Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

pierre31

Membres
  • Compteur de contenus

    2
  • Inscription

  • Dernière visite

pierre31's Achievements

Cirrus

Cirrus (1/24)

  1. Depuis janvier 2010, je me documente par épisodes sur le risque "méthane-fossile" à l'échelle globale. J'ai parcouru ce forum (pas seulement ce topic), lu Alain Coustou (sur le forum + ouvrages), lu aussi "Le méthane et le destin de la Terre" 2006 préfacé par Edourd Bard, lu quelques articles de D. Archer, quelques passages de Dan Dorritie, et quelques autres. Je viens de prendre connaissance de l'article de Shakhova et al. dans Science du 5 mars dernier. Bien que n'ayant pas encore lu en détail cet article, je m'étonne du peu de commentaires qu'il suscite à ce jour dans ce topic. FredT34 référence oportunément le commentaire que fait David Archer dans Realclimate. Néanmoins, ce commentaire de Archer, dont la tonalité est, disons, rassurante concernant spécifiquement le CH4, est vraiment du condensé de conclusion, très peu argumenté sur le plan quantitatif. Malgré le peu de temps que me laisse le reste de ma vie pour creuser ces questions et le peu de recul relatif que j'ai dessus, deux ou trois questions me brûlent aujourd'hui particulièrement : - les arguments "rassurants" me paraissent reposer en grande partie sur des analyses isotopiques relatives aux brusques réchauffements du passé de la Terre (PETM, Permien/Trias...), analyses qui sauf erreur concluent au rôle mineur ou minime des dégagements de CH4 fossiles. Quid de la solidité de cette famille d'arguments ? - "a contrario" : si les cycles d'activité solaires (type cycles d'une dizaine d'années, du moins avec une cinétique à l'échelle du siècle, pour pouvoir être comparé à l'action actuelle des GES) ont joué un rôle même très modéré dans les variations climatiques du passé, se peut-il qu'ils aient toujours été assez modérés en amplitude et/ou en durée (mettons hormis le PETM et la transition Permien-Trias) pour ne pas pouvoir exercer sur le climat un effet réchauffant analogue en amplitude à celui exercé actuellement par les GES anthropiques ? Dans le cas contraire, est-il absurde de penser que ces périodes de forte ativité solaire ont forcément fourni à un moment ou à un autre en-dehors du PETM un contexte aussi déstabilisant que le contexte actuel sur les hydrates de CH4 et le permafrost (et de ce fait, puisque les archives climatiques n'ont guère révélées d'autres réchauffements catastrophiques, il s'agirait d'un argument en faveur d'un rôle mineur joué par les hydrates de CH4 et le permafrost) ? - de façon plus anecdotique : quid des déclarations de Louis Fortier en 2008 et des modélisations très alarmantes qu'il évoque (je cite : "Un chercheur de l’École navale supérieure d’océanographie des États-Unis a voulu intégrer ces variables et ces conclusions dans un modèle : les conclusions se sont avérées tellement inquiétantes, explique Louis Fortier, que ce chercheur a décidé de ne pas les publier « pour ne pas faire peur au monde ») ? Nota : je sais que depuis la diminution impressionnante de la banquise en 2007, la tendance est plutôt à la reconstitution mais n'oublions pas les fluctuations naturelles d'une part, et le contexte d'activité solaire historiquement bas d'autre part. http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1943
  2. Bonjour, Nouveau sur le forum, voilà 8 jours que je potasse sur la question des hydrates de méthane et du dégel des pergélisols, dont j'ai entendu parler depuis la sortie de "Mal de Terre" d'H. Reeves. Une question me brûle : en quoi le réchauffement actuel global (ou la tendance actuelle de long terme au réchauffement liée aux GES anthropiques, si l'on suppose qu'une baisse d'activité solaire pourrait masquer cette tendance pendant qqs années), et notamment sa cinétique, diffère des phases de réchauffement du passé (par exemple passage d'une ère glacière à une interglaciaire, ou autre de moindre amplitude mais éventuellement plus rapide), et en quoi il s'en rapproche, notamment sur le plan des effets possibles sur les hydrates de méthane et les pergélisols ? A-t-on des éléments pour penser que des phases de réchauffement du passé qui par exemple auraient été causées par une variation de l'activité solaire auraient pu se faire d'une manière "brutale", en tout cas à peu près aussi brutale (en terme de vitesse et d'amplitude) que la tendance actuelle au réchauffement sous l'effet des GES anthropiques ? Merci en particulier à Alain Coustou s'il veut bien donner un point de vue, ou m'aiguiler vers des refs, mais toute réponse bienvenue.
×
×
  • Créer...