Moisson orageuse saison 2016 - OrageJuice

[Invité]

Bonsoir ou bonjour,

 

Comme presque tous les ans, je vous propose une petite rétrospective sur cette saison 2016 qui s'avère globalement terminée (hors éventuelle dernière dégradation orageuse de derrière les fagots). Une saison, clairement mitigée notamment en raison de la très faible fréquence des dégradations orageuses, ceci principalement en juillet et août, que ce soit dans mon département et dans l'ensemble de la région, alors, que tout avait plutôt bien commencé, entre le tout début avril et fin juin.

 

Je décidé de ne pas mettre toutes les chasses, principalement parce que je considère qu'il n'y a rien à montrer de photographiquement potable et que ces quelques chasses n'étaient pas suffisamment transcendantes, pour que je puisse prendre du plaisir à les raconter dans les détails.

 

Pour changer, une description rapide de la situation météo, sera incluse pour chaque traque.

 

 ► Traque du 3 avril 2016 :

 

Ce jour-là, le flux s'incline temporairement au secteur Sud-ouest sur le pays, en amont d'un profond et vaste talweg d'altitude. De l'air très doux est alors insufflé dans les basses couches, en amont. En altitude, de l'air beaucoup plus froid approche dans le même temps, rapidement par l'Ouest et vient déstabiliser la masse d'air principalement en Aquitaine. La dynamique est marquée, avec un jet intense et des cisaillements notables.

 

 

Repéré la veille sur Google Map, nous voilà rendus en seconde partie d'après-midi quelques part sur un spot tout à fait correct quelques parts, au Sud-est de Périgueux (24). Un peu après notre arrivée, les choses s'animent déjà entre les Landes et la moitié Est de la Gironde, avec la formation quelques foyers orageux parfois assez structurés et actifs, lesquels ne parviendront pas vraiment à pénétrer concrètement sur la Dordogne, en s'affaiblissant nettement, une fois leur pénétration sur la moitié Ouest de ce département.

 

Décidé à plutôt se concentrer sur la très probable seconde salve nocturne (nous ne sommes pas fan des orages diurnes) bien modélisée et prévisible pour l'ensemble du département en cours de soirée et début de nuit suivante, la fin de l'après-midi s'achève peu à peu, dans une atmosphère tout juste douce, avec quelques rayons de soleil parvenant jusqu'à nous, au travers des derniers résidus orageux, s'étiolant peu à peu face à nous, tout en lâchant encore quelques très rares impacts lointains et brefs grondements.

 

Puis, à peine une petite heure avant le coucher du soleil, la masse d'air commence doucement à montrer quelques signes d'instabilités plus concrets, avec la formation de cumulus congestus isolés et d'altocumulus castellanus aux tourelles parfois prononcées. Puis, c'est quasiment au zénith que les éléments prennent une tournure plus intéressante, avec la constitution rapide d'une ligne de convergence à bases élevées, matérialisée par une très longue ligne de nuages compacts, très sombre et de plus en plus turbulente (bases ondulées et tranchées).

 

Alors que la situation semblait quand même mal engagée et que nous étions sur le point de plier bagage, dubitatif sur la suite des événements (éloignement de la ligne de convergence et basculement du vent à l'Ouest avec 16°c et quelques gouttes), soudainement, un gros flash, puis... un impact à environ 15 ou 20 vers le Sud, suivi par une activation franche et soudaine de l'activité électrique généralement sous la forme de puissants coups de foudre (mais aussi sur le radar de précipitations)... nous décidâmes alors de tenter le tout pour le tout, en essayant de rapidement trouver un spot de fortune. Puis, la libération, avec un arrêt brutal sur une petite route de campagne, avec un champ de vision plutôt assez dégagé, pour tenter quelque chose. Le temps de mettre la protection anti-pluie et de faire les réglages sur le trépied, l'activité électrique commence déjà à décroître peu à peu et la pluie se met à tomber.

 

Néanmoins, voici ce que j'ai pu capturer in-extremis, avant de ranger le matériel pour retourner chez nous, tout de même assez satisfait :

 

 

 

 ► Traque du 10 mai 2016 :

 

Ce jour-là, un petit flux de Sud cyclonique et peu dynamique affecte le pays, en amont d'une belle goutte froide, tournoyant bien au large du Portugal. De l'air presque chaud, plus ou moins humide et modérément instable, est alors advecté sur notre région. Les indices suggèrent une petite bouffée orageuse pour la première partie de nuit, mais peu intense et pas très durable, en raison d'un net affaiblissement des quelques cisaillements présents en journée, d'une rapide atténuation de l'instabilité et d'un jet en nette perte de vitesse.

 

 

Après une certaine réflexion sur le choix de la destination, la décision fut prise dès l'apparition des premiers échos au large de côtes aquitaines en début de nuit, de prendre la route pour la côte Girondine. Dans un premier temps, la petite salve prometteuse, se désactiva en laissant un amas vieil amas pluvio-instable (donnant de très rares décharges), circuler dans le flux, vers le Nord du département, que nous décidâmes de laisser filer. Puis, à la vue de nouveaux échos bien plus prometteurs s'affirmant subitement au large immédiat de Mimizan (40), on décida de bifurquer vers le Sud, pour rejoindre un autre chasseur d'orages (Kev), positionné sur Audenge, au bord du Bassin, ce qui fut une excellente décision. Ainsi, une petite ligne constituée d'orages modérés à assez forts, s'affirma, tout en remontant doucement vers nous, avec une activité électrique tout à fait honorable.

 

Une fois rejoint notre compatriote habituel de chasse, on se posta tranquille sur le sable, au bord du bassin, en attendant tranquille l'approche de cette petite masse orageuse, visuellement assez active dans un premier temps, avec un beau spectacle se reflétant sur la surface de l'eau. Malheureusement, le tout déclina peu à peu lors de son transit vers nous, sans néanmoins totalement disparaître, puis que son passage nous gratifia d'un vaste et massif arcus très turbulent, accompagné d'un bref front de rafales peu notable et de quelques flashs ou rares impacts noyés.

 

Voici, le seul cliché juste pour l'ambiance, alors que la ligne était encore illuminée de pas mal de décharges de toutes sortes :

 

 

 ► Traque de la soirée et de la nuit du 21 au 22 mai 2016 :

 

Ce jour-là, un talweg d'altitude dynamique s'enfonce rapidement vers la Galice dans un premier temps et soulève en amont une masse d'air chaude, humide et modérément instable sur notre région. Une situation cas d'école et typiquement estivale, avec un flux de secteur Sud-ouest rapide en amont de l'anomalie de basse tropopause.

 

 

Une alerte orange était de mise pour cette journée et à partir de la soirée par Météo-France, avec l'arrivée d'orages parfois très forts, générateurs de grêle et de fortes bourrasques de vent. Malgré le potentiel assez certain, cette dégradation s'est trouvée en général, bien en-dessous des espérances et désirs :p, en tant que chasseur. Ainsi et après analyse de la situation météo dans les détails et repérage d'un éventuel spot vers le Nord-ouest de la Dordogne, nous prîmes la route en toute fin d'après-midi en trio, direction un secteur repéré proche de Riberac. 

 

La mise en place de la dégradation orageuse, fut laborieuse dans son ensemble, avec une activité orageuse tendant à perdre de son intensité dans les terres et plutôt sous la forme de vastes amas pluvio-orageux et modérément venteux, avec quelques médiocres arcus, pour égayer un peu la composition du ciel. L'activité électrique, bien que présente, était généralement noyée dans la masse. De ce fait et après un bref arrêt sur un spot avec un périple fastidieux dans les forêts denses du Sud de la Charente-Limousine, on décida finalement de redescendre vers le Sud-est, sans grande conviction comme décidé au départ, quelque part vers le quart Nord-ouest de la Dordogne, espérant trouver un spot avant la nuit et en étant encore motivé par le présage d'une réactivation plus franche de cette activité instable, peut-être plus à l'Est (car le premier point de vue repéré n'était finalement pas bien placé).

 

Après une course contre la montre et plus ou moins engloutie par des pluies orageuses modérées de plus en plus généralisées, on dénicha un spot au Sud-est immédiat de Ribérac, sur une hauteur, avec une vue de secours, du Sud-ouest au Sud-est. Après l'évacuation de la première zone peu engageante, un foyer orageux plus prometteur, s'activa subitement sur l'est de la Gironde, bien plus structuré et actif, lequel prit globalement notre direction.

 

A son arrivée, ce fut une assez belle récompense, avec un orage presque assez fort, mais surtout bien électrique, car assez généreux en coups de foudre parfois bien intenses. Même si mes deux compatriotes, eurent le plaisir de collectionner quelques clichés très sympathiques durant son passage, je fut de mon côté, modestement récompensé (avec des impacts tombant pour ma part, hors cadre) par ce cliché, qui pour moi n'illustre qu'un simple souvenir, néanmoins fort agréable :

 

 

 ► Traque du 28 mai 2016 :

 

Un flux modérément dynamique de secteur Sud-ouest et bien dépressionnaire, affecte une grande partie du pays durant cette journée. De l'air assez chaud, humide et instable circule sur toute notre région en basse couche, lequel est survolé par le passage de petites anomalies de basse tropopause peu marquées, drainées par de petites branches de jet en altitude, relativement aléatoires et anarchiques.

 

 

Ce fut une très longue journée lors de ce 28 mai, avec un départ dans l'après-midi en direction du Midi-Pyrénées, à la vue d'une ligne de convergence assez active, avec des ondées et orages, se constituant peu à peu du Nord des Pyrénées-Atlantiques à l'intérieur des Landes. Vu le potentiel, nous décidâmes de tenter cette fois-ci une chasse diurne et assez éloignée, compte tenu du risque possible de développement supercellulaires, ou du moins de foyers orageux structurés et ayant de la gueule pour une fois. La traque fût chaotique, assez fatigante, mais intéressante (avec parfois de superbes structures très bouillonnantes) jusqu'en début de soirée, avec un position sur les hauteurs de Auch, en amont d'une cellule très active, fortement électrique, pluvieuse et potentiellement grêligène. 

 

Encore une fois, l'activité électrique bien que marquée avec d'intenses coups de canon bien puissants, était trop noyée dans la masse précipitatante, pour en tirer quelque chose que ce soit en filmant ou en mode rafales (nous n'avons pas de cellule de déclenchement). Après une observation sympathique du passage de cet orage fort, on décida de se rentrer chez nous, moyennement satisfaits néanmoins, prenant ainsi de façon nostalgique, la direction de Nérac (47) dans un premier temps.

 

Puis, contre toute attente, s'en ai suivi, la constitution d'une puissante ligne de convergence en soirée, de la Gironde au Gers, avec ce cliché d'ambiance à la clef en aval (la structure avait tendance à tourner dans le sens cyclonique, après visualisation de mes rafales à la suite). 

 

 

► Traque de la nuit du 23 au 24 juin 2016 :

 

Une situation météo qui ne payait pas de mine pour cette traque là, avec des modèles très indécis, mais prometteurs pour certains, avec un contexte quelque peu vers le fil du rasoir, pouvant vite basculer vers le flop. Un flux de secteur Sud-ouest chaud, plutôt sec, moyennement instable, mais gagnant néanmoins en dynamisme à l’approche d'une petite limite instable et d'un relatif changement de masse d'air prévu pour la nuit, dominé principalement la région. En altitude, la délimitation frontale était bien nette, malgré la faiblesse de l'anomalie d'altitude, quasiment inexistante. Mais le jet prévu se renforcer dès la soirée, augurer un renforcement nettement des cisaillements profonds. En basse couche, de l'air plus frais d'origine maritime, s'infiltra dès la fin d'après-midi par l'Ouest, alors que l'instabilité restait présente vers les étages moyens. (et plus abondante que prévue).

 

 

Après une journée chaude, calme, sèche et tout à fait tranquille, on décida de prendre la route aux alentours des 22h30, pour idéalement se placer sur un spot déjà repéré en début de saison, juste au Nord de l'estuaire de la Gironde et pas très loin de Blaye (33). Au début, seuls quelques signes concrets d'une instabilité présente en altitude nous conforta dans notre décision, avec la présence et le passage de bancs de nuages pré-orageux, donnant sur la route de petites et brèves ondées dans un air doux, sans plus.

 

Après deux bonnes heures de petits détours et de repérage d'éventuels nouveaux spots de fortune pour se préparer à toutes éventualités, avec une absence totale d'activité pluvieuse et orageuse sur le radar, c'est vers 00h45 que les premiers échos, francs et vite actifs, prirent naissant vers le Bassin d'Arcachon et vers le Nord-Ouest des Landes. Des cellules enfin isolées de toutes impuretés nuageuses et sans pluies stratiformes souvent récurrentes et il faut le dire, souvent emmerdantes... 

 

Ainsi, en moins d'une heure, une ligne orageuse assez active se constitua du Sud-ouest de la Gironde, au Blayais, tout en passant par le Bordelais avec de fortes averses et une activité électrique conséquente, sans être démentielle au début. Alors postés sur Blaye et après pris quelques clichés, on décida de rebrousser chemin 45 km plus bas, vers Saint-Emillion, à la vue d'un renforcement encore plus massif et prometteur vers la partie Sud-sud-est de la ligne. En très peu de temps, les échos de précipitations prirent une teinte rouge vif (plus de 300 mm/h) et l'activité électrique fut prise de frénésie, en devenant quasiment continue et sans le moindre arrêt.

 

A quelques kilomètres de notre point de vue, les foyers orageux alors très structurés et très actifs, ne cessaient de délivrer des flashs incessants, parfois plusieurs par secondes, avec de puissantes lueurs par moment, attestant de probables coups de foudre dans l'air plus sec. Une fois arrivé sur place et posé, autour de 03h45 du matin, ce fut un spectacle... démentiel et enfin tant attendu, avec une activité électrique ininterrompue, mélangeant décharges inter- et intra-nuageuses, mais aussi pas mal de coups de foudre dans l'air sec, parfois ramifiés. En plus de ça, nous étions à l'abri de la pluie dans un premier temps et situé à très bonne distance pour chopper de la foudre, relativement assez proche (le cœur de l'orage se situant à même pas 10 km).

 

On assista à un vrai déchaînement électrique pendant 1h30 environ, délivrant parfois d'intenses coups de foudre. L'un deux fit d'ailleurs disjoncter la moitié d'un quartier résidentiel, de la commune de Saint-Emillion. Mais la pluie (malgré nos protections) et les impacts un peu trop poches, eu raison de nous, avec un replis rapide dans le véhicule. Néanmoins, c'est durant cette chasse que nous avons pu faire nos meilleurs clichés, malgré pour ma part, le fait d'avoir oublié d'essuyer l'objectif, trop occupé à observer ce magnifique spectacle.

 

 

 

 

► Traque de la nuit du 30 au 31 juillet 2016 :

 

Un flux d'Ouest-sud-ouest chaud, humide, assez instable et dynamique, dominé une grande partie du pays ce jour là et notre région. De l'air plus frais circulait sur la moitié Nord, tandis que des masses d'air bien plus chaudes, débordaient sur une grande moitié Sud du pays. Entre les deux, c'était favorable à un beau conflit de masses d'air.

 

 

Une traque entre la soirée et le début de nuit, en partant de Castets durant un week-end familial dans les Landes, jusqu'au Spot de Nicole dans le Lot-et-Garonne. Peu de récompense avec un orage assez fort, mais surtout pluvieux avec des coups de foudre aléatoires et souvent noyés dans la masse. C'était quand même appréciable après plus d'un mois de disette.

 

 

► Traque du 13 septembre 2016 :

 

Sous l'impulsion d'une profonde et vaste anomalie de tropopause dynamique plongeant rapidement vers les Cantabriques et le Golfe de Gascogne, s'isolant par la suite en une goutte froide le lendemain sur le pays, de l'air très chaud et bien instable est ainsi insufflé sur le pays et notre région. Un radical changement de masse d'air se profile ainsi en soirée et dans le courant de la nuit suivante. La dynamique est marquée et la situation favorable à de gros orages venteux, très pluvieux et parfois grêligènes.

 

 

Une chasse de quelques heures entre la seconde partie d'après-midi et le début de nuit, de la " butte de Launay " en Gironde, pour se retrouver avec une masse de chasseurs d'orages le soir venu, à " la Tour des Vents ", au Sud de Bergerac. Un dernier coup de foudre assez esthétique, après un épisode surtout très venteux, lors du passage du front de rafales, pas tellement pluvieux et à peine modérément électrique.

 

 

PS : je compléterais un peu plus, les deux derniers récits dans la journée ce lundi...

 

Jérôme.

Modifié 3 octobre 2016 par OrageJuice33/64

[Invité Sky Blue]

Très bonne idée Jérôme que d'insérer des cartes de Z500 pour illustrer tes chasses.

Les photos sont également très belles.

Modifié 3 octobre 2016 par Sky Blue

[Invité]

Il y a 2 heures, Sky Blue a dit :

Très bonne idée Jérôme que d'insérer des cartes de Z500 pour illustrer tes chasses.

Les photos sont également très belles.

 

Merci Philippe pour ton commentaire.

 

C'est peut-être pas " les photos de l'année 2016 " par rapport à certains, mais j'essaye de m'appliquer au mieux dans ce que je fais .

[Arkus]

De chouettes sorties ! Ça fait plaisir d'avoir des nouvelles du voisinage, car finalement on ne voit pas circuler beaucoup de photos d'orages du SO.

En tout cas tu t'en tires bien avec ces belles images, pour une saison comme tu dis plus que mitigée, avec un gros trou en juin et un très gros en août (tout le mois grosso modo !). Pour ma part, pas une seule sortie dans le Bordelais, inédit depuis qui j'ai commencé à chasser sérieusement dans la région en 2013, c'est assez révélateur. D'habitude je passe au moins 2/3 fois entre juin et juillet.

[Invité]

il y a 30 minutes, Arkus a dit :

De chouettes sorties ! Ça fait plaisir d'avoir des nouvelles du voisinage, car finalement on ne voit pas circuler beaucoup de photos d'orages du SO.

En tout cas tu t'en tires bien avec ces belles images, pour une saison comme tu dis plus que mitigée, avec un gros trou en juin et un très gros en août (tout le mois grosso modo !). Pour ma part, pas une seule sortie dans le Bordelais, inédit depuis qui j'ai commencé à chasser sérieusement dans la région en 2013, c'est assez révélateur. D'habitude je passe au moins 2/3 fois entre juin et juillet.

 

Merci :).

 

Oui, une saison mitigée, même si je dois dire " que pour moi ", la saison 2010 et 2012 avait été encore un peu plus pauvre dans l'ensemble.

 

L'ambiance des chasses pour cette saison était plutôt quand même au rendez-vous, les 3/4 du temps, avec des placements idéals puisque nous étions 9 fois sur 10, généralement dans les secteurs impactés par les noyaux durs des orages (à tous les niveaux). Mais comme toujours, il faut " suer " dans la région pour arriver à avoir aussi quelques clichés de foudre, avec des orages qui il faut le dire, sont plus souvent générateurs de " flashs " que d'impacts (ou quand c'est le cas, c'est noyé dans la flotte... ou ça tombe à côté... ).

[Arkus]

C'est vrai que parfois le comportement électrique des orages est assez inattendu : rien que cette année, un magnifique multi à base élevé au crépuscule : que de l'intra ! Une ridicule cellule jaunâtre noyée dans un océan de pluie stratiforme : du ramifié en air sec

Et puis comme tu dis des fois des ambiances de dingue avec de la foudre qui bombarde mais inphotographiable car noyé et tout autour, n'empêche ça fait de sacrés souvenirs, je ne peux plus considérer ce genre de sortie comme ratée.

[Invité]

il y a 2 minutes, Arkus a dit :

C'est vrai que parfois le comportement électrique des orages est assez inattendu : rien que cette année, un magnifique multi à base élevé au crépuscule : que de l'intra ! Une ridicule cellule jaunâtre noyée dans un océan de pluie stratiforme : du ramifié en air sec

Et puis comme tu dis des fois des ambiances de dingue avec de la foudre qui bombarde mais inphotographiable car noyé et tout autour, n'empêche ça fait de sacrés souvenirs, je ne peux plus considérer ce genre de sortie comme ratée.

 

Tout à fait, avec les années, on apprends à en rire et à relativiser. Bon c'était aussi le cas au départ, car " il n'y a pas que l'aspect photographique " dans une chasse, mais aussi des moments extraordinaires, de grandes émotions et de grosses doses d'adrénaline... être sur la route à 03h du matin, seul ou à plusieurs, dans la pénombre, à observer l'arrivée des premiers flashs, ça n'a pas de prix... 

[Nonaville (16)]

Beau reportage,Merci

[Romain56]

Jolie photo, au moins tu as eu de beau épisodes orageux

Moi qui suis originaire du Morbihan, rien cette année, juste un ou deux coup de foudre noyer dans la masse

Modifié 16 novembre 2016 par Chaleur56