Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

GRANDES TENDANCES METEO 2003-04


florent76
 Partager

Messages recommandés

GRANDES TENDANCES SAISONNIERES 2003-04

Ecrit le : lundi 15 mars 2004, 23:06

Pour plus de facilité, je remets dans ce forum, où il trouve réellement sa place, une copie de ce message qui est à la base de presque toutes mes analyses sur Infoclimat. Ce message était perdu au milieu du forum prévision à long terme, vous pourrez notamment accéder directement aux tableaux mis à jour chaque mois.

Suite à diverses observations que j'ai relevé à l'égard de ce travail sur les possibles tendances que l'on pourrait envisager pour cette année, je vous livre tous les éléments que j'ai réuni pour ce faire. Une grande partie des critiques provenait du fait que les intéressés ne possédaient pas toute l'information à leur disposition et j'en porte l'entière responsabilité.

Vous trouverez ainsi des tendances complètes (et non des prévisions, car travail basé sur l'observation de phénomènes climatiques passés sans procéder à des simulations), avec indice de confiance au départ (dépendant de la plus ou moins grande variabilité interannuelle des conditions météo) et surtout comparaison et écarts avec l'année en court à l'arrivée. Le cas échéant, chacun pourrait réinterpréter à se façon les tendances à partir des données de base présentées.

Vous pouvez lire dans l'avant dernier message comment on effectue une prévision saisonnière avec modèle et ce que l'on peut en attendre.

1) Les variations mensuelles interannuelles de températures et précipitations.

A partir des données quotidiennes de la station de Nancy, on observe en résumé pour les températures des années ci-dessous espacées d'environ 27 ans (developpé dans le message précédent) :

- la première année : un hiver assez froid et tranché, suivi d'un printemps précoce qui découle sur un été très chaud, l'automne revenant dans les normes avec du froid précoce en milieu ou fin de saison.

- la seconde année : un hiver légérement doux en moyenne, mais constitué dans le détail de vagues de froids et de chaleurs alternées, tendance qui se poursuit au printemps si celui-ci n'est pas définitivement plus chaud, à partir de la mi juin les températures sont en régression constante avec des vents frais et humides même si dans le détail on a des embellies. L'automne débute dans la fraicheur pouvant déboucher sur du froid ou une douceur tardive en novembre.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/Ecarts%20Nancy%202004.jpg

Concernant les précipitations :

Le traitement est moins aisé, car la variabilité des précipitation est grande et leur calendrier est plus complexe. Toutefois, on peut en moyenne relever :

- la première année : des pluies d'hiver faiblardes, une pluviométrie qui s'effondre au début du printemps, quelques pluies en mai insuffisantes avant un été sec à peine interrompu par quelques pluies d'orage en juillet et en août. Le début de l'automne est à nouveau sec, la fin tout juste mouillée.

- la seconde année : un rattrapage des précipitations se produit normallement en hiver : de la mi-décembre à la mi-février, des pluies importantes avec inondations possibles se produisent avant un printemps relativement sec. L'été, de la mi-juin à la mi-septembre est en moyenne humide : de belles séquences pluvieuses se produisent par moment. Le début de l'automne est relativement sec à nouveau, les principales pluies tombant en novembre avant un début d'hiver plus sec.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/Pluies%20Nancy%202004.jpg

2) Calcul des moyenne mensuelles interannuelles

Fort de ce constat, à partir des données mensuelles pour Paris Le-Bourget et Nancy, j'ai effectué la moyenne des températures et la moyenne du total des précipitations pour ces années similaires espacées d'environ 27 ans, ce qui nous permet de dégager ensuite une tendance moyenne et d'envisager la saison 2003-04 semblable en de nombreux points à ces précédentes années comme vous le verrez, ce qui conforte l'hypothèse établie ici d'un cycle de 27 ans.

En plus des températures et des précipitations, a été calculé pour Nancy, la variabilité mensuelle moyenne des températures, soit l'amplitude la plus grande entre les écarts minimum et maximum des températures moyennes à la normale. Cela permet d'isoler les mois subit à de grand écarts de températures (vagues de froid ou de chaleur) et ceux qui sont plus uniformes. L'hiver exacerbe cette amplitude qui est minimisée en été.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/Tendances%20Paris.jpg

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/Tendances%20Nancy.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 53
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

3) Définition des grandes tendances à comparer avec 2003-04

On peut déduire des calculs précédents (qui en constitue la source), les grandes tendances climatiques qui suivent et que l'on peut logiquement comparer à 2003-04 qui s'en rapproche d'ailleurs déjà significativement comme on peut le constater par la vérification à droite. Nous collons au plus proche de la réalité pour au moins 6 mois de l'année et seuls 3 à 4 mois sont réellement dans l'erreur en 2003, avec un mauvais taux d'explication l'automne dernier. En ce début d'année 2004, la tendance est à nouveau proche des années précédentes de la lignée avec moins de 1°C d'erreur !

Pour les précipitations, c'est plus délicat car la variabilité est plus grande et les décallages temporels fréquents... Ainsi, les pluies qui faiblissent normalement au printemps de la seconde année ont disparues dès février en 2004, ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour les nappes souterraines et nos jardins. Il faudra normallement attendre l'été (et encore pas tout l'été) pour retrouver des pluies très abondantes (ce qui ne sera pas bon pour le tourisme). Ainsi, nous relevons de fréquents écarts importants en valeurs absolus, même si on s'y retrouve un peu mieux si on considère plus largement les tendances : la sécheresse de 2003 a été bien vue et nous avons été heureusement surpris par les quelques pluies de mai et juillet non prévues, mais bienvenues dans cette année caniculaire. La colonne "diverses variabilités possibles des pluies", présente les diverses séquences susceptibles de pouvoir intervenir au cours d'un mois donnée (exemple : faible pluvisiosité = une ou deux semaines presque sans pluies...). Ces remarques découlent de l'étude des données quotidiennes de précipitations pour les années étudiées ; idem pour les températures.

Vous pouvez consulter le tableau avec les tendances complètes réalisées dans 65 % des cas... mais le climat étant fait aussi de surprise, nous avons aussi indiqué les tendances aux marges dépassées en plus ou moins dans 15% des cas chacune. Ainsi le mois de février 2004 à tendance humide attendue pouvait être très sec comme ce fut le cas dans moins de 10% des cas : c'est ce qui s'est produit et qui explique que nous ayons que 6 à 9 mois de bonne explications en 2003, ce qui n'est déjà pas si mal !

Ces tendances différent très légérement des précédentes car elles ne sont établies pour 2004 que sur les années 1894-1922-1948-1977 et non plus la série complète 1791-1819-1843-1869-1894-1922-1948-1977. En effet, cela ne modifie guère les tendances globales, et si l'analyse n'est basée que sur peu d'années, elle colle finalement mieux avec ce qu'il se produit climatiquement aujourd'hui, les tendances observées au XIXe siècle étant un peu différentes en intensités et en durées.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/Tendances%20Températures.jpg

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/Tendances%20Pluies.jpg

Les tendances ci-dessus sont reportées en courbe, ce qui vous permet de visualiser graphiquement la moyenne des années du cycle de 27 ans et la températures et les pluies observées en 2003-04 en vérification. Je compléterai les vérifications dans les tableaux et les courbes au fur et à mesure.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/climat%201893.jpg

Bonne lecture.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

il ya un juste un petit probleme ds tout ca plutot niveau temepratures, janvier et fevrier 2004 c'est deux mois la se ont averer normal au niveau temperature et pas chaud comme vous 'laviez mis ds le tableau, en janvier, la temeprature a ete légèrement au dessus des normales et pour fervier normal.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il s'agit des températures à Paris le Bourget et de leurs écarts par rapport à la normale 1961-90 : les chiffres sont bel et bien ceux indiqués dans le tableau : effectivement les températures de janvier et février ont été plus modérées ailleurs sur le nord de la France.

Pour les tendances, les classes choisies indiquent vite de la chaleur ; selon les écarts positifs à la norme :

+0,0 à +0,5° normal

+0,5 à +1,0° un peu chaud

+1,0 à +1,5° chaud

> +1,5° très chaud

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

ok merci florent, je comprend mieux maintenant, c'est une erreur de ma part, pour moi janvier s'est averer normal mais pour la lorraine, la neige etait bien la. Merci pour tout, a+++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Dans le chapitre 2, Calcul des moyenne mensuelles interannuelles, le tableau C présente précisément les tendances pour la Lorraine (Nancy-Tomblaine) : reporte toi à la ligne des moyenne, les autres lignes présentent les plus grand écarts les plus probables. Le tableau D affiche la vérification ; on voit effectivement que les températures sont plus modérées cet hiver qu'à Paris. De plus pour la Lorraine et Nancy, tu as les graphes très précis sur fond noir qui permettent de suivre au jour le jour les écarts de températures et des pluies.

Les tendances présentées à la fin émanent directement des tableaux A et B pour Paris le Bourget, avec donc les mêmes valeurs assorties simplement d'une explication de texte.

Pour l'est de la France et la Lorraine, je crois qu'il y a à la limite autant d'éléments pour se faire une idée précise que pour Paris.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

Bonjour,

Je serais tout le mois de juillet en Bretagne, es-ce que quelqu’un peut me donner

une tendance pour ce mois.

Merci d’avance.

default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

et en ce qui concerne les orages, y en aura t'il cette année? je m'adresse bien sur a florent. J'espere au moins que pour remplacer la canicule il ya urait des orages lol.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour ce qui est des prévisions à partir des cycles de 27 ans pour les été, il y a quelque chose qui me gène dans tout ca, c'est que tout le monde prend comme référence d'été chaud l'été 1976, qui s'il a été sec, est loin d'etre un été record au niveau chaleur. J'ai un peu de mal avec ces cycles de 27 ans pour les étés, car on colle dans ce cycle des été qui selon moi n'ont rien à y faire comme celui de 1976. Il suffit de comparer les cartes de 1976 à 2003 pour voir que ces 2 étés, n'ont rien à voir entre eux. 1976 reste da&ns les mémoires pour sa secheresse, par contre coté chaleur, je ne voit rien d'exceptionnel, surtout si on regarde un peu ce qui se passe en dehors de la france et de l'angleterre, l'été 1976 a été froid sur l'ensemble de la planete.

1976.gif

2003.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour ce qui est du tableau des valeurs pour Paris Bourget, pour les 3 premiers mois de l'année , je ne sais pas si c'est une bonne idée de prendre comme réference une grande ville comme Paris ou les valeurs sont franchement faussées. Si on prend la carte de la noaa, on voit que pour les trois premiers mois de l'année la température par rapport aux normales est entre 0 et +1 pour la moitié nord, et 0 à -1 pour la moitié sud de la France. Avec ton tableau de Paris bourget (2.6, 1.8, 0.8) ca fait du +1,7, c'est un peu loin des valeurs de la noaa. Je n'ai plus la carte du moi de mars, mais on était à du -1 à -3 sur la moitié de la France et 0 à -1 sur l'autre moitié, ce qui est loin aussi du +0.8 de Paris Bourget.

3mois.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

je suis aps tout a fait d'accord pour 1976, il a qd meme fait chaud sur le nord de la france, du 22 juin au 6 juillet, 2 semaine consecutive au dessus de 30° sur paris, juillet est chaud, un peu moins en aout, 1976 rentre bien ds le cycle de 27 ans graca surtout aussi a sa secheresse exce^ptionnelle. Peutetre aussi que en 2030 ou 2031, cete été la ressemblerai a 1976 coté secheresse et moins coté chaleur, on ne sait pas encore et on est tres loin d ele savoir.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je suis aps tout a fait d'accord pour 1976, il a qd meme fait chaud sur le nord de la france, du 22 juin au 6 juillet

15 jours de chaleur en été ca peut se trouver sur beaucoup d'années, je ne vois pas en quoi cela est exceptionnel et en quoi cela mérite d'etre retenu pour un cycle plus qu'une quelconque autre année.

Sur la carte de la nasa, on voit bien que pour l'ensemble de l'été 1976,la zone au dessus des normale est tres petite, et encore l'exces par rapport aux normales n'a rien d'exceptionnel( des anomalies de ce type, on en retrouve à la pelle pour nombre d'autres années qui ne font pas parties d'un cycle).

La zone au dessus des normales pour 1976 est de plus tellement petite, qu'il m'est difficile de croire qu'un cycle se reproduit tous les 27 ans sur une zone aussi petite. 1976 est exceptionnel pour sa secheresse, mais pas pour sa chaleur.

A partir du moment ou on parle d'un cycle de 27 ans pour des étés exceptionnelement chaud et qu'un des étés de ce cycle ne rentre pas dans le cadre d'un été tres chaud, il m'est tres difficile de croire à ce cycle des étés.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Réponse à Stalbuck :

Je réalise en effet des analyses prédictives à partir des données de Paris Le-Bourget : ce n'est pas la panacée à cause de l'effets d'îlot urbain, mais c'était la seule série mensuelle couvrant 250 ans depuis 1757 !

On aboutit déjà à des résultats intéressants avec 4 cycles de 27 ans, plus révéleur des toutes dernières tendances : J'ai disposé un tableau pour les températures de Nancy. Cette étude n'est donc pas uniquement centrée sur l'île de France.

On a là des valeurs plus proches de celles cités comme moyenne des mailles de la NOAA. En réalité, même si les températures sont plus fortes à Paris qu'à Nancy, elles suivent la même tendance. L'évolution est quasi-identique, la courbe de Paris est simplement au dessus de celle de Nancy. Peut importe l'effet urbain ici, ce sont les écarts à la normale que l'on cherce à évaluer : à Paris la normale est simplement supérieure à celle des ville de "province", ce qui ne change en rien les tendances, ni ne détériore l'analyse.

D'autre part, concernant les étés du cycle, ils présentent des visages très variés selon la position des centres d'action : aucun mystère là dedans. La chaleur associée à la sécheresse peut une fois plus concerner la France, une autre le Benelux et la Grande Bretagne. Ces conditions climatiques sont favorisés, mais pas obligatoire : c'est davantage la situation des masses d'air et des zones de pressions qui est ressemblante, mais pas à complétement. L'origine de tout cela est un forcing d'origine solaire que j'étudie actuellement et qui permet de parler de cycle. Le poids de ce forcing différe en intensité selon les cycles d'où des différences également dans la traduction de celui dans l'atmosphère puis mesuré sur le terrain.

Réponse à Météo57 :

Des orages sont bien possible à chaque fois que l'on passera des périodes d'embellies à une nouvelle arrivée d'air froid par flux de NW. Coup de vents violents et tempêtes ne sont pas exclues.

Réponse à Aru1961 :

Conditions défavorables à la mi-juillet à priori (ce n'est qu'une tendance lourde qui n'est pas automatique). Pour plus de précisions, voir la mise à jour de mai des GRANDES TENDANCES METEO 2003-04... Faudrait-il que je réalise des analyses régionale, j'ai surtout étudié le bassin parisien et le NE ?

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour Florent76 :

Sans vouloir jouer les "emm...eurs", peux-tu m'expliquez où tu vois un cycle ici?

Chateauroux1.gif

On voit plutôt des périodes à étés chauds (début du siècle, années 40-début 50 et fin du siècle)...

Je cherche simplement à comprendre tes théories.

Merci et a+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si j'essaie de comprendre la logique, il s'agit d'un scénario précis (un été très chaud suivi un an plus tard d'un été nettement plus frais ) qui se reproduit tous les 27/28 ans tel que : 1893/1894, 1921/1922, 1947/1948, 1976/1977,..... 2003/2004 ?... default_stuart.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le couple 1911-1912 entre tout à fait dans ce scénario, mais ça ne colle pas avec les cycles de Florent. L'été 1911 est pourtant le 2ème plus chaud derrière 2003, largement devant 1921, 47, 76...

A+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

florent76 Ecrit le mercredi 05 mai 2004, 21:32

Réponse à Aru1961 :

Conditions défavorables à la mi-juillet à priori (ce n'est qu'une tendance lourde qui n'est pas automatique). Pour plus de précisions, voir la mise à jour de mai des GRANDES TENDANCES METEO 2003-04... Faudrait-il que je réalise des analyses régionale, j'ai surtout étudié le bassin parisien et le NE ?

Merci florent

default_stuart.gifdefault_stuart.gifdefault_sorcerer.gifdefault_sorcerer.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Stalbuck pourais tu nous donner l'adresse du site ou tu as trouve les 2 cartes mondiales des anomalies des temperatures de 1976 et 2003 pour voir si il y a celle de 1989, 1993....

Ainsi il serait possible de voir l'evolution des anomalies d'annees en annees.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le site qui nous donne ces cartes n'est pas celui que j'avais donnee en novembre mais : http://www.giss.nasa.gov/data/update/gistemp/maps/ que je viens de trouver.

Il est plus interressant comme il fonctionne aussi annuellement, saisonniere.... de 1850 a maintenant, a plus de fonctions et il est plus rapide que l'autre default_mellow.png

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En réponse à Fred Decker,

Sans vouloir jouer les "emm...eurs", peux-tu m'expliquez où tu vois un cycle ici?

On voit plutôt des périodes à étés chauds (début du siècle, années 40-début 50 et fin du siècle)...

Je cherche simplement à comprendre tes théories.

Il faudrait vérifier que Chateauroux soit pleinement représentatif dans le détail de l'Europe occidentale, 1911 n'est pas forcément le deuxième été partout, mais soit... ce n'est pas le problème : il fut effectivement très chaud.

Si on regarde ton graphe et que l'on classe les étés dans l'ordre décroissant, on a :

1- 2003

2- 1911

3- 1893

4- 1947

5- 1899

6- 1976

7- 1904

8- 1921

Les cinq étés sur lesquels j'ai travaillé : 1893, 1921, 1947, 1976 et 2003 sont parmi les huits plus chauds à Chateauroux... Je n'ai jamais dit que ces étés étaient automatiquement en haut du tableau, mais qu'il avaient toutes les chances de figurer dans les premières places et c'est effectivement le cas à Chateauroux.

On remarque également des périodes à étés chauds (début du siècle, années 40-début 50 et fin du siècle) correspondant à des périodes climatiques plus favorables et globalement plus chaudes : ces autres étés ne sont pas pour autant exceptionnels comme ceux du cycle, mais d'une bonne chaleur avec parfois une canicule isolée.

Le couple 1911-1912 entre tout à fait dans ce scénario, mais ça ne colle pas avec les cycles de Florent. L'été 1911 est pourtant le 2ème plus chaud derrière 2003, largement devant 1921, 47, 76...

L'été 1911 ou encore d'autres comme 1959 pourrait également appartenir au cycle en fait... Si les étés intervenant à peu près tous les 28 ans y appartiennent bien, on pourrait insérer un été au milieu de chaque période, souvent moins marquant que 1911. Mes dernières recherches que je publierais plus tard sur le net, permettent de voir que ces occurences d'étés souvent les plus chauds et sec (comprenant 1893, 1899, 1911, 1921... 2003) sont bien corrélés avec la durée des cycles solaires d'où leur existence et le fait que l'on puisse parler de cycle. Si ces années ont été chaudes en europe, cela n'est absolument pas un hasard, je pense que c'est directement lié aux périodicités du soleil répercutées sur l'atmosphère terrestre.

En d'autres terme, il ne s'agit pas d'une simple relation sur des dates, je suis allé plus loin et corrèle l'ensemble de ces dates avec les cycles d'activité solaire.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Cycles climatiques : une répercution sur l'atmosphère des cycles solaires induits par les effets de marées planétaire.

Pour aller encore plus loin, je travaille actuellement sur les effets de marée planétaire. J'ai travaillé sur les oppositions et les conjonctions (ou sygyzies) des planètes Vénus, Terre et Jupiter qui du fait de leur masse rapportée à leur distance au soleil, produisent le plus puissant effet de marée sur le soleil lors de leurs alignements autour de notre étoile. Pourquoi se tourner vers les données astronomiques ??

Les sygyzies maximales (alignements les plus parfaits) de nos trois planètes se produisent tous les 11 ans en corrélation parfaite avec les maximums d'activité solaire depuis 2000 ans ! On pourrait donc penser que ce sont Vénus, notre Terre et Jupiter qui engendrent du fait de leur masse, les cycles d'activité solaire et donc d'énergie renvoyée ensuite par le soleil à notre atmosphère... Vertigineux n'est-ce pas ?

Poursuivons... j'ai observé les sygyzies qui ont lieu les années du cycle des étés : elles se produisent pour la moitié des étés dans la période du summum de l'été : avril en 1893 qui fut un été précoce, septembre en 1947 qui fut tardif, le 20 août en 2003 ! De plus, en 2003, la sygizie a été maximale durant un été cyclique européen depuis plusieurs siècles : est-ce la raison de notre été si caniculaire ou une coincidence ??

Les hivers européens sont également corrélés avec les cycles d'activité solaire : c'est cet corrélation qui me permet de penser à un hiver rude vers 2006 ou 2007. Je crois avoir trouvé une méthode pour affiner ensuite la date d'occurence. Ces hivers cycliques semblent également se produire au bout d'un certain nombre de sygyzies... J'ai observé celle-ci depuis 200 ans et la prochaine période de marée planétaire favorable à un hiver rude en Europe est 2006. Je crois de plus en plus qu'il faut s'attendre à un sérieux coup de froid en décembre 2005, les indices s'accumulent...

Je crois pouvoir faire des découvertes intéressantes en prenant ainsi de l'altitude, surtout que cela corrobore tout ce que j'avais noté par la simple étude des données climatiques au départ.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour williams.

Voila le liens du site de la nasa. En fait les cartes sont générées en fonction de tes choix. Il suffit de choisir une période qui t'intéresse et le site grace à sa base de données génére la carte. C'est extremement bien fait et les anomalies sont aussi faites aux choix par rapport à une période de référence que tu choisis.

la nasa

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ces années ont été chaudes en europe, cela n'est absolument pas un hasard, je pense que c'est directement lié aux périodicités du soleil répercutées sur l'atmosphère terrestre.

Si ce cycle que tu essayes de demontrer existe bien et qu'il est le fait de l'activité solaire, pourquoi ne se vérifie-t-il que sur une petite partie de l'europe. Exemple la carte que j'ai montré pour 1976, ou quasiement toute la planete était sous les normes?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

1976 se situe dans les années 1970, période où le climat terrestre a été plus frais et le cycle que j'ai vérifié ne concerne que l'Europe.

Intéressant les cartes de la NASA, j'ai fait quelques observations grâce à ce système :

Cette année, comme en 1977, 1948... preuve que les cycles sont peut-être un phénomène mondial, (à chaque partie du monde ses dates d'occurence), la sibérie centrale à hauteur de la Mer Caspienne et la Californie-Mexique semblent favorisés pour connaitre un été chaud.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...