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GRANDES TENDANCES METEO 2003-04


florent76
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GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 - Bilan de la situation au 01 juillet 2004

Zonage : Bassin parisien et nord-est de la France.

Bilan mensuel de la situation climatique bien particulière de notre année 2004 au 1er juillet. Celui-ci comporte la vérification des tendances établies pour les années 2003-04, ainsi que quelques commentaires permettant de situer ces tendances dans le contexte climatique actuel avec une approche plus détaillée de ce qui peut nous attendre ensuite.

Rappel :

Les années 2003-04 sont particulières car elles s'inscrivent dans un cycle (d'origine probablement solaire au départ) d'une raison de 27 ans que je me suis attaché à décrire dans cet article : Explication des grandes tendances 2003-2004 en Europe

. Voilà pour la théorie.

De ce cycle découle des tendances décrites trop sommairement dans cet article. Elles ont été revisitées, refondues et très détaillées au mois de mars dernier et reprises dans ce sujet : GRANDES TENDANCES METEO 2003-04

.

Vous y trouverez différentes figures permettant d'apprécier la tendance climatique de la période en cours à travers les données mensuelles et quotidiennes de deux stations : Paris Le Bourget et Nancy-Tomblaine. En conséquence, ces prévisions sont surtout valables pour le nord de la France et pour la zone allant du Bassin Parisien au Nord-Est. Rien n'empêche chacun de faire ces calculs pour d'autres zones si on possède des données pour les années indiquées en remontant au moins jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Ces tendances sont calculées très simplement en faisant la moyenne des températures et la somme des précipitations pour chaque jour ou chaque mois des années 1893, 1921, 1947 et 1976 puis, 1894, 1922, 1948 et 1977. On compare ensuite les valeurs obtenues à celles enregistrées chaque jours et mois de 2003 et 2004. Les similitudes sont importantes et troublantes comme on le constate depuis plusieurs mois. J'aurais pu calculer ces tendances dès 1978 étant donné le principe de calcul, vous comprendrez donc qu'elle ne nécessitent pas de mise à jour puisse que prédéterminées depuis 27 ans ! L'ajout à la moyenne des données relevés en 2003 et 2004 devrait pouvoir nous servir pour appréhender les années 2031 et 2032 (à +/- 1 an près) ! Cela peut sembler étonnant à un public non averti, mais ces tendances se vérifient chaque mois relativement bien depuis plus d'un an maintenant et jusqu'à la fin de l'année 2004 je pense. Elles ont déjà permis de prévoir clairement les printemps et été chauds et secs de 2003.

1) Vérification pour juin 2004 :

Voir :GRANDES TENDANCES METEO 2003-04

(juin 2004 est ajouté aux graphes et tableaux

).

TEMPERATURES :

Les températures journalières se sont révélées supérieures à la tendances moyenne calculée. La moyenne mensuelle a atteint un l'écart légèrement négatif au début du mois à la suite d’un début de mois assez frais, puis a rapidement dépassé les +1,0° après le 10 à la faveur d’une bonne pointe de chaleur pour se maintenir à ce niveau jusqu’à la fin du mois. (voir graphe ECART DE TEMPERATURE DE NANCY).

Finalement pour une moyenne mensuelle tendancielle de –0,6° à Paris et de +0,5° à Nancy, nous avons relevé en réalité +0,7 et +1,4° respectivement. L'erreur n'est pas très forte dans l’absolu pour le 6ème mois consécutif. En effet, nous nous écartons de la valeur moyenne de +1,3° à Paris et de +0,9° à Nancy. Néanmoins l’indice de confiance était bon en juin et se résultat s’écarte un peu de ce qui était envisagé (voir tableau CALCUL DES TENDANCES CLIMATIQUES POUR 2003-04). En tendance à Paris, ce mois fut donc un peu chaud alors que nous l’attendions un peu froid, ce qui est un mauvais résultat sur ce point et pour ce mois (voir TENDANCES 2003-04 températures à Paris et vérifications). A Nancy, nous l’attendions avec une température plus élevée, ce qui fut le cas, mais il s’est tenu également un peu au dessus de ce que nous envisagions.

Les graphes mensuels (en bas de page) permet de voir que la température reste globalement très proche de la tendance prévue depuis janvier dernier qui indiquait une orientation à la baisse après un hiver relativement doux : cela est bien vérifié. On a une baisse relative jusqu’à mai inclus. 2004 suit relativement et presque étonnamment bien la tendance calculée depuis janvier : après la petite hausse en juin, nous pourrions donc nous attendre à une nouvelle petite décrue ou au mieux à la stabilisation de la moyenne mensuelle des températures en juillet.

PRECIPITATIONS :

La somme glissante des précipitations journalières révèlent que celle-ci ont été très inférieures à la tendance calculée tout au long du mois. A Paris, nous obtenons finalement un très mauvais résultat, très en dessous de la tendance prévue. Si on regarde l’allure générale de la courbe (voir graphe PRECIPITATIONS A NANCY), on constate que les précipitations que l’on observe habituellement dans la seconde partie de juin ont été absentes en 2004. Pourtant les conditions météorologiques se sont modifiées de manière importante durant cette dernière partie du mois. Le flux d’altitude est passé à l’ouest et une première tempête a touchée la France le 23 juin. Mais cette dégradation du temps a vu peu de cumuls pluviométriques en France. De la même manière que j’étais très circonspect à la fin juillet 2003 pour avoir relevé encore peu de jours de très fortes chaleurs au nord de la France en étant certain pourtant qu’il s’agissait d’un grand été, je l’étais à la fin juin 2004 en voyant la sécheresse lentement s’installer. La nature sait entretenir ses mystères, nous le savons tous à présent : la pluie s’est bien abattue avec retard certes, mais quel déluge en ce début juillet ! La courbe pluviométrique à Nancy devrait donc assumer une hausse spectaculaire et se rapprocher de ses consoeurs de 1948 ou de 1977.

On obtient pour le mois de juin un très mauvais résultat à Paris avec une erreur énorme de –44,9 mm. (voir tableau CALCUL DES TENDANCES CLIMATIQUES POUR 2003-04).

Néanmoins sur les graphes mensuels (en bas de page), on peut voir qu'une tendance générale est peu perceptible en 2004 : la pluviométrie reste globalement dans les normales saisonnières sur un an, des écarts négatifs (février) ou positifs (?) seront probablement enregistrés à un moment ou à un autre. (2003 avait une tendance clairement affichée au contraire : pluviométrie faible toute l'année). Si on regarde à nouveau le graphe PRECIPITATIONS A NANCY, on constate que celles-ci restaient très faibles en 2004 pour un mois de juin alors qu’elle devraient maintenant commencer à augmenter : ce n’était effectivement qu’une question de jour, comme annoncé le mois dernier.

2) Grandes tendances ultérieures :

Ce mois de juillet a débuté comme les deux précédents, dans la fraîcheur. Les tendances permettent de voir précisément que des mois avec des températures inférieures aux normales saisonnières sont envisageables du mois d'avril dernier au mois de novembre inclus, ce que je m'étais attaché à dire cela fait plusieurs mois. C'est au mois d'août, septembre et octobre que nous devrions avoir le moins de chance d'échapper à cette tendance. En mai ou juin que les températures pourraient le plus être malgré tout supérieures aux normes et surtout dans le Nord-Est. Cela a effectivement été le cas en juin, ce qui n’a pas échappé à mes détracteurs ! En juillet ou novembre, nous pourrons avoir le pire ou le meilleur. Le pire, ce peut être un mois avec un écart de température de -2° par rapport au normes, voire moins... C’est peut-être bien partie au vu de ces premiers jours de juillet, mais attendons la seconde partie du mois pour confirmer.

L'indice de confiance en juillet est bon à Paris entre un mois très frais à juste dans les normes, moins bon à Nancy entre un mois très frais à légèrement chaud, la tendance moyenne est à un écart de température de -0,9° à Paris et de –0,2° à Nancy (voir TENDANCES 2003-04 températures à Paris & Nancy et vérifications). Si la seconde partie du mois de juillet est effectivement plus belle (mais sans excès) que sa première quinzaine, nous devrions de nouveau nous rapprocher très près de notre tendance. Ce mois de juillet sera plus pluvieux que juin, cela ne fait plus aucun doute ! La pluviométrie attendue serait de 50 à 120 mm à Nancy.

Concernant la tendance à plus long terme, nous pouvons en dire quelques mots. Les modèles numériques avaient vu le mois de mai chaud et ensoleillé : c’était une belle erreur, nous avons eu raison de parier pour un mois de mai tout juste dans les normes de saisons. Il prévoyaient un été ensoleillé avec une certaine chaleur : nous n’en prenons pas du tout le chemin. La tendance générale de l’été est à une certaine fraîcheur répétons-le ! Une fraîcheur modérée en moyenne mensuelle, mais qui pourrait être proche des records si on considère l’échelle journalière : des petits matins proches ou inférieurs à 5°, des maximales inférieures à 15° ne sont pas exclues en juillet, en août et en septembre (on pourrait friser les gelées dans ce dernier mois).

Les hautes pressions devraient siéger (comme on le constate déjà en ce début de mois) sur l’Atlantique la plupart du temps au large de la péninsule ibérique ou de la France, nous imposant des flux d’ouest, nord-ouest ou nord perturbés : frais et pluvieux. Nous connaissons ces conditions en ce début juillet : Bien loin de m'enflammer, je n’en garde pas moins raison, même si je les avais effectivement prévues. Je rappelle que ces conditions seront bien présentes, mais ne feront pas tout l’été et j’analyse très bien pourquoi. Je peux ainsi vous rassurer à propos du temps exécrable qui sévit actuellement : des poussées anticycloniques en direction du continent devraient se manifester par moment (à la fin de ce mois probablement) nous assurant un temps plus chaud et ensoleillé. En ces occasions, on pourrait même atteindre la canicule (en provenance d’Espagne), pas durablement, mais sur tout l’ouest de la France (jusqu’à la Bretagne peut-être), le nord-est en étant à priori le plus à l’écart et gardant des chaleurs plus modérés. Ceci ne signifie pas que je serais dans l'erreur, mais cela fait en réalité aussi partie de cet été 2004 qu’il serait simpliste de qualifier de pourri sans apporter de nuances. A l'échelle de l'Europe, la vrai canicule pourrait toucher l'Italie du sud, la Grèce olympique et l'Europe de l'est, comme conséquences de descentes d'air froid plus à l'ouest.

Les conditions météorologiques rencontrées depuis la mi-juin sont très représentatives de celle de tout notre été : allant de la chaleur, toutefois plus modérée au nord avec un important gradient de température nord-sud, en passant par la dégradation orageuse avec conflit de masse d’air générateur de grêles et de phénomènes violents, pour finir par des passages dépressionnaires associant des vents allant jusqu’à la tempête surtout au nord-ouest. Manque à la revue de détail, les flux de nord moins pluvieux, voire secs et très frais. C’est en gros ce qui nous attend en juillet, mais aussi en août et septembre, les pluies étant peut-être moins importantes à mesure que l’on avancera vers l’automne sans que la fraîcheur soit remise en cause.

Les conditions les plus défavorables, telles celles que nous connaissons en ce début juillet se rapprochent fortement de ce que l’on peut appeler un temps pourri : je me suis refusé à parler d’été pourri parce que le mois de juin (mois de transition) fut plus ou moins épargné par le grand mauvais temps et que quelques rémissions sont possibles, sinon plus que probables durant l’été. Surtout parce que la France a connu bien pire à travers son histoire climatique. Cependant, nous en jugerons à la fin de cet été qui pourra s’avérer un peu meilleur ou pire que la tendance indiquée qui est défavorable certes, mais pas apocalyptique. Mais pour un touriste qui a un mois de vacances, deux semaines de pluies laissent un amer souvenir : c’est pour cela que j’avais conseillé dès l’année dernière d’éviter de passer son été 2004 au nord de la France, dans une moindre mesure au sud-ouest. J’en avais choqué certains, il peuvent commencer à comprendre aujourd’hui même si l’été n’est pas fini. Le mois d’août ne serait pas plus à l’abri du mauvais temps : si il est moins pluvieux (ce qui n’est pas assuré), il devrait se montrer à nouveau frais à très frais certains jours.

3) Analyse synoptique : comprendre les disparités régionales à l’échelle de la France pour l’été.

J’avais réalisé un petit point que je résume ici :

J'ai étudié pour faire ce point, les données pluviométriques de 1948 et 1977 à Rennes, Bordeaux, Paris le-Bourget, Bourges, Nancy, Strasbourg et Marseille. Je n'avais malheureusement pas ces données pour toutes ces stations en 1922.

Je signale tout de suite qu'au niveau des température, aucune tendances divergentes n’apparaît clairement : quel que soit l'endroit en France, la tendance est bien au déficit thermométrique, y compris en zone méditerranéenne. Hors zones littorales, les 30° seraient rarement dépassés partout (surtout au nord), les 20° pas atteints un nombre conséquent de jours (10 à 60 jours du sud au nord - rappel : 0 à 2 jours inférieurs à 20° durant l'été 2003)

Au niveau de la pluviométrie deux tendances très différentes apparaissent, se traduisant sur le terrain par des situations opposées parfois.

Cas 1 : exemple type 1948

Situations et flux moyens associés : les cellules anticycloniques sont positionnée en moyenne sur le proche atlantique centrées en face de la Bretagne (flux de nord). Elles s'étendent parfois de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Quand elles circulent le plus au sud, des depressions transitent sur la mer du nord (flux de NW) affectant surtout le nord du pays. Quelques depressions en méditerranée.

Pluviométrie résultante : un peu excédentaire au nord de la Seine et sur toute la facade est du pays jusqu'au sud-est. Cumuls les plus importants sur les massifs (vosges, jura). Un peu déficitaire sur tout l'ouest de la Bretagne au sud-ouest. Cumuls les plus faibles et situation la plus critique sur le centre-ouest et la Beauce.

Cas 2 : exemple type 1977

Situations et flux moyens associés : les cellules anticycloniques sont positionnées en moyenne plus loin vers le centre de l'atlantique et surtout plus au sud en face du nord Portugal (flux de NW). Elles s'étendent parfois aussi de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Les dépressions circulent plus souvent la mer du Nord ou carrément sur le nord de la France (flux d'ouest ou NW). Des dépressions en Méditerranée.

Pluviométrie résultante : un peu excédentaire sur toute la France. Cumuls les plus importants sur une bande allant du SO au NE du pays, très important au SO (orages ?). La Bretagne est juste dans les normes et c'est bien la seule région.

Situations et flux moyens associés : les cellules anticycloniques seraient positionnées en moyenne vers le centre de l'atlantique et surtout plus au sud qu’habituellement en face de la Bretagne (flux de Nord) ou du Portugal (flux de NW). Elles s'étendent parfois aussi de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Les dépressions circulent plus souvent la mer du Nord ou carrément sur le nord de la France (flux d'ouest ou NW). Des dépressions en Méditerranée.

Cela devrait permettre à tous et pas seulement à nos amis du grand quart NE de la France, de se faire une idée des tendances attendues pour les mois à venir. Les conditions climatiques sont donc plus constantes dans le nord, soumises à une plus grande variabilité à l’ouest et surtout au sud.

4) Petit jeu statistique : pour passer à travers les gouttes cet été...

Etude statistique par Frédéric Decker sur 1893, 1922, 1948, 1977 à Châteauroux :

Il s'agit de moyenne sur 4 années. On retrouve pourtant des périodes relativement distinctes, notamment grande fraîcheur autour des 15 juillet et 18 août et de la chaleur du 21 juillet au 6 août. Il ne s'agit absolument pas d'une prévision mais d'une simple étude statistique. On compte sur l'été entier une quarantaine de jours à plus de 25°, soit 3 à 4 jours au-dessous de la normale.8,6 jours de forte chaleur au lieu de 11. L'anomalie de 1,7 jours en mai provient de 1922 qui a compté 7 jours à plus de 30°! Un maxi absolu moyen de 32°8 en juillet (sur les 4 années, il y a eu jusqu'à 36°0 en 1894. En 1977, jamais plus de... 29°1!Les températures vont globalement en descendant sur ces années prises en références. 2004 sera-t'elle encore plus fraîche que 1977 qui était plus fraîche que 1948 etc...? Réponse dans six mois! Je suis à votre disposition pour toute question sur ce sujet.

Pour rebondir sur les propos de Frédéric Decker des périodes très distinctes apparaissent de façon récurrentes et étonnante dans les données de Nancy... Prévoir ainsi les périodes de mauvais temps est risqué, c'est pour cela que j'introduis cela plus comme un jeu que comme des éléments ayant une véritable portée scientifique. Enfin, ça ne marche pas trop mal jusque là !

- fraîcheur humide du 01 au 06 mai (réalisé encore une fois cette année !)

- période plus favorable à la chaleur du 02 au 06 juillet (réalisé, mais avec une chaleur toute relative…)

- frais et pluvieux du 12 au 20 juillet (réalisé, on en prend le chemin avec l’amorce du temps frais dès le 08 juillet)

- période plus favorable à la chaleur du 27 juillet au 01 août (possible si on en croit les modèles)

- frais et pluvieux du 07 au 21 août

- très sec et plus ou moins chaud du 25 au 31 août

- frais et pluvieux du 03 au 10 septembre

- très sec et frais du 10 au 20 septembre

- période plus favorable à 2 ou 3 jours plus chauds du 20 au 30 septembre

- très sec et froid (fortes gelées) du 24 novembre au 1er décembre

Pas de tendances véritablement identifiables, à l’échelle journalière, dans un sens ou dans un autre en juin, octobre et début novembre. En fait, toutes périodes non signalées n’offrent pas de tendances identifiables (par débordements dans un sens ou dans l’autre des périodes de frais ou de chaleur). Les périodes de chaleur sont plus hypothétiques que les périodes de fraîcheur d’où l’emploi de l’expression "période plus favorable".

Reste à vérifier si c’est aussi vrai cette année que depuis un siècle : réponse effectivement dans six mois !

Ce ne sont que des tendances statistiques. C’est plus ludique que scientifique de s’avancer ainsi à l’échelle journalière, mais par acquis de conscience, vous connaissez à présent les moindres détails : des décalages de quelques jours sont plus que probables. Par contre sans prendre en compte les dates, cela permet de comprendre les types d'enchainements météorologiques qui devrait nous affecter.

Wait and see !

Florent.

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Merci Mathieu ! Pour les hivers, il faut que j'y travaille encore... Je n'ai rien fait depuis un mois et demi, je vais m'y remettre très vite car il faut que j'en sache bien plus avant l'arrivée du prochain hiver (surtout que nous sommes d'après moi à l'approche d'une période intéressante de ce point de vue).

Florent.

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bonjour

J'ai une petite question pour florent.

C'est sans doute idiot mais j'ai du mal à comprendre comment, avec ton tableau de comparaisons tu différencies année "dans la moyenne climatique" d'année "atypique ou cyclique".

J'explique mon problème : dans ce tableau il y a, pour chaque mois, l'ecart moyen à la normale 1757-2002 de 4 années dites "chaudes" et 4 autres "froides". Il y a en plus les valeurs représentant cet ecart moyen plus ou moins un ecart-type, ce qui donne un intervalle.

Si je comprends bien, pour 2004 par exemple, pour que l'on puisse dire que 2004 est une année type "froide" il faut que pour la plupart des mois (un certain nombre du moins) la valeure de l'ecart à la moyenne climatique soit dans l'intervalle fixé dans le tableau.

Mon problème vient du fait que pour presque tous les mois l'intervallel au sein duquel on espère trouver la valeur pour 2004 contient 0.

Cela veut donc dire que si l'ecart à la moyenne climatique est nul, ce qui caractérise une année "normale", cet ecart se situe aussi, pour une grande majorité de mois, dans l'intervalle défini par ton tableau qui devrait au contraire caractériser une année atypique.

Alors comment peut-on objectivement différencier année "normale" d'année "atypique".

Exemple : septembre an année "chaude" moyenne :0.6 , intervalle : -0.9/2.2

Donc une année avec un ecart à la moyenne climatique de 0 se situe dans l'intervalle. Comment alors dire que cet "intervalle" caractérise une année atypique?

Pardon si la question est bête...

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L'intervalle exprime le fait que dans une tendance visible sur un an, des accidents de parcours restent la règle. L'année atypique n'est pas reconnaissable en isolant un seul mois, mais en prenant en compte tous les mois d'une année (c'est pour cette raison que j'ai réalisé plusieurs graphes très explicites à l'échelle annuelle). Ces années présentent (notamment en période climatique chaude, post PAG*) une anomalie positive de température la première année centrée sur l'été et une faible anomalie négative la seconde année mais toujours centrée sur l'été. La température n'est qu'un des paramètres à étudier.

Les précipitations permettent de voir une forte anomalie négative en première année, un retour (plus ou moins rapide) à la normale la seconde année.

Enfin la situation synoptique est elle même spécifique (et étant la cause des observations faites sur les températures et les précipitations) avec blocage anticyclonique sur l'Europe de l'Ouest en première année (avec HP centrée plus ou moins au nord), hautes pressions sur l'atlantique, boudant le continent et remontant également plus ou moins au nord la seconde année.

Pour reprendre ton exemple : septembre en année "chaude" moyenne :0.6 , intervalle : -0.9/2.2 : on peut considérer que le mois est réellement chaud (en ayant conduit mon analyse) que si l'anomalie mensuelle excede ces +0,6° et non pas 0° par rapport à la moyenne 1757-2002. Mais, tout reste possible donc. Dans ce contexte, la température moyenne de juillet 2003 avec un écart de +2,1° était tout a fait dans les "normes" de ce que l'on peut rencontrer une année dite "chaude".

Florent.

* PAG : Petit Age Glaciaire.

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"L'année atypique n'est pas reconnaissable en isolant un seul mois"

Sur24 mois d'étude seuls 4 mois on un intervalle type qui ne contient pas 0.

Encore une fois, et sur le critère de température que tu présentes je ne comprends pas comment, pour 20 mois sur 24 tu peux faire la différence.

Comment, alors qu'il n'y a pour chaque type d'année que 2 mois pour lesquels l'intervalle n'inclut pas 0 peut-on conclure à deux série d'années atypique?

En ce qui concerne les précipitations l'écart-type est la encore grand pour beaucoup de mois, ce qui caractérise un ensemble de données, non pas proches les unes des autres (et donc que l'on peut grouper en un "type") mais au contraire assez dispersées, alors comment du point de vue des précips dire que ces années se ressemblent?

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As-tu déjà fait des statistiques ? default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Que les écarts-types contiennent 0 c'est courant, mais seul un mois ici ou là l'atteint réellement parce que la moyenne est bien supérieure en année 1... Ces années présentent bien au total des épisodes de chaleur estivales très marquées qui produisent ces écarts moyens à la normale 1757-2002 très élévés (+2, c'est loin d'être négligeable) et se ressemble plus encore si on étudie les situations synoptiques qui ne différent que dans le placement précis des cellules anticycloniques, qui sont bien à chaque fois présentes.

Florent.

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"As-tu déjà fait des statistiques ? "

Oui, cela m'arrive, et je pense même savoir ce que représente un ecart-type et une moyenne.....

Toutes les personnes qui font des stats (je ne m'inclue pas) te diront que "la moyenne" , d'ordre 1, est un "indicateur" assez pauvre et que l'écart-type est plus riche d'informations.

"Que les écarts-types contiennent 0 c'est courant, mais seul un mois ici ou là l'atteint réellement parce que la moyenne est bien supérieure en année 1"

Si tes valeurs ne s'eloignaient que peu de la moyenne alors ton ecart-type serait faible. S'il est le plus souvent assez grand cela signifie que dans tes données des valeurs s'eloignent assez significativement de la moyenne et que la dispersion de l'ensemble n'est pas négligeable. Que la "dispersion" des données inclue un écart à la climatologie nul n'est pas non plus anodin (comme tu sembles en être persuadé) et, désolé de te contrarier, semble prouver que la distinction que tu souhaites opérer entre année moyenne et année particulière est loin d'être aussi tranchée.

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Désolé d'arriver tard, ce n'ets pas que je me défilais.

Bon j'avoue ne pas avoir lu tout ton long message (que l'on y crois ou pas on peu salué un travail argumenter et soigné, pas comme certain l'an dernier pour l'hiver qui sortait des théories de leur chapeaux).

J'ai lu la partie vérification uniquement (désolé default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), alors je ne sais pas si c'est une idée que je me fais ou non, mais je te trouve plus objectifs que d'habitude et qu'en début de 3ème décade de juin. Je voulais juste te dire bravo de dire lorsque tu te trompe avec des terme fort comme "erreur énorme", je pense que peux saurais faire celà.

Comment tu le sais les prévisions saisonnières me laisse perplexe, je remarque juste que tu avais prévu Paris plus froid que Nancy (pour les anomalies) et celà fut le cas l'anomalie est positives, certes, pour les deux villes mais elle est plus importante à Nancy qu'à Paris et globalement proche de 1°C. Il serait interessant de voir si dans les prévisions avenir il est possible de savoir qu'elle ville aura des anomalies plus chaudes que l'autres.

Peu être que les prévisions saisonnière n'arrive pas à déterminé précisément les anomalie mais peu être arrive telle à prévoir ou est-ce que l'on sera en anomalie plus basse que l'autre.

En tout cas dommage pour les précipitations, car c'est ce dont j'aurais tendanc eà plus facilement croire "prévisible", je reprends un exmepel que j'ai déjà utilisé je crois.

Prévisions fictive: un anticyclone est vissé sur la France les prévisions font état d'anomalie positive de température et de précipitations déficitaire.

Situtaiton fictive: la prévisions est globalement bonne avec les champs d'action positionné comme prévu de façon global sau que l'anticyclone est un peu trop à l'ouest, total:

les pluies sont tout de meêm déficitaire car les pertu d'ouest ne peuvent pas venir et la France reste sous des hautes pressions, par contre coté température c'est assez faut car on passe en flux de Nord faisant des tempérautre légèrement déficitaire.

C'est tout comme en prévisions à moyen terme on voit généralement si'l fera sec ou pas mais selon ou se place précisement les centres d'actions la températures peut être affecté....

A+, j'espère pour toi que les cycles fonctionnent, même si j'espère que non car ça serait triste de savoir globalement à l'avance si l'hiver sera jouissif ou pas ou l'été chaud et ensoleillé, si ça amrche assez bien ou aura pu les touches d'espoirs qui ponctue la météo (je parle si ça deviendrais très fiable biensur, ce que je ne pense pas à cause des éléments imprévu qui peuvent modifier la météo à l'échelle globale: éruption volcanique, incendie gigantesque, une petite erreur pour une dépression..)

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Bon j'avoue ne pas avoir lu tout ton long message (que l'on y crois ou pas on peu salué un travail argumenter et soigné, pas comme certain l'an dernier pour l'hiver qui sortait des théories de leur chapeaux). [...].

Merci à Nemlod pour ce long message que je prends comme des encouragements à poursuivre mes modestes recherches.

Que la "dispersion" des données inclue un écart à la climatologie nul n'est pas non plus anodin (comme tu sembles en être persuadé) et, désolé de te contrarier, semble prouver que la distinction que tu souhaites opérer entre année moyenne et année particulière est loin d'être aussi tranchée.

Pour répondre à lds, je n'ai jamais prétendu que la distinction entre année moyenne et année particulière soit totalement déterminantes. D'autres périodes de deux ans ressemblent plus ou moins à celles que j'ai recensé : 1911-1912 ou 1959-1960. Alors qu'est-ce qu'ont ces années de plus que les autres ? Elles se présentent tous les 28 ans en moyenne et c'est cet aspect chronologique qui permet en premier de les repérer. Tous les 28 ans environ, on a donc des années pas forcement très éloignées de certaines autres années, mais météorologiquement ressemblantes. C'est ce retour à intervalle régulier de conditions semblables (soumises toutefois aux variations climatiques longues), mais pas spécifiques (car elles peuvent se présenter parfois en d'autres années) qui est déterminant.

Si il n'existe rien de tranché à mettre en évidence, pourquoi les conditions ainsi analysée pour 2003 et 2004 par mes calculs sont-elles assez proches de celles que nous connaissons ??

Florent.

PS: Il est normal que 2004 inclue souvent à écart à la moyenne nul, puisque c'est précisément sa caractéristique d'en être proche (un peu en dessous en été). Force est de constater que nous ne recensons plus de mois excessivement écartés de la normale depuis l'automne dernier, ce que j'avais précisément analysé et expliqué.

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