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xavdr

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Cirrus

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  1. Donc : ben euh si. Ceci dit je note que ce solde pourrait voir son signe inverser pour certaines températures très élevées. Nous parlons ici de l'hypothèse 2. Les ondes thermiques et/ou influences chimiques et/ou influences biologiques et/ou cynétique des transferts mécaniques de couches océaniques induisent une libération de CO2 ou une aptitude au stockage de CO2 dans divers puits notamment au sein des différentes couches & latitudes & régions océaniques. La distance des signaux climatiques de surface (e.g. insolation, température de la basse atmosphère, etc.) à ces puits est e.g. de nature spatiale (océans) ou autre e.g. en ratios strutuels (biosphère) mais en première approximation on peut reformuler cette distance en temps d'activation pour la libération/captation de CO2 (années, siècles, millénaires...). En raison de ces différentiels de temps de transmission, ce système peut avoir des puits qui sont à un moment donné en opposition de phase quant à leur réception des signaux climatiques de la surface, donc quant à leurs solde individuel de libération ou de captation du CO2. Le système est rendu encore plus complexe par la prise en compte de la problématique du convoyage connexe du CO2 (peut-être plus rapide à libérer qu'à capter par l'océan profond), et non simplement des signaux climatiques de surface. Au total ce système a tantôt un solde positif tantôt un solde négatif en taux de CO2 le différentiel se retouvant dans l'atmosphère. Depuis quelques décenies ou siècles le solde est positif. La lecture directes des résultats publiés en provenance des carottes glaciaires de Vostok nous dit que le solde positif s'acélère mais certains suggèrent qu'il s'agirait en partie d'un artefact du aux propriétés physico-chimiques des bulles dans la neige ou glace en formation ou glace craquelée sous la pression croissante. Depuis quelques décennies ce solde est lesté du CO2 anthropique de 0,008e18gC/an, nouveau dans l'équation, mais petit par rapport aux flux (de tous les puits ?) de 0,1e18gC/an en présence, même s'il n'est pas négligeable par rapport au solde de 0,004e18gC/an. Si on regroupe ces puits selon une échelle exponentielle de temps, la catégorie de puits la plus active en solde massique des flux de CO2 est peut-être la plus ancienne et donc les ondes les plus puissantes sont aussi peut-être les plus anciennes, ce qui rejoint le décalage de 400 à 1000 ans observé à la lecture des carottes de Vostock. Imaginons un système simplifié en coupant en deux couches de masses égales les océans. Alors en fonction d'éventuels décalages de phases relativement à la réception des signaux climatiques de surface, la partie inférieure peut émettre du CO2 pendant que la partie supérieure en absorbe. Le surcroît de CO2 anthropique serait alors faible au regard de ces flux et le CO2 anthropique serait goulument absorbé par la couche supérieure qui (dans ce système simplifié) est d'une grande capacité. Le différentiel de taux de CO2 atmosphérique est alors du essentiellement du au différentiel entre la couche profonde vs. la couche supérieure, le CO2 anthropique décalant légèrement l'équilibre entre couche supérieure et atmosphère, mais se trouvant dilué au sein de soldes massiques autrement plus importants au sein de ces couches océaniques. Je crois comprendre que dans la réalité la couche supérieure représente ~=1/40 de la masse océanique (en appliquant une règle de trois sur la capacité moyenne à absorber le CO2), MAIS que la durée de séjour du CO2 atmosphérique avant captation durable dans l'un ou l'autre puit de carbone suggère l'existence de puit(s) à la fois de grande capacité ET de réponse rapide (quelques années). Nous sommes d'accord sur cette description. Celle-ci suggère des sophistications qui ne sont peut-être pas toutes nécessaires à la bonne évaluation de l'évolution du CO2 atmosphérique, mais ce mécanisme sous-tend l'hypothèse 2 là où l'hypothèse 1 semble pêcher par une absence d'explication quant à la durée de séjour faible (5 à 10 ans) du CO2 atmosphérique avant captation durable dans un puit de carbone de grande capacité. En outre l'hypothèse 2, malgré sa sophisitication, permet des calculs "extérieurs" simplifiés qui me semblent conformes à ceux que MiniTax propose. Dans l'hypothèse 2, le différentiel de phase est un autre facteur explicaitf pouvant aboutir aux mêmes mesures de taux de CO2. OK. C'est ce que j'avais supposé. Merci d'avoir levé cette ambiguité. Tout à fait. On peut donc évaluer à peu près correctement (aux incertitude près sur la circulation du CO2 anthropique doté d'une nature isotopique atypique - je n'ai pas encore pris connaissance des articles postés à ce sujet par e.g. Sirius) la durée de séjour du CO2 atmosphérique avant captation durable par un puit de carbone de grande capacité. J'ai bien noté que la lecture des carottes glaciaires de Vostok est donc aussi sur ce point sujette à précautions de principe !
  2. Je crois comprendre que le distingo entre durée de vie et durée de séjour est lié au fait que l'on regarde ce qui advient de chaque molécule de CO2 ou bien de l'évolution globale d'un stock quantitatif de CO2 du fait du solde de ses flux. (problématique similaire à celle des ondes et de trains d'ondes). Fait expérimental : les ratios isotopiques. Interprétation : ces ratios semblent montrer une durée de séjour de 5 à 10 ans de chaque molécule de CO2 dans l'atmosphère avant son absorption durable dans un puit de carbone. Hypothèse 1 e.g. GIEC 2007 amendée ou reformulée pour devenir explicitement conforme aux ratios isotopiques : le taux de CO2 atmosphérique croit du fait des émissions antropiques. Chaque molécule est absorbée par l'océan mais remplacée en partie par d'autre en raison des limites de solubilité. La durée de séjour est de 5 à 10 ans. La durée d'évacuation est de 50 ans (stock = 150 GT / solde des flux = 3 GT). Hypothèse 2 : le taux de CO2 atmosphérique croît du fait de sa libération notamment en provenance de son puit océanique. Les émissions antropiques décalent ces flux de façon négligeable. L'étude des carottes de Vostock montrent une conformance statistique dominante à une courbe dont la forme est celle de la solubilité du CO2 dans l'eau (GLASSMAN 2006). L'échantillonnage de 283/410 000 ans conduit à des trous de près d'un millénaire et demi entre les données d'où une forte probabilité d'être à pluseurs siècles des optima (GLASSMAN 2006) (nota xavdr : or les taux de CO2 rapportés pour ces carottes glaciares croissent parfois en flèche notamment à la fin des périodes inter-glaciaires). Il n'y a pas évacuation mais au contraire libération et moindre réabsorption de CO2 (nota xavdr : mais cette libération est progressive) ; la durée d'évacuation du surcroit de stock de CO2 est "infinie" ou plus exactement repoussée indéfiniement jusqu'à une baisse des températures (qui ne saurait tarder en tout cas à l'échelle géologique). En l'occurence, qu'entendez-vous par expériementalement ? Hum ! A la base de cette ligne de forum il y a le fait que certains physiciens et géologues accusent les modules de calculs sophisitiqués de certains cyberclimatologues de produire des résultats en conflit avec une lecture à peu près directe des mesures expériementales telles que les ratios isotopiques... A en croire la lecture directe des mesures publiées quant à la partie pseudo-cyclique des carottes polaires de Vostock (i.e. sans les 15-?- premiers bars = premiers siècles) une addition de 10°C aux températures de l'age glaciaire avait doublé le CO2, dont la courbe suit celle des températures avec de 400 à 4000 ans de décalage (si j'ai bien compris : de 400 à 1000 ans en phase de hausse, de 1000 à 4000 ans en phase de baisse). Je crois comprendre : la combinaison de la hausse de température et de la hausse du taux de CO2 atmosphérique conduit à une augmentation des taux de CO2 dans l'eau de mer.
  3. Une approche atypique mais tout à fait intéressante du CO2 proposée par Jeffrey GLASSMAN. Les carottes glaciaires de Vostock montrent que les proxys de température précédent de 400 à 4000 ans les taux de CO2. La courbe T° vs CO2 est en correspondance avec celle de la solubilité du CO2. La faiblesse des écarts résiduels et la force des points de fonctionnement laissent peu de place à un important effet de serre putatif. source On est aussi amené à en déduire la circulation atmosphérique et océanique du CO2, jaillissant des eaux chaudes et plongeant dans les eaux froides. Il se peut donc que les mesures de Mauna Loa soient influencées par les évolutions saisonières et climatiques de ce flux. Il semblerait que les carottes glacaires de Vostock aient fait l'objet de 283 échantillons sur 400 000 ans ; il y a donc plus de 95% que les points de mesures maximaux en CO2 soient à plus de 50 ans du véritable maximum en CO2. source Le point 1 est évidemment très dur contre le réchauffisme CO2-anthropique. Les points 2 et 3 sont intéressants mais je suppose que cela ne doit pas être très difficile techniquement d'effectuer d'autres mesures qui confirmeraient ou amenderaient la portée de ces commentaires.
  4. Les datations des bulles dans les carrottes glaciaires font effectivement débat. Les fans de carottes glaciaires considèrent que les bulles ont un décalage d'age avec la glace qui les entoure et à ce motif supriment plusieurs décennies de bulles. Zbigniew JAWOROWSKI explique que l'ampleur temporelle de cette supression se fait de façon arbitraire de façon à faire coller de force la mesure du CO2 des bulles avec celle mesurée de façon officielle les données de Hawai/Mauna. Aussi quand Jean-Marc BARNOLA affirme "Les valeurs ainsi mesurées dans les glaces se raccordent remarquablement avec les valeurs mesurées in situ dans l'atmosphère depuis 1958 pour le CO2 et 1978 pour le CH4" on serait tenté de sourire : selon Zbigniew JAWOROWSKI ces valurs se raccordent remarquablement parcequ'elles ont été remarquablement raccordées. Au échelles des millénaires, il semble qu'il y ait un débat quant à un décallage de 15 000 ans en 200 000 ans. La correspondance entre insolation de juillet, moussons et diffusion du CH4 à conduit certains scientifiques à proposer une datation alignée sur [certaines mesures effectuées] sur le CH4. L'existence de mesures directes du CO2 est tout à fait intéressane. Il reste à vérifier jusqu'à quel point les mesures en question faisaient l'objet de précautions méthologiques pour neutraliser l'effet de contextes urbains (industrie, chauffage, circulation automobile...) ou naturels (humus en décomposition, récoltes fraichement coupées, vallons après une nuit sans vent...) particuliers qui pourraient engendrer des surcroits locaux ou temporaires de CO2. Il est donc tout à fait pertinent de publier l'étude de BECK, ce qui ne signifie pas que sa courbe résumée soit définitivement pertinente. Quant aux observations physiques et chimiques de Zbigniew JAWOROWSKI, il me semble clair qu'on ne peut pas les éluder sauf à commettre des erreurs de calibrage et d'interprétations majeures quant aux mesures faites sur les carottes glaciaires.En ce qui concerne la durée de vie du CO2 atmosphérique, il me semble que les calculs sont rendus complexes du fait de l'existence de plusieurs réservoirs ayant des temps de relaxation très différents. Il y a de toute évidence une réponse à court terme qui se fait en moins d'un an entre l'atmosphère (0,75e18g) et la couche océanique de surface (1e18g), entre l'atmosphère et la végétation terrestre+humus+etc. (=??? 2e18g), et entre la couche océanique de surface et le plancton (question complémentaire : en quelle proportion le carbone fixé par le plancton rejoint-il les profondeurs ?). Après il y a des réponses qui semblent beaucoup plus lentes : permutations (El Niño / El Niña) et diffusion entre couches océaniques (total du CO2 hors couche de surface : 50e18g), modifications des sols arables, modification des proportions entre espèces vivantes, évolution des espèces vivantes, etc. Dans l'affaire la cynétique est complexe et montre des réponses rapides mais limitées à l'échelle des années, et des réponses plus amples mais plus lentes à l'échelle des siècles ou des millions d'années. Néanmoins l'observation des ratios d'isotopes qui suggèrent une durée de vie moyenne de 5 à 10 ans avant fixation durable hors de l'atmosphère est un point fort. Quelles expériences/observations complémentaires sur le terrain permettraient de désamibguiser ce qui reste à désambiguiser ?
  5. Ce rapport du SCT (comité des températures de surface) de la NRC est tout à fait passionnant. La NRC/STC présente une sorte d'état de l'art en matière de reconstitutions quantitatives de températures. Elle confirme que le problème de la fertilisation par le CO2 se pose aux reconstitutions dendroclimatologiques (tree-rings), ce qui a été évoqué dès 1984, en grande partie résolu durant les années 1990, et se trouve en cours de perfectionnement dans les années 2000. Elle montre plusieurs reconstitutions globales, mais pas le graphe de HUANG & POLLACK 1997 portant sur 6000 puits de > 10 000 ans à travers le monde avec une amplitude de température d'environ 4°C [sur ces 10 000 ans], dont 1°C entre la fin du 20ème siècle et l'optimum médiéval. Elle fait preuve d'une relative discretion quant aux amplitudes tout aussi fortes de nombreuses reconstitutions locales (autres que celles montrées dans le rapport) qui semblent bizarement ne pas avoir retenu l'attention ou la pleine prise en compte par les mainstreamistes de l'alarmisme que sont MANN, JONES et leurs amis. En d'autres termes, bien que je ne sois pas un expert de ce domaine, cette partie du rapport me semble à la fois ouverte et passionnante mais aussi indulgente voire complaisante envers les idées réductrices du microcosme alarmiste publiquement mis en cause pour ses défaillances méthodologiques et son intolérance relationnelle. Elle présente un panorama quelque peu pusilanime quant aux méthodes qualitatives et se montre très pudique quant à l'implication énorme des traces historiques et biologiques (plusieurs centaines de km de déclage vers le nord des essences végétales sauvages et des cultures, démographie en pleine croissance durant le moyen-age chaud, etc.). Mon interprétation est que les "quantitatifs globaux" mainstream-alarmistes ont terrorisé durant quelques années les "qualitatifs" au point de les faire se montrer discrets alors que se serait plutot les "quantitatifs globaux" mainstream-alarmistes qui méritaient quelque ironie pour la faiblesse de leurs méthodes. Elle présente un ensemble de causalités potentielles (activité solaire, gazs à effet de serre, aérosols volcaniques, etc.). Dans mon domaine d'expertise, il apparait que le rapport de la NCR témoigne de connaissances incomplètes dans le domaine statistique. Leurs connaissances sont suffisamment solides pour aller au-delà de MBH98 dont il dénoncent avec molesse les erreurs et se montrent complaisants envers leurs conséquences quant à la qualité de la reconstitution. Mais ils montrent d'importantes carences quant ils affirment « No known statistical theory suggests that limiting the number of principal components used in regression leads to good predictions, although this practice has been found to work well in many applications. ». Cette affirmation fera sourire tous ceux qui sont rodés au concept de capacité d'apprentissage et à la théorie de la régularisation statistique introduites il y a pluseurs décennies par Vladimir VAPNIK. Elle fera également sourire ceux qui sont rodés aux notions plus anciennes encore d'instabilités numériques et statistiques et aux méthodes de régularisation génériques par exemple dans la lignée d'Andrei TIKHONOV. De façon plus indirecte elle paraitra quelque peu insuffisante aux larges populations de statisticiens rodés aux méthodes bayésiennes, fuzzys, validation croisée, etc. En résumé, cette commission SCT de la NRC a fourni un travail remarquable qui est loin d'être servile mais conserve des indulgences, des discrétions et même des lacunes scientifiques. Or, ce sont des défaillances de cette nature, mais considérablement plus graves, qui sont reprochées à MANN et al. à propos du Hockey Stick MBH98-MBH99. Cette commission SCT de la NRC dénonce, au delà de sa courtoisie anesthésiante, les erreurs méthodologiques de MBH98-MBH99 au plan statistique et dendroclimatologique et souligne que l'affirmation selon laquelle la fin du 20ème siècle serait la période la plus chaude du millénaire est éminemment contestable.
  6. D'accord avec Marot à propos du débat technique. Le dernier paragraphe de Météore, cité, résume la ligne de défense la plus plausible de MANN et al. sauf que la correction des reconstitutions montre des différences appréciables, avec un optimum du moyen-age plus chaud que la fin du 20ème siècle. Quelques sources d'informations (avec reconstitution corrigée sur le plan statistique -normalisation-, méthodologique -dédoublonnage etc.- et dendroclimatologique -CO2- par Mc INTYRE) : article de Mc INTYRE et Mc KITRICK dans Energy & Environment; cf. la figure 8 (pp « 766 ») rapport WEGMAN, chaire de statistiques de l'académie des sciences à la demande d'une commission parlementaire US résumé facilement abordable par MONKTON (cf. pp 6-10) article de John DALY sur le contexte du hockey stick [/url]
  7. Cet article masque la misère du « Hockey Stick » de MANN et al. Concrètement le "Hockey Stick" est issu d'une procédure ERRONEE consistant à effectuer une normalisation à partir de statistiques sur un siècle avant de faire une ACP sur un millénaire, ce qui a biaisé les séries ayant une moyenne plus forte au 20ème siècle que durant le reste du millénaire. Dans l'affaire cette ERREUR de normalisation a faussé les calculs d'ACP (dont la méthode algorithmique normale consiste à calculer les principaux vecteurs propres de la matrice de covariance de ces séries - une variante mathématiquement équivalente consiste à effectuer une analyse spectrale directe, généralement plus instable informatiquement) de MANN et al., donnant une importance prédominante ERRONEE à une 15aine de séries ainsi biaisées contre les ~= 400 autres séries, produisant la fameuse forme ERRONEE plate durant 9 siècles suivie d'une brusque hausse des températures au 20ème siècle. C'est comme si un économiste prétendant produire une reconstitution sur 1000 ans de la croissance du PNB mondial avait produit par une procédure statistique ERRONEE la croissance de la simple industrie de la poterie, atypique au 20ème siècle par rapport au reste du millénaire. Sans l'ERREUR de procédure (cf. la /index.php?showtopic=20650&st=40&start=40'> ligne de forum sur la falsification des données ) cette forme ERRONEE ne serait pas apparue en tant que forme dominante des variations climatiques. Le "Hockey Cross" existait de façon minime dans les données de MANN en 4ème position et non en 1ère dans la liste des courbes "résumant" les synchronismes géographiques du climat. Selon les chiffres de Mc INTYRE et Mc KINTRICK dont l'exactitude des contributions a été confirmée par le rapport de Edward WEGMAN, membre de l'académie des sciences US au titre de la chaire de statistique, intervenant à la demande d'une commission parlementaire US, le poids du Hockey Stick dans les données de MANN et al. représente moins de 8% du poids des variations contenues par ces données. Non seulement MANN et al. a commis une ERREUR de procédure mais en outre cette ERREUR n'a engendré de résultats dommageables que par l'utilisation de données IMPROPRES à l'usage qu'il en faisait. En outre il est INADMISSIBLE que MANN n'ai pas décelé et neutralisé ce résultat ABERRANT visible pour tout spécialiste des données qu'il utilisait puisque faisant apparaitre en forme dominante une forme qui n'était en réalité présente que de façon minime (moins de 8%) dans lesdites données. Non seulement ce poids de moins de 8% est quasi-négligeable mais d'après les spécialistes les données correspondantes ont été incorporées à tort puisque cette poignée de séries vient d'arbres d'altitudes dont ceux qui ont produit lesdites séries expliquent qu'ils ont connu au 20ème siècle une croissance forte qui ne s'explique pas par la température car découplée des variations de températures du voisinage. Il semblerait que cette croissance vient au moins en partie du CO2 dont ces arbres d'altitude manquent cruellement. Il est SCANDALEUX que MANN, ses amis scientifiques, et les rapporteurs du GIEC aient couvert MANN quant à la méthodologique statistique et en continuant d'afficher dans le rapport GIEC AR4 le "Hockey Cross" FAUX en forme dominante des variations climatiques du millénaire, même en le cachant dans un graphe spaghetti au millieu d'une douzaine de reconstitutions d'autres contributeurs. Ces rapporteurs ont gravement décrédibilisé le GIEC.
  8. Réponse à « météore ». La méthode du Hockey Stick consistant à utiliser la moyenne du 20ème siècle en préalable au calcul d'une ACP sur un millénaire est gravement ERRONEE en présence de séries dont quelques unes ont une moyenne atypique au 20ème siècle. Il s'agit d'une erreur de débutant en analyse de données. Tous les spécialistes d'analyse de donnée vous le confirmeront. L'explication mathématique en est très simple. Une ACP repose classiquement sur le calcul de la matrice de covariance de séries Xi. http://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_en_co...tes_principales Sa diagonale est composée de la variance Vi de chaque série Xi. Ses coefficients diagonaux Ci1,i2 sont composés des coefficients de covariances des paires de séries Xi1, Xi2. Une variante algorithmique mathématiquement équivalente consiste à utiliser la décomposition spectrale. http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9compos...inguli%C3%A8res Si vous biaisez conjointement la moyenne de quelques séries, vous obtiendrez pour chaque série une variance biaisée Wi, des coefficients de covariance biaisée simple Di1,i2 entre une série biaisée et une série non biaisée et des coefficients de covariance biaisée doubles Ei1,i2 entre deux séries biaisées. Les coefficients de covariance biaisée simples sont égaux aux coefficients de covariance normaux Ci1,i2. En revanche, les coefficients Wi et Ei1,i2 sont plus importants voire (ce qui est le cas dans le Hockey Stick) immensément plus important que les coefficients Vi et Ci1,i2. Pour simplifier supposons que pour 15 séries sur 400 vous biaisez la moyenne. Si le biais (issu d'un calcul de la moyenne sur un siècle et non sur le millénaire entier) est important au regard de l'écart-type (racine carrée de la variance), alors Wi1,i2 sera considérablement augmenté et plus encore les coefficients Ei1,i2.Dans le cas d'un biais de 1°C pour un écart-type de 0,5°C i.e. une variance de 0,25 °°C, la variance biaisée vaut 5 fois la variance initiale. Dans le cas d'un biais de 1°C pour un écart-type de 0,25°C, i.e. une variance de 0,0625°°C la variance biaisée vaut 17 fois la variance initiale. Dans le cas d'un biais de 1°C pour une covariance de 0,01°°C (rappelons que la partie « aléatoire » locale des températures tend à s'annuler au sein du calcul des covariances pour ne plus laisser que les variations communes), la covariance biaisée vaut environ 100 fois la covariance initiale. Dans le cas d'un biais de 1°C pour une covariance de 0,005°°C , la covariance biaisée vaut environ 400 fois la covariance initiale. Evidemment, avec de telles distorsions, dans la suite du calcul, il n'y en a plus que pour les séries dont la moyenne est biaisée, les autres auraient presque aussi bien pu être ignorées dès le départ. En pratique dans le cas du Hockey Stick, avec une 15aine de séries concernées sur 400, la forme "Hockey Stick" parrait dominante selon l'ACP biaisée alors que selon les calculs de Mc INTYRE dont les travaux ont été confirmés par WEGMAN, avec une ACP non biaisée elle ne compterait que pour moins de 8%, donc avec bien moins de poids que des formes plus classiques où on retrouve le moyen-age chaud et le petit age glaciaire. Il y a différentes utilisations et modifications de l'ACP classique. Par exemple en présence de séries temporelles et géographiques d'une même grandeur physiques on peut utiliser l'ACP en calculant des statistiques dans les dimensions temporelles ou dans les dimensions géographiques, selon la nature du résumé que l'on veut produire. Certaines variantes peuvent être plus ou moins acrobatiques voire hérétiques. En tout cas indépendamment de ce qu'on peut penser d'éventuelles acrobaties complémentaires, MANN et al. ont commis cette ERREUR de débutant qui consiste à effectuer une ACP sur la base de moyennes biaisées en les calculant sur une partie de l'historique atypique pour quelques-unes des séries qu'ils prétendaient résumer. Le résultat est qu'ils ont résumé non pas l'ensemble des ~=400 séries mais essentiellement le groupe des 15 séries biaisées, qui, en outre n'étaient pas biaisées pour rien : il s'agit d'arbres d'altitude qui ont eu une croissance remarquable au 20ème siècle non pas à cause des températures, mais semble-t-il grâce au CO2 dont ils manquaient cruellement d'ordinaire. Non seulement MANN a utilisé une méthode statistique gravement ERRONEE mais en outre il l'a utilisé sur des proxys dont certains étaient fortement biaisés. Au fait : pour les autres arbres, notamment ceux qui sont dans la plaine, toutes les publications prennent-elles le soin de documenter et éventuellement de neutraliser l'effet du surcroit de CO2 (moins déterminant en plaine qu'en altitude mais tout de même…) ? Quel est le taux d'augmentation lié au CO2 ainsi attribué à tort à la température au 20ème siècle dans les travaux sur les reconstructions globales ? A la lumière de cette défaillance supplémentaire, apparemment générique dans MANN et al. 1998 et GIEC 2001, voila une question que j'aimerais bien voir éclaircie…
  9. Devant l'ampleur du scandale et du ridicule, les rapporteurs du GIEC sur ce sujet ont couvert MANN et ont produit une prose immonde de partialité. En tant qu'expert d'analyse de données, après avoir lu la description de la méthode statistique litigieuse décrit par les deux camps de façon concordante, à savoir une normalisation par la moyenne calculée sur un siècle avant calcul d'une ACP sur un millénaire, je certifie que cette méthode est très DANGEREUSE et qu'en présence de séries multiples ayant pour quelques unes d'entre elles une moyenne très différente au 20ème siècle par rapport au reste du millénaire, elle est GRAVEMENT ERRONNEE. En conséquence, je rejoins la conclusion de Edward WEGMAN, membre de l'académie des sciences US au titre de la chaire de statistiques, qui souligne que Mc INTYRE a fournit une description exacte et complete du problème et que la procédure de MANN est ERRONNEE. La courbe de MANN a autant de valeur qu'une courbe sur la pêche à la crevette qui prétendrait décrire le PNB mondial. En corrigeant l'erreur de MANN, il semblerait que l'on obtienne une courbe où le moyen-age (documenté par seulement quelques proxis il est vrai aussi peut-être vaut-il mieux ne pa y préter trop d'importance) est plus chaud que la fin du 20ème siècle.
  10. En dehors des insultes vous n'avez pas beaucoup d'argument.Le Hockey Stick est une reconstitution globale à la forme plate puis montante FAUSSE issue d'une ERREUR de procédure statistique. Les mesures de flux de chaleurs et/ou de températures en provenance des puits (bofholes) de POLLACK et HUANG (1997, puis 1998) mesurés dans des centaines et des milliers d'endroits au monde montrent une amplitude conforme à celle utilisée par BECK. Cette technique est moins précise dans la dimension temporelle (il faut calculer la dynamique thermique au travers des couches géologiques) mais elle l'est plus dans la dimension des températures (on mesure des flux de chaleur, voire, in fine, des températures). Les observations des historiens (quant aux date de gel et aux cultures) montrent qu'il y avait au sein de l'hémisphère nord au moyen age un glissement significatif du climat du sud vers le nord, puis à la renaissance du nord vers le sud, suggérant une amplitude de cette ampleur. Les gens de RealClimate que vous adulez ne sont pas d'accord entre eux sur l'interprétation de l'échelle non numériquement libellée du graphe GIEC 2000. De quel droit vous montreriez vous agressif envers quiconque proposant de bonne fois une échelle validée par d'autres travaux moins précis dans la dimension temporelle mais plus précis dans la dimention des températures ? Pour finir sur ue note "ridiculement insignifiante, quoique bariolée" vous affirmez dans votre message du 29/05/2007 - 12:29 que BECK aurait manipulé "une échelle telle que l'amplitude maxi passe de 1°C à 5°C". Votre affirmation est de toute façon fausse, puisque BECK évoque une amplitude de 5°C ou 4,5°C à comparer avec celle du GIEC interprété avec des graduations de 1°C de 1,5°C ou 2°C, donc un ratio de 2,25 à 3,3 selon les interprétations, pas 5. Ah si, une dernière chose : la courbe est à rapprocher d'une courbe publiée par by R. S. Bradley d'après J. T. Houghton avec axe en "°C" et graduations ... en 0,5. http://gcrio.org/CONSEQUENCES/winter96/article1-fig1.html
  11. de la falsification des données paléoclimatiques par les sceptiques réchauffistes voici, issue de realclimate, une preuve supplémentaire de la falsification de données par la gent sceptique réchauffiste. Oui ! Comment le savez vous ? J'ai dialogué il y a quelques jours avec un des contributeur du GIEC et l'un des 11 réchauffistes en chef de RealClimate qui m'a expliqué que (je traduis de l'anglais) que "la source exacte [de cette courbe] est non élucidée" ! Pour lui cette courbe représentait la reconstitution du climat planétaire proposée par le GIEC 1990 et/ou 1995 mais le caractère réellement planétaire de cette reconstitution qualitative était officiellement débattu. A la réflexion, une explication plausible est peut-être la suivante : les évolutions de la température de l'Angleterre centrale sont considérées par certains climatologues comme représentatives (à un facteur d'échelle près ?) de celles de l'ensemble de l'hémisphère Nord. Ce graphique est LA courbe de reconstitution climatique couramment rapportée à propos du 1er et/ou 2d rapport de l'ONU/GIEC, le 1er datant de 1990 et le 2d de 1995. Faux ! J'ai dialogué il y a quelques jours avec un des 11 réchauffistes en chef de RealClimate qui m'a assuré que (je traduis de l'anglais) "il n'y avait aucune étiquette numérique [pour les températures] et s'ils [les rapporteurs du GIEC] avaient voulu qu'il y en ait il y en aurait eu" ! C'était donc une volonté explicite des rapporteurs du GIEC de ne pas préciser d'échelle. A cette époque les travaux de référence étaient ceux d'historiens et de géologues/dendroclimatologues dont beaucoup de travaux fournissent des descriptions d'évolutions plus amples. Au GIEC 1990 et/ou de 1995 il y a eu de toute évidence dissention sur les échelles de températures. On dispose de témoignages expliquant qu'à cette époque des réchauffistes souhaitaient évacuer le moyen-age chaud et espéraient ainsi disposer de plus de facilité alarmiste vis-à-vis des médias. Ils en vinrent à nier fallacieusement les fluctuations climatiques du millénaire avec le graphe FAUX "hockey stick" MBH98/MBH99 quelques années plus tard, sélectionné en 2001 contre tous les autres travaux. voici ce qu'en a fait Beck, également auteur de l'"étude" insensée, concernant la teneur en CO2, citée par PE sceptique également notoire. c'est exactement la même courbe mais truandée avec une échelle telle que l'amplitude maxi passe de 1°C à 2°C 5°C . Faux. Etant donné une absence d'échelle voulue par les rapporteurs du GIEC, il a traduit la sensibilité de nombreux spécialistes. voilà donc un exemple de plus de la manipulation et la désinformation invraisemblables auxquelles se livrent en toute impunité (jusqu'à quand?) les sceptiques réchauffistes un peu partout et sur IC en particulier. Ah ça oui à méditer ! "Météor" injurie Beck sans même savoir comment il a élaboré l'échelle qu'il propose en complément de la courbe publiée par le GIEC sans échelle, et le traite de manipulateur ! Faux ! Il y avait les 6000 puits de POLLACK, les courbes de JONES et al., etc. La courbe de MANN était atypique, allant contre touts les autres travaux qui reproduisaient la séquence moyen-age chaud ou tiède ... renaissance froide ... époque industrielle tiède. Faux ! Devant l'ampleur du scandale, MANN et ses amis ont cherché à noyer le poisson dans l'eau avec des a-cotés. Le hockey-stick est FAUX dans sa méthode de calcul totalement ERRONEE qui, prétendant résumer loyalement des dizaines d'historiques locaux n'a résumé pour ainsi dire qu'une poignée d'entre eux scandaleusement privilégiés par une ERREUR de procédure statistique, ce qui est d'autant plus INADMISSIBLE que cela était visible du premier coup d'oeil pour un spécialiste connaissant ses données puisque la forme du Hockey Stick, plate durant 9 siècles puis en hausse soudaine au 20ème siècle n'était aucunement présente dans la quasi-totalité des historiques, seulement présente dans un petit groupe de données issues d'arbres d'altitude qui, disent leurs spécialistes sont différents des autres arbres parcequ'ils sont très sensibles au CO2 dont ils manquent cruellement en altitude. En d'autres termes, MANN et son Hockey Stick sont comme des économistes qui, prétendant reconstituer les évolutions du PNB sur 1 millénaire reconsitueraient celles de la seule valeur ajoutée de la pèche à la crevette, dont le profil est très différent du profil général de l'économie. En outre, comme l'a fort justement zoomé MiniTax, la plupart des reconstitutions globales estiment que les températures ont connu un (pic dans les années (?) 1920-1930 puis) un creux au plus bas dans les années 1970 qu'elles ont remonté dans les années 1980 depuis lors fluctuant mais sans la hausse spectaculaire que prétendent afficher les thermomètres au sol dont le contexte humain évolue au fil des décennies, rendant elle aussi incertaine l'interprétation de leurs tendances haussières apparentes. Mais qu'importe ! Les réchauffistes cachent leur incohérence finale sous de gros traits noirs spectaculairement haussiers.
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