Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Formation de givre


Cathy30960
 Partager

Messages recommandés

Bonjour à tous,

Pourriez-vous me donner les conditions de formation de fortes couches de givre dans le massif central afin de réaliser quelques photos cet hiver ?

En vous remerciant par avance

Cordialement

Cathy default_flowers.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Bonjour à tous,

Pourriez-vous me donner les conditions de formation de fortes couches de givre dans le massif central afin de réaliser quelques photos cet hiver ?

En vous remerciant par avance

Cordialement

Cathy default_flowers.gif

AHHH le givre, beauté de la nature !

Pour avoir une belle grosse couche de givre, il faut un gros anticyclone en hiver, souvent, ce ne sont pas les sommets qui en ont le plus en raison des inversions mais avec un gros anti qui reste 10 jours et maintient un bon brouillard, le givre s'invite forcément.

Ensuite, pour les sommets montagneux, une grosse couche de givre est souvent présente lors de conditions également anticyclonique ou de marais mais avec une alimentation d'air froid en altitude (arrêtez moi si je dis des anneries...).

Les nuages infertiles accroches les sommets où la couverture nuageuse de stratus se trouve en plus haute altitude et donne de beaux givres.

Ju

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Chélieu 38 (554 m ) et hauteur de Mieussy/Thyez (965 m )

Lors de la présence de brouillard givrant , la plus grosse epaisseur de givre se situe generalement pas bien loin du sommet de la couche froide si celle ci est relativement stable , elle peut bien evidemment fluctuer un peu , si le sommet de la couche de stratus est à 800 m , vers 650/700 m , c'est le Jackpot pour le sucre de la nature , par contre il est nullement besoin d'avoir 10 jours d'inversions pour beneficier d'une epaisseur sympathique , je poste une photo un peu plus tard .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Chélieu 38 (554 m ) et hauteur de Mieussy/Thyez (965 m )

J'adore les inversions par ici , en effet vers 600 m je suis en pleine couche de stratus qui flutue souvent entre 400 et 600 m , dans ces conditions là , le soleil apparait vers 800 m environ , après 48 heures en pleine couche froide la 26 Decembre 2006 :

9d50898a691273994b407845d86a1tt.jpg

3c4d3b7c7d5256f51eafd0c72e884tt.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ensuite, pour les sommets montagneux, une grosse couche de givre est souvent présente lors de conditions également anticyclonique ou de marais mais avec une alimentation d'air froid en altitude (arrêtez moi si je dis des anneries...).

Les nuages infertiles accroches les sommets où la couverture nuageuse de stratus se trouve en plus haute altitude et donne de beaux givres.

Ju

C'est surtout le vent qui compense l'épaisseur du givre sur les sommets montagneux. Par exemple, lors de ce processus sur un piquet, le givre se forme face au vent. Par conséquent, cela engendre du givre avec 10 à 50 cm d'epaisseur sur le piquet.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Chélieu 38 (554 m ) et hauteur de Mieussy/Thyez (965 m )

Par conséquent, si j'arrive à vous suivre default_wacko.png en simplifiant :

Il me faudra une période anticyclonique et venteuse. Et pour la température ? très froid ou pas ?

Merci par avance

Cathy

Pour avoir une sympathique epaisseur de givre par chez nous , Il faut deja être en pleine couche de stratus , et pas en dessous , une bonne periode d'inversion de plein hiver , pas forcement tres froide - 2°C et en dessous c'est parfait , je parle de la température au sol ( car vers 850 hpa il fait bien bon dans ce cas là ) .Le vent c'est pour la montagne lorsque l'iso O est encore assez haut , on peut avoir des epaisseurs parfois surprenantes sur un piquet de cloture sur des plateaux degagés , plus de 30 a 40 cm , voire plus .
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a plusieurs types de givres. Il y a:

-le givre mou : givre fragile composé surtout de fines aiguilles ou d'écailles de glace. Elle se forme en milieu nuageux stable à une température nettement inférieur à 0°c. Elle est caractérisée par la solidification rapide de goutelettes de petites tailles.

-le givre dur : givre granuleux, souvent d'aspect blanc orné de ramifications cristallines, constitué de granules de glace plus ou moins séparés par des inclusions d'air. Elle se forme en milieu nuageux instable à une température peu inférieur à 0°c. Elle est dû à la solidification lente de grosses goutelettes en surfusion.

-le givre transparent: givre compact et lisse, généralement transparent, présentant une surface irrégulière et morphologiquement semblabe au verglas. Elle se forme avec les mêmes conditions de températures que le givre dur mais sans doute pas avec le même processus de formation dont je ne connaît pas encore. Elle est peut-être dû à un plus fort degré d' instabilité que pour la formation de givre dur.

Petit rappel:

-le givre se forme par le processus de solidification (de l'état liquide à l'état solide)

-la gelée blanche par condensation solide (de l'état de vapeur à l'état solide)

default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Frédéric Le Fur alias Cirus

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Il y a plusieurs types de givres. Il y a:

-le givre mou : givre fragile composé surtout de fines aiguilles ou d'écailles de glace. Elle se forme en milieu nuageux stable à une température nettement inférieur à 0°c. Elle est caractérisée par la solidification rapide de goutelettes de petites tailles.

-le givre dur : givre granuleux, souvent d'aspect blanc orné de ramifications cristallines, constitué de granules de glace plus ou moins séparés par des inclusions d'air. Elle se forme en milieu nuageux instable à une température peu inférieur à 0°c. Elle est dû à la solidification lente de grosses goutelettes en surfusion.

-le givre transparent: givre compact et lisse, généralement transparent, présentant une surface irrégulière et morphologiquement semblabe au verglas. Elle se forme avec les mêmes conditions de températures que le givre dur mais sans doute pas avec le même processus de formation dont je ne connaît pas encore. Elle est peut-être dû à un plus fort degré d' instabilité que pour la formation de givre dur.

Petit rappel:

-le givre se forme par le processus de solidification (de l'état liquide à l'état solide)

-la gelée blanche par condensation solide (de l'état de vapeur à l'état solide)

default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Frédéric Le Fur alias Cirus

Merci pour ces précisions, en plus on en apprends tout les jours, c'est pas la classe ça ! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ju

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Chélieu 38 (554 m ) et hauteur de Mieussy/Thyez (965 m )

Merci pour ces précisions, en plus on en apprends tout les jours, c'est pas la classe ça ! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ju

Très belle definition Cirus default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> , mais moi Judd , je prefere quand même l'histoire des sols gorgés d'eau qui favorisent les éruptions volcaniques du fait de leurs propres poids , c'est quand même autre chose et de loin ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Chélieu 38 (554 m ) et hauteur de Mieussy/Thyez (965 m )

Un petit mot sur les inversions permettant une belle epaisseur de sucre de la nature , la couche de brouillard qui plafonne sous une inversion rayonne naturelllement vers l'espace (un peu comme un sol enneigé ) , puique en general le ciel est bien degagé en altitude , la surface superieure du nuage se refroidit , l'air froid tombe et continue de refroidir la couche froide coincé sous l'inversion , la couche inferieure continue ainsi à accumuler du froid ( on dit aussi que la masse d'air se refroidit sur place ) , et de ce fait , en montant dans la couche nuageuse , ( j'adore ça traverser le mer de nuages et parfois plusieurs fois de suite default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) on constate l'hiver l'apparition du givre , comme je le disais hier seulement dans les toutes dernieres centaines de metres avant d'atteindre la couche chaude , on passe d'ailleurs souvent de -2 °C a parfois + 8/10 en 150/200 m de denivellé , de plus au dessus de la grisaille l'atmosphere est limpide d'ou un ciel bleu magnifique , on a même l'impression qu'un cataclysme s'est produit là dessous default_unsure.png .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

On peut tenir compte de 2 échelles:

- l'échelle qualitative avec tous les aspects et processus de formations du givre que j'ai évoqué précédemment.

- l'échelle quantitative qui définit l'intensité du givre par rapport à la quantité d'eau surfondue disponible. Elle est dite faible lorsque q < 0,6g/m3, modérée lorsque 0,6g/m3 < q < 1,2g/m3, forte lorsque q > 1,2g/m3.

Dans un modèle de pointage, le symbole du givre est en V.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...