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soleil et temperature de l hemisphere nord


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Desole, je parle de l'eau (H2O). Quand au CO2, il y en a 0.036% dans l'atmosphere, T=15 degres en moyenne, distance du soleil=149 million de km. Alors une augmentation de son taux de 15% (soit 0.041% de CO2) quand on sait que Venus a 96% de gaz carbonique avec 457 degres de temperature moyenne alors qu'elle est a 108 million de km du soleil, il y a de quoi se demander si le CO2 est vraiment un gaz "qui rechauffe" de +6 degres si on augmente son taux de 0.005% (de 0.036% a 0.041%)

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non pas vraiment d'accord avec ce commentaire...

voici un petit bout de réponse fait a ce sujet par deux chercheurs!

Ainsi, l'effet de serre naturel est principalement dû à H2O et CO2. Compte tenu des concentrations actuelles de ces gaz dans l'atmosphère, aux longueurs d'onde considérées, l'absorption du rayonnement est totale. Une augmentation de concentration de ces gaz ne conduit pas alors à une augmentation proportionnelle de l'absorption (relation non linéaire). Ceci explique que le doublement du gaz carbonique de 350 ppmv à 700 ppmv ne conduise qu'à un apport d'énergie supplémentaire de 4 W/m2 alors que l'effet actuel (qui correspond à un passage de 0 ppmv à 350 ppmv) est d'environ 50 W/m2.

Ceci explique aussi que des constituants moins abondants comme le méthane (1.8 ppmv), l'ozone (0.04 ppmv) ou les CFC (0.003 ppmv) puissent in fine jouer un rôle relatif important dans l'effet de serre additionnel dans la mesure où leurs bandes d'absorption sont situées à des longueurs d'onde différentes de celles de H2O et CO2.

 

Bernard LEGRAS et Jean-Louis DUFRESNE

Laboratoire de Météorologie Dynamique

ENS de Paris, Université de Jussieu

Gérard MEGIE

Service d'Aéronomie CNRS,

Université Pierre et Marie Curie, Paris

De plus quand on parle d'effet de serre, on oublie les autres gazs qui eux aussi sont importants...CH4 surtout!
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Quand l'activite solaire augmente, la quantite de h2o presente dans l'air augmente d'ou, chez nous, des etes pluvieux et frais et des hivers humides et doux. 2001 correspondait au pic d'activite solaire: etes pourris, hivers doux. Petit a petit l'activite solaire baisse=> moins d'activite oceanique, hivers plus froids, etes plus chauds.

C'est un peu facile comme raisonnement. Que fais-tu des étés 89-90-91, en pleine période de forte activité solaire. Idem pour les étés des années 40 default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

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Les periodes de forte activite solaire favorisent les vents d'ouest

(raisonnement de 41350)

=> Pourquoi ??

Et puis, comment corréler la température REGIONALE (ex de région : l'Europe occidentale) d'une ou plusieurs saisons à l'activité solaire ??

A l'échelle de temps d'une saison, on a des différences souvent très importantes d'une région de l'hémisphère nord à une autre : par ex hiver 2001 très doux en France mais glacial en Mongolie (=> qui l'emporte ??),

ou bien hiver 1963 glacial en France mais très doux en Asie Centrale (=> qui l'emporte ??). Quand on a conscience de ces nuances régionales, comment alors accepter des raisonnements aussi simplifiés ?

Et si l'activité connait un minimum en 2006-2007, pourquoi l'Europe occidentale en particulier serait touchée par de rudes hivers. Pourquoi pas le Kazahkstan ? Pourquoi pas la Sibérie Orientale, la Californie ??

Mettez-vous bien dans la tete qu'on n'observe jamais un hiver uniformément rude (ou doux) sur les régions de l'hémisphère nord (ou sud), ce serait ABSURDE du point de vue de la dynamique atmosphérique.

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Lunatic, tu me cite la les plus faibles cycles solaires. Ce n'est pas les cycles qui importent mais l'activite totale.

Anecdote il ne s'agit que de tendances. Ce serai trop facile et tout le monde le crierait si c'etait irrevocable. La faible activite solaire conduit a un hiver froid (potentielleemnt) mais uniquement chez nous car l'air oceanique a du mal a penetrer les terres. A l'inverse comme tu le dis les regions d'asie centrale (surtout orientale comme en 62-63 et 83-86) subissent un leger rechauffement lors de ces hivers la puisque le froid ne fait que se deplacer en fait. La masse d'air froid sur l'HN reste globalement la meme chaque annee.

Il y a aussi des hivers du type 1965-70, fin des annees 30 tres froids a l'echelle de l'HN. La France subit souvent avec un certain retard (2 a 5 ans) ces hivers froids. Il est curieux que nous n'ayons pas vecu d'hivers glaciaux entre 1968 et 1972.

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Il y a plusieurs cycle qui rentre en jeux. Dont un de 11 ans qui n'a pas de reel impact sur la temperature moyenne de la planete. Lunatic me propose ce cycle pour justifier de l'energie solaire recue par la terre.

Or il y a d'autres cycles qui rentrent en jeux et qui ont des variations beaucoup plus importantes et sur plus de temps aussi; ceux-la font carrement baisser ou monter la temperature de la planete. C'est pourquoi on ne peut pas utiliser le cycle de 11 ans pour justifier un hiver froid sur toute l'HN (cas des hivers 1937 a 1945 et 1966 a 1970).

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tu parles en terme de poids réel de ces phénomènes????

mais comment tu estimes ce poids, que prends tu en compte ???si vous me redonnez l'adresse qu'a donnée jnoel, je vais rien y trouver a part quelqu'un qui les présente et dit prendre leur impact avec des pincettes!?

alors?

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et donc ????

a ton avis elle augmente ou diminue depuis des millenaires..?

Pour le moment avec le passage en deuxième vie du soleil et une diminution graduelle du H2 dans le combustible, il gonfle et le rayonnement solaire est en train d'augmenter!

Bon ca on en est surs maintenant la terre s'éloigne se rapproche selon son orbite, mais alors quoi d'autre?

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Oui l'activite totale augmente mais comme tu dis, il y a la terre qui change d'inclinaison, qui se rapproche ou s'eloigne et il y a aussi des cycles solaires qui font momentanement baisser l'activite totale du soleil. Il y a aussi des faces qui sont plus actives que d'autres, on en a subit de plein fouet les consequences entre octobre et novembre dernier. Tous ces parametres influent sur le climat.

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donc???on peut chiffrer et ceci se reporte sur directement sur les niveaux de température donc on connait l'influence de tous les paramètres?

il y a des faces plus actives mais il tourne le soleil????

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Le probleme c'est que la temperature de la terre et l'activite du soleil fluctuent. Il est difficile d'avoir des donnees realistes avant 1900. Va sur My Webpage

Tu verras explique les differentes varaition du climat avec les cycles solaires. C'est une bonne synthese.

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sauf qu'il va falloir s'entendre sur la valeur de la constante solaire???elle varie...meme si les ,auteurs respectifs la représentent deux fois...

tu vas me dire que c'est une mesure indirecte mais si l'on relie la hausse des T a ceci autant le faire convenablement puisque ca semble etre un des facteurs prédominants pour votre explication...

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On ne connais pa tous les facteurs qui jouent. Le climat s'etudie sur tellement d'annees avant de prouver quelque chose qu'il convient d'etre tres prudent. J'imagine que les astres, les meteorites, le volcanisme, l'activite humaine... a forcement un impact mais lequel? Personne ne sait.

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ben voilà merci d'en venir la...

Voilà moi aussi je reconnais que l'on ne peut pas tout resoudre numériquement mais que l'on ne peut pas tout expliquer non plus par l'observation et que le soleil et son activité n'est pas la seule chose à prendre en compte!

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Actuellement le cycle de 11 ans baisse mais le cycle de Suess 150-200 ans augmente. Le diametre du soleil varie suivant ces cycles : plus le soleil est actif plus son diametre est en moyenne petit et inverse (voir dans http://system.solaire.free.fr/soleil.htm).

Si on compare la constante solaire avec la variation de la temperature ces 1000 dernieres annees on remarque qu'elles sont tres proche. Ce qui est une preuve que l'activite solaire a des effets sur le climat. De 1281 a 1347 puis de 1411 a 1524 et puis de 1645 a 1715 il a eu une mini glaciation. Ces periodes correspondent a une activites solaire tres tres faible avec parfois aucune tache et un diametre du soleil plus impotant d'actuellement.

pour plus d'info sur les effets du soleil sur le climat voir aussi sur les effets des volcans sur le climat... : http://la.climatologie.free.fr

williams

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Les periodes de forte activite solaire favorisent les vents d'ouest

(raisonnement de 41350)

=> Pourquoi ??

Et puis, comment corréler la température REGIONALE (ex de région : l'Europe occidentale) d'une ou plusieurs saisons à l'activité solaire ??

Pour répondre, je vous livre quelques uns des résultats de mes recherches que je suis en train de bétonner...

J'ai découvert que les périodes de maximum solaire peuvent non pas favoriser tel ou tel flux, mais engendrer des phénomènes plus violents et pas seulement de la chaleur, des hivers très rudes aussi : c'est ainsi que j'explique l'hiver 1956 proche du maximum solaire historique de 1957, ainsi que d'autres parmi les plus rudes !

D'autres part, pour répondre briévement sur les corrélations qui sont mon actuel sujet de recherche et en résumant :

- la constante solaire explique l'intensité des hivers et des étés : quand elle est faible, les hivers rudes sont plus nombreux et sévères, quand elle est forte comme actuellement, les été chauds sont plus répandus et les hivers rudes rares, réduits aux seuls événements cycliques.

- la longueur des cycles solaire (corrélée aussi avec l'intensité des hivers et des étés, ainsi qu'avec la température annuelle moyenne) impulse à l'échelle des siècles et au moins en Europe, une période de retour corrélée des hivers et probablement des étés les plus marquants que l'on soit au moment de leur retour en début, milieu ou fin de cycle solaire. Je prépare une étude à ce sujet.

Florent.

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Bah faudra quand même trouver un consensus quant aux cycles solaires parce que pour l'instant chacun y va de sa propre théorie et il se trouve que sur ce forum on fait dire tout et son contraire à ce brave soleil default_blink.png .

Pour certains partisans du non réchauffement, les cycles de 11 ans ont une influence prépondérante:

Global temperature anomalies are dominated by ENSO events which are viewed to be the most spectacular example of a free internal oscillation of the climate system not subjected to external forcing. It is shown, however, that El Niño, La Niña, and the Southern Oscillation are subjected to strong solar forcing. They are closely connected with special phases in the rise to maximum and the fall to minimum of the 11-year sunspot cycle which coincide with significant accumulations of energetic solar eruptions. This pattern made it possible to forecast the last two El Niños and the extension of La Niña beginning in 1998. On this basis, the next El Niño is to be expected around 2002.9 (+ 0.4). An alternating preponderance of El Niño and La Niña is shown to be linked to the 22-year Hale cycle constituted by 11-year magnetic reversals in sunspot activity. La Niña prevailed in the cycle 1954-1976 and El Niño in the cycle 1976-1996 (P < 10-9). This alternating pattern can be traced back to the Hale cycle beginning in 1889. A predominance of La Niña may be expected in the current 22-year cycle.

http://mitosyfraudes.8k.com/Calen/NinoLand.html

Que pensez-vous de l'article ci-contre ? Article

Cela concerne principalemet les USA mais des prolongements sont faits pour l'Atlantique nord.

One approach to seasonal forecasting involves finding the years in which the ENSO (El Nino / Southern Oscillation), QBO (Quasi Biennal Oscillation) and solar conditions were most similar. As we have indicated, this year (ndrl: 2000) in addition to likely La Nada conditions, we will have an easterly QBO and we are right at the solar maximum.

Nous sommes en septembre 2000 aux USA, les gars cherchent à prévoir le temps de l'hiver 2000-2001. Nous sommes à cette époque une année qui suit le phénomène La Nina et ou il n'y pas d'anomalie dans le Pacifique, on parle alors de La Nada (rien). Les deux années ayant connu la même conjonction de facteurs après guerre (Nina +1 avec Nada, Easterly QBO et maximum solaire) sont les hivers 56-57 et 89-90 ainsi que donc l'hiver 00-01.

L'hiver 81-82 est pris en compte puisque nous sommes en maximum solaire, Easterly QBO et en Nada même si il n'y on est pas en Nina +1.

Les cartes montrent des anomalies du geopotentiel sur l'Atlantique semblables pour les hivers 56-57, 81-82 et 89-90.

Pourtant si vous lisez l'article vous verrez que les auteurs montrent que les températures au sol aux USA durant ces trois hivers ne sont pas semblables.

J'ai regardé sur Wettertentrale rapidement les situ météo pour ces trois hivers ainsi que 2000-2001 et effectivement des ZO sont fréquents sur l'Atlantique (n'atteignant pas toujours l'Europe) avec un bas geopotentiel au sud du Groenland. A priori les prévisions faites en 09.2000 sont justes.

Pourtant si on regarde les températures au sol ces 4 hivers ne sont pas semblables et d'après les cartes d'anomalie du geopotentiel, l'hiver 2000-2001 présente une anomalie positive vers les hautes latitudes, contrairement à ce que les chercheurs avaient prévus. Tout est décallé vers le sud par rapport à la prévi établie en septembre.

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Florent

A propos du dicton "a hiver froid, ete chaud", j'ai regarde des series de plus de 200 ans et c'est pas vrai du tout c'est meme l'inverse!

Il y a des periodes chaudes, des periodes froides, mais ces periodes n'alternent pas sur 6 mois comme le laisse supposer le dicton: il faut attendre plusieurs annees souvent pour voir une periode chaude contrebalancee par une froide.

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donc pour continuer l'activite solaire a un role mais n'est pas le seul facteur.....

Mais prouver que l'activité solaire est le seul facteur comme le premier post le faisait penser est une ineptie???

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