Chri Posté(e) 11 avril 2005 Quimperlé (29) - 51m Partager Posté(e) 11 avril 2005 Bonjour, nous avons bénéficié d'une journée splendide, sèche, un ciel d'un bleu azur sans nuage, digne des plus beaux ciels de Provence ou des montagnes. Bref, un bleu profond... /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pourtant, à mon grand étonnement, ma station Vantage Pro Plus n'indique qu'un maxi de 797 W/m² alors que les 800 sont souvent dépassés et que l'on a même atteind les 1100 hier après-midi avec un ciel variable et un ciel bleu nettement moins bleu.... Est-ce normal, ou serait-ce une anomalie ? /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smag78 Posté(e) 11 avril 2005 Partager Posté(e) 11 avril 2005 Même chose pour moi. 767 max aujourd'hui avec un ciel clair alors que les 1000w/m^2 étaient dépassés les deux jours précédents avec des éclaircies. Ce n'est pas la première fois que je remarque ce phénomène mais je ne sais pas d'où ça vient. A+ sylvain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 avril 2005 Partager Posté(e) 11 avril 2005 Bonsoir, est-ce que ce capteur prend en compte la présence du vent, car la différence entre hier et aujourd'hui outre le ciel bien plus clair ce jour, c'est que le vent de Nord-Est était beaucoup plu sensible aujourd'hui. Donc une journée ensoleillée mais ventée si l'appareil prend en compte le vent verrait une valeur de puissance plus faible qu'une journée plus nuageuse et sans vent. Christian Portin sera sûrement répondre à cela. Olivier. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chri Posté(e) 11 avril 2005 Quimperlé (29) - 51m Auteur Partager Posté(e) 11 avril 2005 An niveau vent, c'était du kif-kif chez moi (Quimperlé-29S) entre hier et aujourd'hui autour des 30 km/h. Sinon, au niveau de l'index UV, aujourd'hui : 5.3 avec donc 797 W/m² et hier 5.5 avec 1114 W/m². L'index UV semble correct, car vent ou pas vent, les UV sont là. Le 5.5 a du être relevé lors d'une éclaircie. Alors, un ciel légèrement bleu-blanc rayonnerait-il plus qu'un ciel bleu-bleu...? Mais hélàs, les graphes ne seront pas très lisibles: avec 800W aujourd'hui et 1100 hier, on pensera dans quelques temps que la journée d'aujourd'hui a été moins ensoleillée que celle d'hier. Ce qui est bien sur faux.... /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 11 avril 2005 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 11 avril 2005 Bonsoir, Oui c'est normal. Il y a des réflexions du rayonnement sur le bord de certains nuages qui permettent au rayonnement capté de devenir nettement supérieur à celui relevé sous un ciel totalement clair (+ un phénomène d'éblouissement de ce capteur en sortie de nuage). Des essais sur des valeurs toutes les 30 mn pendant 20 jours face à un capteur pro, ont montré qu'un Davis sous-estimait de 7% le rayonnement en valeur brute ou de 4% lorsque l'on applique les coeff de correction prévus pour ce modèle selon le niveau de la température (+0.12% par degrés en-dessous de 25° et -0.12% par degrés au-dessus de 25°). Il faudrait d'autres essais plus longs sur d'autres gammes de rayonnements et de températures externes. Sur la période des essais avec les corrections prévues, il a été conforme à la précision annoncée de +- 5%. C'est dommage que Davis n'intègre pas la fonction de correction dans Weatherlink. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chri Posté(e) 11 avril 2005 Quimperlé (29) - 51m Auteur Partager Posté(e) 11 avril 2005 Mais alors, comment fait-on pour calculer la durée de l'ensoleillement avec un tel instrument? Doit-on prendre réellement en compte le rayonnement? Si j'applique les coefficients, l'écart se creuse un peu plus: aujourd'hui, Tx de 17.5°; 797 W/m² ==> 807 W/m² avec application du coef. hier, Tx de 14°; 1114 W/m² ==> 1129 W/m² avec application du coef. Mais bon, 797 ou 807 et 1114 ou 1129, l'écart n'est pas très important en fait. En tous cas, c'est bien de le savoir et de l'appliquer. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 12 avril 2005 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 12 avril 2005 Bonjour, Pour la mesure de la durée d'insolation c'est assez négligeable, car que tu relèves 797 W/m2, 807 W/m2 ou même 1400 W/m2 (d’après MF le rayonnement global peut dépasser la constante solaire avec les multiples réflexions sur certains nuages et atteindre ponctuellement plus de 1600 W/m2), tu aura toujours une minute de soleil dès que tu dépasseras le seuil de rayonnement solaire DIRECT (et non le global) défini pour la durée de l'insolation. La correction joue surtout à la limite du seuil d'insolation, mais elle est peu importante car nous réalisons une estimation de l’insolation, ce n'est pas une vraie mesure (il faudrait connaître le rayonnement direct seul) et la durée d'exposition dans la zone de la limite du seuil est en général assez court. Les corrections ne s'appliquent pas uniquement à la Tx ou à une seule valeur maxi, mais à chaque relevé de rayonnement moyen du pas d'archive de la base de données en fonction de la T moy de l'intervalle et de l’horaire correspondant (donc tout dépend du pas d’archive, ici j'applique 1 correction du rayonnement solaire global pour chaque minute en fonction de la T moy de la minute correspondante au même horaire. Quelqu'un sur 15 mn pratiquera une correction toute les 15 mn). Il suffit de créer une fois pour toute les formules de corrections dans un tableur en attendant qu’un logiciel fournisse cette fonction (on importe dans un tableur les données d'un fichier txt ou autres, exporté par Weatherlink ou d’autres logiciels). Mais bon en général ici dans une journée, il n'y a pas plus de 0.1 h de différence due aux corrections d’après les T. Ceux qui veulent rester en données brutes ne perdront pas grand chose sur l'année vu que des écarts d'été seront compensés par d'autres qui sont inverses l'hiver. De plus comme précisé dans le dossier sur la Vantage1, l'estimation à partir de ce type de capteur est pratiquée avec les formules MF/OMM (voir à la librairie MF pour la doc de cours sur le sujet et au CDM local pour demander certaines formules régionales pour les stations utilisant seulement un capteur de rayonnement global) et non en prenant un seuil de rayonnement global. On peut relever 400 W/m2 (ou plus) de rayonnement global avec certains nuages, sans avoir assez de rayonnement solaire direct pour pouvoir comptabiliser une seule seconde d'insolation. Pour l'insolation c'est le seuil de rayonnement solaire DIRECT seul qu'il faudrait connaître et non le global qui inclut parfois beaucoup plus de diffus que de direct (parfois il n’y a que du diffus dans le global, difficile de dire dans tous les cas, s’il y a insolation ou pas en regardant uniquement des valeurs de global). Exemple sur l'insolation à Besse pour 2004 : Si je prends un seuil de 125W/m2 de rayonnement solaire global du Davis comme seuil d'insolation (c'est le rayonnement direct qu'on devrait prendre), je récolte 3087 heures, on voit le problème. Avec les bonnes formules, je relève 2763.3 heures, ce qui est bien plus cohérent avec les données du coin en 2004 : Le Luc (2724 h), Toulon (2847 h). Normalement mon cumul aurait été un peu supérieur à 2763.3 h à conditions égales car j'ai un peu plus de masques que les stations du Luc et de Toulon. Les estimations de la durée d'insolation à partir de la mesure du rayonnement global, même avec les formules OMM/MF, ne remplaceront pas aussi rigoureusement la bonne vraie mesure d'un capteur de rayonnement solaire direct seul. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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