-boutade, et histoire de clouer le bec à ceux qui se plaignent trop souvent au moindre coup de chaud ou à la moindre précipitation.

Nous étions toutefois, le week-end dernier, dans une toute autre situation. Jean Marchionini en convient bien volontiers, et il explique l'abondance des précipitations par « la conjonction de deux phénomènes. »

Il y a tout d'abord eu le fameux retour d'Est. Pour ceux qui ne sont pas des spécialistes de la chose, il est bon de préciser que l'expression signifie que des masses d'air arrivent par l'est. Tout bonnement.

S'il n'y avait eu que cela, les conséquences auraient peut-être été moindres. Mais on a, ensuite, assisté à une rotation qui a fait la part belle à des entrées maritimes.

Cette remontée d'air chaud a fait passer les précipitations « du stade solide au stade liquide ». Et c'est le poids de la pluie, qui est venu gonfler la neige, qui a provoqué les effondrements spectaculaires que l'on a connu surtout dans le Sud-Aveyron, avec les dégâts causés aux bergeries, mais aussi, par exemple, à la salle de sports d'Onet-le-Château.

Jean Marchionini tient à préciser que « la situation était prévue depuis plusieurs semaines. Tout cela était très bien analysé ». Il s'empresse quand même d'ajouter que la nature des précipitations, elle, était quand même de nature à surprendre, probablement même le plus aguerri des météorologues.

Dans tout cela, et en plus du côté indéniablement ludique et bucolique, il voit une bonne raison de céder à un certain optimisme. « En 2 005, nous avions enregistré un déficit pluviométrique de l'ordre de 30 %. Cela va contribuer à recharger les nappes phréatiques ».

H.M.

Source: MIDILIBRE

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Anglars St-Félix (12) - Col de Bonnecombe (48)

Edition du 01 Février 2006

1935 est ancrée dans la mémoire collective

Les Millavois sont sûrement nombreux à se souvenir d'un certain 1er février 1971. Ce jour-là, la neige avait transformé la ville recouverte de 47 cm de cristaux de glace. En revanche, l'année 1935 n'est certainement pas gravée dans beaucoup de mémoires.

Pourtant, la météo avait fait à cette époque largement parler d'elle.

Aujourd'hui, ce sont les photographies qui font revivre ce matin du 11 mars 1935. Le hasard fait bien les choses. Vendredi, Francis Carrière a entrepris de faire du rangement dans ses photos de famile. Les clichés sont nombreux puisque son père, André Carrière, était un photographe passionné. La coïncidence a voulu qu'il retrouve des images fort intéressantes, comparé à l'actualité de ce début 2006.

On y découvre Millau en 1935. Le blanc le dispute incontestablement sur le noir. Le 11 mars 1935 est en effet un jour qui a fait date à Millau. Sous la rubrique "Images millavoises", Pierre Edmond Vivier a légendé il y a plsuieurs années dans le Journal de Millau : « Aucun millavois n'a pu connaître chez nous une épaisseur de neige pareille à celle sous laquelle notre ville se réveilla le matin du 11 mars 1935. Il y avait de 50 à 70 centimètres selon les endroits. Le phénomène était d'autant plus étonannt qu'on était à 10 jours du printemps et qu'on espérait bien en avoir fini avec les rigueurs de la mauvaise saison, cependant que la garnde grève des gantiers se prolongeait avec son cortège de misères diverses. »

Chez les Carrière, toujours domiciliés aujourd'hui au numéro 27 du boulevard de l'Ayrolle, à chaque fois que la neigé réapparaissait à Millau, les précipitations de 1935 ne manquaient pas d'être réévoquées. « Ça avait frappé tellement les esprits, indique Francis Carrière. La neige avait paralysé Millau. » Le Millavois se fie à une des photographies que son père avait prise pour considérer que 2006 est comparable à 1935. C'et une image du boulevard de l'Ayrolle que le dénommé Pierre Château de l'Alpina emprunte en ski. La neige sur le mur de clôture du château de Sambucy atteint selon lui une hauteur similaire à celle mesurée samedi.

L'année 1935 avait aussi été marquante pour la famille Miquel. « Mes parents se sont mariés en 1935, je les ai toujours entendus dire qu'il y avait eu un mètre de neige cette année-là », raconte Maurice Miquel qui habite Saint-Georges-de-Luzençon.

Pour remonter encore plus loin dans le passé, il faut encore se plonger dans les écrits de l'abbé Vivier : « Le photographe Chac avait eu la bonne idée de fixer pour la postérité la chute de neige du 9 janvier 1876 qui, avec une épaisseur d'un mètre, n'a jamais été égalée par la suite, mêm en 1935. » Millau fut alors « privé de communications pendant une semaine »...

Sandra JÉGU

Source: MIDILIBRE

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Aveyron - Près de 100 000 truites meurent à la pisciculture

FLAUJAC. A LA SUITE D'UN PHÉNOMÈNE CLIMATIQUE

D e mémoire des plus anciens habitants de Flaujac, un tel phénomène n'avait jamais été vu. Samedi , la neige tombant sur une eau de la Boralde à zéro degré a d'abord commencé à la recouvrir d'une couche de plus en plus épaisse qui au fur et à mesure a fait barrage. Déjà très faible, le débit est devenu infime dans le lit principal de la rivière et inexistant dans le canal de dérivation qui normalement alimente les bassins de la pisciculture. Gérard Barrière, le pisciculteur-garde fédéral et son adjoint José Angoy , aidé par les pompiers ont durant plus de dix heures tenté de rétablir un courant d'eau mais en vain, en raison d'un barrage de neige de plus de 1m de haut . Du coup, les truites portions des bassins de la pisciculture privées d'une eau suffisamment oxygénée ont péri par asphyxie. 80 000 truites portions ( minimum 10 tonnes de poisson)fario et arc en ciel, ont ainsi péri. Ce mercredi, les bassins seront débarrassés des truites mortes qui seront envoyées à l'équarrissage et transformées en farine de poisson. Cette perte représente la production préparée depuis un an et demi par la pisciculture de Flaujac où les responsables ont pu cependant sauver non sans mal les quelque 800 000 alevins et oeufs de l'écloserie voisine des bassins.

Source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200602010590

Florent.

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