L'humidité

[Invité Guest]

Quelqu'un a - t - il une table pour connaitre l'humidité absloue a partir du point de rosée ?

Le point de rosée est le seul vrai temoin de l'humidité absolue .

[Invité Guest]

UP

Repondez SVP

[Alain Coustou]

UP Repondez SVP

Que veux tu savoir exactement ?Le point de rosée correspond à la proportion de H2O atmosphérique au dessus duquel il y a obligatoirement condensation. Il constitue donc probablement ce que tu appelles une situation "d'humidité absolue".

Ce point de rosée varie avec la température de l'atmosphère. Quand elle baisse, il peut ainsi y avoir condensation de l'excés de H2O par rapport au point de rosée.

Quelques exemples du niveau de concentration maximale en vapeur d'eau atmosphérique correspondant au point de rosée en fonction de la température :

- Cinq grammes de H2O par mètre cube d'air (à la pression atmosphérique standard) à zéro degrés Celsius.

- Dix grammes pour dix degrés.

- Trente gramme pour vingt cinq degrés.

- Soixante grammes pour quarante degrés.

... Quatre cent vingt grammes pour quatre vingt degrés.

La capacité de l'atmosphère à retenir de la vapeur d'eau - un très puissant GES - augmente bien plus rapidement que la température. Ce mécanisme naturel contribue à renforcer le forcage de l'effet de serre et donc à provoquer un nouvel accroissement de cette dernière (rétroaction positive). De plus, si la masse de vapeur d'eau augmentait de manière significative, elle serait aussi facteur d'une légére hausse de la pression barométrique, elle-même génératrice d'une tendance au renforcement de la montée en température de l'atmosphère (second effet de rétroaction positive).

Il faudrait naturellement corriger ces effets pour tenir compte de l'évolution de l'albédo du à la couverture nuageuse si celle ci se modifiait entrainant une troisième rétroaction, positive ou négative selon le cas: Si il y avait renforcement de la couverture nuageuse, cela entrainerait une réduction des pertes de chaleur de la terre pendant la nuit, mais aussi accroissement de la réflexion du rayonnement solaire vers l'espace. De manière concrète, il est très probable que la modification éventuelle de la couverture nuageuse serait variable, essentiellement en fonction des latitudes.

Un dernier point (je sais bien que je vais encore être accusé de faire de l'auto-promotion, mais il est nécessaire de le dire, car c'est la regrettable vérité) : Ces éléments - et d'autres encore - sont curieusement ignorés ou du moins largement sous-estimés dans la plupart des modèles d'évolution climatique (y compris ceux du GIEC) qui s'en tiennent généralement essentiellement aux seuls GES d'origine anthropique, sauf dans celui que j'ai personnellement développé et sur le quel je fonde les prévisions de mon récent ouvrage...

Alain

[Invité Guest]

Que veux tu savoir exactement ?

Le point de rosée correspond à la proportion de H2O atmosphérique au dessus duquel il y a obligatoirement condensation. Il constitue donc probablement ce que tu appelles une situation "d'humidité absolue".

Ce point de rosée varie avec la température de l'atmosphère. Quand elle baisse, il peut ainsi y avoir condensation de l'excés de H2O par rapport au point de rosée.

Quelques exemples du niveau de concentration maximale en vapeur d'eau atmosphérique correspondant au point de rosée en fonction de la température :

- Cinq grammes de H2O par mètre cube d'air (à la pression atmosphérique standard) à zéro degrés Celsius.

- Dix grammes pour dix degrés.

- Trente gramme pour vingt cinq degrés.

- Soixante grammes pour quarante degrés.

... Quatre cent vingt grammes pour quatre vingt degrés.

La capacité de l'atmosphère à retenir de la vapeur d'eau - un très puissant GES - augmente bien plus rapidement que la température. Ce mécanisme naturel contribue à renforcer le forcage de l'effet de serre et donc à provoquer un nouvel accroissement de cette dernière (rétroaction positive). De plus, si la masse de vapeur d'eau augmentait de manière significative, elle serait aussi facteur d'une légére hausse de la pression barométrique, elle-même génératrice d'une tendance au renforcement de la montée en température de l'atmosphère (second effet de rétroaction positive).

Il faudrait naturellement corriger ces effets pour tenir compte de l'évolution de l'albédo du à la couverture nuageuse si celle ci se modifiait entrainant une troisième rétroaction, positive ou négative selon le cas: Si il y avait renforcement de la couverture nuageuse, cela entrainerait une réduction des pertes de chaleur de la terre pendant la nuit, mais aussi accroissement de la réflexion du rayonnement solaire vers l'espace. De manière concrète, il est très probable que la modification éventuelle de la couverture nuageuse serait variable, essentiellement en fonction des latitudes.

Un dernier point (je sais bien que je vais encore être accusé de faire de l'auto-promotion, mais il est nécessaire de le dire, car c'est la regrettable vérité) : Ces éléments - et d'autres encore - sont curieusement ignorés ou du moins largement sous-estimés dans la plupart des modèles d'évolution climatique (y compris ceux du GIEC) qui s'en tiennent généralement essentiellement aux seuls GES d'origine anthropique, sauf dans celui que j'ai personnellement développé et sur le quel je fonde les prévisions de mon récent ouvrage...

Alain

Merci !

Quand l'humidité rel est à 100% , le point de rosée correspond à la temperature mesurée , n'est ce pas ?

Le point de rosée monte automatiquement quand l'humidité absolue augmente.

Il doit forcément exister une table convertissant , un temperature de point de rosée en une quantité de vapeur d'eau en g / m2 ; qui n'est autre que l'humidité absolue .

[Invité Guest]

Antoine,

Voici deux liens qui pourraient te servir concernant notamment de diagramme de Mollier pour faire ton tableau, d'ailleurs dans un de ces liens il y a un tableau, c'est peut-être cela que tu cherches.

http://www.domosystem.fr/indexref.asp?lien=./mollier.htm

http://perso.wanadoo.fr/michel.hubin/capte...imi/chap_h1.htm

Olivier.

[JeromeR28]

Salut !

Il doit forcément exister une table convertissant , un temperature de point de rosée en une quantité de vapeur d'eau en g / m2 ; qui n'est autre que l'humidité absolue .

J'ai fait un petit programme en C++ qui permet de calculer le rapport de mélange, c'est-à-dire la quantité de vapeur d'eau en gramme par kilogramme d'air sec, en fonction de la température de rosée (à ne pas confondre avec la température du thermomètre mouillé) en degrès Celsus et de la pression en hPa. Tu peux trouver le source et l'executable ici.

Concernant la valeur de pression, il faut absolument que ce soit la pression sur le lieu de la station, c'est-à-dire non ramenée au niveau de la mer, sinon le résultat ne sera pas conforme.

Comme toujours, la valeur calculée t'indique la quantité de vapeur d'eau (en gramme) pour un kilogramme d'air sec. Cette quantité de vapeur n'est donc pas incluse dans le kilogramme d'air. En gardant les mêmes proportions, tu as donc un kilogramme d'air sec + 'r' grammes de vapeur d'eau, 'r' correspondant au rapport de mélange (en g/kg).

Concernant le fonctionnement programme, c'est simple. Il boule à l'infini en te demandant à chaque fois la valeur de pression et la valeur de la température de rosée, puis il t'affiche le résultat obtenu. Pour quitter, il suffit de saisir une valeur négative pour la pression.

@+