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Différentes lignes


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Je vais peut etre rabacher le sujet, mais j'arrive pas du tout à retenir les différentes indications que donnent les différentes lignes des modèles( 510, 528 etc ...)

C'est pour ça que je fais appel à vos connaissances, soit en redéfinnissant ces lignes soit en m'indiquant un site ou je pourrais les noter et ne plus à avoir à vous demander sans cesse ! J'ai cru comprendre que la 510 correspodait au froid, la 528 à la neige ... default_cool.png

Enfin voilà

merci beaucoup

Aurélien

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Simplement un petit mot dans le dossier " Modèle "

"...Les lignes de couleurs représentent les "frontières" entre les différents "types d'airs". La 528 délimite la possibilité de neige en plaine si les conditions sont réunis bien sûr. La 582 correspond à de l'air Saharien. Cette carte n'a pas grand intérêt en elle même si ce n'est d'essayer de prévoir les possibilités de neige en plaine ou l'épaisseur de la couche nuageuse"

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Salut Aurélien.

Il faut bien distinguer 2 notions différentes : le géopotentiel et l'épaisseur.

Rappelons tout d'abord que la pression atmosphérique en un point donné de l'atmosphère ou de la surface terrestre correspond au poids de la colonne verticale d'air s'étendant depuis une surface horizontale centrée en ce point jusqu'à la limite supérieure de l'atmosphère. La pression atmosphérique diminue ainsi avec l'altitude suivant la verticale.

De manière générale, les processus observés dans les couches moyennes et supérieures de la troposphère sont déterminants vis à vis de l’évolution du temps au niveau du sol. En outre, étudier les phénomènes météo en altitude permet de se dédouaner des facteurs momentanés et versatiles influençant le temps au sol, tels l’alternance jour/nuit, le réchauffement/refroidissement de l’écorce terrestre, la topographie, le frottement des vents sur la surface, etc.

Ainsi, le météorologiste analyse les situations en altitude en se référant à une pression constante (par exemple 850hPa, 700hPa, 500 hPa, etc).

Il considère alors les géopotentiels, à savoir l'altitude (en décamètres) à laquelle le niveau de pression donné (850hPa, 700hPa, 500hPa, etc) est atteint. Il trace alors des courbes de niveau (appelées isohypses) reliant l'ensemble des points d'un secteur géographique présentant un même géopotentiel.

Ainsi, sur une analyse à 500hPa, la courbe de niveau 528 relie les points où la pression atmosphérique 500hPa est atteinte à 5280m alt.

Le géopotentiel dépend de la pression au sol (plus elle est basse, plus l'altitude où l'on parvient à 500hPa est basse) et de la température de la masse d'air (plus l'air est froid, plus il est dense, plus son volume est moindre et donc plus la pression décroît avec l'altitude).

Une seconde méthode complémentaire à la première consiste à considérer un autre paramètre, l'épaisseur, à savoir la distance verticale entre deux surfaces de même pression. Le météorologiste trace alors d'autres courbes de niveau reliant l'ensemble des points d'un secteur géographique présentant une même épaisseur.

Ainsi, sur une analyse entre 1000 et 500hPa, la courbe de niveau 528 relie tous les points où les 2 surfaces de pressions sont distantes de 5280 mètres.

L'épaisseur présente la particularité de ne dépendre que de la température de la masse d'air, et presque plus de la pression au sol (contrairement au géopotentiel). Pour qu’il neige à basse altitude, il est essentiel que les flocons puissent se former et persister durant leur parcours au sein de la masse d’air. Ainsi, l'épaisseur de cette masse d'air, dépendant de sa température, est déterminante, beaucoup plus que la température au sol et sous abri (c’est pourquoi il peut neiger par +7°C et pleuvoir par –2°C sous abri). On considère qu'une épaisseur de 528 décamètres indique une masse d'air présentant une température adéquate pour que, en cas de précipitations, les flocons de neige ne fondent pas avant d'atteindre les basses altitudes (300-500m alt généralement).

Bohlen

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