Drones au service de la météo ?

[Paul1305]

Tout est dans ce lien ! Mais le projet me parait bien audacieux ! Ce sera fantastique si ils réuissaient à trouver un moyen pour le mettre en place ... Bien que ce ne sera pas pour tout de suite ça c'est sure !

Quoi qu'il en soit je pense que ce qui est dit au début est vrai car en effet la météo comprend tellement de paramètre différent que de prédire le temps qu'il fera à j+7 reste pratiquement impossible sauf dans certains cas ... Et bien que la science est fait d'énorme progrès en la matière, et bien il reste encore du travail !

Mais qu'en pensez vous ? /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Drones au service de la météo

[Kuban]

Je viens de lire l'article. L'approche est intéressante, bien que ça m'a fait penser à de la science-fiction au début ! Quand j'ai lu le titre, ça m'a d'ailleurs fait penser au film Twister où les chasseurs envoient des sondes dans la tornade... (Ça a d'ailleurs été tenté en vrai, mais c'est un autre débat !)

Revenons à nos moutons. C'est vrai que l'un des problème des modèles numériques actuels est le manque d'observations. C'est d'ailleurs l'une des sources d'erreurs des modèles.

Pour simplifier, lorsque l'on lance un run, le modèle utilise une prévision à très courte échéance du issue du run précédent (que l'on appelle l'ébauche) et la compare aux observations qu'il a à disposition, puis remanie sa prévision en fonction de ses observations pour coller au plus près de la réalité. On obtient alors ce qu'on appelle l'analyse : elle représente l'état présent de l'atmosphère pour le modèle, bien qu'il y ait des erreurs !

En ce sens, augmenter le nombre de mesures va contribuer à améliorer l'état initial du modèle, et donc PEUT-ÊTRE améliorer son état final. Je dis peut-être car les modèles ne sont pas parfaits, loin de là. Les modèles des approximations au niveau des calculs numériques, ce qui conduit aussi à des erreurs...

Les drones semblent une bonne alternative : ils peuvent voler à des altitudes différentes, et couvrir l'ensemble de la planète, apportant ainsi des observations dans des secteurs qui en sont totalement dépourvus. Par contre, et c'est l'un des deux problèmes que l'article met en exergue, je vois mal comment insérer ces drones dans le ciel sans gêner la circulation aérienne, vu le nombre colossal d'avions qui y volent ! Et si un drone tombe en panne, est-on sûr qu'il se sera désagrégé avant de retomber au sol ? Pourra-t-on suffisamment les miniaturiser pour que ce soit le cas ?

Peut-être qu'avec l'avènement de technologies de plus en plus miniaturisées (je pense à la nanotechnologie), ceci pourrait bien devenir possible... Aujourd'hui, c'est de la SF ! Quand je vois le Boeing ScanEagle de l'article avec ses 18 kilos, je ne pense pas qu'il se désagrége avant de retomber sur terre... Mais l'idée est franchement intéressante et mérite d'être approfondie je trouve.

Merci pour l'article en tout cas.