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Conférence de Montréal


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On avance ! (un peu...)

Le protocole de Kyoto entre officiellement en vigueur à Montréal

Montreal, 01/12 - Le protocole de Kyoto visant à la réduction des gaz à effet de serre est officiellement entré en vigueur mercredi après l`adoption formelle des accords de Marrakech lors de la conférence des Nations unies les changements climatiques, à Montréal.

Le protocole, qui engage 34 pays à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre d`ici 2012, a été conclu en 1997.

Il est entré officieusement en vigueur le 16 février dernier, peu après sa ratification par la Russie.

Toutefois, en pratique, il ne pouvait s`appliquer qu`après l`adoption formelle d`une série de modalités de fonctionnement, élaborées essentiellement entre 2001 et 2004 et conclues à Marrakech, au Maroc.

Ces règles ont été adoptées en séance plénière mercredi à la conférence de Montréal.

"Le protocole de Kyoto est désormais entièrement opérationnel", a déclaré le président de la conférence Stéphane Dion, ministre canadien de l`Environnement. "C`est un moment historique!".

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=396198

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Si les EU ne le ratifient pas, ça n'a pas grand intéret. (et que dire de la chine).

Même si les USA ne sont pas de la partie, cela a cependant un énorme intérêt.

Et Bush n'est pas éternel : il y a donc de l'espoir, d'autant plus qu'il est de plus en plus détesté par les américains dont une partie qui était jusqu'à présent aveuglée par le double attentat de New York commence à enfin ouvrir les yeux.

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Evolution du climat :

Enjeux cruciaux pour le climat à Montréal

28 novembre 2005

Montreal, Canada — Greenpeace a accueilli à Montréal les délégations

participant à la Conférence sur le changement climatique avec un sablier

géant de 4 mètres symbolisant l’urgence à agir pour lutter contre le

réchauffement.

« L’heure est venue de s’occuper sérieusement de la question

climatique. Le réchauffement n’est pas un problème lointain que nous pourrons

résoudre plus tard dans le temps. En réalité, nous disposons d’une marge

de manœuvre extrêmement étroite pour limiter ses plus catastrophiques

impacts. Sans décisions et actions promptes, réelles et concrètes des

Gouvernements, nous serons bientôt toutes et tous embarqués à bord d’une

locomotive folle et incontrôlable lancée à pleine vitesse », affirme

Stéphanie Tunmore, chargée de campagne internationale sur le climat.

Si rien n’est fait pour limiter les changements climatiques, une

majorité de leurs conséquences seront irréversibles. Dès 2100, les glaciers

de l’ouest chinois auront largement disparu tout comme, avant la fin du

siècle, la glace estivale de l’Arctique. Selon différents scénarios,

ours polaires, phoques et certains oiseaux de mer sont menacés

d’extinction. Dans les prochaines décennies, les effets combinés des dérèglements

du climat auront des conséquences directes sur tous les éco-systèmes de

la planète : forêts tropicales (Amazonie en tête), déserts ou prairies

arables.

Concernant la lutte contre le réchauffement, Greenpeace pense que le

principal objectif devrait être le maintien de l’augmentation moyenne de

la température sous la barre des 2ºC par rapport au niveau de l’ère

pré-industrielle. Un objectif techniquement et économiquement atteignable

avec les moyens dont nous disposons actuellement et déjà affiché par le

Conseil des ministres européens.

Greenpeace considère également comme nécessaires et indispensables le

renforcement et l’expansion du protocole de Kyoto pour la période 2013 –

2017. La communauté internationale doit s’investir massivement dans

l’expansion des marchés de carbone et le développement massif d’énergies

non polluantes. Deux vecteurs à prioriser à Montréal pour les rendre

opérationnels d’ici 2008.

« Les 156 gouvernements qui ont ratifié le protocole de Kyoto ont

maintenant l’obligation de montrer concrètement ce que signifie leur

engagement. Ils doivent peser de tous leur poids pour mener à bien ces

négociations. Objectifs : pousser les pays industrialisés à atteindre des

résultats beaucoup plus ambitieux en terme de réduction de gaz à effet de

serre. Si nous continuons à ne pas concrétiser discours et promesses,

comment s’étonner que face à nos enfants et petits enfants nous n’aurons

comme seule explication que : Désolé mon grand, on s’est réveillé un

peu tard … » termine Stéphanie Tunmore.

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Changement climatique: inventer une gestion intelligente de l'incertitude

Mercredi 07 décembre 2005, 10h03

Ce sont les plus pauvres, dans les pays les plus pauvres, qui paieront le plus lourd tribut au changement climatique. Mais une véritable stratégie pour adapter les sociétés et leurs économies leur fait toujours défaut.

"Qu'il s'agisse d'un cyclone au Bangladesh ou à la Nouvelle-Orléans, ce sont toujours les plus pauvres qui en supportent les plus lourdes conséquences", a rappelé mardi le ministre indien de l'Environnement, Prodipto Ghosh, en marge de la conférence de l'Onu sur le changement climatique à Montréal.

"La vulnérabilité aux impacts du changement climatique varie selon les capacité d'adaptation, ce qui lie étroitement le changement climatique aux problématiques de développement", a souligné Rajenda Pachauri, président du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "Il est donc indispensable de l'anticiper pour accroître la capacité de résilience des populations".

Pour l'expert, qui préside également à New Delhi l'Institut de recherche sur la technologie et l'énergie (Teri), ceci suppose une évaluation précise des objectifs et la mise en place de conditions adéquates: prévisions météo efficaces, système d'alerte précoce, surveillance sanitaire, renforcement des infrastructures de transport en cas d'évacuation...

"Il faut inventer une gestion intelligente de l'incertitude", a-t-il plaidé.

Au titre de la Convention de l'Onu sur le changement climatique et du protocole de Kyoto qui en renforce les dispositions, trois outils de financement - trois Fonds d'adaptation - doivent aider les Etats les plus pauvres à faire face aux effets négatifs du réchauffement de la planète.

"Mais il manque une stratégie, des recommandations sur la façon de les utiliser", a déploré M. Pachauri.

"Inutile de rechercher davantage d'argent: les fonds existent et sont constamment alimentés par les donateurs", a renchéri Bonizella Biagini, directrice des programmes d'adaptation au Fonds pour l'environnement mondial (FEM). "Nous sommes seulement en train de passer de l'évaluation des besoins à l'action sur le terrain", a-t-elle justifié en citant deux programmes en cours, à Kiribati (1,5 million de dollars) et en Colombie (4 M USD).

Plus d'une douzaine d'autres sont à l'étude en Afrique, concernant les zones côtières (Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Mauritanie et Cap Vert) ou les conséquences des sécheresses (Ethiopie, Kenya, Mozambique, Zimbabwe).

"Accéder aux fonds d'adaptation paraît compliqué, les règles et réglementations sont compliquées", a jugé Ian Burton, de l'Université de Toronto, en stigmatisant "un déficit d'adaptation" dans les mécanismes mis en oeuvre depuis 2001 par la Convention et le protocole de Kyoto.

"Les pertes liées au changement climatique n'ont fait qu'augmenter depuis 40 ans, mais le pire reste à venir et nous ne répondons pas comme il le faudrait. On construit n'importe comment, y compris dans les pays développés", a-t-il ajouté en proposant d'entamer au plus vite un "examen systématique" avec cette perspective en tête.

Parmi les pistes à explorer, Saleemul Huq, de l'Institut international pour le développement durable (IISD), a suggéré un accès des plus pauvres aux micro-assurances, sur le mode des expériences de micro-crédits menées dans son pays, le Bangladesh.

"La conférence de Montréal devrait y réfléchir", a-t-il lancé en comparant ce rendez-vous international et régulier à "une visite qu'on fait tous les ans à sa vieille tante. Qui nous lâche chaque année les mêmes conseils".

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