41350 Posté(e) 29 janvier 2004 Partager Posté(e) 29 janvier 2004 Florent Tu nous avais annonce une annee 2004 plutot fraiche et humide dans son ensemble en correlation avec les cycles. En te basant sur le fait que le blocage explose apres l'ete caniculaire et le flux d'ouest "compense" la secheresse de l'annee precedente. Seulement voila. Les blocages meridionaux sont en place depuis avril dernier (normal); ils se sont maintenus en ete (normal) par contre ils auraient du faiblir en automne hors, rien de tout ca. Ils se sont meme maintenus cet hiver et les anticyclones dans les hautes lattitudes n'arrivent toujours pas a s'installer. Certes le flux d'ouest se remet un peu en route mais pour moi il est lie a l'impossibilite de blocage sur le continent a cause de l'anti sur la Caspienne omni-present depuis le debut de l'hiver; les GA parviennent a se creer avec une frequence au-dessus de la normale traduisnat toujours la persistance de configuration qui veut un blocage chez nous. Tu sais que cet anti sur la Caspienne des les premiers jours de mars il va sauter et faire place a une depression, laissant ainsi un peu plus de place aux antis sur le continent europeen. On pourrait donc avoir si la situation se maintien un mois de mars Sahelien comme en 2003 voir plus chaud car l'evolution depuis janvier dernier montre que l'anti scandinave se fait de plus enn plus rare; ainsi au lieu d'avoir un anti scandinave comme en mars 2003, nous aurions un anti iberique? Le mois de mars etant par definition le mois le plus stable de l'annee chez nous, il sera un veritable indicateur sur l'etat de sante de notre blocage. Le syndrome 2003 pourrait donc se poursuivre avec des consequences encore plus desastreuses car 2004 suit une annee de secheresse. Il faut donc guetter de tres pres l'evolution de la situation en cette fin d'hiver afin de savoir si oui ou non le blocage est bel et bien finit. C'est sur ce point de vue que j'ai peur que le cycle ait du mal a se realiser cette annee... on attend le flux d'ouest! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 29 janvier 2004 Partager Posté(e) 29 janvier 2004 Effectivement, j'avais annoncé cela en me basant sur les observations effectuée sur tous les étés caniculaires et cycliques recensés depuis plusieurs siècles. J'avais exposé deux situations possibles pour l'été 2004 toutefois : - soit le blocage casse et cela nous conduit comme dans tous les cas au XXe siècle à une année avec un été frais et humide, - soit il persiste ce qui se voyait plutôt durant la période chaude médiévale et nous sommes partis pour une deuxième année chaude et sèche consécutive. Je crois moins à la seconde possibilité étant donné que cette situation n'est pas arrivée depuis plusieurs siècles, mais pourquoi pas ? Cependant les blocages récurrents ont tout le temps de céder définitivement avant l'été. Je vais tout de même analyser les cartes de Wetterzentrale car ces été pourris qui suivent les canicules ne sont pas forcément dus à une rupture du blocage... les vents soufflent généralement plutôt du nord ou nord-ouest durant ces étés là, ce qui doit en appeler à une dynamique météorologique plus complexe qu'un simple flux d'ouest. D'autres part, le début du printemps pourrait être chaud et sec, mais il ne faut surtout pas en tirer de conclusions hâtives. Florent (oui, mais de Rouen). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 29 janvier 2004 Auteur Partager Posté(e) 29 janvier 2004 Personnellement je crois aux cycles. Mais les grands cycles: celui des etes et celui des hivers. Le cycle des hivers se caracterise par un pic bien definit et des hivers marques aux alentours de cette date. Pour l'ete, apparement il y aurait un ete chaud 2 ans apres le premier. Le probleme c'est que autant le cycle de l'ete quadricentenaire ou tri-centenaire, il est bien marque: il n'y a rien a redire dessus (tout comme les hivers d'ailleurs). Par contre les gros etes deux ans apres ne sont pas franchement distingables: un coup on a un gros ete, un coup un ete pourri! J'en viens donc a penser, il faudrait que je recherche, que le gros ete serait prit dans une periode favorable aux gros etes. Le cycle des etes est moins marque que le cycle des hivers; les hivers arrivent a des dates tres precises. Les etes ne respectent pas toujours le cycle a l'annee pres. C'est personnellement la qu'il faudrait chercher: ne pas remettre en cause l'eventuel ete 2004 qui pourrait etre une replica de 2003. Je me souviens tres bien de tes messages. Mais ne faudrait-il pas prendre le cycle du "deuxieme" ete plus dans une tendance generale a l'ete chaud? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 30 janvier 2004 Partager Posté(e) 30 janvier 2004 J'ai travaillé précisément sur les périodes de retour des été anormalement chauds et des hivers anormalement froids. Tu me parles de cycles tri-centenaire pour les étés : pourrais-tu m'expliciter plus précisément ce cycle que tu dis bien marqué ? Voici les années de retour des étés et hivers depuis la fin du XVIe siècle, mais on peut encore remonter... Les étés chauds sont de retour tous les 27 ans environ en Europe. 1575-1599-1623-1653-1681-1707-1736-1762-1790-1818-1842-1868-1893-1921-1947-1976-2003-2031? Les hivers froids tous les 23 ans environ (double cycle solaire de 11,5 ans) 1595-1616-1641-1663-1684-1709-1731-1755-1776-1799-1823-1845-1871-1891-1917-1940-1963-1985-2007? Le cycle des étés semble effectivement moins marqué que celui des hivers puisse que les été divergent de +/- 3 ans avec les dates prévues, tandis que les hivers ne varient que de +/- 1,5 ans autour des dates prévues (et 2 ans avant 1500). Toutefois, j'ai décelé un autre cycle de l'ordre de 21 à 22 cycles solaires qui permet d'affiner et assurer la "prévision" en la croisant avec les cycles de 23 et 27 ans. Une fois ces années connues, j'ai constaté dans les séries climatiques que l'été suivant les étés chaud, soit 1894-1922-1948-1977 et donc 2004, était toujours relativement frais et assez humide en contraste total avec la saison précédente. D'autres été chauds se sont produits au XXe siècle en 1911, 1950, 1959, 1983 : l'année suivante même punition, un été frais et humide. 1912 et 1960 furent même parmi les plus pourris. Peut-on croire au hasard ou plutôt à la génèse d'un processus particulier dans la dynamique du climat une fois qu'un été caniculaire s'enclenche (cyclique ou non) ? Je pense qu'il faut étudier et comparer chacune de ces périodes attentivement (cartes isobariques et données), ce à quoi je vais me consacrer dès que j'aurais un peu de temps. Est-ce que ce processus se poursuivrait jusqu'à 2 ans après l'été chaud, avec alors un retour de canicule ? Certes en 1895 on a une fin d'été très chaude, une canicule en 1923 (les 44°C de Toulouse ancien record national battu en 2003), un printemps et un été exceptionnel en 1949, mais rien de marquant en 1978 (année certes située en période climatique plus froide). Personnellement, je crois fort possible un retour de la chaleur en 2005, d'autant que croisé avec la période d'une vingtaine de cycles solaire, nous tombons sur la série d'étés chauds des années 1760. Ainsi pour résumer les étés probables à suivre : 2004 plutôt frais et humide, 2005 caniculaire à un moment, si ce n'est très chaud en entier, 2006 dans les normes (incertain), 2007 frais sans être forcément pluvieux comme tous les étés suivant les hivers cycliques rigoureux. J'étudie actuellement divers travaux sur les cycles solaires qui prévoient cette fois les grandes tendances climatiques : fraicheur 1953-1987, chaleur 1988-2005?, fraicheur 2006?-2015?, froid 2016?-2045? Les travaux de Landscheidt évoqués dans le forum climato tendent à montrer que l'activité solaire irait décroissant jusqu'en 2030. A lire les articles suivants, le second plus polémique : http://mitosyfraudes.8k.com/Calen/Landscheidt-1.html et http://mitosyfraudes.8k.com/INGLES/Warm.html Ces travaux ne contredisent pas mes propres découvertes qui s'y inscrivent très bien. Les prochaines années promettent d'être passionnantes : le soleil ne nous apportera plus renfort de chaleur qui a culminé en 1998. Nous allons peut-être savoir enfin quelle est la portée réelle du "global warming" qui est chose acquise pour la majorité des chercheurs. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 31 janvier 2004 Partager Posté(e) 31 janvier 2004 Je me suis permis de corriger mon précédent message qui comportait plusieurs imprécisions dues au fait que je l'avais rédigé de mémoire. Pour me faire pardonner, je l'ai enrichi largement. 41350 a tout bon quand il dit que "le cycle des étés est moins marque que le cycle des hivers", dans la précision des dates de retour entendons bien. Il serait intéressant maintenant de comparer les situations de toutes ces années à l'échelle de l'Europe et non pas seulement de la France et de délimiter la zone soumise à ce cycle, car l'Amérique du Nord pour ne citer qu'elle, n'est pas soumise à ce régime. Le cas des hivers froids en Europe est intéressant, car pour que l'ouest de la péninsule et donc la France en soit victime, cela demande de rassembler au moins 3 paramètres au départ et la situation ne semble se produire que lorsque que l'on atteint tous les 23 ans, [mais aussi dans plusieurs cas par accident du fait de la dynamique de l'atmosphère (en 1956 par exemple) ou encore plus facilement et souvent durant les périodes climatiques froides (petit âge glaciaire)] ces conditions limites : Grosses réserves de froid impulsant des anticyclones descendant du pôle à l'est de Groenland pour alimenter un GA durable (et non plus seulement à l'ouest sur le continent américain comme dans les hivers plus classiques) + GA (donc) + depression ouralienne. Je n'avais pas pris conscience de l'importance de cette dépression ouralienne dans le processus et je remercie 41350 qui a une longeur d'avance en analyse de la dynamique du temps pour son analyse. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 31 janvier 2004 Partager Posté(e) 31 janvier 2004 J'ajoute encore un petit chapitre concernant la fin de l'hiver 2004... Un certain nombre de remarques m'interpellent dans le forum. J'y vois pour le moment d'étranges similitudes avec l'hiver 1948 qui avait suivi l'été caniculaire de 1947. Tout d'abord ces inondations dans le NE en janvier, un peu comme en décembre 1947, mais en moins prononcé. Ensuite ce redoux que l'on nous annonce avec un temps presque printanier : je ne pense pas qu'il soit encore durable pour le moment : un dernier coup de froid à la mi ou le fin février reste envisageable. Cependant, j'observe qu'en 1948 s'était effectivement installé sur février-mars un temps durablement anticyclonique et très doux en mars. Il n'était même tombé aucune pluies notable en mars dans le NE cette année là. On peut même observer sur Wetterzentrale une situation similaire à celle en cours au début de février 1948. La douceur alternant avec un peu de froid et la sécheresse observée ensuite ont été dûes à un anticyclone récurrent placé soit méditerranée, soit en plein sur la France, soit sur la Scandinavie : trois positions méridienne avec un temps sec à la clé, mais des flux varié : S, mou, ou NE. Ensuite en été, la fraicheur est dûe au fait que ces conditions anticycloniques si présentes à l'orée de la belle saison se font la belle. Les anticyclones stationnent le plus souvent au large du Portugal laissant le champ libre aux depressions venues des îles britanniques : temps pluvieux à la clé. Les anticyclones gonflent parfois sur le centre de l'atlantique constituant un GA en plein été : flux de Nord en France, conditions catastrophiques pour le tourisme. Les quelques jours de beau temps sont observés lorque les anticyclones poussent un peu plus à l'est de temps à autre. Il est bien possible que ce soit ce qui nous attende en 2004, sauf si pour la première fois depuis plusieurs siècles, les conditions climatiques de l'année précédente caniculaire persistaient sur plus de 12 mois. Cela me semble peu probable, mais rien n'est impossible en climatologie. Wait and see ! Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 31 janvier 2004 Partager Posté(e) 31 janvier 2004 a remarqué aussi:les grands été en chine,c est a dire les été les plus chauds,exeptionnels par leur intensité (comme 21 47 et 03 en europe) ont lieu 5 ans avant ceux de leurope,comme si les été se deplacaient d est en ouest sur le continent (ainsi l 'été 42 et 1998 en chine) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 31 janvier 2004 Partager Posté(e) 31 janvier 2004 Merci pour cette très intéressante contribution... Il est vrai que pendant que l'Europe connait des étés caniculaires, la Russie subit généralement un été pourri. Je vais m'enquérir de séries chinoises pour voir leurs étés chauds se produisent systématiquement environ 5 ans avant les notres. Il faudrait aussi savoir comment les choses se passent sur le continent américain. Il est vrai que là bas les reliefs sont méridiens, les échanges méridiens sont donc facilités et des cycles peut-être moins bien discernables. Il me semble tout de même qu'ils ont vécu plusieurs hivers sévères à l'est depuis l'an 2000 et que cette année le froid bat des records. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
weather75 Posté(e) 31 janvier 2004 Chaville(92) Partager Posté(e) 31 janvier 2004 Florent oui mais depuis 2000 nous avons vécu des hivers plutôt doux alors qu'aux USA , les vagues de froid couraient les rues. Je ne néglige pas que nous sommes en climat oceanique , et que les vagues de froid se font rares , mais c'est pas rapport aux normes de saison surtout. L'hiver 2000 - 2001 est largement excédentaires , 2001 - 2002 excedentaires ou plutôt proche des noramles , 2002 - 2003 dans les normes , pr l'instant 2003 - 2004 est excedentaire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 31 janvier 2004 Partager Posté(e) 31 janvier 2004 Rien d'anormal là dedans : j'ai expliqué (avec le concours de 41350) qu'en Europe il faut que 3 ingrédients soient réunis pour concourir à un hiver froid : réserves de froid au pôle + GA + depressions ouralienne. Pourquoi ? Parce que nous sommes effectivement soumis directement aux flux d'ouest qui est la norme d'où notre climat océanique. Ces conditions pour être réunies durablement nécessitent le plus souvent une faible activité solaire (le petit coup de pouce si on veux) qui a permit l'hiver 1985 et devrait permettre des conditions similaires en 2007. C'est un peu comme si le climat allait contre sa nature : un tel événement est aisément repérable en Europe, Son déroulement avec une emprise territoriale limitée au sud et une canalisation provoquée par la barrière alpine est bien connu. Une fois les lois de la thermodynamique appliquées, pour expliquer le climat, voir le micro-climat d'un site, il faut connaître sa position sur la Terre, puis sur son continent d'appartenance avec l'altitude et la disposition générale et de proximité des reliefs qui l'occupent. La topographie est l'élément majeur de différenciation générale et locale des climats et est directement à l'origine de la localisation des zones de pressions moyennes haute ou basse, et de la manière dont se déroulent les processus climatiques : les masses d'air sont "libres" de leur mouvements sur les mers, toujours plus ou moins contraintes sur les continents par la topographie. Le pendant de notre situation climatique sur le continent américain est la côte ouest : Seattle, Vancouver... où le climat océanique n'a qu'une mince bande côtière pour s'exprimer avant que les masses d'air ne se fracassent sur les Rocheuses en pluies diluviennes (favorables aux forêts de séquoias notamment). A l'est de l'Amérique du Nord, il est ainsi normal que les vagues de froid "courent les rues" en hiver : non seulement le flux d'ouest est stoppé net par la barrière des rocheuses, mais en plus aucun relief est-ouest ne peut empêcher l'air polaire de couler sur tout le continent : par conséquent il est plus difficile de percevoir l'hiver exceptionnellement froid au milieu d'un climat tout ouvert aux influences polaires chaque hiver. Enfin, il est vrai que nos hivers pour être en moyenne sous régime océanique pourraient être moins anormalement excédentaires : c'est que nous sortons d'une période de 20 ans d'intense activité solaire, la température de la Terre ayant atteint son maximum en 1998 donc très récemment. Déjà les hivers sont moins cléments que durant les années 1990 en Europe et la tendance va encore s'amplifier (mais pas linéairement) jusqu'à 2007 qui sera très inférieur aux normales. Enfin il faut toujours rappeler que l'effet d'îlot urbain ou "pollusphère" n'est pas négligeable quand on compare des températures sur un siècle et que l'hiver présent n'est que très peu excédentaire si on le considère. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 31 janvier 2004 Partager Posté(e) 31 janvier 2004 l année 993 fut une année de chaleur et de secheresse.l année 994 vit l 'été des gelées en plein mois de juillet!j ai trouvé ca sur un site mais impossible de mettre des liens avec ce forum.je crois que c est www.metagima.free.fr Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 31 janvier 2004 Auteur Partager Posté(e) 31 janvier 2004 C'est tres interressant ta remarques sur le printemps 1948 (entre autre!). Cela n'exclut donc pas la possibilite de maintient du blocage encore quelques semaines, puis son effondrement. Neanmoins je ne sais pas si on peut considerer un mois de mars sec (comme en 1948) comme un mois exceptionnel. Il est normal chez nous d'avoir un mois de mars sec et ensolleille; c'est meme le mois le plus sec de France je crois (je ne parle pas des regions mediterraneenes). La temperature de l'ocean est alors au plus bas, le Gulf Stream voit ses reserves de douceur diminuer car le golfe du Mexique est refroidit. De plus, l'activite solaire sur le continent compense l'excedent thermique de l'ocean Atlantique. Voici quelques exemples de mois de mars en France pris totalement au hasard: 1882: Paris st Maur=36mm 1890: Paris st Maur=28mm Besancon=46mm 1894: Paris st Maur=24.7mm Lyon=30mm 1901: Paris st Maur=46.6mm 1916: Paris st Maur=43.4mm Maintenant si je recherche les annees seches en mars a Paris sur wetterzentrale: 1770=12.3mm 1773=7.4mm 1781=0mm 1785=0mm 1790=9.8mm 1796=12.3mm 1798=15.9mm 1807=11.9mm 1808=13mm 1811=9.5mm 1813=13.1mm 1814=14.3mm 1826=11.9mm 1830=15.5mm 1840=9.5mm 1843=4.8mm Plus recemment: 1929=0.2mm 1938=9.5mm 1943=8.6mm 1944=8.8mm 1948=16.3mm 1950=18.6mm 1953=0.0mm 1956=11mm 1961=2.6mm 1973=6mm 1990=17mm 1993=7mm D'apres ces releves, 1948 ne ressort pas comme un mois exceptionnellement sec. Les mois de mars sont secs en France d'une maniere generale. Cependant on remarque que les mois de mars "secs" sont beaucoup moins frequents depuis les annees 1960. Ils s'inscrivent dans un processus de changement climatique en France l'hiver qui se fait sentir depuis cette epoque-la. Donc pour en revenir au sujet, mars 1948 serait peut-etre tout simplement un mois normal, pas issue des cycles climatiques en France. Je pense que mars n'est donc pas un exemple pertinent pour detecter la presence d'un blocage durable chez nous. En revanche un mois de mars pluvieux pourrait donner de bonnes indications sur l'etat d'un blocage. Depuis ces dernieres annees (je n'ai pas les releves), j'ai constate un reflux de mars "secs" comme on en avait par le passe. Lien avec un hypothetique retour a la circulation atmospherique d'antan? Autre chose sur mars 1948, tu parles de blocage scandinave: on l'attend toujours celui-la! Ca fait un bail que GFS nous en parle mais jamais vu depuis octobre et encore! Depuis le printemps dernier cet anti est totalement inexistant. Retour en mars 2004? Personnellement j'y crois pas trop... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 31 janvier 2004 Auteur Partager Posté(e) 31 janvier 2004 Pour l'etude des hivers aux USA, c'est tres dure a faire car la-bas il peut faire doux dans les plaines du Missipi et sur les plateaux a l'ouest du Wyoming mais tres froid sur la cote est. La correlation des vagues de froid n'est pas la meme qu'entre l'Europe de l'est et de l'ouest. De plus pour les releves anciens aux States, a mon avis il y a rien a l'ouest de Chicago. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 31 janvier 2004 Auteur Partager Posté(e) 31 janvier 2004 L'ete 1942 a bien ete tres chaud en Chine. Exceptionnel, je n'en sais rien mais il a ete remarquablement chaud en juillet, aout et septembre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 31 janvier 2004 Partager Posté(e) 31 janvier 2004 Un bon point pour toi 41350 : j'ai ces chiffres aussi et j'ai oublié certes que le mois de mars est l'un des plus secs de l'année : rien d'exceptionnel à cela donc... Pour la douceur, rien de fantastique non plus : ils le sont tous quasiment depuis 15 ans au point que le mois de mars est celui a vu sa normale augmenter le plus (pouvant être vu en France comme mois symbole du "global warming" par ses partisants avais-je dis). Pour le blocage scandinave, c'était en 1948... rien ne le laisse présager pour cette année, je pense moi aussi que les anticyclones se bloqueront plus au sud. Tu dis qu'un mois de mars pluvieux pourrait donner de bonnes indications sur l'etat d'un blocage ? A quoi penses-tu ? Ce qui serait intéressant, c'est de savoir quand les différents blocages qui ont du existé se sont effondrés après 1921, 1947, 1976 ? En 1976, je pense que c'est dès l'automne, en 1947 l'hiver suivant, en 1921 aussi mais je ne suis pas sûr... Pour les States, je pense pareil pour les raisons que j'ai expliqué. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 31 janvier 2004 Auteur Partager Posté(e) 31 janvier 2004 Si mars qui normalement est sec est tres humide, on peut affirmer avec plus de certitude la fin du blocage que si un autre mois de l'annee comme mai est tres humide. mars normal (=sec)= on ne peut rien dire sur le blocage mai normal (=humide)= idem mars humide= blocage affaibli mai sec= blocage solide Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ed. Posté(e) 31 janvier 2004 Partager Posté(e) 31 janvier 2004 Salut Florent! j'interviens car je souhaite apporter de l'eau a ton moulin, et indirectement (j'en suis desole) cela va compliquer ton analyse par la prise en compte de parametres supplementaires /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Quand tu dis: "J'étudie actuellement divers travaux sur les cycles solaires qui prévoient cette fois les grandes tendances climatiques : fraicheur 1953-1987..." il faut aussi prendre en compte, en dehors de l'activite solaire, les emissions de CFCs (ChloroFluoCarbons) durant les annees 1940's a 1970's. Ces gaz, en plus de provoquer un affaiblissemenet de la couche d'O3 stratospherique, ont une serieuse tendance a refoidir le climat general en formant une espece de couche qui filtre encore plus le rayonnement solaire. Et cela, meme si on rejetait toujours plus de CO2, SO2, H2O... qui ont tendance a rechauffer l'atmosphere en certains endroits. Et oui! en grande partie a cause des CFCs la terre s'est refroidie pendant 30-40 ans. Depuis le bannissement des CFCs, le climat s'est a nouveau rechauffe. Je pense donc que tu devrais prendre en compte les activites humaines et volcaniques, en plus des cycles solaires, pour faire ton analyse. Effectivement, si tu fais attention, chaque annee (voire un peu plus) suivant une eruption volcanique majeure (Pinatubo, Krakatoa, etc...) les temperatures moyennes a la surface de la terre baissent. Voila! j'espere que cela t'aidera a affiner un peu plus ton analyse. A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 2 février 2004 Partager Posté(e) 2 février 2004 Salut Ed. ! Intéressant ton analyse concernant la baisse de températures des années 1970 par les CFC. Aurais-tu des liens vers des articles ou des recherches effectuées sur ce sujet ? J'ai une objection toutefois : il me semblait que les CFC résidaient un certain temps dans l'atmosphère : la couche d'ozone a continué ainsi à subir un affaiblissement depuis lors. Pourtant l'augmentation des température aurait été quasiment simultanée avec l'arrêt de la production des CFC qui n'a eu lieu qu'en 1990 en plus ( en fin je crois...). L'effet de l'activité humaine est très importante du milieu urbain jusqu'à une grande distance dans la campagne (au point que tout le territoire Français serait concerné) et je le prends évidemment en compte. J'ai d'ailleurs une idée afin de mesurer au moins grossièrement les limites de l'effet d'îlot urbain sur les températures, mais il faut que je travaille sur plusieurs séries de données : j'en parlerai plus tard si j'obtiens des résultats concluants. Quant à l'activité volcanique, elle est évidemment à prendre en compte : En Europe, 1816 a clairement été marquée par les effets de l'éruption du Tambora en 1815. Idem pour les éruptions de 1883 et 1991 que tu cites... Une chose toutefois que je ne comprends pas encore (il faut dire que je manque encore de connaissances sur le sujet) : pourquoi à volume expulsé semblable dans un même endroit du globe, les effets sur le climat sont faible ou très importants ?? Peut-être cela dépends t-il de la composition du nuage de cendres et de l'altitude jusqu'où il est expulsé ?? Enfin, je suis d'accord avec toi 41380, mais on peut aussi tout simplement regarder les cartes des champs de pressions en Europe au jour le jour (qui font la pluie et le beau temps si je puis dire), car la distribution des températures et des précipitations n'en sont que les effets induits. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 2 février 2004 Partager Posté(e) 2 février 2004 Salut Ed. ! Intéressant ton analyse concernant la baisse de températures des années 1970 par les CFC. Aurais-tu des liens vers des articles ou des recherches effectuées sur ce sujet ? J'ai une objection toutefois : il me semblait que les CFC résidaient un certain temps dans l'atmosphère : la couche d'ozone a continué ainsi à subir un affaiblissement depuis lors. Pourtant l'augmentation des température aurait été quasiment simultanée avec l'arrêt de la production des CFC qui n'a eu lieu qu'en 1990 en plus ( en fin je crois...). L'effet de l'activité humaine est très importante du milieu urbain jusqu'à une grande distance dans la campagne (au point que tout le territoire Français serait concerné) et je le prends évidemment en compte. J'ai d'ailleurs une idée afin de mesurer au moins grossièrement les limites de l'effet d'îlot urbain sur les températures, mais il faut que je travaille sur plusieurs séries de données : j'en parlerai plus tard si j'obtiens des résultats concluants. Quant à l'activité volcanique, elle est évidemment à prendre en compte : En Europe, 1816 a clairement été marquée par les effets de l'éruption du Tambora en 1815. Idem pour les éruptions de 1883 et 1991 que tu cites... Une chose toutefois que je ne comprends pas encore (il faut dire que je manque encore de connaissances sur le sujet) : pourquoi à volume expulsé semblable dans un même endroit du globe, les effets sur le climat sont faible ou très importants ?? Peut-être cela dépends t-il de la composition du nuage de cendres et de l'altitude jusqu'où il est expulsé ?? Enfin, je suis d'accord avec toi 41380, mais on peut aussi tout simplement regarder les cartes des champs de pressions en Europe au jour le jour (qui font la pluie et le beau temps si je puis dire), car la distribution des températures et des précipitations n'en sont que les effets induits. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 2 février 2004 Partager Posté(e) 2 février 2004 J'ajoute une petit point concernant les enseignements que l'on peut tirer des cycles naturels, dont ceux de notre étoile le soleil. J'ai effectué une petite comparaison avec l'année 1948 : c'est une simple analogie qui ne doit en aucun cas être prise comme le résumé climatique de 2004, ni de près, ni de loin... On constate une récurrence d'étés chauds tous les 28 ans certes, mais regardez les données de 1921, 1947, 1976 ou 2003 : le déroulement des événements climatiques est absolument différent à chaque fois, la durée et l'intensité des phénomènes également. On ne peut parler que d'une tendance chaude et à l'échelle de la saison : on ne peut pas en tirer de conclusions mensuelles : adressez-vous pour cela au modèles météorologiques saisonniers si tant est qu'ils soient fiables. Ainsi, concernant l'été 2004, je parle bien d'une tendance très probable à l'été frais : je suis incapable de vous en révéler les modalités précises : entre l'été vraiment pourri de 1912 ou pluvieux de 1922 et l'été sans canicule certes, mais juste frais de 1977 : il y a une marge importante. En d'autres terme (pour reprendre les vocabulaire culinaire mais très parlant d'Eric27), on a des ingrédients au départ (probablement dictés par le soleil en chef-cuisinier) et par pincée par d'autres acteurs (volcanisme, gaz...) : que l'atmosphère reçoit et redistribue selon les lois de la thermodynamique dans l'atmosphère et dont que nous ne pouvons pas prévoir l'impact sur notre ciel à plus d'une grosse semaine. Il est logique que des situations météorologiques similaires apparaissent parfois lorque les ingrédients sont également similaires : la distribution des mers et des reliefs à surface de la terre ne changeant pas du jour au lendemain, les flux ont tendance à suivre toujours les mêmes chemins (comme les rivières dans leur lit pour prendre un exemple très contraint). MAIS ces ingrédients ne sont pas identiques et ne concernent qu'un endroit du globe seulement : très vite les deux séries de données que l'on compare divergent et parfois en totale opposition. Similaires ne signifie pas semblables. Ainsi je le répète 1948 ou toute autre année n'est pas représentative de 2004... Rien n'est écrit et les conditions météo de 2004 seront inédites. Ce qui pourrait être intéressant par contre, c'est de créer une sorte d'inventaire des situation climatiques... Je connais une équipe qui répertorie le chemin emprunté par toutes les anticyclones dans l'espace nord atlantique depuis 50 ans ainsi : on peut ensuite penser à analyser les effets que cela a eu sur le temps à un endroit... en France par exemple... La recherche en est à ces balbutiements dans ce domaine et il convient de rester très modeste. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 2 février 2004 Partager Posté(e) 2 février 2004 J'ajoute une petit point concernant les enseignements que l'on peut tirer des cycles naturels, dont ceux de notre étoile le soleil. J'ai effectué une petite comparaison avec l'année 1948 : c'est une simple analogie qui ne doit en aucun cas être prise comme le résumé climatique de 2004, ni de près, ni de loin... On constate une récurrence d'étés chauds tous les 28 ans certes, mais regardez les données de 1921, 1947, 1976 ou 2003 : le déroulement des événements climatiques est absolument différent à chaque fois, la durée et l'intensité des phénomènes également. On ne peut parler que d'une tendance chaude et à l'échelle de la saison : on ne peut pas en tirer de conclusions mensuelles : adressez-vous pour cela au modèles météorologiques saisonniers si tant est qu'ils soient fiables. Ainsi, concernant l'été 2004, je parle bien d'une tendance très probable à l'été frais : je suis incapable de vous en révéler les modalités précises : entre l'été vraiment pourri de 1912 ou pluvieux de 1922 et l'été sans canicule certes, mais juste frais de 1977 : il y a une marge importante. En d'autres terme (pour reprendre les vocabulaire culinaire mais très parlant d'Eric27), on a des ingrédients au départ (probablement dictés par le soleil en chef-cuisinier) et par pincée par d'autres acteurs (volcanisme, gaz...) : que l'atmosphère reçoit et redistribue selon les lois de la thermodynamique dans l'atmosphère et dont que nous ne pouvons pas prévoir l'impact sur notre ciel à plus d'une grosse semaine. Il est logique que des situations météorologiques similaires apparaissent parfois lorque les ingrédients sont également similaires : la distribution des mers et des reliefs à surface de la terre ne changeant pas du jour au lendemain, les flux ont tendance à suivre toujours les mêmes chemins (comme les rivières dans leur lit pour prendre un exemple très contraint). MAIS ces ingrédients ne sont pas identiques et ne concernent qu'un endroit du globe seulement : très vite les deux séries de données que l'on compare divergent et parfois en totale opposition. Similaires ne signifie pas semblables. Ainsi je le répète 1948 ou toute autre année n'est pas représentative de 2004... Rien n'est écrit et les conditions météo de 2004 seront inédites. Ce qui pourrait être intéressant par contre, c'est de créer une sorte d'inventaire des situation climatiques... Je connais une équipe qui répertorie le chemin emprunté par toutes les anticyclones dans l'espace nord atlantique depuis 50 ans ainsi : on peut ensuite penser à analyser les effets que cela a eu sur le temps à un endroit... en France par exemple... La recherche en est à ces balbutiements dans ce domaine et il convient de rester très modeste. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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