Loon Posté(e) 7 décembre 2011 Partager Posté(e) 7 décembre 2011 Bonsoir, Les données de ce jour sont sorties, publiées par l'INVS. Elles montrent une accélération de la circulation des virus grippaux sur notre territoire pour la semaine dernière. La courbe commence à monter plus brutalement, même si nous ne sommes pas encore au stade épidémique. Il y a fort à parier qu'il sera atteint durant cette semaine, ce qui sera visible sur le bulletin de mercredi prochain, (ou peut-être la semaine d'après...) Cette accélération me paraît conjointe à deux phénomènes : 1) la fin du régime sec, anticyclonique, qui s'est terminé entre mercredi et vendredi dernier, en gros...Il faudra voir si ce que j'avance est vérifié. Notre semaine étant beaucoup plus pluvieuse, plus venteuse, le virus circulera-t-il plus aisément d'organisme en organisme ? En effet, je suppose (sans certitude) que ces organismes sont soumis à plus rude épreuve dans un régime semi-zonal ou zonal que sous un régime anticyclonique, par définition plus "stable", mois venteux et peut-être (variable selon les régions) moins soumis aux fluctuations thermiques importantes comme cela peut être parfois le cas dans l'alternance des passage de fronts, entre secteurs chauds et secteurs froids...Hypothèse de ma part. A voir... 2) En outre, les rhino-virus ont bien oeuvré pour affaiblir les organismes : quel adulte, ou pire quel enfant, n'a-t-il pas, depuis deux semaines, eu un rhume au mieux, ou une bronchite, une otite, etc, au pire, par surinfection bactérienne du virus contaminateur ? Voici le pdf de l'INVS. A bientôt ! NB : on peut y lire aussi la distinction des différents virus analysés; On y trouve du H1N1.pdm09, le virus pandémique de 2009 repris dans la circulation saisonnière, qui a alimenté pas mal de discussions ci-dessus : SURVEILLANCE VIROLOGIQUE En semaine 48/2011, 1 virus de type A chez un patient hospitalisé a été détecté. Depuis la reprise de la surveillance jusqu’à la semaine 48/2011 incluse, 28 virus grippaux ont été détectés à partir du Réseau des Grog et du réseau hospitalier Renal : ► 13 cas d’importation : virus grippaux A et B, ► 15 cas autochtones : 5 virus grippaux de type A(H3N2), 3 de type A(H1N1)pdm09, 6 A non sous-typés et 1 virus grippal de type B. Les virus isolés sont antigéniquement apparentés aux souches vaccinales à l’exception de 2 virus de type B de lignage Yamagata. Les isolats testés sont sensibles aux inhibiteurs de la neuraminidase. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 7 décembre 2011 Partager Posté(e) 7 décembre 2011 Bonsoir, Les données de ce jour sont sorties, publiées par l'INVS. Elles montrent une accélération de la circulation des virus grippaux sur notre territoire pour la semaine dernière. La courbe commence à monter plus brutalement, même si nous ne sommes pas encore au stade épidémique. Il y a fort à parier qu'il sera atteint durant cette semaine, ce qui sera visible sur le bulletin de mercredi prochain, (ou peut-être la semaine d'après...) Cette accélération me paraît conjointe à deux phénomènes : 1) la fin du régime sec, anticyclonique, qui s'est terminé entre mercredi et vendredi dernier, en gros...Il faudra voir si ce que j'avance est vérifié. Notre semaine étant beaucoup plus pluvieuse, plus venteuse, le virus circulera-t-il plus aisément d'organisme en organisme ? En effet, je suppose (sans certitude) que ces organismes sont soumis à plus rude épreuve dans un régime semi-zonal ou zonal que sous un régime plus "stable", mois venteux et peut-être (variable selon les régions) moins soumis à des fluctuations thermiques importantes comme cela peut être le cas dans l'alternance au passage de fronts, entre secteurs chauds et secteurs froids...Hypothèse de ma part. A voir... 2) En outre, les rhino-virus ont bien oeuvré pour affaiblir les organismes : quel adulte, ou pire quel enfant, n'a-t-il pas, depuis deux semaines, eu un rhume au mieux, ou une bronchite, une otite, etc, au pire, par surinfection bactérienne du virus contaminateur ? Voici le pdf de l'INVS. A bientôt ! NB : on peut y lire aussi la distinction des différents virus analysés; On y trouve du H1N1.pdm09, le virus pandémique de 2009 repris dans la circulation saisonnière, qui a alimenté pas mal de discussions ci-dessus : Je sors d'une bronchite traitée par 8 jours d'antibios (Augmentin). Mais ce n'est toujours pas la grande forme pour autant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loon Posté(e) 7 décembre 2011 Partager Posté(e) 7 décembre 2011 Je sors d'une bronchite traitée par 8 jours d'antibios (Augmentin). Mais ce n'est toujours pas la grande forme pour autant. Bonsoir Philippe !8 jours d'augmentin, à ma connaissance, ce n'est pas rien ! Remets-toi bien ! Justement, à mon avis, les organismes affectés par les rhino-virus seront plus prédisposés à être infectés par la grippe (pas forcément toi Philippe ! je crois que beaucoup de français ont été plus ou moins malades Tu n'auras peut-être pas la grippe )...Mais en même temps, je me pose une question : peut-être l'infection due au rhinovirus, éventuellement surinfecté, va-t-elle permettre aux défenses immunitaires d'être stimulées et donc de mieux contrer la grippe en cas d'exposition à une bonne charge virale ? Je ne sais pas. Mais à mon avis, cela affaiblit plutôt qu'autre chose, les défenses immunitaires... Mon sentiment est quand même qu'en période de Noël, bien des préoccupations seront liées à la crise, au contexte socio-économique donc, et à la grippe aussi qui ferait une percée remarquée. A voir, là c'est de la boule de cristal ! Bonne soirée ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 7 décembre 2011 Partager Posté(e) 7 décembre 2011 Bonsoir Philippe ! 8 jours d'augmentin, à ma connaissance, ce n'est pas rien ! Remets-toi bien ! Justement, à mon avis, les organismes affectés par les rhino-virus seront plus prédisposés à être infectés par la grippe (pas forcément toi Philippe ! je crois que beaucoup de français ont été plus ou moins malades Tu n'auras peut-être pas la grippe )...Mais en même temps, je me pose une question : peut-être l'infection due au rhinovirus, éventuellement surinfecté, va-t-elle permettre aux défenses immunitaires d'être stimulées et donc de mieux contrer la grippe en cas d'exposition à une bonne charge virale ? Je ne sais pas. Mais à mon avis, cela affaiblit plutôt qu'autre chose, les défenses immunitaires... Mon sentiment est quand même qu'en période de Noël, bien des préoccupations seront liées à la crise, au contexte socio-économique donc, et à la grippe aussi qui ferait une percée remarquée. A voir, là c'est de la boule de cristal ! Bonne soirée ! Salut Loon /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">, Attention, rhinovirus et virus de la grippe (influenza) sont deux virus bien différents. Le rhinovirus est un Picornavirus (capside icosaédrique non enveloppée de très petit diamètre) tandis que le virus Influenza est un virus contenant une capside hélicoïdale contenue dans une enveloppe, bien que tous les deux soient composés d'ARN. En immunologie, on a deux types de réponses: - la réponse innée, qui fait intervenir divers leucocytes comme les macrophages, les granulocytes, les mastocytes, les lymphocytes T et qui est capable de reconnaître des molécules très spécifiques du milieu bactérien ou viral (comme le mannose, le fucose, le lipopolysaccharide, ou certaines protéines capsidales virales). Cette réponse met que quelques minutes à quelques heures pour agir. Son action non spécifique fait qu'elle est moins efficace que le 2° type de réponse: - La réponse adaptative, où interagissent les lymphocytes T et B pour la fabrication d'anticorps qui vont -entre autres- neutraliser de manière très spécifique les agents pathogènes. Ces derniers possèdent, selon leur type et leur groupe, des molécules très spécifiques que l'on appelle épitopes. Cette réponse très fine met plusieurs jours à agir et à se mettre en place, d'où le temps de guérison. Or, le virus influenza d'une part et le rhinovirus d'autre part sont deux virus distincts. Donc ils n'ont pas les mêmes épitopes, et n'impliqueront alors pas les mêmes anticorps. Donc un organisme a beau être infecté autant de fois par un rhinovirus, ça ne l'immunisera pas contre le virus de la grippe /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">. Donc en cas de primo-infection par la grippe, même après un gros rhume, rien n'empêche de tomber encore bien malade... PS: Philippe: A cette saison les bronchites sont virales la plupart du temps. Les antibiotiques n'ont aucun effet sur les virus /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">. D'où le slogan "les antibiotiques ce n'est pas automatique". Va consulter de nouveau ton médecin traitant pour qu'il adapte ton traitement. Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loon Posté(e) 8 décembre 2011 Partager Posté(e) 8 décembre 2011 Pour Neigepassion, Merci de ta réponse complète. Sans en connaître la justification, je penchais intuitivement davantage pour la raison que tu donnes : Or, le virus influenza d'une part et le rhinovirus d'autre part sont deux virus distincts. Donc ils n'ont pas les mêmes épitopes, et n'impliqueront alors pas les mêmes anticorps. Donc un organisme a beau être infecté autant de fois par un rhinovirus, ça ne l'immunisera pas contre le virus de la grippe . Donc en cas de primo-infection par la grippe, même après un gros rhume, rien n'empêche de tomber encore bien malade... J'avais écrit cela : Mais à mon avis, cela affaiblit plutôt qu'autre chose, les défenses immunitaires... La réponse immunitaire n'est sans doute pas la même pour se défendre contre rhinovirus ou un influenza, mais justement, en plus de ce que tu dis, je ne pense pas être dans l'erreur en disant qu'une infection virale antérieure va fatiguer l'organisme et risque justement d'empêcher le système immunitaire d'apporter une réponse optimale en cas d'exposition à une charge virale massive d'un influenza. Aussi, comme je le disais en première hypothèse, une activité intense de rhinovirus divers, comme c'est le cas actuellement, risque d'accroître les cas de contaminations grippales plus sévères entre cette semaine et la semaine prochaine. Je maintiens donc mon hypothèse d'atteinte du seuil épidémique de la grippe cette semaine (visible sur les données publiées mercredi prochain, le 14 décembre) ou (plutôt) la semaine prochaine (visible sur les données publiées dans 2 semaines, le 21/ 12) : ce seuil est de 174 cas pour 100 000 habitantsEnsuite, à propos de ce que tu conseilles à Philippe, je crois que les médecins, maintenant, ne recourent vraiment plus systématiquement à la prescription (automatique) d'antibiotique. (Ce qui occasionne aussi parfois la nécessité d'une deuxième visite en cas de surinfection...ce qui augmente mécaniquement la dépense sociale. Mais, bref, c'est un autre sujet). Or, justement, dans mon entourage, plusieurs personnes infectées par un virus, ont fait ces derniers jours une surinfection bactérienne, plus ou mois sévère et persistante d'ailleurs, qui a exigé un recours impératif au traitement antibiotique. La fatigue importante générée chaque fois par la surinfection a paru beaucoup retarder la guérison. Pour ma plus proche connaissance, mon fils, d'abord contaminé par un virus, contre lequel il n'arrivait pas à lutter correctement pendant 3 semaines environ, a déclenché ensuite une bronchite : les antibiotiques se sont avérés indispensables et efficaces. je pense que si le médecin de Philippe lui a prescrit des antibiotiques, il a eu raison de les prendre. A partir de là, si les symptomes persistent comme on dit, effectivement, une deuxième visite peut s'imposer... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 décembre 2011 Partager Posté(e) 9 décembre 2011 La réponse immunitaire n'est sans doute pas la même pour se défendre contre rhinovirus ou un influenza, mais justement, en plus de ce que tu dis, je ne pense pas être dans l'erreur en disant qu'une infection virale antérieure va fatiguer l'organisme et risque justement d'empêcher le système immunitaire d'apporter une réponse optimale en cas d'exposition à une charge virale massive d'un influenza. Ensuite, à propos de ce que tu conseilles à Philippe, je crois que les médecins, maintenant, ne recourent vraiment plus systématiquement à la prescription (automatique) d'antibiotique. (Ce qui occasionne aussi parfois la nécessité d'une deuxième visite en cas de surinfection...ce qui augmente mécaniquement la dépense sociale. Mais, bref, c'est un autre sujet). Or, justement, dans mon entourage, plusieurs personnes infectées par un virus, ont fait ces derniers jours une surinfection bactérienne, plus ou mois sévère et persistante d'ailleurs, qui a exigé un recours impératif au traitement antibiotique. Bonjour à tous , En effet une infection antérieure et récente (par un virus ou une bactérie n'importe) qui précède une nouvelle infection peut affaiblir, parfois considérablement, les réponses immunitaires et de manière générale dégrader l'état clinique du patient. Le système immunitaire, de manière très simplifiée, possède les leucocytes comme acteurs et les cytokines et les anticorps d'autre part comme médiateurs. C'est sur les cytokines que je vais m'attarder. Elles sont très diversifiées et peuvent avoir diverses actions : elles peuvent être pro-inflammatoires ou au contraire immuno-suppressives. Parmi cette dernière action, on a l'IL-10 (interleukine 10) sécrétée par un groupe de lymphocytes T que l'on qualifie de « régulateurs » (l'injection de lymphocytes T régulateurs est d'ailleurs une piste de recherche pour le traitement des syndromes auto-immuns). Notons que les cytokines sont des glycoprotéines. Les cytokines qui combattent l'infection, les pro-inflammatoires, amplifient le système immunitaire. Ce dernier a un métabolisme très important quand il combat une maladie infectieuse, alors il nécessite un apport immédiat de protéines et de glucides. Les cytokines pro-inflammatoires, dont les interférons et le TNF alpha (Facteur de Nécrose Tumorale, aussi utilisé comme agent anti-cancer), vont agir indirectement sur les muscles pour prélever leurs protéines. Les cytokines sont sécrétées par les leucocytes mais aussi beaucoup par les hépatocytes : Ce mécanisme a pour effet indésirable l'apparition de micro-lésions musculaires, qui se caractérisent par les fameuses courbatures quand on est malade. Les cytokines pro-inflammatoires agissent aussi sur le centre cérébral de la thermorégulation (l'hypothalamus, un noyau gris de la base) pour provoquer la fièvre. Les agents infectieux détestent les fortes chaleurs la plupart du temps, alors la fièvre aide à les combattre, d'autant plus que les leucocytes agissent mieux en présence de chaleur. Ces mécanismes sont très efficaces contre l'infection, mais cependant ils puisent tellement dans les ressources du corps humain qu'il est très difficile pour ce dernier de prendre en charge une seconde infection… Les muscles sont en sale état, la fièvre a bouleversé tout le métabolisme… Bref un corps très fatigué qui est facilement la proie à d'autres infections (c'est pour cela que les surinfections bactériennes sont légion dans les syndromes grippaux). Maintenant second point, à propos justement de ces surinfections bactériennes. Tu avais raison Loon de souligner l'importance des antibiotiques. Le médecin de Philippe a dû les utiliser en préventive (antibiotiques à large spectre dont l'Augmentin qui fait partie du groupe des aminopénicillines [Amoxicilline] qui ont un effet très bénéfique contre la principale bactérie de surinfection grippale ou bronchique, Haemophilus Influenzae). Toutefois la présence du virus empêche la guérison de s'installer. Haemophilus Influenzae, de la famille des Pasteurella, est un coccobacille à Gram négatif (c'est-à-dire composée d'une paroi de peptidoglycane cernée de part et d'autre de membranes en bicouche lipidique). La membrane externe des Gram négatif contient en plus ou moins grande quantité une molécule hyper-inflammatoire, le lipopolysaccharide (LPS), provoquant de fortes fièvres. Dans des expériences antérieures, l'injection de cette substance à forte dose à des animaux provoquait leur mort par choc hémodynamique. Le staphylocoque est également souvent responsable des surinfections grippales, il est sensible aux pénicillines M (méticilline). Bonne journée, Neigepassion . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 décembre 2011 Partager Posté(e) 9 décembre 2011 Bonjour Loon et Neige. Dans mon cas j'ai attendu 4 à 5 jours pour consulter, c'est toujours ce délai que je laisse à mon corps pour réagir à une attaque sur la sphère ORL. J'ai consulté le 5 éme jour car la fièvre commencait à gagner du térrain et la toux devenait grasse et productive. J'ai continué à tousser après l'arrèt de l'antibio, mais avec une toux sèché de style trachéite avec irritation. La guérison semble quasi complète maintenant . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 décembre 2011 Partager Posté(e) 9 décembre 2011 Un point important à signaler aussi. J'en ai entendu parler aux informations nationales: la tuberculose bovine qui reviendrait en France "pour la première fois depuis 1996" selon ce site: http://www.aisnenouv...e-mais-prudence Je cite: "Un troupeau de 350 bovins va être abattu dans le sud [de l'Aisne] par mesure et principe de précaution. Une seule des bêtes a été reconnue affectée de la tuberculeuse bovine, mais le règlement sanitaire est formel, c'est tout le troupeau qui doit être abattu pour éviter tout risque de contamination." "Fait plus inquiétant, dans le même temps un autre cas similaire a été signalé chez nos voisins de la Somme (un cheptel de 203 bovins va être abattu)." Ceci dit il est signalé qu'il n'y a "aucun lien de causalité entre les deux cas" La bactérie responsable fait partie de la famille des Mycobacterium, tout comme le bacille de Koch responsable de la tuberculose humaine. Mycobacterium tuberculosis est un bacille de 2 à 5 µm de long sur 0,3 à 0,5 µm de large. Sa classification est difficile car ce bacille est difficilement colorable par les techniques de Gram. Cette bactérie est aérobie stricte. PS: Content pour ton rétablissement Philippe! Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 décembre 2011 Partager Posté(e) 9 décembre 2011 Merci Neige Mais c'est vrai que chaque fois je me pose la mème question, antibios ou pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 12 décembre 2011 Partager Posté(e) 12 décembre 2011 Bonjour à tous , Aujourd'hui pas d'inquiétude particulière en ce qui concerne la gastro et les syndromes grippaux pour la semaine du 28 novembre au 4 décembre: http://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/ "En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimée à 189 cas pour 100 000 habitants, en-dessous du seuil épidémique (261 cas pour 100 000 habitants)." "En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 56 cas pour 100 000 habitants, en-dessous du seuil épidémique (160 cas pour 100 000 habitants)." La bronchiolite semble encore sévir dans le Nord de la France surtout, de manière plus modérée dans le Sud. Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 12 décembre 2011 Partager Posté(e) 12 décembre 2011 Tant mieux, car après la bronchite je n'ai pas envie de passer les fètes de fin d'année sur les ********. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 14 décembre 2011 Partager Posté(e) 14 décembre 2011 Bonsoir à tous , Remarque importante à faire ces jours ci sur ce topic : la recrudescence de la rougeole. http://www.actualite...ntent-2011.html Je cite : « L'épidémie de rougeole qui sévit actuellement en Europe pourrait entraîner d'importantes conséquences sanitaires mais aussi économiques », déclarait l'OMS. […] Entre janvier et Octobre 2011, plusde 26 000 cas ont été recensés dans 36 pays (sur 53), dont plus de 14 000 en France, le pays le plus touché de la zone. 9 décès liés à la maladie ont été recensés, selon les derniers chiffres en cours. […] L'enfant ne meurt pas directement de la rougeole mais de ses complications, telles encéphalite,diarrhées sévères ou pneumonies. » La rougeole I) Définition générale et symptômes : La période d'incubation (période asymptomatique pendant laquelle l'agent infectieux pénètre puis se multiplie dans le corps) est de 10 jours à 3 semaines. Cette maladie virale est caractérisée par une montée de fièvre et une inflammation des muqueuses bronchique, orale et nasale. Il se produit ce que l'on appelle un catarrhe oculo-nasal : le nez coule, les yeux pleurent et les bronches sont encombrées. Ces symptômes apparaissent durant la phase d'invasion, qui dure environ 4 jours. Souvent l'inflammation muqueuse s'étend au système digestif et peut provoquer nausées et vomissements, accompagnés de diarrhées. Puis débute la phase éruptive : l'inflammation qui gagne la peau provoque des plaques rouges et chaudes très répandues sur tout le corps. L'éruption commence sur le visage et derrière les oreilles avant de s'étendre sur le tronc et enfin les membres dès le 3° jour. Les plaques rouges sont légèrement en relief. Puis les plaques s'estompent en devenant dans un premier temps brunâtres puis desquament (la peau pèle). La convalescence dure une dizaine de jours pendant lesquels l'enfant (cette maladie touche généralement les individus de bas âge) peut encore présenter des signes d'encombrement bronchique. La rougeole, sauf en cas de complications (voir plus bas) est une maladie souvent bénigne qui se guérit spontanément, ce pourquoi souvent l'administration d'antiviraux est inutile car les effets secondaires de ces derniers peuvent être trop désagréables par rapport aux circonstances. II) Le virus responsable : Le virus de la rougeole, aussi appelé morbillivirus (« morbilli- » en médecine désigne tout ce qui se rapporte à la rougeole), appartient à la famille des Paramyxoviridae. Cette famille se compose de virus à ARN monocaténaire associé à une transcriptase (à ne pas confondre avec la transcriptase inverse des rétrovirus : la transcriptase est une enzyme qui permet de dupliquer l'ARN viral). Le matériel génétique est contenu dans une capside hélicoïdale entourée d'une enveloppe porteuse de spicules. Le tout a un diamètre de 150 à 300 nm. III) Les complications de la rougeole : Les complications liées directement au virus ou aux surinfections bactériennes sont plutôt rares dans les pays développés, car leur principale cible sont les enfants souffrant de malnutrition (carence en vitamine A notamment). Elles provoquent laryngites, bronchites, kératites, déshydratations aigües, mastoïdites,… Les complications plus indirectes sont aussi plus graves. Elles touchent le système nerveux central (SNC). Par exemple, l'encéphalite post-éruptive, qui apparaît 15 jours environ après la phase éruptive, qui se caractérise par la destruction de la gaine de myéline qui entoure et protège les prolongements neuronaux. Ce syndrome serait dû à une suractivation immunitaire suite à la maladie, qui s'attaquerait dès lors au SNC. Maintenant, beaucoup plus rare et encore plus grave car potentiellement mortelle, la panencéphalite sclérosante subaigüe (PESS). Elle apparaît plusieurs années après « guérison » de la rougeole. Chez l'enfant elle se caractérise d'abord par des troubles de la concentration puis par une paralysie progressive, dus à une dégénérescence neuronale irréversible et mortelle. Ce syndrome redoutable serait dû à une mutation du virus qui acquerrait alors un tropisme pour les cellules nerveuses. IV) Immunité anti-rougeole et vaccin : Contrairement à la grippe et tout comme la varicelle, l'infection par le virus de la rougeole engendre une immunité définitive. En effet, le morbillivirus est antigéniquement constant : c'est-à-dire que ses protéines de surface ne changent pas, ne mutent pas ou très rarement, ce qui fait que le système immunitaire le reconnaîtra systématiquement en cas de deuxième intrusion du virus dans le corps. En effet, après la première infection, le système immunitaire va reconnaître l'intrus et va synthétiser des « lymphocytes mémoire » qui possèdent des récepteurs membranaires d'affinité spécifique aux antigènes viraux. Une fois ces récepteurs activés par le retour du virus, ces lymphocytes peuvent produire en masse des anticorps spécifiques et tout un panel de cytokines qui aideront à éradiquer le virus bien avant qu'il ne provoque ses désagréables symptômes. Le vaccin anti-rougeole est préparé à base d'une culture de virus rougeoleux sur cellules, inactivés par la suite par la bêta-propiolactone, une molécule capable de détruire l'acide nucléique viral en conservant les antigènes de surface. Ainsi les virus sont morts mais peuvent toujours induire une réponse immunitaire. Ce vaccin est très efficace en terme de prévention (attention un vaccin n'est que très rarement utilisé en curatif) car il occasionne une séroconversion (c'est à dire une forte hausse des anticorps spécifiques dans le sérum sanguin) dans 95 % des cas. Bonne soirée, Neigepassion . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loon Posté(e) 14 décembre 2011 Partager Posté(e) 14 décembre 2011 87 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 11 décembre: on est encore loin du seuil épidémique pour la grippe ! Mais : -comme cette semaine du 12 au 19 a été encore une semaine de collectivité (avant les vacances) -comme le zonal a mis à rude épreuve les organismes -comme le nombre de contaminations par 100 0000 habitants a augmenté et que la courbe montre bien l'accélération Je mise toujours sur une atteinte du seuil pour cette semaine ... (...pas sûr quand même !) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 16 décembre 2011 Partager Posté(e) 16 décembre 2011 87 cas pour 100 000 habitants durant la semaine du 4 au 11 décembre: on est encore loin du seuil épidémique pour la grippe ! Mais : -comme cette semaine du 12 au 19 a été encore une semaine de collectivité (avant les vacances) -comme le zonal a mis à rude épreuve les organismes -comme le nombre de contaminations par 100 0000 habitants a augmenté et que la courbe montre bien l'accélération Je mise toujours sur une atteinte du seuil pour cette semaine ... (...pas sûr quand même !) Dommage pour ton pronostic Loon, parce que la tendance est à la chute avec en moyenne 47 cas de symptômes grippaux durant la semaine du 5 au 12 décembre d'après le réseau Sentinelles: http://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/ En revanche pour les diarrhées aiguës on dépasse le seuil épidémique dans pas mal de régions, même si la moyenne à l'échelle nationale est en deçà du seuil épidémique. Les syndromes grippaux dépassent le seuil (165 cas pour 100 000) en Haute Savoir, localement dans le Massif Central, la région parisienne et le Nord. La diarrhée (269 cas pour 100 000) dépasse le seuil d'alerte dans les régions du Nord et le pourtour méditerranéen surtout. Si je devais me pencher pour un pronostic, je dirais que c'est à partir de ce week-end que la grippe va enregistrer une hausse des cas, à l'occasion de l'affaiblissement des défenses immunitaires par le froid. La présence d'humidité n'est pas tellement un élément favorable à la prolifération virale, un virus ayant moins besoin d'eau qu'une bactérie pour subsister. Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loon Posté(e) 16 décembre 2011 Partager Posté(e) 16 décembre 2011 Dommage pour ton pronostic Loon, parce que la tendance est à la chute avec en moyenne 47 cas de symptômes grippaux durant la semaine du 5 au 12 décembre d'après le réseau Sentinelles: http://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/ [...] Si je devais me pencher pour un pronostic, je dirais que c'est à partir de ce week-end que la grippe va enregistrer une hausse des cas, à l'occasion de l'affaiblissement des défenses immunitaires par le froid. La présence d'humidité n'est pas tellement un élément favorable à la prolifération virale, un virus ayant moins besoin d'eau qu'une bactérie pour subsister. Neigepassion. Non, non, là je suis sûr de moi, neigepassion. La semaine du 5 au 11 a bien vu une augmentation des cas. Les informations du réseau Sentinelles sont importantes mais partielles. En la matière, il faut consulter les informations délivrées par L'Institut de Veille Sanitaire qui unifie les données de 2 réseaux de signalement des cas grippaux, le réseau Sentinelles d'une part et celui des Grogs, d'autre part. C'est ce panorama unifié qui est le plus complet : voilà pourquoi je mets toujours le lien vers le dernier PDF de l'invs qui synthétise ces données. Or, le constat pour la semaine dernière, semaine 49 , était le suivant : En semaine 49/2011 (du 5 au 11 décembre 2011), le taux d'incidence des consultations pour syndrome grippal à partir des données du Réseau Unifié de grippe (données conjointes du réseau des Grog et Sentinelles) est de 87 cas pour 100 000 habitants [iC 95 % : 77-97], en hausse par rapport à la semaine précédente (75/100 000 en semaine 48) (Figure 1). Je postule donc dans la foulée (mais c'est hasardeux !) que cette semaine actuelle, la 50, a dû marquer encore une accélération de la contamination car c'est une semaine de regroupement collectif, la dernière avant les vacances, avec une fatigue des organismes importantes chez les enfants, qui sont les plus touchés par la grippe et qui constituent un marqueur majeur des voies de contamination. En outre, si le froid n'a pas été exceptionnel, l'Indice de Ressenti Eolien a joué à fond : le ressenti pour beaucoup a été froid et les organismes des enfants n'auront pas pu lutter efficacement, eux qui ont déjà été marqués par la longue période de cours depuis la Toussaint, l'affaiblissement considérable de la luminosité et par d'éventuelles infections préalables par des rhino-virus ou des gastro (ou autres...) Des études montraient, sur le blog que j'ai mentionné plus haut, que les vacances scolaires marquaient une pause, voire exceptionnellement enrayaient, des épidémies. Donc, je continue de penser que le seuil pourrait être atteint cette semaine et sera visible mercredi prochain. (L'inclinaison plus brutale vers le haut de la courbe du rapport des contaminations montrait déjà pour la semaine dernière que l'effet "courbe de Gausse" commençait à se faire sentir, à mon avis); néanmoins, en vertu de cette étude, les vacances devraient constituer un frein à la propagation du virus. lors, en effet, en étant vraiment objectif, le seuil ne sera peut-être pas atteint cette semaine 50, mais à mon avis il sera approché de près quand même ( j'aime les pronostics !)...Ensuite, cela pourrait encore monter pendant les vacances, même si la hausse encore une fois pourrait bien ralentir et se faire moins brutale que lors de cette semaine 50, grâce à la diminution nette des regroupements en collectivités...Le froid prévu ne jouant qu'un rôle secondaire dans les contaminations. On verra bien une semaine après la rentrée ! Bonnes vacances à ceux qui peuvent en profiter ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loon Posté(e) 21 décembre 2011 Partager Posté(e) 21 décembre 2011 Les données du jour, concernant la semaine dernière sont tombées ! Pour le coup, heureusement que le Loon n'a pas parié, car c'est loupé : En semaine 50/2011 (du 12 au 18 décembre 2011), le taux d'incidence des consultations pour syndrome grippal à partir des données du Réseau Unifié de grippe (données conjointes du réseau des Grog et Sentinelles) est de 76 cas pour 100 000 habitants [iC 95 % : 66-86], stable par rapport à la semaine précédente (82/100 000 en semaine 49) (Figure 1). Cette fois, c'est même en légère baisse. A priori, si j'ai l'outrecuidance de refaire une prévision/prédiction, les vacances ne vont pas favoriser le démarrage de l'épidémie en raison du faible taux de vie en collectivité des enfants. Mais ce pourrait être à la rentrée alors, l'ascendance pouvant alors se situer très classiquement en janvier. Si tel était le cas, des températures très inférieures aux normes comme en décembre 2010 ou supérieures comme cette année, pourrait ne pas modifier le calendrier de contamination... Mais je parle dans le vide : cette question pourra être rediscutée quand on en sera vraiment au stade épidémique, et même quand le PIC sera atteint. Faut avouer que je me suis bien trompé dans mon pronostic. Joyeux Noël à toutes et à tous ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 22 décembre 2011 Partager Posté(e) 22 décembre 2011 Les données du jour, concernant la semaine dernière sont tombées ! Pour le coup, heureusement que le Loon n'a pas parié, car c'est loupé : Cette fois, c'est même en légère baisse. A priori, si j'ai l'outrecuidance de refaire une prévision/prédiction, les vacances ne vont pas favoriser le démarrage de l'épidémie en raison du faible taux de vie en collectivité des enfants. Mais ce pourrait être à la rentrée alors, l'ascendance pouvant alors se situer très classiquement en janvier. Si tel était le cas, des températures très inférieures aux normes comme en décembre 2010 ou supérieures comme cette année, pourrait ne pas modifier le calendrier de contamination... Mais je parle dans le vide : cette question pourra être rediscutée quand on en sera vraiment au stade épidémique, et même quand le PIC sera atteint. Faut avouer que je me suis bien trompé dans mon pronostic. Joyeux Noël à toutes et à tous ! C'est pas grave Loon, j'avoue que ce post est bien intérèssant, grace à vous deux j'apprends pleins de choses. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cirrus007 Posté(e) 22 décembre 2011 Saint André de Sangonis (34) Partager Posté(e) 22 décembre 2011 Très intéressant tous vos suivis, la biologie/santé est également une autre de mes passions Merci à Neigepassion qui me rappelle que je dois réviser mes partiels /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 24 décembre 2011 Partager Posté(e) 24 décembre 2011 Très intéressant tous vos suivis, la biologie/santé est également une autre de mes passions Merci à Neigepassion qui me rappelle que je dois réviser mes partiels /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tu es en médecine Cirrus? Si tel en est le cas je te souhaite la réussite afin de pouvoir bénéficier de ce que je trouve être l'un des plus beaux métiers du monde. Connaître quelque merveille aussi complexe que le corps humain tout en sauvant des vies c'est pas beau ça? A propos de l'épidémie de bronchiolite visiblement pas trop de communiqués immédiats concernant la progression de la maladie en France, ce qui est probablement un signe indiquant une progression plus limitée du virus respiratoire syncytial ces derniers jours. Des sources semblent indiquer que l'on se situe dans un pic épidémiologique comme c'est souvent le cas pour ce virus, qui sévit surtout en décembre avant de baisser en activité dans notre pays. A propos des syndromes grippaux et de la gastro-entérite selon le réseau Sentinelles: Dans tous les cas pas d'inquiétude pas de seuil épidémique franchi. Peut être qu'il ne sera pas franchi avant 2012. Dommage pour ton pronostic Loon mais on sait à quel point c'est très aléatoire la progression des maladies, ça dépend de plein de facteurs. Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 janvier 2012 Partager Posté(e) 3 janvier 2012 Bonjour à tous, Actuellement les bulletins régionaux signalent des cas de salmonellose au Jura. D’après ce site : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j-eBbaalZzWNMFZSAohEf2hwp-ww?docId=CNG.e6c94de95e626d29e71b5724e6f03c0c.261 Je cite : « Cinq cas de salmonellose ont été détectés au centre hospitalier de Lons-le-Saunier (Jura), dont trois sur des personnes décédées […]La présence de Salmonella a été mise en évidence le 9 décembre dans le sang de trois femmes […]souffrant de graves maladies. Elles sont décédées dans les 15 jours qui ont suivi. […]elles n'avaient presque plus de défenses immunitaires et étaient donc plus sensibles aux germes. Fin décembre, deux autres cas ont été détectés chez des hommes de 73 et 86 ans venus à l'hôpital pour des troubles digestifs. "Ils vont bien et l'un d'eux est déjà sorti", précise la directrice adjointe [de l’hôpital de Lons le Saunier]. Les repas des cinq personnes avaient été fournis par le restaurant municipal. Des analyses sont en cours pour déterminer l'origine exacte de la contamination. » Les bactéries du genre Salmonella responsables de la maladie en question sont des bacilles à Gram négatif, appartenant à la famille des entérobactéries comme E. Coli : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c0/Salmonella_Typhimurium_Gram.jpg Généralement la bactérie est présente dans les intestins sans provoquer de symptômes pathologiques : on parle de porteurs sains. Certains types de salmonelles (les sérovars Typhi A, B ou C) sont responsables de la fièvre typhoïde, maladie caractérisée par une diarrhée suivie d’un état de stupeur et un gonflement abdominal, le tout accompagné de fièvre à 40°C. Actuellement la maladie se limite à des symptômes intestinaux avec diarrhées. Le traitement repose sur les symptômes (réhydratation surtout) et la maladie guérit spontanément sans l’aide d’antibiotiques (hormis pathologies sous jacentes comme le cas des décédés). Bonne soirée, Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loon Posté(e) 5 janvier 2012 Partager Posté(e) 5 janvier 2012 Bonsoir à tous, Au niveau grippal, pour les données allant jusqu'à la fin des vacances, on a donc confirmation apparente de l'effet modérateur de l'absence de vie en collectivité des enfants. Les vacances ont montré une stabilisation, voire une légère régression, des contaminations. Extrait du dernier bulletin de l'INVS : En semaine 52/2011 (du 26 décembre au 1er janvier 2012), le taux d'incidence des consultations pour syndrome grippal à partir des données du Réseau Unifié de grippe (données conjointes du réseau des Grog et Sentinelles) est de 81 cas pour 100 000 habitants [iC 95 % : 68-94], stable par rapport à la semaine précédente (84/100 000 en semaine 50) (Figure 1). Alors, la reprise de l'école a eu lieu mardi : il y a un temps d'exposition virale, suivie d'un temps d'incubation, lors duquel de nouvelles contaminations auront lieu, mais cela ne sera sans doute pas encore sensible sur les chiffres de la semaine en cours, numero 1 pour 2012, qui seront publiés mercredi prochain. En revanche, cela pourrait augmenter la semaine prochaine, ce qui serait visible dans deux semaines... Nous verrons bien. Bonne fin de semaine à tous et bon week-end ! Au passage, BONNE ANNEE à toutes et à tous ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 8 janvier 2012 Partager Posté(e) 8 janvier 2012 Bonjour à tous , L'épidémie de gastro-entérite fait son apparition durant la semaine du 26 décembre 2011 au 1° janvier 2012. Nous devrions avoir des informations concernant notre semaine actuelle d'ici quelques jours sur le site Sentinelles : « En France métropolitaine , la semaine dernière, l'incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimée à 300 cas pour 100 000 habitants, juste au dessus du seuil épidémique (282 cas pour 100 000 habitants). Au niveau régional, six régions avaient dépassé le seuil épidémique: Nord-Pas-de-Calais (884 cas pour 100 000 habitants), Languedoc-Roussillon (571),Basse-Normandie (339), Provence-Alpes-Côte-d'Azur (327), Alsace (319) et Aquitaine (308). » Les femmes sembleraient un peu plus touchées que les hommes selon ce site, et l'épidémie devrait continuer à progresser la semaine suivante, marquant le début de l'épidémie hivernale de gastro-entérite. Bonne journée, Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loon Posté(e) 9 janvier 2012 Partager Posté(e) 9 janvier 2012 Bonsoir, Pour le lien avec la météo, grâce à Google Actualité, j'ai trouvé une déclaration faite au parisien sur le site de Marie-Claire, dont je ne suis habituellement pas un grand lecteur, du responsable du réseau Sentinelles au sujet de la grippe... Elle devrait finir par arriver" précise le Parisien qui s'interroge sur le retard dans nos chaumières de la grippe cette année. Un retard sur son agenda hivernal qui faut imputer à la météo trop douce… Car selon le journal qui a interrogé Le Dr Thierry Blanchon, responsable de Sentinelles, il faut un "temps froid et sec" pour que le virus se développe. Donc avec un peu de patience la grippe devrait s'installer avec déjà un léger pic dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, car "on n’a jamais vu une année sans grippe" rassure le médecin. Pour en savoir plus : Mais où est la grippe ? - Marie Claire Je suis alors étonné que ce soit en PACA que le léger pic (définition de "léger pic" ? Puisque l'on n'est pas au stade épidémique encore ? Hum, j'ai du mal à voir là la rigueur scientifique... )puisque le temps y a peut-être été sec, mais au niveau froid, je crois que l'on a vu pire Sinon, si le professeur Blanchon a bien prononcé ces paroles au sujet de la nécessité du temps froid et sec, alors on peut parier sur une semaine prochaine de forte augmentation. En effet, les enfants auront repris la vie en collectivité depuis 2 semaines et le temps va effectivement devenir probablement plus froid, tout en demeurant assez sec entre vendredi et lundi, du moins, dans un premier temps. Pour la suite, on verra, mais si c'est bien à un seuil de refroidissement de notre hiver que nous serons arrivés, alors, le seuil épidémique sera peut être atteint ou iminent (je me méfie quand même des "paris" maintenant...) Enfin, la météo serait bien sans doute un facteur de propagation du virus grippal, indépendant de son influence sur l'état de santé des organismes. Peut-être parce que le virus résiste moins quand le taux d'humidité est important et couplé à de la douceur ? J'ignore tout à ce sujet. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 janvier 2012 Partager Posté(e) 10 janvier 2012 Enfin, la météo serait bien sans doute un facteur de propagation du virus grippal, indépendant de son influence sur l'état de santé des organismes. Peut-être parce que le virus résiste moins quand le taux d'humidité est important et couplé à de la douceur ? J'ignore tout à ce sujet. Salut Loon, De manière générale, les virus ont horreur du temps sec car ils y sont très sensibles, de même que les rayons ultraviolets produisent sur eux des mutations et des cassures délétères sur leurs acides nucléiques. De plus, en position extracellulaire, les virus sont très sensibles à la chaleur et meurent vite en sa présence. En revanche en position intracellulaire les enzymes de réplication ont besoin d'une température de 37°C pour fonctionner idéalement. Donc un temps frais, du brouillard et une forte densité de population sont idéaux pour les épidémies de grippe. Ce qui implique que pour bien se propager les virus (dont le virus grippal) ont besoin d'un temps humide, peu ensoleillé et frais. D'ailleurs les laborantins virologistes utilisent des glacières à 4°C pour conserver les cultures de virus. Autrement dit la crasse typique des anticyclones d'hiver est LA situation idéale pour les épidémies virales, notamment de grippe car le froid atténue les défenses immunitaires des voies respiratoires. De plus l'absence de vent est idéale car des foyers d'air chargés de virus peuvent se développer dans les lieux peuplés. La crasse et le frais de basses couches sans vent devrait revenir ce week end donc il y a de fortes chances que la grippe se réveille la semaine prochaine. Le zonal persistant de ces derniers jours avec la douceur et le vent ont pas mal empêché la grippe à mon avis. Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loon Posté(e) 11 janvier 2012 Partager Posté(e) 11 janvier 2012 Merci de toutes ces précisions, Neigepassion ! En fait, elles contredisent totalement les propos attribués au professeur Blanchon...Je me disais aussi que certains points paraissaient étonnants (par ex, le "petit pic" évoqué pour la PACA) et peut-être est-ce dû au statut ma foi assez peu scientifique que l'on peut, si je ne me trompe pas, attribué au magazine qui a relayé l'interview du médecin. Je regarderai, si j'en ai le temps, la mise à jour du site de l'INVS, car dans quelques heures, ou au plus tard demain, devrait être publié le dernier rapport sur la grippe, couvrant la semaine n°1, qui s'est terminée dimanche dernier. Moi qui aime les extrapolations, je pense que, correspondant juste à la semaine de reprise de l'école, le virus n'aura pas eu beaucoup le temps de circuler (temps de contamination et d'incubation...) et les données de ce jour ne devraient pas encore beaucoup évoluer. A mon avis, ce sera plus net pour le bulletin de mercredi prochain (pour la semaine en cours) et vraiment plus important pour mercredi 25 janvier(couvrant la semaine prochaine) puisque la phase de refroidissement semble bien plus probable (restera à voir si cela sera humide..) On verra bien ! Les jeux sont faits. Ah, j'aime bien ce topic ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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