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Keri

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Tout ce qui a été posté par Keri

  1. La Jma et le met office ne couvrent pas le globe comme le fait la NASA : elles ne tentent même pas de couvrir l'anrarctique, contrairement à la NASA. Quand il fait froid en Antarctique, les temps de Jma et met office sont donc plus élevées pour la moyenne globale. Pour ce qui est de la station Byrd, elle est importante dans les données de la NASA et d'ailleurs elle n'est pas la seule à manquer à l'appel. La temp peut arriver plus tard et dans ce cas la NASA corrigera ses données. Elle les corrige parfois de 0,1°C voire 0,2°C. La NASA utilise une methode pour déduire les temps autour de station isolées, jusqu'à 1250 km. Byrd ne représente pas qu'elle même. La zone où elle fait défaut est celle où ncep à vu une anomalie chaude.si c'etait le cas, la moyenne de l'Antarctique serait revue a la hausse quand la nasa aura les données - si elle les à !
  2. Sebb, l'auteur parle de la prévision centrale du GIEC et non de la fourchette haute, il le dit dans le titre
  3. La Nasa prévoit aussi de grosses anomalies pour les mois à venir avec son modèle expérimental GMAO : http://1.usa.gov/1VDIMnX. GMAO rejoint les chiffres basés sur NCEP CFSv2 extrapolées sur global-climat.com, voir cet article http://bit.ly/1PQIshW
  4. Merci, Sirius, pour ton lien sur Berger, car l'article est très intéressant et résume très bien les connaissances sur le sujet. Si on reprend les chiffres de l'insolation à 60°N au mois de juin (on peut trouver des chiffres aussi à 90°N ou 65°N, c'est assez similaire pour la tendance), on peut dire ceci : - Actuellement, l'insolation est à 475 w/m2 - Au maximum de l'holocène, vers - 13 000, elle était à 523 w/m2 - A la fin de la dernière glaciation, avant que l'insolation ne commence à remonter, vers -23 000, elle était à 464 w/m2 - Le déclenchement de la précédente glaciation, vers - 116 000, a nécessité une baisse à 440 w/m2 - Pendant la glaciation, les valeurs ont énormément fluctué - L'insolation ne va pas baisser lors des prochains milliers d'années, elle va même augmenter, avant de baisser à nouveau dans 50 000 ans pour retomber aux alentours des 460 w/m2 En conclusion, le niveau actuel n'est peut-être pas suffisant pour déclencher une glaciation mais on est quand même à un niveau plutôt faible qui aurait pu orienter les températures globales à la baisse. Sur les derniers milliers d'années, il y a un décrochage entre la température globale et l'insolation qui ne peut s'expliquer que par le CO2.
  5. Les chiffres que tu cites concernant le rythme de la baisse de l'insolation ne me semblent pas très différents : entre 0,0085 w/m2 et 0,007 w/m2, il n'y a pas un très gros écart, non ? Et puis les chiffres de l'insolation sont toujours la résultante des trois paramètres astronomiques. A moins que l'un des trois facteurs ait un impact plus important que les autres, insoupçonné alors. Sinon, les périodes de réchauffement et de refroidissement qui ont ponctué l'Holocène restent assez mystérieuses et il ne me semble pas qu'il y ait d'explication définitive à ce sujet. Il me semble qu'il y a là une faille dans les connaissances sur le climat que de nombreux scientifiques aimeraient éclaircir. Je reste quand même très impressionné par l'évolution des chiffres de l'insolation à travers le temps au niveau des hautes latitudes et il est clair que cela a dû avoir un très gros impact sur le climat. Le scénario basé sur le ralentissement océanique consécutif à l'afflux d'eau douce dans l'Atlantique nord me semble aussi très crédible car il explique le décalage dans le réchauffement des deux hémisphères. Le CO2 est supposé avoir compté pour environ la moitié du réchauffement lors de la sortie de la dernière glaciation. Les niveaux actuels rendent l'entrée dans une nouvelle glaciation hautement improbable, même si l'insolation continuait à diminuer au nord.
  6. Les chiffres que j'ai présenté étaient pour 90° de latitude nord mais pour 65° on obtient une tendance similaire. Williams, je pense que tu te rends compte que les chiffres que tu montre à 65°N ne font que démontrer que l'insolation est plus faible aujourd'hui qu'il y a 29 000 ans, en pleine glaciation !!! L'insolation qui compte est celle des hautes latitudes nord. En moyenne sur la Terre elle n'évolue que très peu. La circulation océanique vient en second lieu, une fois que les glaces commencent à fondre au nord. L'arrêt de la formation des eaux profondes provoque ensuite un réchauffement au sud et une libération de CO2, ce qui achève de sortir la Terre de la glaciation. Puis le nord se réchauffe à nouveau.
  7. Il y a 20 000 ans, à la fin de la dernière glaciation, on était à 520 w/m2 à 90° de latitude nord. L'insolation a progressivement augmenté pour atteindre 580 w/m2 (!) vers - 10 000, ce qui a sorti la Terre de la glaciation au terme d'un réchauffement de presque 10 000, ponctué de plusieurs retours en arrière. Aujourd'hui, on est redescendu à 523 w/m2. Donc à un niveau proche de la dernière glaciation (où le minimum du minimum a été d'environ 505 W/M2). Les chiffres que je cite sont ceux publiés par la NOAA qui font référence (A. Berger). Donc je le répète, comme le dit le GIEC, nous sommes plus proches actuellement d'une insolation de niveau glaciaire qu'interglaciaire.
  8. L'insolation à 65° de latitude nord est actuellement beaucoup, beaucoup plus faible qu'elle ne l'était lors de l'optimum de l'holocène. Le GIEC ne dit pas que nous devrions être engagés dans une glaciation mais que l'on pourrait être en train de se diriger vers une ère glaciaire s'il n'y avait pas eu les GES. Les températures devraient donc être plutôt orientées à la baisse. L'interglaciaire actuel a déjà été relativement long, il me semble, et le chiffre de 50 000 ans que vous citez me semble très élevé.
  9. Les températures devraient être à la baisse depuis 6000 ans en raison de la baisse de l’insolation au niveau des hautes latitudes de l’hémisphère nord, selon le dernier rapport du GIEC. Jusqu’au 19è siècle, la planète se dirigeait peut-être ainsi vers une nouvelle glaciation. Mais les émissions de CO2 dues aux activités humaines ont inversé la tendance, repoussant la possibilité d’une nouvelle période froide.
  10. La nasa utilise une nouvelle version de ghcn, comme la noaa, et toutes les données sont révisées, mais il me semble que les sst n ont été révisées qu a partir de juillet 2015. Par ailleurs, les anomalies semblent moins importantes en juillet.
  11. Le PDO index est à nouveau en hausse au mois de juin. La PDO est supposée renforcer El Niño.
  12. Record mondial de chaleur nettement battu en juin, selon la JMA : 1. 2015 : 0,41. 2. 2014 : 0,33
  13. Il ne me semble pas qu'il y ait un impact significatif sur le jet stream actuellement. Le Texas a été arrosé il y a quelques temps mais la Californie n'en a pas encore fini avec la sécheresse. Peut-être qu'El Nino favorisera enfin les précipitations sur l'ouest américain cet hiver. D'autre part, il ne me semble pas que l'on puisse dire quel est l'impact d'El Nino sur l'Europe.
  14. La moyenne des modèles pour la région 3.4 est désormais de 2,4°C, le niveau de 97-98. Les modèles vont jusqu'à 2,8°C ! Le WWB de juillet a été favorisé par l'activité cyclonique, selon le BOM. Ce n'est peut-être pas fini ? Un trio de cyclones balaye actuellement le Pacifique, Est-ce que cela pourrait encore faire grimper les prévisions des modèles ?
  15. Merci pour ces précisions, TreizeVents. Une étude récente a confirmé le lien entre ces WWB et les forts événements El Nino. La situation décrite dans cette étude censée favorisée les gros El Nino ressemble à la configuration actuelle. Voici l'adresse du résumé : http://www.reportingclimatescience.com/news-stories/article/wind-bursts-strongly-affect-el-nino-severity.html On lit notamment dans cette étude : "The most notable difference was the existence of strong westerly winds extending from the western to central equatorial Pacific in May 1997, which were not seen in 2014," said Murtugudde, who also has an appointment in the university's Earth System Science Interdisciplinary Center (ESSIC). "The development of strong westerly winds in the central equatorial Pacific in association with the warming to its east appears to be an essential element of large El Niño events." According to the research team, the wind bursts affect ocean dynamics by exciting Kelvin waves that produce surface warming in the eastern equatorial Pacific and by generating strong equatorial surface currents that extend the eastern edge of the warm pool.
  16. Pensez-vous que le troisième westerly wind burst (wwb, fort vent d'ouest) rende encore plus probable la survenue d'un El Nino extrême ? Il y en a déjà eu 2 depuis mars et l'émergence du phénomène, c'est ce qui semble avoir poussé la plupart des modèles à anticiper un El Nino modéré à fort. Selon TreizeVents, "Le pourcentage de jours avec fort vent d'ouest (WWB) dans le Pacifique équatorial depuis le début de l'année bat le record d'un certain 1997". On va voir ce que disent les modèles dans les prochains jours mais il me semble qu'ils pourraient revoir à la hausse les prévisions de phénomène intense avec ce 3è WWB.
  17. Le soleil a été 30% plus faible il y a plus de trois milliards d'années et pourtant il faisait plus chaud qu aujourd'hui. Mais il y avait un effet de serre très important. D'un autre côté, avec moins de ges qu'aujourd'hui,des déglaciations ont pu s amorcer car la position de la terre par rapport au soleil a permis le degel des calottes de l'hemisphère nord. Aujourd'hui, les variations de l irradiation sont dérisoires et en tous cas l activité est légèrement en baisse.
  18. L'irradiation solaire n'a pas augmenté depuis les années 50, voire a légèrement diminué depuis quelques dizaines d'années. Il est donc absolument impossible que l'irradiation puisse expliquer la hausse des températures.
  19. Les cycles solaires n'ont quasiment aucun impact sur le climat, les variations ne sont que de 1 watt/m². Les paramètres orbitaux comme l'orbite de la Terre autour du soleil ou la précession des équinoxes ont un impact beaucoup, beaucoup plus important, jusqu'à 75 watts/m². Mais ces changements se font sur des milliers d'années et ils concernent les régions clés du globe, les hautes latitudes de l'hémisphère nord.
  20. Tout à fait d'accord. Et si Cowtan utilisait les nouvelles données ersst4, cela ferait grimper un peu plus la moyenne.
  21. Comme on pouvait s'y attendre, la NOAA annonce plus chaud que la Nasa. Ce qui confirme l'influence de la couverture du globe dans les données...
  22. Je parle des modèles NCEP CFSv2 qui servent à prévoir le climat à long terme et NCEP GFS à court terme. Ces modèles prennent aussi en compte les observations et sont capables de sortir des tendances pour les régions polaires, en l'occurrence l'Antarctique et l'Arctique ont été plus froids en mai. Pour ce qui est des relevés à partir des stations au sol, il y a les données de la Nasa (Gistemp), qui utilisent une méthode, dite d'interpolation, pour déduire des températures jusqu'à 1200 km des stations. C'est pourquoi la Nasa a une plus grande couverture qu'Hadcrut et la NOAA. On peut le voir sur les cartes publiées par les différentes agences. Il semblerait qu'en mai, cette couverture, qui prend davantage en compte les régions polaires, a induit une tendance à la baisse des températures. On verra si la NOAA et Hadcrut4 sortent des températures plus élevés en mai.
  23. Il aurait pu faire plus chaud en mai 2015 : d'après NCEP, mai 2015 était au-dessus d'avril. Mais les températures en Antarctique ont semble-t-il tiré la moyenne vers le bas. En revanche, la première quinzaine de juin a l'air très chaude. En tout largement au-dessus du précédent record.
  24. Brett Anderson annonce un record de chaleur en 2015, c'est au moins ce que l' on devrait avoir avec un nino faible. S'il est du niveau de 1997-98, on peut s'attendre au même bond dans les températures que cette année là, à mon avis.
  25. Effectivement, c'est impressionnant pour le pacifique nord et globalement les SST sont au plus haut pour un mois de mai, de très loin, d'après Hadsst3. Presque +o.6°c.
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