
GPrudent
Membres-
Compteur de contenus
10 -
Inscription
-
Dernière visite
GPrudent's Achievements

Cirrus (1/24)
-
MERCI POUR CES INFOS QUE JE DECOUVRE A MON RETOUR DE VACANCES. BTC, JE SERAI INTÉRESSÉ DE DISCUTER AVEC TOI SI TU AS TRAVAILLÉ À L'ARGENTIÈRES LA BESSÉE. JE TE LAISSE UN MAIL : GUILLAUME.PRUDENT@POLARFOUNDATION.ORG POUR QUE NOUS PUISSIONS PRENDRE CONTACT. MERCI ENCORE.
-
Je te conseille également d'aller sur le site de l'ONERC où tu pourras télécharger toutes les publis. Je te conseille notamment le rapport au premier ministre de 2005 et la stratégie d'adaptation au réchauffement climatique de 2006. Il y a aussi une traduction du résumé aux décideurs du GIEC en français, etc. Bonne chance.
-
Bonjour à tous, Je suis à la recherche de références et de publications scientifiques sur les questions de changements climatiques et de feux de forêts. Et ce plus spécialement pour la zone alpine, au pire la France ou la Suisse. Mes seules références pour l'instant sont celles de Reinhard de l'EPF de Lausanne "Recent climate change: rethinking drought in the context of forest fire research in Ticino, South Switzerland" qui date de 2005 et quelques observations des RTM des Alpes. Dans la publi de Reinhard, ils se sont interessé aux conditions de sècheresse (dans une optique feux de forêts) avec les paramètres suivant : température, humidité relative, précipitations, durée d'ensoleillement et régime des vents (surtout du Fohen). Connaitriez-vous des publis complémentaires sur ces questions? Merci d'avance.
-
Je m'excuse Alexy, je n'avais pas compris que tu avais 16 ans, j'avais compris que cela faisait 16 ans que tu étais prévisioniste météo /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Dans ce cas, je te félicite d'autant plus pour le travail sérieux que tu as réalisé, continue sur cette voie.
-
Je me permet juste de faire deux-trois remarques : Les références pour les graphiques et illustrations seraient préférables. Le changement climatique est présenté comme un phénomène one-way et on ne pointe pas les territoires où le climat se refroidit (présenté dans l'IPCC pour faire taire toute attaque qui dirait que je suis un négationiste du changement climatique, comme cela arrive souvent sur ce site). L'incertitude est assez peu mise en avant alors qu'elle est au centre de l'évaluation des impacts de conditions climatiques nouvelles (et même présenté dans les documents de rédaction de l'IPCC, voir cascade des incertitude de Schneider, Jones & Co...). Pour ce qui concerne les tempêtes et les inondations, aucune tendance significative ne nous permet de conclure à une intensification de leurs effets (si l'on s'en tient aux modifications climatiques encore une fois) et les modèles ne nous permettent pas de prédire les activités cycloniques et des inondations. Bon pour ne pas être non plus que négatif, le dossier est bien rédigé, agréable à lire et les partie s'enchaînent bien entre elles. Félicitations à l'auteur.
-
Pour ceux qui veulent les références complètes de l'étude du LGGE Grenoble /ETH Zürich : Very high-elevation Mont Blanc glaciated areas not affected by the 20th Century climate change, Vincent, Le Meur, Six, Funk Hoelze, Preukert, possible de la trouver en pdf avec un peu de google. C'est étude est intéressante par la tranche d'altitude étudiée, au dessus de 3500 m dans les Alpes. Bonne lecture.
-
Oui la base est grosse mais chacun peut aller puiser directement dans les parties qui l'intéressent plus spécialement, il existe aussi des parties en pdf dans le menu "analyse" pour ceux qui ne sont pas fans des tableaux HTML.
-
Bonjour à tous, Dans le cadre d'un projet européen Interreg III "ClimChAlp", nous (ONERC+PGRN, je vous laisse voir les détails sur le site) avons développé une base de connaissances qui propose un état de l'art des impacts avérés et potentiels des changements climatiques sur les aléas naturels dans l'arc alpin. Cette base est découpée en trois module, un premier module s'intéresse aux changements à proprement parler ; c'est à dire les températures, les précipitations, la pression de l'air/régime des vents. Un deuxième module s'intéresse aux impacts de ces changements sur les milieux et processus naturels, tels que glaciers, permafrosts, érosion, etc. Le dernier module détaille les aléas naturels (on exclut donc tous ce qui concerne les dommages et la vulnérabilité pour se concentrer sur le phénomène naturel et leur sensibilité aux paramètres climatiques). Dans chacun de ces modules, l'origine de l'information est découpée entre les reconstructions (dendrochronologie, lichenométrie, reconstitutions historiques genre Pfister ou Leroy-Ladurie), les observations (instrumentales, donc essentiellement post 1850, voir uniquement 20e siècle dans les Alpes), les modélisations (à la fois les résultats des GCM/RCM, mais aussi des modèles de sensibilité des aléas aux paramètres climatiques, cf. les laves torrentielles) et enfin les conjectures (cette partie est réservée aux hypothèses de travail et extrapolations intellectuelles diverses de scientifiques). Une dernière partie inclue des commentaires "d'experts" par thématique. Je vous invite donc à vous promener sur ce site (gratuit et public bien entendu) et à nous donner votre avis sur son utilisation et son interface. Nous ne sommes pas des professionels de l'édition HTML, donc soyez indulgents sur cette partie. Nous sommes actuellement en train de réaliser des synthèse critiques pour chaque thème mais nous allons bientôt remettre à niveau du contenu en intégrant de nouvelles études. Nous avons une partie glossaire qui est en construction mais nous sommes très pauvre sur les parties météo (équivalent dictionnaire de base) donc n'hésitez pas à nous proposer des définitions simples pour ces parties. Cette plate-forme n'est pas conçue comme un outil pour des climato et des météo, donc certains d'entre vous pourrait la trouver un peu pauvre de ce côté là. Mais notre but était avant tout de faire un point rapide et peut être pas exhaustif sur cette partie pour nous focaliser sur les impacts qui peuvent découler de ce réchauffement. En vous souhaitant bonne navigation. http://risknat.obs.ujf-grenoble.fr/projets..._climchalp.html
-
Bonjour Thomas, Je crois qu'il faut être très prudent quand on parle de réchauffement climatique et de phénomènes extrêmes. je ne fais surement que répéter des choses déjà dites sur ce site mais étant nouveau... ...les catastrophes sont souvent la conséquence de phénomène extrêmes et ponctuels alors que le réchauffement étudié et moyen et global. De plus les phénomènes extrêmes sont souvent (mais pas exclusivement) conditionné par des conditions climatiques à court terme (ce que les gens appellent le temps /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) alors que les changements se font au niveau du climat, qui est plutôt la moyenne du temps sur de longues périodes. Tout ça pour dire que l'augmentation des catastrophes est avant tout du à des facteurs non climatiques (en tout cas pour l'instant). Les liens entre aléas naturels et climat ne sont pas toujours très clairs, et là je parle plus spécialement pour l'arc alpin, ne connaissant pas trop pour d'autres milieux. Pour ce qui est des tempêtes, il y a eu une augmentation de la fréquence des tempêtes au dessus de l'Atlantique Nord (cf. IPCC 2001) mais pas d'augmentation de l'intensité. En France, pas d'augmentation statistiquement significative de l'intensité ou de la fréquence des tempêtes (cf. André et al 2000). Quand au inondations plus dommageables, c'est avant tout l'augmentation des enjeux (la composante humaine du risque) qui est à la base de cette augmentation des dommages. Par exemple, on ne peut pas juger des changements de l'aléa à partir du coup des dégats assurés, comme c'est parfois proposé dans les médias, notamment à partir des données de compagnies de réassurances suisses et allemandes (je crois qu'il ne faut pas dire de nom sur ce site /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). En France, pas de tendances claires d'augmentation des débits, même si il y a une suspiscion de changements pour les Alpes, les Pyrénées et le Nord-Est, les analyses demandent à être affinées avant de pouvoir être catégorique (cf. thèse de B.Renard, Cemagref Lyon). Voilà, je ne voulais pas être cassant mais le lien catastrophes/changements climatiques/risques naturels est trop souvent malmené et présenté de façon catastrophiste dans les médias pour que nous y fassions attention.
-
Bonjour Sylvain, Voici quelques lignes sur le Gulf Stream et son possible arrêt/ralentissement. Il s'agit d'un draft pour un article de vulgarisation (qui n'est plus en ligne) donc pas très technique mais qui donne quelques infos quand même, en espérant que ça réponde partiellement à tes interrogations. Et si le Gulf Stream était dévié ou s’arrêtait ? Né dans le Golfe du Mexique Le Gulf Stream est un courant chaud qui prend naissance dans le Golfe du Mexique et qui s‘écoule toute l’année en Atlantique Nord. Les eaux chaudes accélèrent (100 à 150 km/jour et 35°C) pour atteindre la largeur maximale du courant à proximité de Cuba (80 km). Les eaux longent ensuite les côtes des Etats-Unis, poussées par les courants froids, puis rencontrent le courant du Labrador qui les ralentit et les refroidit (8 km/jour et 25°C). Arrivé aux abord de l’Europe, le courant se scinde en deux ramifications ; l’une d’elle monte et passe entre l’Islande et les côtes de la Norvège. L’autre décrit un arc de cercle le long des côtes de l’Europe occidentale et passe au large des Açores. Le Gulf Stream est il un régulateur du climat européen ? Au 19e siècle, un lieutenant de marine, Murray, émet l’hypothèse que le Gulf Stream réchauffe l’Europe occidentale et explique les différences de températures de 15°C entre le Canada et l’Europe pendant l’hiver. Cette hypothèse étant la seule formulée sur le sujet, elle servira de références pendant de nombreuses années. Depuis 1997, une nouvelle thèse est développée par des chercheurs américains qui ont analysé toutes les données disponible sur le sujet depuis 1949, à travers le monde entier ! Il ressort de cette étude que les courants atmosphériques influencent plus le climat que les courants océaniques en Atlantique Nord. Toujours selon cette étude, la douceur de l’hiver européen serait due à trois facteurs : ∑ Le relargage dans l’atmosphère de la chaleur accumulée durant l’été (1) ∑ Le transport de chaleur par le Gulf Stream, mais dans des proportions bien moindre que le pensait Murray (2) ∑ Les méandres des courants atmosphériques et notamment ceux issus des Rocheuses américaines (3) /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif illustration sur http://flynetweb.free.fr/ccl.htms Changements climatiques et Gulf Stream La surface de la banquise arctique se réduit chaque année à cause du réchauffement climatique. Ce phénomène induit une augmentation d’eau douce dans l’Atlantique, par le biais de la fonte et par le biais de précipitations plus importantes (des surfaces importantes ne sont plus couvertes de glace, il y a évaporation puis condensation en nuages). Cet adoucissement de l’Atlantique Nord pourrait dévier ou arrêter le Gulf Stream. En effet, les eaux de surfaces, moins salées et donc moins denses, auraient du mal à descendre et amorcer le schéma de circulation océanique connu sous le nom de « tapis roulant océanique ». Le Gulf Stream s’écoulerait plus au Sud et ne pourrait plus bloquer la masse d’air polaire qui vient du Grand Nord canadien. Il est également possible que le courant ralentisse ou s’arrête tout simplement (certains scientifiques avancent la date de 2120). Ce courant océanique est le facteur le moins important du réchauffement de l’Europe en hiver, c’est néanmoins le plus influençable. La baisse des températures dûe à son arrêt ou a sa déviation, pourrait, selon les simulations, atteindre les cinq degrés. Mais pour l’instant les résultats des études ne permettent d’être catégorique sur l’évolution du Gulf Stream et sur les conséquences qui peuvent en découler.