GD Posté(e) 2 novembre 2004 Partager Posté(e) 2 novembre 2004 les spécialistes canadiens sont très inquiets de la fonte rapide du permafrost qui dégage beaucoup de méthane. il n'y a pas qu'eux à ce sujet il y a pas mal d'études à l'institut du pétrole et du gaz à Moscou qui ont démarré... Ils sont très concernés eux aussi et essaient de le capter. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gbl Posté(e) 2 novembre 2004 Partager Posté(e) 2 novembre 2004 De retour au poste après qq. jours dans le Cantal... Vu 2 articles intéressants *L'Océan Arctique bientôt navigable ("Le Monde" du 27 /10). A ce sujet , j'ai vu une excellente émission sur "Planète Thalassa" sur le réchauffement dans l'Arctique ; il est particulièrement fort en Baie d'Hudson et en Mer de Beaufort ; les spécialistes canadiens sont très inquiets de la fonte rapide du permafrost qui dégage beaucoup de méthane. *L'activité du soleil se révèle inhabituellement forte depuis qq. décennies ("Le Monde" du31 /10) ; l'article est un résumé d'article paru dans "Nature". Conclusion : "Le principal facteur du réchauffement actuel est de toute évidence, anthropique. L'activité solaire, elle, ne semble avoir que des influences plus régionales ." C'est d'ailleurs ce que pensent la plupart des spécialistes... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 2 novembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 2 novembre 2004 J'ai lu et trouvé cet article complètement choquant par les considerations qu'il évoque. Il serait honnête de le citer complètement car il n'est pas une mise en garde contre le réchauffement climatique mais plutot du pourlechage de babines de la part de ceux qui veulent utiliser l'Arctique comme voie de communication pour multiplier les echanges entre Japon et Canada et l'exploiter, je parlerais plutot de le saccager comme ils ont saccagé déja plusieurs continents. Les auteurs se felicitent aussi de la possibilité d'ouvrir de nouvelles exploitation minières, Or, Manganèse, Titane, Molybdène, Platine que recelerait l'Arctique ainsi que parait il 25% des reserves de petrole mondiales restant à decouvrir. Bref un article qui loin d'être contre le rechauffement s'en felicite et n'emet aucun regret anticipé sur la disparition programmée dans ce cas des derniers phoques ou des derniers ours blancs ni bien entendu pour les Inuits et leur civilisation millenaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 2 novembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 2 novembre 2004 Plutot que l'article du Monde dont parle GBL sur l'Arctique bientot navigable et qui m'a donné la nausée par ses considerations uniquement economiques je prefère nettement celui ci: Ceci dit j'apprecie bien plus les extraits emanant d'un autre article que GBL a cité.. il s'agit peut être de celui ci: Sauf réduction des rejets de CO2, l'Arctique fondra d'ici un siècle agrandir la photo OSLO (AFP) - La glace de l'Arctique, à moins d'une réduction rapide des rejets de CO2, aura complètement disparu en été vers la fin de ce siècle, provoquant une hausse du niveau des océans et la disparition probable d'espèces telles que l'ours polaire, affirme une étude à paraître la semaine prochaine. "Il n'y a plus de doute que des changements climatiques se produisent dans l'Arctique et que ces changements se produiront plus rapidement et plus intensément si la planète ne parvient pas à réduire ses émissions de CO2 (dioxyde de carbone)", a assuré mardi le Fonds mondial pour la nature (WWF) en publiant certaines conclusions du rapport. Réalisée par plus de 250 chercheurs à la demande du Conseil arctique, l'étude --la plus détaillée jamais entreprise sur la question-- présente plusieurs scénarios qui augurent, sur la base du rythme actuel, d'une disparition probable de la glace arctique, en période estivale, à la fin du 21ème siècle. Combinée à la fonte des glaciers et du permafrost, la fonte de l'Arctique pourrait entraîner une hausse d'un mètre du niveau des océans, affectant l'habitat de quelque 17 millions de personnes, a souligné le WWF. Par ailleurs, un tel phénomène ouvrirait un "passage nord" pour le trafic maritime entre les océans Pacifique et Atlantique, ainsi que de nouveaux espaces à la pêche et à l'exploitation minière. La fonte de la glace du Groenland, qui devrait elle prendre plusieurs centaines d'années, pourrait pour sa part contribuer à un relèvement de sept mètres du niveau des eaux. La disparition de la glace dans l'Arctique est aussi susceptible de provoquer la disparition de certaines espèces de poissons et de mammifères. "L'ours polaire pourrait complètement disparaître d'ici à la fin du siècle. Il a peu de chances de survivre lorsque la glace estivale est réduite à sa portion congrue", a précisé le WWF. L'ours blanc se nourrit en effet essentiellement de petits phoques lovés dans des cavités de la calotte glaciaire que le roi de la banquise brise en bondissant dessus. Le rapport, dont des éléments ont aussi déjà filtré dans la presse américaine, doit être présenté dans son intégralité le 8 novembre. Les huit pays du Conseil arctique --Etats-Unis, Canada, Russie, Japon, Finlande, Suède, Islande et Norvège-- sont responsables à eux seuls d'environ 30% des émissions humaines de CO2, selon le WWF. "Nous devons réduire les émissions de CO2 dès aujourd'hui", a déclaré à l'AFP Samantha Smith, directrice du programme arctique du WWF. "La rapidité et l'intensité du réchauffement de l'atmosphère peuvent être limitées" par de telles réductions, a-t-elle souligné. Si la Russie a décidé le mois dernier de ratifier le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, permettant ainsi au traité d'entrer en vigueur, les Etats-Unis continuent pour leur part de s'y refuser. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 3 novembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 3 novembre 2004 J'ai retrouvé ce fameux article du Monde sur un autre fil, gaffe car Le Monde supprime rapidement l'accès gratuit à ses archives donc je le reproduis ici, vous pourrez juger du ton employé, je le trouve proprement sandaleux et sans egard pour l'Arctique, sa faune, et sans egard aucun pour les conséquences sur le reste du monde. CLIMATS L'océan Arctique bientôt navigable LE MONDE | 26.10.04 | 13h31 • MIS A JOUR LE 26.10.04 | 13h35 A 12 h 15 par e-mail, découvrez toute l'actualité économique et financière. Abonnez-vous au Monde.fr Très sensible au réchauffement climatique, le Grand Nord pourrait s'ouvrir, d'ici trente ans, au trafic maritime et à l'exploitation minière. Québec (Canada) de notre envoyé spécial "Dans les années 1980, le signal était ambigu. Dans les années 1990, la tendance est devenue nette. Dans les années 2000, elle est manifeste : l'Arctique fond." A bord du brise-glace de recherche Amundsen, dont il parcourt avec vélocité les coursives truffées de petits laboratoires, Louis Fortier, de l'université Laval de Québec, résume le consensus scientifique à propos des glaces de l'océan Arctique. Elles se réduisent continuellement. Tous les signes vont dans le même sens. Début octobre, des spécialistes des glaces de l'université de Boulder (Etats-Unis) annonçaient que "les relevés satellitaires indiquent que l'étendue de la glace en mer Arctique était en septembre de 13,4 % inférieure à la moyenne". Septembre marque la fin de la période de fonte estivale et constitue un bon indicateur de l'évolution de la banquise. Ce déclin est déjà passé de 12 % par rapport à la moyenne en 2002, à 15 % en 2003. Autre indicateur, la superficie de la glace permanente, celle qui ne fond pas en été : en octobre 2003, l'Institut d'études spatiales Goddard de la NASA annonçait que "l'Arctique a perdu près de 10 % de sa couche de glace permanente tous les dix ans depuis 1980". Elle ne couvre plus que 6 millions de kilomètres carrés contre 7 millions en 1980. Troisième indicateur : l'épaisseur de la glace. Dans la partie centrale du bassin Arctique, elle est passée de 3 mètres dans les années 1960 à 2 mètres dans les années 1990. D'autres paramètres se modifient eux aussi : "Dans l'océan Arctique lui-même, la barrière entre couche de surface dessalée et couche océanique plus salée bouge plus vite que dans le passé, dit Jean-Claude Gascard, du Laboratoire d'océanologie dynamique et de climatologie, à Paris. Et, dans l'atmosphère, la distribution des hautes et basses pressions change de même." "Nous pouvons affirmer que l'Arctique se réchauffe et que ce réchauffement est plus fort que celui de la moyenne planétaire, résume Gordon McBean, de l'université de l'Ontario de l'Ouest (Canada). Mais nous avons un énorme problème de données, et nous discutons encore pour déterminer si ce réchauffement est dû à l'activité humaine." M. McBean est l'un des auteurs d'un rapport synthétique sur l'effet du changement climatique sur l'Arctique qui sera publié début novembre, lors du symposium du Conseil arctique, à Reykjavik, en Islande. "Tous les modèles convergent pour dire que, d'ici trente à quatre-vingts ans, la glace d'été aura disparu, précise M. Gascard. Mais certains pensent encore que le réchauffement observé est l'effet d'une variabilité naturelle qui semble très forte dans cette région. Nous manquons cruellement de données pour confirmer la force et la durabilité du réchauffement de cet océan." Si les scientifiques restent encore prudents, l'interprétation du phénomène ne fait pas de doute pour des spécialistes de géopolitique. Si les glaces de l'Arctique fondent, cela ouvrira la région polaire à la navigation maritime et à l'exploitation minière. Une telle évolution constituerait la première mutation concrète, sur les plans économique et politique, imputable au changement climatique. "Avec le réchauffement et la progression constante des techniques de construction navale, dit Frédéric Lasserre, professeur à l'Institut québécois des hautes études internationales, à Québec, les passages du Nord-Ouest, le long du Canada, et la route du Nord, le long de la Sibérie, pourraient devenir de nouveaux axes majeurs de navigation entre l'Atlantique et le Pacifique." En écourtant de quelque 6 000 ou 8 000 kilomètres le trajet entre l'Europe et les Etats-Unis, d'une part, et le Japon et la Chine, d'autre part, l'Arctique pourrait concurrencer les routes de Panama et de Suez et bouleverser l'équilibre du commerce mondial. De plus, note-t-on chez un armateur, la Compagnie Louis Dreyfus, "cette voie rendrait compétitives des marchandises qui ne le sont pas du fait du coût du transport, par exemple les céréales d'Europe vers la Chine". Tout cela n'est pas encore d'actualité. Même si, de plus en plus souvent, des bateaux tentent le passage par la voie nord, celui-ci est loin d'être économique : coque renforcée indispensable, primes d'assurance élevées, recours souvent nécessaire aux brise-glaces sont des freins encore efficaces. Mais pour combien de temps ? Un autre effet de la fonte de la banquise arctique serait de faciliter l'exploitation des richesses minières que l'on suppose enfouies sous les eaux ou les côtes. Le Canada a ainsi commencé à exploiter le diamant dans les îles du Grand Nord et pourrait produire bientôt 10 % à 15 % de la valeur mondiale de brut. De même, selon Willy Ostreng, du Centre des études avancées, à Oslo, "les experts norvégiens estiment que 25 % des réserves non encore découvertes de pétrole et de gaz dans le monde se situent en Arctique". Charbon, molybdène, tantale, argent, platine, or sont les autres matières citées dont l'exploitation deviendrait profitable. Sans oublier que l'ouverture de la voie maritime faciliterait le transport des richesses enfouies en Sibérie. De telles perspectives intéressent au premier chef le Canada et la Russie. La route russe devrait cependant s'ouvrir avant le mythique passage du Nord-Ouest : "Les modifications atmosphériques changent le régime des vents, explique M. Gascard, ce qui pousse les glaces vers le Canada et le nord du Groenland." M. McBean confirme : "L'ouverture du passage arctique sera une idée-clé de notre rapport de novembre. Mais elle se fera probablement d'abord du côté sibérien." Un autre problème, enfin, devrait surgir avec cette nouvelle ruée vers l'or : la menace qu'elle fera peser sur un environnement très fragile. "Tous ces bateaux le long des côtes..., s'inquiète Willy Ostreng. S'ils provoquaient une marée noire..." Hervé Kempf • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 27.10.04 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 5 novembre 2004 Partager Posté(e) 5 novembre 2004 pour compléter ce site que plusieurs doivent connaître : Cryosphère Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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