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article du monde sur la faune et la flore


renaud
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Le réchauffement global affecte la faune et la flore des Etats-Unis.

Alors que la réélection de George Bush augure mal, c'est un

euphémisme, de l'engagement des Etats-Unis dans la lutte contre l'effet de serre - le locataire de la Maison Blanche a rejeté, en mars 2001, le protocole de Kyoto -, un rapport du Pew Center on Global Climate Change d'Arlington (Virginie) donne du grain à moudre aux écologistes et à ceux des scientifiques qui pressent l'administration américaine, jusqu'ici en vain, de revoir sa position.

il met en effet en évidence que la faune et la flore nord-américaines sont d'ores et déjà affectées par le réchauffement. Et il souligne que ces perturbations risquent de s'amplifier.

Ce rapport, signé de Camille Parmesan (université de Texas-Austin) et de Hector Galbraith (université de Colorado-Boulder), synthétise les résultats d'une quarantaine d'études sur les "impacts observés" du changement climatique, au cours des vingt à cent dernières années, sur un large échantillon d'espèces animales et végétales de différentes régions des Etats-Unis. Plus de la moitié d'entre elles font apparaître "un lien direct" entre le changement climatique et des modifications des écosystèmes. "Il existe aujourd'hui suffisamment d'études pour conclure que les conséquences du changement climatique sont déjà perceptibles dans les écosystèmes américains", estiment les auteurs.

RESTER EN PHASE

Premier effet visible : les modifications de période de floraison de certaines plantes et de reproduction de certains animaux. Entre 1971 et 1998, la saison de reproduction du geai du Mexique (Aphelocoma ultramarina), étudié dans les montagnes du sud de l'Arizona, a ainsi été avancée d'une dizaine de jours, en corrélation avec la hausse des températures printanières.

Certaines espèces s'accommodent de ce décalage. Certains papillons prennent leur envol deux semaines plus tôt que par le passé, au moment précis où les fleurs qu'ils butinent s'épanouissent, elles aussi, précocement. Mais d'autres lépidoptères, qui ne sont plus en phase avec les plantes dont ils dépendent, pourraient voir "leur population décliner".

Autre conséquence : le déplacement vers le nord de l'aire de répartition de certaines espèces. C'est le cas d'un petit papillon aux ailes marbrées d'orange et de noir, l'Euphydryas editha, qui a disparu du sud-ouest des Etats-Unis. Cette migration s'accompagne parfois d'une compétition territoriale. Le renard roux (Vulpes vulpes), en poussant vers les latitudes nordiques, menace désormais le renard arctique (Alopex lagopus), plus petit et moins agressif que son rival, avec lequel de récentes études laissent penser qu'il ne peut coexister.

De telles modifications de frontières ont été observées, au cours des dernières décennies, pour diverses espèces d'oiseaux, de mammifères, d'invertébrés, ainsi que de végétaux, ce qui "menace potentiellement"la biodiversité du continent nord-américain, met en garde le rapport.

Celui-ci pointe encore le danger d'une altération de grande ampleur du cycle du carbone atmosphérique. La toundra de l'Alaska, où la température moyenne a augmenté de 2 °C à 4 °C depuis cinquante ans, relâche désormais davantage de dioxyde de carbone qu'elle n'en stocke, la fonte des glaces ayant pour effet de favoriser la décomposition de la matière végétale.

"Les écosystèmes réagissent déjà au réchauffement. Et ce n'est que le début, souligne Eileen Claussen, président du Pew Center on Global Climate Change. Avec le réchauffement prévu pour ce siècle, de deux à dix fois supérieur à celui du siècle passé, nous allons vers une rupture fondamentale et peut-être irréversible."

Pierre Le Hir

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Oui c'est intéressant . A t'on des études équivalentes pour l'Europe et la France?

Il y a une rumeur qui dit qu'on assiste à la même chose en France , que des insectes et autres maladies d'Afrique du Nord commencent à faire leur apparition dans le sud de la France , mais ce ne sont que des rumeurs.

Le problème de la toundra canadienne qui relargue du CO2 et du CH4, ce qui n'était qu'une hypothèse jusqu'à maintenant, met en évidence un effet rétroactif positif,c'est inquiétant.Surtout qu'on a pas pour le moment d'exemple de rétroactions négatives.

J'aurais pensé à une augmentation de l'albédo suite à l'augmentation de la teneur en vapeur d'eau , conséquente à l'augmentation de température , mais encore faut-il qu'elle se condense à basse altitude et là il faut du froid et des aérosols.

Je ne sais pas si actuellement on assiste à une augmentation ou non de l'albédo. C'est une des rares rétroactions négatives qu'on peut espérer.

Pour en revenir à notre ami texan il a paraît-il déclaré qu'il n'était pas question de renoncer au mode de vie américain et donc d'arrêter de gaspiller.

Le gaspi ferait donc partie du mode de vie américain?Cela ne doit pas être vrai,mais si ça l'est : on est mal!

à plus

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Les vrais signes d'un changement climatique doivent être rigoureusement séparés des faux signes, qui sont souvent attribués à tort à ce qu'on constate sur l'evolution des temperatures et la faune sauvage ou là je suis tout à fait d'accord.

Par contre attention à ne pas prendre comme cela se fait trop souvent les importations d'insectes ou de parsites bien plus favorisés qu'autrefois par les echanges internationaux.

Recemment j'en discutais avec un vendeur pepinièriste, il souhaitait une grande vague de froid style 1985, evidemment cela leur fait faire des affaires mais surtout un gel intense durant plusieurs jours y compris en profondeur dans le sol permet d'eliminer les espèces de parasites ou d'insectes exogènes.

Ces grandes vagues de froid ayant une recurrence de 20 ans environ il est facile de comprendre que vu les echanges au niveau mondial il en est chaque année importés de regions tropicales, voire comme il me le citait d'Australie.

Autrefois la dissemination etant moindre ces especes n'avaient pas le temps de se developper, le grand nettoyage par le froid de temps en temps mettait un terme à leur developpement.

Il n'est pas interdit de penser que certaines espèces d'oiseaux suivent aussi la remontée vers le nord de parasites dont ils se nourrisssaient en regions tropicales.

Réponse l'année qui suivra un bon hiver glacial...

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