Météo en Algérie

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Oran News:

D'importantes inondations sur Oran aujourd'hui avec des routes couper, des tremis inonder et des maisons envahis par les eaux.

Dsl thelj j'ai pas pu prendre de photos cat je viens de rentre de Tlemcen (ou il fessais chaud et pas une goute de pluie:thumbdown:), mais j'ai vue plein de gens qui filmer les scénnes avec leurs portables, alors RDV sur youtube.

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A surveiller la trajectoire que va prendre cette dépression pluvio-orageuse très active qui occasionne en ce moment de nombreuses inondations en Tunisie.

Le nord Est de l'Algérie risque d'être concerné aussi durant cette nuit. Actuellement le gros de la perturbation est entre le cap Bon et la Sicile et se réactive toujours au large de Sfax.

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Encore de bons cumuls ces dernières 24 h et c'est pas fini .... au Nord Est.

JIJEL:46 mm

ORAN :34mm

TEBESSA :24mm

GUELMA: 26mm

OUM EL BOUAGHI: 24 mm

BEJAIA:22mm

ANNABA: 20 mm

BATNA: 15mm

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La liste en Algérie des morts causé par les intempéries s 'allonge encore article EL WATAN d'aujourd'hui

Tébessa : Un homme tué par la foudre

Un jeune militaire de 32 ans, Sahailia Nabil, est mort lundi après avoir été frappé par la foudre, alors qu’il faisait ses ablutions à côté d’un poteau électrique. L’accident s’est produit près de la maison de la victime, sise dans la localité de Mezouzzia relevant de la daïra de Morsot, située à 35 km au nord du chef-lieu. Son cousin, qui était tout près de lui, aurait subi un choc nerveux. Il sera admis à l’hôpital et ses jours sont hors de danger.

Par Lakehal samir

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Dsl thelj mais je n'est pu prendre qu'une seul photo parce qu'on presque pas bouger ici a Oran:

Tunnel inonde (02 a 03 mètres d'eau )

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La très belle dépression en V toujours stationnaire contourne le nord de la Tunisie, elle est sans cesse réalimentée en son Sud par l'air chaud et humide au dessus de la Méditerranée ; elle s'enroule autour du minimum et envoie vers le Nord Est des amas nuageux, l activité électique est toujours intense au vu des radars.

image sat: http://www.sat24.com...untry=eu&sat=ir

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Oran News:

D'importantes inondations sur Oran aujourd'hui avec des routes couper, des tremis inonder et des maisons envahis par les eaux.

Dsl thelj j'ai pas pu prendre de photos cat je viens de rentre de Tlemcen (ou il fessais chaud et pas une goute de pluie:thumbdown:), mais j'ai vue plein de gens qui filmer les scénnes avec leurs portables, alors RDV sur youtube.

Une petite dégradation semble se profiler pour l'Oranie Samedi prochain ça sera l'occasion peut être de voir ça par ton intermédiaire.

En attendant on va surveiller l'épisode en cours sur El Kala une des villes la plus pluvieuse d'Algérie .

http://www.yr.no/place/Algeria/Annaba/El_Kala/

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Situation actuelle:

La perturbation pluvio- orageuse continue sa lente progression vers l' intérieur des terres du Nord Est algérien et tangeantera le littoral algérois à la mi journée maintenant c'est toutes les côtes bônoises, calloises,et bougiottes , le pays guelmi , les hautes plaines contantinoises et sétifiennes qui sont concernées par cet épisode actif.

Les plus fortes précipitations se sont produites cette nuit en mer au large de Skikda mais des pluies continues ont affectées ces zones côtières depuis hier soir et sont en cours.

Les régions de Collo et Chetaibi sont susceptibles d 'enregistrées de gros cumuls pluviomètriques du fait de leur configuration géographique , elles sont les plus septentrionales de l'Algérie donc au plus proche du corps actif actuel.

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Prévisions Vendredi 25 Septembre

La dépression qui occasionne les fortes pluies s'évacuera lentement par l 'Est en direction du sud de l'Italie, le temps restera perturbé encore sur le

littoral et régions proches côtières du Nord Est .

Au cours de la nuit de Jeudi à Vendredi des pluies convectives affecteront toujours les régions de Jijel ,Annaba , Skikda El Kala et Tell oriental.

En journée ces précipitations modérées seront continues et s'estomperont en début de soirée et nuit sur ces mêmes contrées.

Sur le reste du Nord du territoire , après la dissipation des brumes et nuages stratiformes sur les régions centrales et occidentales en matinée, le soleil dominera jusqu'au soir excepté les Aurès et son piedmont nord où`le ciel sera très nuageux avec un risque de pluie faible en soirée au Nememcha.

Au Sahara, temps calme et ensoleillé parfois voilé du bécharois au secteur de Tindouf et massif du Hoggar.

Le mercure évoluera peu, persistance d'une ambiance fraiche au Nord Est sous la couverture nuageuse et par flux de Nord , températures douces au Nord Sahara , en légère progression au Nord ouest à la faveur d 'un ciel bien dégagé , chaudes au Sahara central ,les fortes chaleurs se cantonneront à l'éxtrème sud du pays .

Tn et tx prévues:

Littoral:18°- 20°/ 20°-25°

Intérieur: 8°- 16°/ 18°-28°

Nord Sahara:14°- 22°/ 26°-37°

Sahara central: 20°-26°/ 37°-41°

Extrème sud: 22°-28°/40°-43°

Hoggar Tassili: 16°-22°/ 35°-39°

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Voici la réactualisation du bilan pluviomètrique pour cet épisode

SKIKDA: 135 mm

JIJEL :100 mm

GUELMA: 67 mm

TIZI OUZOU: 40 mm

TEBESSA: 33 mm

ORAN:32 mm + 39 mm le 22 Septembre

ANNABA:27 mm

CONSTANTINE:25 mm

OUM ELBOUAGHI:24 mm

BEJAIA:19 mm

TEBESSA:2,2 mm +33 mm le 22 Septembre

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Vidéo inondation àOran voici Trémie dont tu parlais abs.

http://www.youtube.c...h?v=PKQDqwbdX4A

http://www.youtube.com/watch?v=TUYE8QgqHfQ

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On apercoit un bout du territoire algérien sur le document cidessous il smeblerait qu'une localité proche d'Oran a reçu 41,0 mm sur ce site web

sinon ou estce que tu consultes tes prévisions et observations ?

Je reviens sur les 41 mm qui ont été relevé le 16 Septembre et le doute qui subsitait pour Oran en fait c'est à Béni Saf une ville à 140 km à l'ouest d'Oran sur la côte , cette même localité a reçu aussi 56 mm le 12 Septembre dernier.

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Vidéo d'Annaba inondée

http://www.dailymotion.com/relevance/search/inondation+annaba/video/xaldxt_inondation-a-annaba_lifestyle

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suivi de la dégradation pluvio -orageuse

La situation à 12h00

Actuellement des averses modérées se déclenchent à Constantine, Sétif , Bou Saada et Béjaia , les pluies les plus fortes se localisent en Grande Kabylie sur le secteur de Tigzirt sur Mer sous un orage.

Même si les intensités sont moindre ce sont encore des cumuls en plus qui vont s'ajouter à ceux d'hier et de cette nuit .

http://www.meteox.co...eer-europa.aspx et zoomer pour voir à grande échelle les impacts de foudre à Tigzirt

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Vidéo balade pluvieuse à Jijel

http://www.youtube.com/watch?v=7Tvi3rBlDuc

et crue d'un oued en Kabylie ; celle ci est impressionnante

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Tel un déluge, des pluies torrentielles se sont abattues ce mercredi, dans la matinée, sur la wilaya d’Oran. Ces averses ont débuté dans la nuit, avec une densité moyenne, contrairement aux pluies torrentielles qui se sont produites sans discontinuer aux premières lueurs du matin.

Amel B. - Oran (Le Soir) - Ces pluies ont provoqué l’arrêt de toute activité à Oran, durant plusieurs heures. Forte heureusement, aucune victime n’est à déplorer, mis à part trois blessés légers suite à des effondrements partiels au niveau du vieux bâti. Plusieurs quartiers ont été privés d’électricité et de ligne téléphonique. Ces pluies ont atteint un cumul de 70 millimètres/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">, un taux exceptionnel selon les services de la météo. La ville d’Oran a été inondée en plusieurs endroits, piégeant des centaines d’automobilistes. La circulation routière a été sérieusement perturbée aussi bien au niveau du centre-ville qu’à la périphérie. Des averses qui ont malheureusement coïncidé avec les travaux entamés par la Seor, entraînant des amas de terre et de gravas et formant de la boue, notamment sur la chaussée. La circulation ayant été fermée sur plusieurs axes, des fonctionnaires ont eu du mal à rejoindre leur lieu de travail. Les passants et les commerçants avaient tous les pieds dans l’eau et ont dû, pour la plupart, s’abriter dans les immeubles, en attendant que le ciel se fasse plus clément, et ce jusqu’aux environs de 11 heures, quand les averses se sont calmées. Par ailleurs, plusieurs tronçons de routes nationales n’ont pu canaliser le flux des eaux, et les crues ont paralysé plusieurs axes, empêchant ainsi toute circulation automobile. Au niveau du rond-point d’Emir-Abdelkader et de ceux d’El-Morchid, des 200-Logements et de l’IGMO, l’eau a atteint les 30 cm de hauteur, obligeant les automobilistes à opter pour d’autres issues moins inondées. Ceux qui se sont aventurés ont tout simplement été bloqués et ont dû attendre des heures entières pour être aidés par les passants. La densité de la pluie a néanmoins permis de nettoyer les rues d’Oran, balayant sur son passage des amas d’ordures. Dès que le ciel s’est montré plus clément, les agents de la Seor ont investi les lieux, avec pelles et pioches, afin de désobstruer la chaussée des gravas et de la boue et faciliter ainsi la circulation routière. Pour leur part, les agents de la Sonelgaz ont entamé la réparation des installations électriques ayant subi des dégâts. Des situations plus complexes ont été constatées dans ville. Parmi les principaux axes routiers inondés par ces averses, les carrefours situés au niveau d'Es-Senia, de Sidi-Maârouf et des quartiers «Usto» et «Djamel- Eddine» où une trémie submergée par les flots a été fermée à la circulation, en sus de la route donnant accès au port d'Oran. Au niveau du rond-point de la cité Djamel, un semi-remorque et plusieurs voitures sont restées bloqués. Certains expliquaient cette situation par un affaissement de terrain qui aurait empêché les voitures d’avancer. Les services de la Protection civile ont été assaillis par les appels au secours de citoyens habitant le vieux bâti, qui a été envahi par les eaux, et ce durant toute la nuit de mardi à mercredi. La crainte d’effondrements était omniprésente, au vu des fissures affectant la plupart des habitations, y compris le nouveau bâti. Les conséquences de ces pluies torrentielles ont donné un triste aperçu aux Oranais de ce qui les attend le prochain hiver, car en attendant, les routes sont dans un piteux état. Les canalisations n’ont rien à leur envier, les trottoirs sont presque tous à refaire, la gestion des ordures ménagères laisse à désirer ; quant à l’éclairage public, après un Ramadan passé dans le noir malgré tous les appels des citoyens, relayés par la presse, le salut est attendu du GNL 16.

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Oran a reçus pas moins de 70 mm on une seule matinée:thumbup1:

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Plus de vidéos des inondations a Oran:

:scared::scared:

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Prévisions Samedi 26 Septembre

Retour à un temps calme sur le Nord Est algérien avec l'arrivée des valeurs anticycloniques.

Le ciel sera bien dégagé et variable après la dissipation des nuages bas matinaux du centre aux côtes centrales, orientales ,quart Nord Est , Aurès et Atlas saharien.

Tandis qu'au nord ouest le ciel sera très nuageux en liaison avec une dépression relative qui circulera au nord du Maroc qui enverra une petite perturbation pluvio-orageuse à partir de la mi journée.

Des averses orageuses se déclencheront sur le secteur de Nédroma et Tlemcen, puis cette dégradation avancera sur l'Oranie et Monts des Ksours , elle gagnera les régions littorales oranaises et de Ténes en aprés midi et soirée.

Les cumuls de pluies attendus resteront modestes entre 25 mm et 30 mm pour les zones frontalières les mieux exposées (Ghazaouet,Tlemcen).

Au Sahara, ciel passagèrement voilé à couvert sur l'ouest, avec risque de petites ondées sur la Saoura et Bécharois partout ailleurs ensoleillé.

Petite hausse du mercure au Nord est et baisse au Nord Ouest ailleurs stationnaires.

Tx prévues

Littoral:22° 27°

Intérieur: 20° 27°

Nord Sahara: 26° 38°

Sahara central: 34° 40°

Hoggar Tassili:34° 38°

Sud:41° 43°

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La dégradation du Moyen Atlas marocaine déborde plus vite que prévue le nord ouest .à suivre...

http://www.sat24.com...untry=eu&sat=ir

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Prévisions Dimanche 27 Septembre

En matinée , ciel généralement dégagé au Nord Est, au centre passagèrment nuageux avec quelques averses résiduelles sur le massif du Ouarsenis et Amour et Nord Ouest nuageux.

En début d'aprés midi, reprise de l'activité orageuse modérée sur le Nord ouest:

Les paramètres de cette dégradation orageuse sont imputables à la dépression marocaine qui envoie dans un flux de sud ouest nord est un air chaud qui se destabilise en arrivant sur l'Atlas saharien et régions côtières occidentales et le passage d'une petite anomalie de tropopause qui renforcera l'instabilité et les formations convectives.

De plus, les pressions en après midi seront légèrement dépressionnaires

Des températures chaudes en après midi Jusqu'à 30° en vallée du Chellif et arrière pays algérois.

Des vitesses verticales élevées favorisant les ascendances.

Une TPE à 500 hpa assez élevée de 50° à localement 60°

CAPE: 1500 2000 J/KG et LI :jusqu'à -6

Cet axe orageux débutera sur les régions Tlemceniennes ,temouchentoises et bel abbessiennes et progressera en soirée et nuit vers le côtes de l'Oranie , algéroises et hauts plateaux centraux.

Les cumuls prévus oscillieront entre 20 mm et 25 mm et plus localement.

Partout ailleurs , de larges éclaircies prédomineront des Aurès au littoral du Nord Est et parfois voilé sur l'Atlas saharien.

Au Sahara , l 'astre solaire sera parfois contrarié par un voile d'altitude du Nord Sahara , central et Hoggar, quelques faibles averses orageuses pourront se déclencher en toute fin d'après midi sur une bande Timimoun/ Ghardaia.

Températures en hausse sur le Nord Est et stationnaires ailleurs.

Tx prévues:

Littoral:21° 26°

Intérieur:20° 30°

Nord Sahara:26° 37°

Sahara central:38° 41°

Sud:40° 43°

Hoggar Tassili:35° 38°

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Les plus importants cumuls définitifs de l'épisode du 23 au 26 Septembre au Nord Est et Kabylie:

Jijel:154 mm

Skikda: 135 mm

Béjaia:132 mm

Guelma:88 mm

Constantine:67 mm

Annaba:64 mm

Souk Ahras:54 mm

Tebessa:42 mm

Tizi Ouzou:40 mm

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Prévisions Lundi 28 Septembre.

En matinée:

Le ciel sera généralement très nuageux sur le littoral oranais , bônois et faiblement pluvieux sur l'algérois .

Sur l'intérieur le ciel sera bien dégagé de l'Atlas saharien aux hauts plateaux algéro-oranais et passagèrement nuageux avec quelques pluies faibles sur les Aurès et hautes plaines sétifiennes.

En après midi:

Le temps sera variable avec petite activité orageuse diurne principalement sur les reliefs de l'Atlas blidéen , Mont de la Mejerda et de Tebessa , plus réduite aux Aurès.

Au sahara , voilé du Nord Sahara ,Erg oriental ,Oasis ,Sahara central et Hoggar /Tassili. Ailleurs beau temps.

Les vents seront de secteur Est et assez forts sur les côtes algéroises et de Sud Est modérés sur les Hauts plateaux centraux et Atlas saharien.

Les secteurs des Oasis et Daia seront soumis aussi à des vents modérés à forts en journée pouvant provoquer des soulèvements de sable sur les wilayas de Ouargla , El Oued.

Températures sans changement au Nord , en nette progressionau Sahara central.

Tx prévues:

Littoral: 22° 28°

Intérieur:21° 30°

Nord Sahara:26 ° 37°

Saoura et Ouest Sahara:28° 25°

Sahara central: 38° 42°

Hoggar Tassili :34° 38°

Extème sud:40° 44° localement.

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Quelques articles sur les conséquences de ces dernières fortes pluies El Watan du 26 Septembre

Béjaïa : 200 mm de pluie en une nuit

Oueds qui débordent, maisons inondées, routes coupées à la circulation, pannes de courant… Dans la nuit de jeudi à vendredi, Béjaia a reçu… 200 mm de pluie ! La cellule de crise de la wilaya a relevé 100 mm de pluie en une heure.

Les oueds, qui traversent la ville, ont débordé pour inonder plusieurs axes routiers, y compris en pleine zone urbaine, dont la très fréquentée grande rue de la Liberté et les principaux boulevards (des Aurès et Krim Belkacem), où la circulation automobile était laborieuse avant le passage des engins des travaux publics.

Les eaux ont envahi les cités Nacéria, Tobbal, Iheddaden, douanière et d'autres endroits comme l'hôtel des finances. Les deux accès ouest, sur la RN12, et est, sur la RN9, de la ville de Béjaïa ont été également submergés par les eaux rejetées par l'oued Soummam.

Les mêmes difficultés de circulation ont été signalées à Tichy alors que d'autres villes (Darguina, Souk El Tenine, Melbou, Boulimat, Akbou) ont été privées d'électricité. A l'Office national de la météo, le climatologue, Djamel Boucherf, explique que « les pluies de cette semaine ont été agressives mais pas exceptionnelles.

A Oran, il est tombé 42 mm en 48 heures entre le mercredi 23 6h et le jeudi 24 6h. Cela correspond à la moyenne des pluies sur un mois mais en quantité, ce n'est pas énorme ». Sur la même période, à Tébessa, où un homme de 32 ans a été tué par la foudre dans la région de Bir El Dhab, il est tombé 25 mm en 24 heures.

« A Skikda, les pluies ont été plus importantes, avec 135 mm en 24 heures, du jamais vu depuis 1960 ! Même chose à Jijel qui a enregistré 116 mm en 24 heures, poursuit Djamel. Mais ces régions sont traditionnellement très arrosées et à cette époque de l'année, il faut s'attendre à ce genre d'épisodes orageux. »

Skikda : Ponts effondrés et foyers inondés

En deux jours, les fortes averses qui se sont abattues sur la wilaya de Skikda ont plongé la ville dans une situation quasi catastrophique puisque beaucoup de communes ont été isolées, des routes coupées et des centaines de foyers inondées.

Et pour couronner le tout, plusieurs quartiers et localités de la wilaya se sont, 48 heures durant, retrouvés dans le noir suite aux ruptures de câbles à haute tension. Cinq collèges localisés dans la commune de Skikda ont également été inondés. Hier encore, les habitants de la commune d'Azzaba (est) ont été obligés de recourir à des rétrochargeuses pour dégager les boues charriées par les eaux et à des motopompes pour aspirer les eaux pluviales.

Cette situation a d'ailleurs attisé la colère des habitants, notamment ceux de Graibisa et Diar Ezzitoun dans la même commune. Les quelques habitants que nous avons pu contacter parlent d'une catastrophe et imputent unanimement d'ailleurs les dégâts aux travaux bâclés et aux réseaux d'AEP non refaits depuis une décennie.

A l'ouest, dans la commune de Aïn Kechra, la route nationale 43 reliant la wilaya de Jijel à Skikda a été coupée et deux personnes ont failli périr avec leurs véhicules au niveau du pont. Cinq ponts ont été détruits suite aux fortes averses. Les glissements de terrain enregistrés au niveau du hameau Gouassem, dans la commune de Chraia, sur un chemin récemment réhabilité, ont empêché les citoyens et les véhicules à se déplacer.

Par Dalel Daoud

ANNABA

Les inondations ont causé d’énormes dégâts

L’incompétence et la complaisance des responsables mises en cause

Ouvert depuis les années 1980, le dossier consacré à la protection de la ville de Annaba et de ses environs immédiats, n’a pas bénéficié d’une prise en charge sérieuse et efficiente.

Ce qui vient de se passer avec les premières pluies automnales, pour ne citer que celles-ci, est une preuve irréfutable et tangible de l’incapacité des pouvoirs publics à concevoir une stratégie durable destinée à contrer ce fléau naturel récurrent, principalement en période hivernale.

Des habitants, vivant sous la menace d’inondations pluviales, s’interrogent aujourd’hui sur l’impact des dépenses faramineuses qui ont servi à la mise en place d’équipements et d’installations hydro-électriques ainsi qu’à la construction d’ouvrages de rétention ou à d’autres travaux de rééquilibrage des oueds.

Autant d’investissements ont été réalisés pour voir finalement une ville envahie par les eaux à travers ses quatre coins, comme cela a été le cas la semaine passée. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce sont surtout les zones d’habitation réputées pour leur invulnérabilité en matière d’inondations qui ont été les plus touchées par ces dernières pluies.

Il s’agit notamment des cités La Colonne, Auzas, Chapuis, Plaine Ouest et Joannonville, sans parler des quartiers implantés à l’intérieur de la ville coloniale à cause du manque d’entretien des avaloirs et regards.

Conscients de la nécessité d’une maîtrise de l’assainissement urbain, destinée à améliorer les conditions de vie des habitants et protéger les biens et les personnes contre les graves conséquences susceptibles d’être générées par les débordements des eaux usées, préjudiciables à la santé publique, ainsi que par le cycle des inondations récurrentes avec leurs dégâts matériels et même des pertes humaines en raison de la position géographique de la ville, située dans une zone très plate et coincée entre la massif de l’Edough et la mer, les pouvoirs publics avaient initié, ces dernières années, un programme d’aménagement des systèmes de collecte et d’épuration, d’évacuation des eaux pluviales et de protection contre les inondations.

Ce programme, qui a nécessité un investissement public important, n’a pas donné aujourd’hui des résultats concrets, tout comme les travaux de renouvellement des réseaux d’assainissement qui ont été effectués durant l’été dernier.

Les eaux des récentes pluies qui ont envahi les cités de l’antique Bouna au point de susciter une vague de colère à l’origine de la fermeture de routes à la circulation, sont à prendre au sérieux. De ce fait, une véritable réflexion doit s’engager autour de la protection de la ville contre les inondations et de la conduite des futurs projets y afférents.

La collecte et l’évacuation de ces eaux, qui se font par l’intermédiaire des stations de relevage, dont huit ont bénéficié de travaux d’extension et de renforcement, n’ont pas fonctionné normalement. L’étude relative à la gestion des précipitations extrêmes dans la basse ville, annoncée en 2008, n’a pas encore livré ses résultats.

Par Tewfiq G.

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ANNEE 2009 DEJA LA PLUS PLUVIEUSE DEPUIS CES 20 DERNIERES ANNEE

Inondation, mort d'hommes et dégâts matériels

2009, l'année la plus pluvieuse depuis 20 ans

Le taux de précipitation durant l'année 2009 a atteint des records. Un plan des zones inondables existe mais n'empêche pas l'urbanisation.

Ce sont les catastrophes naturelles qui produisent le plus de dégâts et selon l'Institut international de l'eau de Stockholm, pour la période allant de 1996 à 2005, 80% des catastrophes naturelles étaient météorologiques ou hydrauliques. En Algérie, on apprendra de l'Office nationale de météorologie qu'il n'a pas autant plu depuis 1989.

Dans un contexte où la sécheresse a régné durant plus de dix ans, on pourrait se féliciter de ce retournement de situation. Sauf qu'au bonheur de voir nos pelouses reverdir et nos barrages se remplir, s'ajoute la tristesse de compter nos morts emportés par des crues d'oued et des quartiers entiers dévastés par la boue.

Un an après Ghardaïa, 8 ans après Bab El Oued, comment expliquer qu'il y ait encore autant de morts autour des précipitions, somme toute puissantes mais tout au moins relativement prévisibles. Interrogations ?

Il existe une carte des zones inondablesEn effet, l'Algérie possède, pour l'ensemble de son territoire, une carte des zones inondables, selon M. Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources hydriques.

En fait, disponible auprès de chaque wilaya, il est donc possible d'identifier les zones présentant des risques d'inondations et les oueds les plus concernés par ce phénomène.

Ces cartes, ajustées grâce à des données historiques relevant de la météo depuis 1924, peuvent être un outil précieux pour l'aménagement du territoire. En effet, qu'il s'agisse d'entreprises ou de particuliers, nul ne peut prétendre pouvoir savoir où s'établir à moindre risque.

Et pourtant… L'urbanisation galopante de ces 20 dernières années s'est installée partout là où le sol pouvait accueillir des briques. Pire, pour s'installer aujourd'hui, il faut s'approcher des cours d'eau.

Ainsi, l'entreprise déverse ses déchets (toxiques ou pas) dans l'oued, sans avoir à supporter des frais de transports et les particuliers peuvent s'établir là où il trouveront de l'eau pour leur parcelle agricole ou leurs besoins domestiques sans attendre que la Seaal les connecte aux réseaux d'alimentation.

Au mépris de toutes les règles d'hygiène et de sécurité, il est possible de dire que les zones à risques sont volontairement les zones les plus occupées. Lors d'aménagement de digues, le secteur de l'hydraulique, constatant l'occupation des berges par de nombreux habitants, ordonne leur expropriation quel que soit le prix à payer pour les dédommager mais cela ne suffit pas.

Le ministère de l'Hydraulique n'a pas de pouvoir de police, et selon M. Benbouaziz leur obligation vise à aménager pour amortir les crues et réduire le débit de l'eau. Ils entreprennent des corrections roncières qui diminuent la vitesse de l'eau et amortissent les méandres des oueds. Les inondations sont le fait du printemps en mai et surtout de l'automne. Donc la période n'est pas encore finie.

Par Zineb A. Maiche

Brahim Ambar - Chargé de la communication à l'Office national de météorologie

Suite à vos BMS et au vu des dégâts occasionnés par les inondations, n'avez-vous pas l'impression qu'il s'agit d'un coup d'épée dans l'eau puisqu'il y a encore mort d'hommes ?

Il faut savoir que ces bulletins sont exploités par un grand nombre de secteurs et qu'ils constituent un précieux outil d'aide à la décision pour les gestionnaires et décideurs dans l'organisation de leurs activités quotidiennes et surtout en cas d'annonce de pluie ou d'autres phénomènes pouvant présenter une menace ou un quelconque risque pour leurs activités.

Malheureusement, vu la grande sensibilité et vulnérabilité naturelle de nos sociétés face au risque inondation, tant au niveau régional (massifs montagneux ; thalwegs, d'un réseau hydrographique dense ; ….) qu'au niveau local par une urbanisation accrue, le plus souvent sur les zones d'épandage, réseau d'assainissement inadapté et absence de drainage ajouté à cela la nature même de l'aléa (pluie),qui se produitle plus souvent localement mais sous forme de violentes averses orageuses (ce qui tombe habituellement en un mois ou plus est enregistré parfois en quelques heures).

Cela nous amène à dire que la problématique du risque inondation restera toujours posée et que, malheureusement, les sociétés partout à travers le monde continueront de subir.

A votre avis, quel est le problème ? Comment expliquez qu'il y ait encore des victimes alors que tous sont avisés 24 à 48 heures à l'avance ?

Le croisement de ces facteurs fait que le risque inondation est permanent et que pour réduire ce risque, il y a lieu d'agir surtout au niveau local en procédant d'abord à une évaluation du danger, une analyse de vulnérabilité, évaluation des risques et mesures de prévention en fonction des niveaux de sévérité de l'aléa (pluie). Cela devrait conduire à l'élaboration des plans d'exposition au risque et la mise en place de plans de prévention avec éventuellement dans certains cas la mise en place d'un système d'alerte précoce.

Pensez-vous que le citoyen n'est pas suffisamment sensibilisé ou est-ce les autres acteurs de la société ? (collectivités locales...)

Quels que soient les progrès de la science et de la technique, nous ne seront jamais totalement à l'abri de catastrophes naturelles notamment du risque hydrologique de l'inondation, ce qui se traduit dans le langage courant par « le risque zéro n'existe pas ».

Nous attendons toutefois de ces progrès, de plus grandes capacités à anticiper, prévenir et limiter les conséquences dommageables de ces risques climatiques inévitables.

L'accès ne suffit pas, il faut aussi que ces données puissent être comprises et utilisées pour ce qu'elles sont avec leurs insuffisances et défaut de précision.

Par Zineb A. Maiche