Luder Posté(e) 11 janvier 2006 Partager Posté(e) 11 janvier 2006 L'oxygénation complète du lac Léman, de par sa grandeur et sa profondeur est un évènement relativement rare. Durant l'hiver 2004/2005, le froid a permis un brassage jusque dans les couches les plus profondes (~ 300m). Cela ne s'était plus produit depuis 1986. Hier, des chercheurs de l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) ont mis en garde contre le risque que représentait le réchauffement climatique sur la bonne santé du plus grand lac d'Europe occidentale. En effet, le réchauffement aurait tendance à freiner le processus de brassage. Sur ce site, vous trouverez deux documents PDF contenant le communiqué de presse de l'hiver passé, des explications sur les bénéfices de ce brassage et un schéma explicatif du processus. http://www.cipel.org/sp/article132.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 11 janvier 2006 Partager Posté(e) 11 janvier 2006 L'oxygénation complète du lac Léman, de par sa grandeur et sa profondeur est un évènement relativement rare. Durant l'hiver 2004/2005, le froid a permis un brassage jusque dans les couches les plus profondes (~ 300m). Cela ne s'était plus produit depuis 1986. Hier, des chercheurs de l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) ont mis en garde contre le risque que représentait le réchauffement climatique sur la bonne santé du plus grand lac d'Europe occidentale. En effet, le réchauffement aurait tendance à freiner le processus de brassage. Sur ce site, vous trouverez deux documents PDF contenant le communiqué de presse de l'hiver passé, des explications sur les bénéfices de ce brassage et un schéma explicatif du processus. http://www.cipel.org/sp/article132.html Logique. le réchauffement se transmet d'abord aux couches supérieures. D'où tendance à une plus importante stratification thermique pour les lacs suffisamment profonds.Si on devait observer le même phènomène en ce qui concerne les océans, cela pourrait retarder la déstabilisation des gisements d'hydrates de méthane. Une bonne chose, donc. Sauf que les fonds océaniques n'étant plus oxygénés finiraient par devenir vides de vie... Il est d'ailleurs possible qu'un tel phénomène se soit produit à la fin du Permien et surtout au début du Trias (plus de 90% des espéces vivantes océaniques ont alors disparu). Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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