moyennes glissantes à Rouen

[Invité Guest]

La moyenne annuelle glissante des tx à Rouen-Boos a atteint 16°1 le 10/02/2004 (moyenne du 11/02/2003 au 10/02/2004). C'est la valeur la plus élevée depuis 1970 (ma base de données débute le 1/1/1969).

La même moyenne s'établissait à 12°4 le 6/05/1979 (moyenne du 7/05/1978 au 6/05/1979).

Par conséquent, chaque maxi des 365 derniers jours a été en moyenne supérieur de 3°7 à ceux de la période 78/79 citée.

J'en profite pour signaler que la moyenne glissante sur 20 ans a explosé durant cette première décade de février.

Tout ça pour souligner l'intérêt de cette valeur qui évite de rester figer sur l'année civile. L'analyse graphique est également passionante pour déceler l'impact des périodes froides ou chaudes.

A quand les normales glissantes ?

Petite question : Comment vous proposer les divers graphiques illustrant ce traitement ?

[Invité Guest]

Bonjour collégue.

Moi aussi avant j'habiter à rouen

Je suis normand comme toi. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sinon intérrésant tes valeurs,tiens nous au courant de ça car je voudrais bien savoir le temps normand que tu as?

A plus amie normand.

Décidément il y en à de plus en plus

Tant mieux

Allez ciao

[Tony22]

Salut,

il est vrai que les moyennes glissantes sont bien plus intéressantes. Ainsi, lorsqu'on s'y penche de plus près on se rend compte certaines données climatologiques comme les moyennes annuelles de température ou encore les cumuls annuels de précipitations perdent tout leur sens. En effet, Ces données laissent une grande place au hasard. Je m'explique :

Je vais prendre un exemple basé sur mes relevés. Voici un graphique que j'ai réalisé à partir de ceux-ci :

Avec ce graphique, on constate que la station a atteint son cumul de précipitations le plus bas sur un an pour la période allant du 18/05/2001 au 17/05/2002 avec 629,8 mm. Cette période de un an peut donc être qualifiée de très sèche pour la région dont le cumul "normal" doit se situer autour de 900 à 950 mm. Mais, lorsque l'on regarde les cumuls des années 2001 et 2002 (donc s'étalant du 1er janvier au 31 décembre des années respectives) cet état de sécheresse n'apparaît pas. Le cumul de 2001 s'élève à 902,0 mm et celui de 2002 à 914,1 mm !

Cet exemple pourrait très bien être repris avec des moyennes de températures.

C'est pourquoi lorsqu'on annonce que telle ou telle année est la plus chaude, la plus pluvieuse ou je ne sais quoi depuis X années, il faut se méfier. Notre calendrier ne suit pas nécessairement les manifestations climatiques.

Par ailleurs, noter que sur le graphique présent plus haut, on remarque très bien la corrélation entre précipitations et amplitude thermique. Les 2 courbes évoluent en même temps.

@ bientôt.

Tony.

[frc63]

Tres interessant !

Un autre exemple, l'année 2002 a été "sans hiver", i.e janv fev et dec 2002 on été plutot chaud à tres chaud.

Pourtant l'hiver 2001/2002 n'a pas été totalement bidon (il a fait froid en dec 2001) et l'hiver 2002/2003 encore moins (janv et fev 2003).

Les hivers 2001/2002 et 2002/2003 on tous les deux connu au moins un mois plus froid que la moyenne, pourtant, quand on regarde les années, 2002 restrera comme une année sans hiver avec un nb de jours de gelées extremement bas. Par hasard, la moyenne glissante dur 12 mois de janv 2002 à dec 2002 montre "pas d'hiver", cette moyenne glissante decalé d'un mois dans un sens ou l'autre, l'hiver apparait !

A+,

François