MF et IPSL confirment le réchauffement

[weather.bordeaux]

Réchauffement climatique : les nouveaux résultats des modèles français 

  Météo-France et l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) ont réalisé un ensemble de simulations climatiques sur 11 scénarios d’émissions de gaz à effet de serre et de particules liées aux activités humaines. Les simulations couvrent les 20ème et 21ème siècles.

Les équipes françaises de recherche climatique préparent ainsi leur contribution au prochain rapport du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat (GIEC). Ce quatrième rapport paraîtra à l’automne 2007. Il présentera comme les précédents (1990, 1995 et 2001) les tendances du réchauffement climatique à venir, à l’issue de travaux menés et validés par la communauté scientifique internationale

Le réchauffement confirmé par les modèles français

Les deux modèles français simulent un réchauffement planétaire moyen d’environ 4°C en 2100 pour le scénario le plus pessimiste (émissions de gaz carbonique élevées).

La suite :

http://www.meteofrance.com/FR/actus/dossie...jsp?docid=13400

et

http://www.meteofrance.com/img/wlp/000/000/700/7006.pdf

[Alain Coustou]

J'ai lu les documents de MF et de l'IPSL.

Ils sont très interessanrs mais un peu surprenants.

Ainsi le scénario SRESA2 de Météo France prévoit un accroissement de température pouvant atteindre 14°C dans certains secteurs en zône arctique.

Mais il n'en tire apparemment pas les conclusions qu'on pourrait logiquement en déduire concernant l'accélération de la fonte estivale de la banquise (qui pourrait d'après eux disparaître complétement vers 2050, ce qui constitue tout de même un "progrès" par rapport aux estimations étrangement timides du 3ème rapport du GIEC) et surtout ses conséquences sur le réchauffement de l'Océan Arctique et de ses mers périphèriques riches en gisements de clathrates.

Seules semblent prises en compte les incidences locales de la réduction de l'albédo sur la température de la basse atmosphère.

Donc, dans l'état actuel du dossier, il semble bien qu'ils ne tiennent toujours aucun compte du risque de déstabilisation des clathrates océaniques, pas plus qu'ils ne tiennent compte des émanations de CH4 et de CO2 provoquées par le dégel des toundra (Phénomène qui devrait se confirmer dès cet été).

En fait, ils semblent ne vraiment prendre en considération que les émissions ANTHROPIQUES de CO2 (C'est du moins les seules qui apparaissent dans les graphes du dossier), alors qu'elles ne représentent que les 2/3 du forçage anthropique actuel de l'effet de serre et que le rôle des gaz dégagés par le dégel progressif des toundras deviendra probablement de plus en plus important.

Attendons d'en savoir plus, mais j'avoue être assez dubitatif...

Alain

[Invité Guest]

en meme temps s ils veulent avoir des modeles plus puissant,ils ont interet a allé dans ce sens meme si c est completement farfelu!