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Pierre (Caen)

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Tout ce qui a été posté par Pierre (Caen)

  1. Ces derniers jours, les flux ont changé de direction...mais pour le reste : à Caen le 28 novembre à midi : T°=11,6°C HR=85% vent d'ESE nuages d'altitudes le 30 novembre à midi : T°=10,6°C HR=96% vent de NO stratocumulus En altitude à 500 hPa et sur la même période, d'après les données du radiosondage de Trappes, le flux a basculé de S à N mais la T° est légèrement remontée de -19 à -17°C (5640 m)... Actuellement, bien que la pression ne soit pas particulièrement élevée, le temps calme invite à surveiller la qualité de l'air...
  2. Aujourd'hui à Caen, à midi : T°=8,8°C HR=94% vent faible de SE ciel couvert ce matin, s'éclaircissant par le sud...T° eaux marines/Baie de Seine : 14/15°C. Ce mois de novembre est finalement dans la continuité d'octobre, doux et modérément arrosé (pas de véritable choc thermique/pluviométrique comme d'autres années...pour le moment !), Malgré le temps calme, des nuages assez élevés, et omniprésents la nuit, semblent freiner aussi bien l'apparition des gelées que des brouillards matinaux... Dans ces conditions, les feuilles restent forcément longtemps aux arbres. Espérons au moins que le printemps 2015 ne sera pas trop précoce (ça changera !) afin que la végétation puisse se reposer assez longtemps... Du 1er au 20 novembre, il est tombé 46,5 mm à Caen, contre 76,5 mm à Rennes et 150 mm à Avignon ! Par flux de S/SW, on remarque, comme l'hiver dernier, à quel point les quantités de précipitations peuvent être contrastées sur le territoire Français. Depuis début 2014 (et même avant...), les dorsales anticycloniques se plaisent beaucoup sur la Scandinavie (sécheresse là bas ?) tandis que le proche-Atlantique/SO de l'Europe est un peu un "déversoir" à thalwegs/gouttes froides : les régions méditerranéennes semblent particulièrement trinquer !
  3. D'après ce qu'annonce Météo-France pour la semaine à venir, on pourrait bien connaître quelque chose d'assez semblable à ce qui s'était produit en 2009 à la même période : le changement de mois s'accompagne d'un net changement de temps ! Tout cela invite à confirmer qu'octobre achève plus ou moins la "saison chaude" et que le mois de novembre marque incontestablement l'entrée dans la "saison froide" pour nos régions (l'automne existe t-il vraiment ?) : les températures moyennes baissent sensiblement près du sol et/ou en altitude... En novembre et décembre, dans notre climat océanique, l'ambiance dépressionnaire se traduit souvent par une pluviométrie abondante (ne serait-ce que par comparaison avec les autres mois de l'année...) et éventuellement des "coups de froid" neigeux précoces comme en 2005 ou 2010. Ces deux mois semblent d'ailleurs peu affectés (en moyenne) par le réchauffement général des 25 dernières années... S'agissant de cette fin d'année 2014, les circulations atmosphériques (imprévisibles, rappelons le !) décideront si la douceur doit finalement se maintenir jusqu'au bout comme en 2011 (la T° MIN. moyenne annuelle s'approcherait sans doute alors des records !) ou si le froid vient rééquilibrer... Reste à savoir aussi quand/comment l'énergie thermique importante accumulée par la mer et l'océan voisin depuis le début de l'année (par contraste avec une anomalie négative plus à l'ouest d'après NOAA...) va se libérer et impacter l'évaporation, les quantités de précipitations (sous forme de pluie, de neige sur les hauteurs...) : de manière assez brusque ou progressive, dans les temps à venir ou plus tardivement...? Une inconnue également...
  4. A Caen ce matin, 9 h heure locale : T°=8°C HR=98% vent faible de SE ciel dégagé Depuis début septembre, malgré le temps calme, les brouillards n'ont pas été très fréquents ni durables compte tenu de la saison... Les vents dominants sont généralement plutôt de sud (SW à SE), les eaux marines chaudes de la Manche ont donc peu d'influence, pour le moment, sur la nébulosité stratiforme ou l'intensité des averses... Et faudrait-il que les vents passent à l'E/NE, avec un ciel totalement dégagé la nuit (exempt de cirrus...), pour avoir un peu de gel ?
  5. A Caen aujourd'hui à 10 h, heure locale : T°=14,7°C HR=91% vent de SW nuages d'altitude Pour résumer la première quinzaine de ce dernier mois de la "saison chaude", la température moyenne est à environ 2°C au dessus de la normale et il est tombé 41,8 mm. Les précipitations sont apparemment plus modestes ici que sur l'ouest de la Bretagne et le Cotentin, ce qui est généralement le cas en cette période de l'année lorsque le flux perturbé est de SW... Dans l'immédiat, les gelées ne semblent pas à l'ordre du jour et pourtant, ce serait à priori bénéfique pour "endormir" un peu l'activité biologique avant les précipitations utiles de saison froide... Cela étant, lors d'autres années à été plus ou moins prolongé/"indien", les premières gelées étaient paradoxalement arrivées assez tôt (ex : dès novembre en 1989, 1995 et 2005, dès octobre en 1997...). Quand le calme et l'air chaud d'altitude règnent, il suffit en effet de pas grand chose : flux continental sec dans les basses couches, ciel dégagé la nuit... On verra donc ce qu'il en sera cette année.
  6. Ce matin à Caen, 10h heure locale : T°=15,6 °C HR=96% temps couvert et faiblement pluvieux malgré une pression supérieure à 1025 hPa...Lourdeur donc ! Le vent est pour le moment très faible, la qualité de l'air reste cependant correcte... Ici, cette année encore, l'ensoleillement de septembre (225 h) aura été sensiblement supérieur à celui d'août (180 h)...Cela se ressent sur les températures maximales moyennes : 21,9°C en septembre contre 21°C en août ! Avec en plus un temps très calme/peu venté en septembre, les eaux marines de la Baie-de-Seine sont à 18°C au 1er octobre (17°C à la même date en 2012 et 2013...) ce qui est assez élevé. Compte tenu de l'inertie thermique habituelle, les conditions seront donc à priori favorables aux baignades automnales, mais si une goutte froide d'altitude passe là dessus......
  7. Comme il fallait s'y attendre après une saison chaude calme et ensoleillée sur le nord/nord-ouest de l'Europe (favorisée par ces blocages synoptiques scandinaves à répétition...), les eaux océaniques/marines ont accumulé des calories et sont donc plus chaudes que la moyenne (d'après NOAA...), même si on reste globalement en dessous des excédents thermiques de 2003 et 2006 (étés caniculaires...). Actuellement, pour la Manche, les eaux sont à environ 1°C de plus qu'il y a un et deux ans. C'est une donnée importante dans la prévision des deux/trois prochains mois car on connait l'inertie thermique marine par opposition au refroidissement continental assez rapide à l'automne. S'il continue à faire sec sur le continent, le contraste/clivage ne peut que s'accentuer encore ! On sait qu'à nos latitudes, la température des eaux océaniques/marines n'a que peu d'influence sur la nature et la récurrence des circulations atmosphériques. A la rigueur, des eaux "chaudes" peuvent renforcer le creusement des dépressions et tempêtes mais est-ce déterminant ? En revanche, pour des paramètres spécifiques comme la nébulosité et les précipitations (quantités), une évaporation accrue sur la mer a généralement des conséquences plus ou moins prévisibles... Sur les régions voisines de la Manche, à chaque fois que les flux seront plutôt de nord (NW, N, NE...), il faudra à priori s'attendre : -à des brouillards encore plus fréquents que d'habitude dans l'intérieur par temps calme anticyclonique (air chaud en altitude) -à des averses consistantes vers le littoral, voire à des orages d'air froid (comme cela s'était produit à Caen en octobre 2003) par temps dépressionnaire (air froid d'altitude avec fort gradient vertical...). Après, peut-être que les flux dominants seront finalement toujours de S ou SW ! Mais compte tenu de la variabilité/versatilité habituelle des circulations atmosphériques......
  8. A Caen, aujourd'hui à midi : T°C=17,4°C HR=66% vent faible de N ciel variable L'indice de qualité de l'air est estimé à 5/10 (Air C.O.M)...avant l'arrivée prévue d'un "couvercle chaud" en altitude au dessus de la France. Depuis le début du mois, il n'est tombé ici que 9,2 mm. En principe, des sols secs peuvent se refroidir assez vite la nuit, par temps calme/ciel dégagé, en cette saison... Au terme d'une saison chaude plutôt longue après un hiver tiède, des gelées précoces (comme par exemple en octobre 2007...) ne seraient-elles pas bénéfiques pour la végétation et l'agriculture (élimination de certains parasites, chute des feuilles...) ?
  9. Je souhaite surtout mettre en avant la différence avec les années 90/début années 2000 où juillet et août étaient souvent les mois les plus secs et ensoleillés de la saison chaude. A l'inverse, septembre était souvent frais et pluvieux lors de cette période (ex : 1995, 1998, 2001...)... Depuis une dizaine d'années, septembre est rarement plus chaud qu'août mais généralement moins perturbé ou maussade. avec un ensoleillement parfois supérieur (ex : 2002, 2004, 2008, 2010, 2011...) ! C'est d'ailleurs le rafraîchissement continental stabilisateur des basses couches qui favorise à priori un temps calme et lumineux, avant les offensives dépressionnaires/agitées de l'automne... Finalement, les années 90 étaient un peu atypiques, sans doute en raison des flux d'ouest plus actifs (NAO positive...).
  10. Ce matin à Caen, à 9 h (heure locale) : T°=16,9°C (déjà !), HR=91% , vent faible de S, ciel peu nuageux...avant les premières ondées de septembre ? Le léger rafraîchissement de la semaine dernière n'a été qu'éphémère, les températures maximales ET minimales sont à nouveau élevées... Hier, il n'a pas fait moins de 15,6°C et on a frôlé les 27°C en journée... Les nuages d'altitude (cirrus...), omniprésents ces derniers jours, semblent freiner le refroidissement nocturne sans empêcher les ardeurs du soleil en journée d'où cette impression, en l'absence de vent, d'être un peu dans une serre... Le ressenti étant sans doute amené à s'accentuer dans une cuvette urbaine située à pas plus de 30 mètres au dessus du niveau de la mer ! La chaleur et la sécheresse (au sens hydrique et non atmosphérique...) restent cependant moins stressants en cette période de l'année qu'au printemps ou début de l'été... En tant que "roi de l'été", septembre semble vraiment avoir détrôné août depuis une dizaine d'années !
  11. A Caen, après un cycle assez chaud et brumeux, l'ambiance est devenue plus fraîche (à l'ombre...) et sèche depuis hier, sous l'influence d'un petit "mistral" continental... Par comparaison : Le 8 septembre dernier à 12h UTC : T°=22,1°C HR=66% vent faible de NE. aujourd'hui à la même heure : T°=19,5°C HR=54% vent plus sensible d'E. Chose paradoxale, mais classique en situation anticyclonique, la température est légèrement remontée en altitude sur la même période au dessus du Nord-Ouest (de -12°C à -10°C à 500 hPa d'après les données du radiosondage de Trappes). Avec sans doute davantage de convection/brassage dans les basses couches, la qualité de l'air s'est améliorée. Estimation d'Air C.O.M : 5/10 aujourd'hui à Caen.
  12. A Caen, aujourd'hui à 15 h heure locale : T°=21 °C et HR=64% Depuis le début du mois, l'atmosphère est très douce et particulièrement calme. Etant donné qu'en cette saison, la mer est souvent plus chaude que l'intérieur des terres, les brises marines deviennent faibles ou inexistantes... La présence de nuages d'altitude et l'humidité plutôt importante dans les basses couches semblent inhiber un peu les amplitudes diurnes. Les températures sont restées jusqu'à présent dans la fourchette 10-24 °C. Le 5 septembre dernier, la T° min était à 17,4°C et la T° max à seulement....0,4°C de plus (avec quatre heures de soleil...) : lu sur le site de Météociel : erreur à priori... L'absence, pour le moment, de fortes inversions près du sol ou en altitude n'empêche pas la pollution aux particules fines. Aujourd'hui, l'indice atmo d'après Air C.O.M est de 8/10 à Caen. Si l'anticyclone se renforce, il faudra sans doute bien surveiller cela en fin de semaine (où la circulation routière est généralement importante...).
  13. La situation actuelle et des jours à venir est plus proche du marais barométrique que de l'anticyclone bien établi sur notre région, avec des vents faibles venant plutôt de l'est ou du nord, ...C'est d'ailleurs une tendance un peu récurrente en cet été 2014 où les hautes pressions se plaisent davantage sur le nord de l'Europe que la Méditerranée ! Bien qu'il n y ait pas un "couvercle chaud" très marqué s'annonçant en altitude, Air Normand/Air Com prévoit néanmoins une dégradation de la qualité de l'air pour demain en Normandie... S'il y a une chose forcément prévisible en ce début septembre, c'est bien un trafic routier accru (reprise, rentrée scolaire et jeux équestres en plus à Caen...) ! Des particules fines sont donc susceptibles de s'accumuler, s'ajoutant à une humidité relative relativement importante le matin et le soir, au sein des basses altitudes/cuvettes urbanisées avant de se déplacer, selon les vents dominants, dans les vallées ou le long des littoraux abrités...
  14. A Caen, après la chaleur moite de juin et juillet, le changement est assez saisissant avec une fraîcheur bien présente le matin et le soir, assez peu perceptible en milieu de journée tant qu'il y a du soleil... Hier, à 18 h (16 h UTC), il faisait 17,5°C avec HR : 50% ... Le vent est faible mais avec la convection et l'absence d'inversion, la qualité de l'air est bonne. En dehors des quelques averses, les conditions conviennent donc tout à fait à la marche à pied et autres activités physiques en extérieur... Les eaux marines de la Baie-de-Seine sont toujours à 18°C : c'est globalement plus chaud qu'à l'intérieur des terres ! Les ondées pourraient donc, à partir de maintenant, moins épargner le littoral... Plus généralement, les eaux marines du nord-ouest de l'Europe (Manche, Mer-du-Nord...) sont sensiblement plus chaudes qu'habituellement en cette saison (contrairement à l'ouest de la Méditerranée !). Cela peut se comprendre avec le temps plutôt calme et le fort ensoleillement des dernières semaines. Les régions plus au nord, et notamment la Scandinavie, ont-elles connu cette année une situation (synoptique : blocages à répétition...) un peu équivalente à celle qu'on avait eu en 1976 ?
  15. à Caen aujourd'hui à 15 h (13 h UTC), il fait 24°C (avec HR : 71% ) malgré un faible vent de nord.... Notons que le 17 juillet dernier, il faisait également 24°C .....le soir à 22 h (20 h UTC) ! Le lendemain, à 8 h heure locale, on était déjà à 19,5°C avec HR : 92% ! Depuis le début du mois, les maximales sont restées en dessous de 30°C mais la chaleur ressentie semble accentuée par des minimales élevées (8 fois supérieures ou égales à 15 °C depuis le début du mois) et une certaine "lourdeur"...auxquels on pourrait ajouter l'effet basse altitude+îlot de chaleur urbain ? Paradoxalement, cette humidité assez importante ne s'est pas traduite, jusqu'à présent, par des précipitations significatives...Il y a juste un an, c'était autre chose, des trombes d'eau d'une rare intensité entraînant de brusques inondations dans le centre-ville. On finirait par rêver d'être à la montagne, avec toute la "légèreté" de l'atmosphère (même par temps orageux !) et des amplitudes diurnes fortes/stimulantes...Hélas, dans le Nord-Ouest, il semble plutôt difficile de monter au delà de 350/400 mètres !
  16. A Caen, pour ces deux premiers jours de juillet : hier à 14h UTC : T°: 19,2 °C HR : 71% , avec un ciel assez couvert et un vent faible... aujourd'hui à la même heure : T°: 20,9°C HR : 56% ,avec un ciel dégagé et un vent de NE un peu plus sensible... Même lorsque le vent vient plutôt du nord, la fraîcheur n'est pas toujours perceptible...Il faut dire que les eaux marines de la Baie-de-Seine sont déjà actuellement à 15/16 °C, soit 2°C de plus qu'il y a un an... Plus généralement, pour résumer le premier semestre 2014 ici, il semble peu probable que ces six premiers mois laissent un souvenir impérissable... Un air arctique aux abonnés absent...Pas un flocon de neige et seulement 5 jours de gel à Caen ! Rien d'exceptionnel non plus du côté des forts cumuls pluviométriques, contrairement à priori à d'autres régions voisines... Une ambiance continuellement tiède, assez lumineuse et parfois humide avec quelques averses...
  17. Ceux qui se déplacent à pied ou ou qui font des activités physiques en extérieur sont forcément sensibles à la chaleur ressentie et donc à l'humidité relative... Pour résumer l'évolution des deux derniers jours à Caen : jeudi 5 juin à midi (10h UTC) : T° : 16°C T° pt/rosée : 8°C avec vent d'WSW et ciel variable... hier, vendredi 6 à midi : T° : 21°C T° pt/rosée : 12°C ciel dégagé, vent de SE à 20 h (18 h UTC) T° :24°C (!) T° pt/rosée : 17°C (!) arrivée de nuages d'altitude, "lourdeur" aujourd'hui à midi, sous un ciel assez dégagé après les ondées matinales : T° : 18°C T° pt/rosée : 14 °C
  18. D'après les prévisions, la situation de marais barométrique semble devoir se poursuivre (bien que le vent soit ici plus sensible depuis jeudi !) pour les prochains jours sur nos régions... Compte tenu de la saison, l'air d'origine continentale, chaud, instable, plus ou moins humidifié selon son parcours peut donc converger avec l'air maritime/océanique plus frais et stable. Il est toujours difficile de prévoir précisément ou vont s'activer les éventuelles zones de convergence pluvio-orageuses (associées aux mini-dépressions thermiques près du sol...)... Notons que les eaux marines du Golfe de Gascogne et de la Manche (forcément influencées, malgré l'inertie, par les températures continentales élevées...), sont plus chaudes qu'habituellement, contrairement à la partie de l'océan Atlantique située plus à l'ouest ! Cela peut accroître un peu l'évaporation au sein des masses d'air passant sur ces mers avant d'arriver chez nous, qu'elles viennent de la péninsule Ibérique (avec flux de S/SW) ou de l'Europe centrale (flux d'E/NE)... De toute façon, l'humidité n'est pas un facteur limitant pour le moment chez nous (mais dans le Nord-Est ?), le risque de sécheresse semble au moins écarté dans l'immédiat...
  19. A Caen, la température ressentie commence à devenir importante, peut-être plus le matin avant que le vent ne se lève... vendredi dernier à 8h UTC : T°=13°C et T°/pt de rosée=7°C aujourd'hui à 8h UTC : T°=16°C et T°/pt de rosée=12 °C Cette évolution semble traduire le changement progressif classique (attesté par les fronts passant plus au nord...) de masse d'air dans les basses couches, sous l'air chaud d'altitude : l'anticyclone a commencé dans l'air polaire et se poursuit, en s'affaiblissant, dans de l'air plus tropical (continental avec un peu d'humidification sur la Manche...). Remarque moins conjoncturelle et plus générale concernant tout le nord-ouest : d'après Météo-France, les sols sont particulièrement secs dans les régions du nord-est de la France (peu de précipitations et températures élevées depuis le début de l'année...). Il y a donc un potentiel de canicules ou de fortes chaleurs... Sur l'Océan Atlantique plus à l'ouest, les eaux semblent plus fraîches que la moyenne en cette saison, conséquence logique de tous les épisodes dépressionnaires pluvieux/venteux... En début de saison chaude, le contraste thermique entre les deux zones, déjà important habituellement, pourrait donc être encore plus élevé cette année...Le nord-ouest de la France n'est il pas alors la zone de rencontre éventuelle entre des masses d'air océaniques/continentales bien différenciées (surtout dans les basses couches) ?! Après, tout va dépendre de ce que décidera la circulation atmosphérique lors des prochaines semaines : si des basses pressions (gouttes froides d'altitude) s'installent durablement sur le continent européen avec des hautes pressions (dorsales) sur l'Atlantique , ce contraste thermique sera amené à s'atténuer (contrairement au contraste barométrique !). Il en sera sans doute de même si un flux zonal d'ouest classique s'affirme... Mais dans le cas inverse, avec toujours des BP plus à l'ouest et des HP plus à l'est sur le continent (blocage déclinant plus ou moins en marais barométrique près du sol...), lorsque nos régions se trouvent dans la zone transitoire avec vents faibles (flux de S/SW en altitude), la différenciation accentuée des températures en surface pourrait bien générer ou renforcer des systèmes pluvio-orageux...A priori, contrairement au nord-est Français, nos sols ne manquent pas trop d'humidité à fournir à l'atmosphère !
  20. Ce matin à Caen, à 9 heures (7 h UTC) T° : 10°C et T°/pt de rosée : 9°C Une ambiance bien tropicale ces derniers jours, après un hiver rappelant un peu trop 2002 et 2007 pour sa tiédeur jusqu'au bout ! Espérons qu'on aura au moins une bonne invasion arctique tonique au printemps (avec la luminosité caractéristique du ciel ...)... C'est sans doute trop tard pour la neige, encore que...
  21. Ici à Caen, après avoir connu la semaine dernière une importante pollution aux particules fines et des humidités relatives parfois élevées, l'atmosphère est devenue plus respirable et tonifiante depuis hier ! Malgré le risque d'averses, c'est le temps idéal pour aérer, sortir et marcher...
  22. Le nord-ouest de l'Europe (domaine du climat océanique), est-ce une échelle si fine que cela ? J'ai pris l'exemple de l'automne 2012 mais mon constat, à propos de la tendance au desserrement des isobares en cette saison, concerne en fait les dix dernières années, malgrès la grande variabilité... Si les situations proches des marais barométriques sont habituelles en été, l'automne nous avait habitué à des situations plus tranchées. Bien sûr, il y a d'autres facteurs à prendre en compte que le seul réchauffement de l'Arctique. La relative faiblesse de l'Anticyclone des Açores ces dernières années (excepté 2011) joue sans doute aussi un rôle dans l'affaiblissement des gradients. Même s'il faut bien reconnaître que les circulations atmosphériques tempérées ne sont pas, à priori, très boulversées par le réchauffement de l'Arctique, l'influence de celui-ci sur les masses d'air polaires (humidité et incidences sur la formations des nuages instables...) est-il négligeable pour nos régions ?
  23. Bonjour, Je pense qu'il serait intéressant de s'interroger sur les liens possibles entre le réchauffement de l'Arctique, bien marqué au cours des dix dernières années, et certaines tendances climatiques observées sur le nord-ouest de l'Europe (et de la France...) de la fin de l'été au début de l'hiver... A l'automne, les vents semblent plus discrets sur les régions voisines de la Manche. Ainsi, en regardant les cartes des bilans climatiques mensuels de Météo-France, on constate que le nombre de jours avec vents forts a toujours été inférieur à la moyenne de septembre 2012 à janvier 2013 (excepté décembre) malgrés l'ambiance continuellement dépressionnaire ! Ce sont désormais des giboulées, plus que les précipitations continues frontales, qui semblent assurer les précipitations automnales abondantes. Or, on sait que le réchauffement de l'Arctique (qu'il soit saisonnier ou pluriannuel...) inplique une diminution des contrastes thermiques entre les masses d'air polaires et tropicales, qui se répercute sur les gradients barométriques : les irruptions polaires de basses couches (amenées à "glisser" sous les dorsales chaudes d'altitude...) sont moins marquées et les anticyclones tempérés perdent en puissance. Corrélativement, les systèmes dépressionnaires sont moins creux et les tempêtes plus rares. Les champs de pression plus lâches laissent donc plus de place aux situations indécises de type marais barométriques, comme on a pu le voir a plusieurs reprises en octobre, avant un resserrement tardif. Par ailleurs, la fonte accrue de la banquise accroit la zone d'évaporation et donc l'hygrométrie de l'air polaire/arctique. Quelles conséquences cela peut avoir sur les mécanismes de déstabilisation ? Plus généralement, ne pourrait-on pas rapprocher les tendances dominantes des dernières années avec la fin des années 30, compte tenu du contexte climatique comparable : Arctique se réchauffant, prédominance de la NAO négative et océan Atlantique en phase plutôt "chaude" ? La comparaison reste relative (il fait globalement plus chaud actuellement) et porte avant tout sur les contrastes thermiques/barométriques...
  24. Le livre d' Emmanuel GARNIER (historien universitaire...) sorti il y a un an et intitulé "Les dérangements du temps : 500 ans de chaud et de froid en Europe" (Edition PLON; 245 p) apporte des éléments intéressants.
  25. Bonjour, Au cours des 20 dernières années, le froid et intempéries associées se sont manifestés, à plusieurs reprises, dès la fin de l'automne ou le début de l'hiver. Ces "coup de froid" précoces présagent rarement la suite : on pense aux hivers 1993-94, 1996-97, 1998-99 (et 2010-11 ?)...Cette tendance est telle qu'à Caen, le réchauffement mensuel de la période 1988-2007, comparé à la période 1968-1987 est quasiment inexistant en novembre et décembre mais beaucoup plus marqué de janvier à avril. Si l'hiver se "rétrécit", c'est plus par la fin que le début... Or, nous avons là une différence assez frappante avec les décennies précédentes (grosso modo, des années 50 aux années 80) dans la mesure ou s'il faisait globalement plus frais, le froid hivernal, aussi intense pouvait-il être, n'avait pas spécialement pour habitude d'arriver en avance. Ainsi les mois de février 1956 et 1986 particulièrement rigoureux ( T° moyenne négative à Caen !) faisaient suite à un début d'hiver relativement "normal". Et lorsque la douceur parvenait à s'imposer certains hivers, le froid savait se rattraper au printemps (ex : 1975, 1984...). En résumé, l'inertie thermique (saisons décalées...) qui a caractérisé la période des années 50 aux années 80, avec une série de printemps frais et d'automnes presques aussi doux qu'actuellement, semble s'atténuer. Je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs mais dans le nord ouest, la neige et même le gel semblent désormais préférer novembre à mars (alors que l'inertie thermique est en principe plus forte en climat océanique !). Somme nous revenus à une situation plus ou moins semblables aux années 1930/40 ? En regardant, sur le site de Météo-France, le graphique des moyennes saisonnières des 100 dernières années, on est tenté de faire un parallèle entre la dernière décennie et les années 40 où les hivers froids pouvaient aussi "cohabiter" avec des printemps et des étés relativement chauds...
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