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nico parapente

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Cirrocumulus

Cirrocumulus (3/24)

  1. MF est obligé de suivre cette politique, car l'état se désengage. En gros, on leur demande de faire du commercial, pour pouvoir réduire la subvention publique. Mais la situation a un certain nombre de limites : - Déjà, la météo ne coûte pas cher. Quand tu anticipe un évenement sévère, les économies sont bien supérieures aux coûts de la prévision. La tempête de 1999, c'est 180 ans de recettes commerciales de MF. Quand tu lance un satellite EUMETSAT, il est rentable en un an. «Les études démontrent que le bénéfice pour la société de la météo spatiale est 20 fois supérieur à l'investissement nécessaire pour le développer» source - 25% du PIB français est impacté par la météo (source METNEXT). Et pourtant, très peu d'applications prennent en compte ce facteur. Par exemple, pas encore de chauffage central intelligent qui anticipe en fonction de la météo. (pas chauffer le matin parce que le soleil arrive). Il y a des tonnes et des tonnes d'applications ultra-spécialisées. C'est le boulot pour une infinité de startups. Sauf que pour l'instant, personne ne se lance parce que le ticket d'entrée de la donnée météo est à 100 ou 200 mille €. Du coup, ça bloque le développement d'un secteur de l'économie, et donc les emplois et les taxes qui vont avec. PRIMET estime que l'Europe pourrait récolter 400M€ chaque année en impôts liée aux services météo à valeur ajouté. Bien plus que les recettes commerciales. C'est d'ailleurs comme ça que se finance la météo américaine. - Le blocage commercial dessert les intérêts de MF. Puisque pour vendre, il faut alléger l'offre gratuite. Et du coup, on se retrouve avec un météo.fr avec aussi pauvre en information que riche en pub. MF dégrade énormément son image de service public, et donne l'impression de vendre cher une information de mauvaise qualité. On en voit les conséquences, car de plus en plus de monde va se servir ailleurs. Même les collectivités locales. Par exemple, le conseil général de l'isère va maintenant chercher sa météo en belgique. - Cette situation entraîne une paranoïa, où il ne faut absolument pas divulguer les données, par peur de perdre un client potentiel. On en voit une illustration très claire quand les chercheurs des labos publics (CNRS/INRIA/CEA) essaient d'avoir accès aux données. Il y a tout un tas de conditions à respecter et de formalités administratives. Les démarches prennent facilement 6 mois, quand on est assez courageux pour les faire. Du coup, de plus en plus de labos se débrouillent avec les données US quand c'est possible. Il ne faut pas blâmer MF, mais plutôt la politique d'austérité qu'on leur impose. D'ailleurs, un très grand nombre de météos aimeraient bien se passer de cette activité commerciale. Cela dit, la tendance actuelle va vers l'ouverture des données, et MF sera obligé de faire la transition un jour ou l'autre. La seule inconnue, c'est quand : dans 2 ans ou dans 20 ans. Ce qu'il manque, c'est que l'état puisse leur garantir un budget constant pour faire cette évolution. Il y a donc tout un travail à faire auprès des politiques, pour leur expliquer les bénéfices économiques et sociaux de l'ouverture des données. Le temps presse, car plus on va attendre, plus MF va paraître fermé et obsolète face à la concurrence. Et malheureusement les coupures budgétaires suivront. (La situation est exactement la même avec l'IGN)
  2. aux chers modérateurs d'infoclimat : il me semble que votre fusion des deux sujets n'est pas vraiment appropriée, dans la mesure où qu'il s'agit de deux évènements totalement différents...
  3. Bonsoir, La soirée de lancement d'OpenMeteoData aura lieu le à Télécom ParisTech (Paris 13ème), le mardi 23 avril à 18h. Programme (à venir) et inscriptions sur : http://omd-launch.eventbrite.fr/ - avec le soutien de http://www.lafonderie-idf.fr/ l'Agence numérique d'Île de France - A+
  4. On parle ici de donnée brute non expertisée : sorties des modèles et mesures (stations, satellites, radar) Justement non. Quand tu achète les données d'Arpège pour 120 000€, c'est la sortie brute du modèle. Aucune expertise humaine derrière. Au passage, l'agence météo Norvégienne propose un produit appelé PROFF. Il s'agit d'une compilation des meilleures modèles, associé à une analyse humaine, disponible sous la même forme qu'une sortie de modèle. C'est les mêmes données qui sont utilisées pour leur site yr.no. Tout ça gratuitement, sous licence
  5. La présentation : http://fr.slideshare.net/nicolasbaldeck9/ouvrir-les-donnes-mtorologiques-pour-la-recherche-openmeteodata
  6. Exemples de ce qui s'est passé chez nos voisins. Extrait d'un rapport de la Commission Européenne
  7. Le 14 Mars prochain se tiendra la conférence SO Data! , à Saint Mandé, chez l'IGN. " So Data! is a conference focused on the evolution of scientific practices impulsed by open science data. Open science data is a requirement for scientific reproducibility. It generates new research dynamics and promotes the pooling of scientific achievement all over the world including raw data, information and knowledge. So Data! invites researchers to share experiences around the use of open data in diverse scientific fields. " J'y expliquerais notamment pourquoi il faut libérer les données de Météo France et de l'ECMWF. Programme complet et inscriptions sur http://sodata.org/
  8. Si jamais il y a des geeks parisien dans le coins, vour pourrez venir découvrir le projet à la conf Data Tuesday du 26 février http://data-tuesday.com/
  9. Bonjour, Est-il possible de me désactiver la modération ? Merci
  10. Dans le même ordre de grandeur chez nos cousins anglais (toujours selon l'étude UK gov) For example, the UKMO’s commercial arm currently represents c.16.6% of total turnover totalling c.£32m and over the last 4 years has grown by c.£3m, a CAGR of c.3.3% (5). This is in comparison to the leading European private weather company having grown revenues over a similar period by a CAGR of c.12.5%, generating c.£28.9m in 2011 (6).
  11. Mais en attendant, sa sert à rien d'avoir une super météo européenne si personne n'y a accès. Compare le nombres de publications citant WRF par rapport au nombres publis sur arome/ arpége et le CEP... En attendant, tu tapes météo dans google, et c'est GFS/WRF. Et de partout, lorqu'on a besoin d'un modèle météo spécialisé, on adapte WRF. Pour citer mon ancien post qu'apparament pas grand monde n'a pris le temps de lire en entier : - le Met Office (uk) a récemment décidé de publier des données historiques, en insistant sur les bénéfices pour l'industrie de la météo : A key difference between the two markets is that in the US data produced by the National Weather Service (UKMO equivalent) is available for free (plus the additional cost of distribution), whereas the main Met offices in Europe charge / restrict data. For simplicity, assuming that EU weather market has the potential to grow to a similar relative size if restrictions were lifted, then this would increase the EU market to c.$1.6bn. Again, for simplicity, assuming the UK’s share is in proportion to its share of GDP, this would result in the UK weather market increasing from c.$70m to c.$225m, a $155m increase (c.£100m), providing additional employment, tax revenues, etc. None-the-less, the private sector has already proven it is capable of leveraging weather data, with private weather companies having grown significantly as more public weather data has become available. Recommendation Further research could be performed to provide more detailed analysis. However, making historical raw observation data available for free (plus reasonable distribution re-work costs) and reducing limitations (frequency / all parameters / meta-data) should be a relatively straight forward process for the UKMO. Therefore, given the impact of opening up weather data in other economies, and the UK so far, we believe this would lead to an increase in private sector activity. On this basis, we believe this should be progressed. http://data.gov.uk/b...bservation-data Mais c'est quoi le vrai boulot de MF ? Faire avancer la prévision météo ou vendre de la pub et de l'audiotel ? A la limite, qu'on démantèle la régie pub de Météo France, je ne vois pas trop où est le problème. et c'est justement le but d'augmenter les bénéfices. Comme ça, plus d'impôts et plus d'argent qui rentre dans les caisses de l'état. Plus d'argent pour l'état = plus d'argent pour la recherche. Si on veut éviter la tricherie, on peut dire que l'état a obligation de reverser en subvention à MF l'impôt sur les sociétés dont l'activité (code NAF) correspond à la météo. Ca financera plus MF, tout en les motivant à faire un boulot de qualité et à aider l'industrie à se développer. C'est pas les scores comparatifs calculés par l'OMM qu'on aimerait bien voir, c'est les prévis elles même. Et pas seulement des cartes déjà toutes faites. Ca c'est inexploitable pour n'importe quelle application réelle. Ce qu'il faut libérer c'est la matière première. Lire l'étude juste au dessus... Voir ma réponse sur la question des bénéfices. Ils sont à la pointe. La preuve, leur météo est sur tous les sites. L'espagne, entre 2010 et novembre 2012. Leur agence (AEMET) à volontairement enfreind la loi pour mettre ses données à disposition. Etant persuadé que c'était la meilleure marche à suivre. Ca a duré jusqu'à ce que qu'ils se fassent gronder par le ministère.
  12. Justement, là ça t'explique qu'en arrêtant d'essayer de vendre les données météo. (Je dit bien essayer, puisque le tarif étant tellement prohibitif, qu'à part EDF, très peu de gens les achètent) Ca rapportera plus d'argent à l'état, pour financer Météo France et ta sécu gratuite. Au passage, ça libérera Météo France de la course actuelle à la rentabilité, et ça libérerait donc des ressources pour améliorer la qualité des informations.
  13. Nous proposons de former un "conseil scientifique" au sein de l'association. Celui-ci aura pour mission : d'assurer la cohérence scientifique du projet de discuter d'une manière ouverte sur les points techniques du projet (réglages du modèle, assimilation, transformation des données...) d'émettre des critiques ou des recommandations de publier sur la mise à disposition ou les nouveaux usages des données Il ne s'agit pas la de créer une grosse organisation ingérable, mais simplement de fédérer les personnes qualifiés voulant s'impliquer dans le projet.Aussi, avec un "conseil scientifique", nous serons beaucoup plus crédible auprès du public et de nos interlocuteurs. Cela permettra de nouer plus facilement des relations avec des entreprises ou des universités. Je pense que ça sera un levier non négligeable dans le développement du projet, et que ça pourra émuler d'autres scientifiques à se joindre au projet. Et pour finir, après les thématiques de l'open-source et de l'open-data, cela fera une formidable expérience d'open-science : la science collaborative et ouverte, non contrainte par une institution. Cela ne veut pas forcément dire y passer beaucoup de temps. Si pour des raisons diverses vous ne pouvez pas associer publiquement votre nom à un tel projet, ça n'est pas un problème. Vous pourrez figurer dans le conseil sous un pseudonyme, accompagné de vos qualifications. Encore une fois, je suis totalement à votre disposition pour en discuter.
  14. Qui veut recevoir des cartes de visites pour parler du projet ? envoyez moi vos adresses via MP.
  15. Après on doit pouvoir voir si une station présente constamment un décalage avec les prévis du modèle. Le tout est de savoir s'il s'agit d'un microclimat ou d'un problème de mesure.
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