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ed74

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Tout ce qui a été posté par ed74

  1. Pour t'illustrer mon propos, si tu prends le sondage de Trappes de aujourd'hui 00h : http://meteocentre.com/upperair/images/07145.gif Tu peux voir qu'ils te donnent une LCL à 821mb et une Tlcl=1C. En gros quand tu regardes sur le diagramme, cela correspond à un rapport de mélange saturant de 5g/kg. Si je fais le raisonnement à l'envers et que je redescend le long d'une adiabatique sèche à partir du point (p,T)=(821mb,1C), cela me donne une température d'environ 17C en surface après compression adiabatique et un rapport de melange de 5g/kg puisque je fais l'hypothèse qu'il n'y a pas d'échange de masse avec le milieu quand je fais le calcul de la LCL. Or, en surface tu as une température de 12-13C pour un rapport de melange de 6.5g/kg (approximatif car c'est un peu encombré et difficile à lire avec précision) En fait si tu traces une adiabatique sèche en partant du point (821mb, 1C), j'ai l'impression que cette adiabatique croise la courbe d'état pour une pression de 850mb (mais je peux me tromper) et que du coup le point de départ utilisé pour calculer la LCL correspondrait ici à une particule fictive que l'on aurait fait monter depuis le niveau 850mb (1500m à peu près) en lui faisant subir une détente adiabatique jusqu'à son niveau de saturation.
  2. Ok, merci pour ta réponse, c'est assez clair. En fait qu'il y ait ou non des nuages tu as toujours une "LCL" d'indiquée. En l'occurence j'avais l'impression qu'il s'agissait d'un calcul que tu fait en utilisant les données de ta mesure, dans le principe si j'ai bien compris tu fait monter une particule d'air fictive de telle façon à ce que tu puisse négliger les échanges de masse et de chaleur avec le milieu ambiant ce qui fait que tu as un rapport de mélange constant et que tu suis une adiabatique sèche. Du coup quand la température de ta particule fictive est telle que tu arrives à saturation, tu atteint ta LCL. Néanmoins, suivant l'altitude à laquelle tu fais partir ta particule, tu auras une LCL différente car ton rapport de mélange initial ne sera pas le même. De même pour la limite de convection libre, son altitude dépend de l'endroit ou tu fais partir ta particule. Bref en gros ma question c'était de savoir quelles conventions étaient utilisées pour calculer la LCL. Bonne soirée et merci pour ta réponse Enfin bref je m'égare Bonne nuit
  3. @/user/14804-bernardt60/'>bernardt60Merci, effectivement les différents concepts de LCL, base du nuage (CCL) et niveau de libre convection sont assez bien expliqués sur ce topic, en tout cas c'est visuel.
  4. Cela veut dire "lifting condensation level" ou niveau de condensation par ascension (abrégé LCA en français) et effectivement le moteur de recherche n'autorise pas ce type de recherche dans l'index du forum.
  5. Bonjour à tous, Voilà j'ai une question toute bête, pour moi la LCL correspond à l'altitude jusqu'à laquelle il faut détendre adiabatiquement une particule d'air pour qu'elle atteigne son point de saturation. Il est possible de calculer le rapport saturant à une altitude donnée à l'aide du température du point de rosé donnée par le radiosondage. Seulement voilà, suivant l'altitude à laquelle on se place (au sol ou à 850hPa par exemple), on ne va pas trouver la même LCL, d'autant que la température varie parfois beaucoup au voisinage du sol. De ce fait ma question est simple (et peut être stupide, je n'en sais rien), quelles sont les conventions utilisées dans les radiosondages lorsqu'ils fournissent la LCL ? Est ce qu'il détendent adiabatiquement une particule d'air avec comme niveau de départ le sol ou est qu'ils se placent hors de la couche où la température varie beaucoup ? Bonne journée à tous
  6. Bonjour, Je me présente je m'appelle Edouard, j'ai 25 ans,. je sors d'une école d'ingénieurs et je suis actuellement en cdd, néanmoins je m'aperçois que bien que ma formation ait été enrichissante d'un point de vu scientifique, le boulot que je fait actuellement ne me fait pas vibrer et bien que j'ai hésité au moment de choisir une école d'ingénieurs, la météo c'est vraiment une passion pour moi et je veux me réorienter. Après quelques recherche, je pensais tenter le concours externe spécial en 2016. Du coup votre poste m'interesse car le déroulement du concours n'est pas forcement très détaillé sur le site de l'enm et la perspective de discuter avec une personne qui connais le concours me rassurerais un peu car ce n'est pas du tout évident de se lancer là dedans. Je travaille à temps plein et je n'ai pas la possibilité de suivre des cours à l'université, de ce fait, je souhaitais savoir si vous pouviez me conseiller des livres pour que je puisse me préparer efficacement au concours pour ce qui est de la météorologie. Actuellement je travaille sur "fundamentals of atmospheric physics" de Murry Salby en plus de mes heures de boulot. De plus, j'ai vu qu'il y avait un programme d'informatique assez consistant mais j'ai du mal à savoir ce qu'on peut nous demander de ce point de vu là dans une épreuve orale à part programmer dans le but de resoudre un exercice. Du coup si vous avez des éclaircissement sur le déroulement de l'épreuve orale, cela pourrait me dépanner. Bonne journée Edouard
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