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autan2

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Cirrus

Cirrus (1/24)

  1. OK. Je pense que que les relevés normalisés de température, tels qu'ils sont aujourd'hui pratiqués, ne reflètent pas la réalité ressentie. Ce dimanche après-midi 26 avril, il fait 7,5 °C (en ville à Toulouse) avec de la pluie sans discontinuer et un "gentil petit" vent bien frais (puisque froid semble exagéré) de nord-ouest. On se croirait en novembre dernier. On est mal partis pour l'apéro dehors et le chauffage est de rigueur. Je répète que, mis à part une semaine douce en mars et enfin les deux premiers jours de printemps ce jeudi et vendredi derniers (23 et 24 avril), il n'y a pas grand' chose de printanier à se mettre sous la dent. Oui, vraiment, ce serait bien que les bulletins météo se mettent à la température ressentie. Les Suisses le font bien, pourquoi pas nous ?
  2. Désolé mais la constatation est toute autre en Midi-Pyrénées où j'habite (Toulouse et Tarbes). Le chauffage fonctionne encore (et c'est hélas nécessaire) et ceci depuis maintenant 6 mois ! Pour le sud, il fait vraiment froid pour la saison. Et la pluie. Et le manque de soleil. Tout juste avons-nous eu une respiration printanière d'une semaine en mars. Quand j'entends parler de douceur dans les bulletins météo, j'ai vraiment la sensation d'habiter un autre pays ! Et pourtant, la météo nationale est installée à Toulouse !
  3. Merci pour vos réactions. Je sais que le phénomène du "ressenti" comporte une part de subjectivité. Néanmoins, les paramètres que j'ai évoqués (longueur de la saison froide, froid venté, floraisons tardives, chauffage des habitations) tendent à montrer quand même un hiver bien marqué qui, en fait pourrait être qualifié de "normal". Nous ne vivons pas au même endroit et les comparaisons sont toujours un peu difficiles à faire. Par exemple, les constatations pour Tarbes (350 m) ne sont les mêmes que celles d'une altitude de 800 m dans les Pyrénées, même si ce sont des lieux proches. Il est quand même curieux de constater que, avec les paramètres que j'ai utilisés, le plus froid hiver le plus proche est 2004-05 et pas 2005-06 souvent cité et qu'à la suite de l'hiver 1984-85 bien ancré dans ma mémoire, les hivers 1985-86 et 1986-87 ne font pas partie de mes souvenirs, alors que l'hiver 1956 y est (j'avais 7 ans) mais pas celui de 1963 (j'en avais 14) (j'étais alors en Allemagne à ces deux dates). Je pense que pour 1963, ce devait être finalement un hiver assez classique en Allemagne. Pour résumer, je sais qu'on fait des prévisions avec des paramètres les plus objectifs possibles, à savoir les relevés de température normalisés par exemple, mais ne pensez-vous pas que le paramètre " température ressentie " pourrait être mieux utilisé ? Est-ce seulement possible ? J'avoue ne pas savoir comment est construit ce paramètre, ni même si les prévisionnistes l'intègrent dans leurs calculs.
  4. Bonjour. Je suis nouveau dans ce forum et je suis, depuis un certain temps, avec intérêt ce qui s'y écrit. J'avoue être impressionné par la passion et les connaissances météo des intervenants. Mon message concerne le bilan de l'hiver 2008-2009. Ayant lu, selon différentes sources, y compris Météo-France, que cet hiver est le 3ème plus froid depuis 20 ans en France (je ne suis pas d'accord), je souhaite apporter un témoignage personnel sur le "ressenti" de cet hiver en Midi-Pyrénées où j'habite (Toulouse et Tarbes). Je ne raisonne pas en hiver météo (décembre-janvier-février) mais plutôt en saison froide. Et cet hiver, la saison froide a commencé bien tôt, à savoir fin octobre et on peut considérer qu'elle ne se termine que maintenant (encore que ...) début mars, soit 4 mois et demi de "saison froide", une longueur jamais vue depuis 20 ans ici. En réalité, c'était "au froid" depuis mai 2008 et l'été qui a suivi a été un "petit été". Il n'y a pas eu de grands froids cet hiver (pas de très fortes gelées comme en janvier 1985 (-17°C à Toulouse et Tarbes !)) mais un froid continu et humide, on le sait d'origine scandinave. Néanmoins, j'en viens aux relévés de température normailisés tels qu'ils sont officiellement pratiqués (relevés sous abri, hauteur définie ...) et qui, à mon avis, ne reflètent qu'incomplètement la réalité du froid. Je pense qu'un meilleur bilan des hivers pourrait être fait à partir d'une température "ressentie", un paramètre utilisé par la météo suisse par exemple. Donc, ça se pratique ailleurs. Bien sûr, il y a de la subjectivité dans un tel paramètre, mais enfin. Prenons d'abord, le "ressenti" personnel (je ne suis pas un frileux) qui fait que l'on doit s'habiller plus (2 voire 3 couches de vêtements). Et bien, il a fallu s'habiller "hiver" dès la fin octobre et ça continue encore à mi-mars. Le "ressenti" vient aussi du peu d'ensoleillement : que de journées que j'appelle 'cataplasmes". Et puis, des précipitations, pluie et neige, ce qui n'a rien à voir avec les 3 années précédentes par exemple pour lesquelles il n'a quasiment pas plu. Ayant, à Tarbes, la chaîne des Pyrénées devant les yeux, je ne l'ai pas vue depuis 20 ans aussi longtemps et à des altitudes aussi basses autant enneigée. Et bien sûr du vent : à Toulouse on est habitué mais pas à Tarbes ! On peut ajouter aussi la réponse de la nature à cet hiver 2008-09, à savoir par exemple la floraison du mimosa, qui a eu lieu assez souvent à mi-janvier ces 20 dernières années à Toulouse, et qui a lieu seulement maintenant début mars cette année. J'en viens enfin à un autre paramètre, c'est la consommation de chauffage de ma maison toulousaine et de mon appartement tarbais où j' habite pour mon travail. J'ai des données de consommation (en kWh) depuis 2000 pour Toulouse et depuis 1988 pour Tarbes. Sur les deux sites, cet hiver correspond, avec des pratiques de chauffage similaires, à une augmentation de 30 % pour la maison toulousaine et 50 % pour l'appartement tarbais, si je compare à l'année précédente qui, on le sait n'a pas été bien froide. Aucun hiver n'a nécessité autant de chauffage depuis 2000 pour moi à Toulouse et depuis 1988 pour moi à Tarbes. Ne figure dans le classement des hivers pour lesquels j'ai dû chauffer, que l'hiver 1991-92 à Tarbes (et à un degré moindre 2004-05) et de toute façon avec une consommation inférieure de 20 % à celle de cet hiver 2008-09. Vous remarquerez que je n'ai pas dans mes statistiques personnelles, les 2 autres hivers les plus froids depuis 20 ans cités, les hivers 1990-91 et 2005-06. Tout cela pour dire quand même que cet hiver 2008-09 est celui que j'ai "ressenti" comme l'hiver le plus froid de ces 20 dernières années.
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