haute-montagne en été

[grecale2b]

après les nombreux accidents qui ont marqué l'actualité récente dans le massif du mont-blanc, c'est au tour du massif du cintu (haute-corse) de faire parler de lui:

Un père et son fils meurent de froid en escaladant le Monte Cinto, en Corse

Il y a 12 heures

BASTIA (AFP) — Un quinquagénaire et son fils qui escaladaient le Monte Cinto, le plus haut sommet et l'une des ascensions les plus difficiles de Corse, sont morts, apparemment de froid, dans la nuit de vendredi à samedi après une chute du père, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

L'homme et son fils, âgé d'une vingtaine d'années, étaient partis vendredi à l'aube d'Asco (Haute-Corse) pour escalader en cordée la face nord de la montagne qui culmine à 2.706 mètres.

Ne les voyant pas revenir dans la soirée alors que les conditions météorologiques s'étaient dégradées dans l'après-midi, la mère a donné l'alerte. Selon le quotidien Corse Matin, des randonneurs ont également signalé samedi la présence d'une cordée immobile sur la face nord du sommet.

Mais les secours n'ont rien pu faire. Les deux corps ont été retrouvés samedi, en fin de journée, par le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).

L'identité des victimes n'a pas été dévoilée. Elles sont originaires de Ponte-Leccia (Haute-Corse) mais résident sur le continent et étaient en vacances sur l'île, ont ajouté les gendarmes, sans autre précision.

Selon les premières constatations, les deux alpinistes étaient presque arrivés au sommet quand le père, en position de premier de cordée, a dévissé et s'est blessé à la tête contre la paroi rocheuse. Le fils n'a pas pu récupérer la corde et s'est retrouvé bloqué, mourant de froid par un fort vent et sous un orage de grêle.

Une autopsie doit déterminer si le père est décédé dans sa chute ou s'il est mort de froid.

Les deux hommes avaient une très bonne expérience de la montagne, selon le PGHM, mais la voie qu'ils ont empruntée est classée "extrêmement difficile" sur les "topos" décrivant les itinéraires du Monte Cinto et n'enregistre que 10 à 15 ascensions par an.

"Elle fait partie des trois courses de l'île pour passer le diplôme de guide", a déclaré à l'AFP Paul-André Acquaviva, de la Compagnie régionale des guides et des accompagnateurs de montagne de Corse.

"La difficulté supplémentaire, c'est que c'était la face nord où il fait beaucoup plus froid. Hier, il faisait trois ou quatre degrés au sommet en journée, donc dans la voie, sous l'orage, ça a dû descendre à -4 ou -5 degrés", a-t-il ajouté.

Le Monte Cinto n'avait pas enregistré d'accidents récemment, selon lui.

Les montagnes corses, en particulier celles qui jalonnent le GR20, célèbre itinéraire de randonnée traversant l'île, sont cependant le théâtre d'accidents récurrents.

Trois personnes étaient mortes de froid, fin mai 2007, sur les hauteurs de Cozzano (Corse-du-Sud), et de Vivario et Asco en Haute-Corse. Les marcheurs se font souvent surprendre par une météo défavorable qu'ils ne s'attendent pas à trouver sur l'île de Beauté.

Copyright © 2008 AFP. Tous droits réservés

[Neigement]

Même si c'est très triste ses accidents, on peut rien y faire malheuresement, il y a de plus en plus de gens qui vont en montagne et le nombre d'accident augmente. Moi qui suis un amoureux de la montagne même quand j'entend ses malheureuses nouvelles je n'arrive pas a résister a mettre mes chaussures de randonnées et a partir a l'assaut des sommets. Cette passion de la montagne est dangereuse, elle tue même les plus grands alpinistes mais c'est plus fort que nous de y aller..

[rasteam]

Je crois avoir lu dans Corse Matin justement que le nombre de morts dans les Alpes (Italie, France, Suisse...) juste pour l'été s'élève désormais à plus de 100 victimes... c'est énorme

[AmourDaria]

Je voulais dire aussi que tellement de gens prétendent maintenant vouloir acceder a des hautes altitudes comme ça le temps d'un week end et sans grand entrainement (je connais des guides de Chamonix qui disent à peu près ça) que c'est normal que des problèmes surviennent et encore il y en a peu statistiquement parlant au regard du nombre impressionnant et croissant de ce style de randonneurs qui même parfois veulent coute que coute arriver au sommet du blanc ou de la verte même avec un temps de m**** ou pire des orages

[snowman43]

Il y a beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte du risque, je me souviens encore il y a quelques années à la Plagne trois personnes qui sont partis en randonnée après manger pour atteindre 3000m, l'orage se faisait menaçant et ils étaient en tong !

[un revenant]

Je voulais dire aussi que tellement de gens prétendent maintenant vouloir acceder a des hautes altitudes comme ça le temps d'un week end et sans grand entrainement (je connais des guides de Chamonix qui disent à peu près ça) que c'est normal que des problèmes surviennent et encore il y en a peu statistiquement parlant au regard du nombre impressionnant et croissant de ce style de randonneurs qui même parfois veulent a coute que coute arriver au sommet du blanc ou de la verte même avec un temps de m**** ou pire des orages

Le risque n'est pas d'aujourd'hui, voilà plus de dix ans que nous avons fait le tour de Mont-Blanc fin août… pluie… neige… avalanche… coulée de boue… et nous l'avons fait, camping sauvage et le jour que nous passions en Suisse, c'était alerte rouge ! Nous avions aussi écouté les conseils des guides de Chamonix… pour la neige et le brouillard, mais aussi, il ne faut pas courir après les avances… nous avons évité au maximum les zones à risque. Un jour, nous avions le choix entre deux pistes, une à risque et l'autre non. Et à midi, ce jour-là... Pendant notre pique-nique, nous avons vu sur la piste à risque, une coulée de pierres. (Pas de vent… un soleil).

[AmourDaria]

Il y a beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte du risque, je me souviens encore il y a quelques années à la Plagne trois personnes qui sont partis en randonnée après manger pour atteindre 3000m, l'orage se faisait menaçant et ils étaient en tong !

Dans ces conditions la c'est bien multiplié la proportion de risque d'accidents par 1000 et il faut pas venir pleurer après, le seul problème c'est que ce genre d'abrutis obligent ensuite les secouristes à prendre des risques graves mais je sais ils ne s'en plaignent pas car ils font bien souvent un veritable don de leur personne.

A Chamonix heureusement les guides que je connais savent calmer les ardeurs des inconscients mais ils m'en ont raconté au cours des longues veillées d'hiver des sacrés trucs de fous.. /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

[caracal]

Ce que je trouve un peu dommage pour ma part, c'est la médiatisation à outrance de ces accidents en montagne.

Car si comme moi vous regardez les nouvelles à la télévision et dans les journaux, c'est le genre à faire la première page.

Par contre, la semaine dernière deux baigneurs se sont noyés dans les Landes, et les médias ne parlent pas de "morts" ou de "noyés", mais de "disparus", et ne consacrent pas leur première page.

Et ces accidents sont loin d'être des cas isolés. Chaque année ce sont aussi des dizaine de personnes qui "décèdent" dans des accidents liés au milieu maritime.

La mer aussi TUE, mais il ne faut pas le dire pour le tourisme.

Aussi et si on regarde d'un peu plus près, la plupart des accidents mortels en montagne touchent des gens expérimentés et qui font des courses d'altitude et non le clanpin qui reste sur la "montagne à vache".

En outre, le plus grand nombre d'interventions du PGHM est causé par les petites blessures du touriste du "dimanche".

Le milieu montagnard doit resté ouvert à tous, mais c'est aux "usagers" de prendre conscience des limites et le danger inhérent aux différentes conditions de la montagne.

[AmourDaria]

Ce que je trouve un peu dommage pour ma part, c'est la médiatisation à outrance de ces accidents en montagne.

Car si comme moi vous regardez les nouvelles à la télévision et dans les journaux, c'est le genre à faire la première page.

Par contre, la semaine dernière deux baigneurs se sont noyés dans les Landes, et les médias ne parlent pas de "morts" ou de "noyés", mais de "disparus", et ne consacrent pas leur première page.

Et ces accidents sont loin d'être des cas isolés. Chaque année ce sont aussi des dizaine de personnes qui "décèdent" dans des accidents liés au milieu maritime.

La mer aussi TUE, mais il ne faut pas le dire pour le tourisme.

Aussi et si on regarde d'un peu plus près, la plupart des accidents mortels en montagne touchent des gens expérimentés et qui font des courses d'altitude et non le clanpin qui reste sur la "montagne à vache".

En outre, le plus grand nombre d'interventions du PGHM est causé par les petites blessures du touriste du "dimanche".

Le milieu montagnard doit resté ouvert à tous, mais c'est aux "usagers" de prendre conscience des limites et le danger inhérent aux différentes conditions de la montagne.

Le clanpin (je te cite) qui fait de la montagne a vache a , reconnais le , de toute façon peu de chance de se tuer !

Pour les cas de baignades dont tu parles , se noyer c'est souvent du aussi à des manques de précaution de bon sens, et c'est sur que si tu te jettes dans une eau agité et à 18° avec 3 grammes 5 d'alcool ds le sang ou que tu va nager en dehors d'une zone autorisé sans experiences cela peut mal finir.

Le milileu montagnard oui bien sur peut etre ouvert à tous mais des qu il s'agit de Haute Montagne de grosses précautions doivent etre prises et d'ailleurs ces lieux font leur charme aussi sur le fait de leur coté sauvage .

Le fait de professionnel qui se tue tu as raison c'est vrai et toujours un drame dans les familles savoyardes que je connais qd cela arrive mais ces gens la ce risque la il le connaisse parce qu'ils ont un grand respect et une humilité devant la nature

[grecale2b]

Ce que je trouve un peu dommage pour ma part, c'est la médiatisation à outrance de ces accidents en montagne.

Car si comme moi vous regardez les nouvelles à la télévision et dans les journaux, c'est le genre à faire la première page.

Par contre, la semaine dernière deux baigneurs se sont noyés dans les Landes, et les médias ne parlent pas de "morts" ou de "noyés", mais de "disparus", et ne consacrent pas leur première page.

Et ces accidents sont loin d'être des cas isolés. Chaque année ce sont aussi des dizaine de personnes qui "décèdent" dans des accidents liés au milieu maritime.

La mer aussi TUE, mais il ne faut pas le dire pour le tourisme.

Aussi et si on regarde d'un peu plus près, la plupart des accidents mortels en montagne touchent des gens expérimentés et qui font des courses d'altitude et non le clanpin qui reste sur la "montagne à vache".

En outre, le plus grand nombre d'interventions du PGHM est causé par les petites blessures du touriste du "dimanche".

Le milieu montagnard doit resté ouvert à tous, mais c'est aux "usagers" de prendre conscience des limites et le danger inhérent aux différentes conditions de la montagne.

il n'y a pas que dans les landes que les gens se noient. les plages françaises comptabilisent des dizaines, voire des centaines de noyades chaque été, aussi bien sur les côtes atlantiques que de la manche ou méditerranéennes.mais ne nous éloignons pas du sujet: il s'agit ici de haute montagne.

et je ferais remarquer qu'en l'occurence il s'agissait d'alpinistes chevronnés, mais a priori ignorants des risques météo ce jour là...

[AmourDaria]

et je ferais remarquer qu'en l'occurence il s'agissait d'alpinistes chevronnés, mais a priori ignorants des risques météo ce jour là...

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Alpinistes chevronnés peut être mais alpiniste d'opérette qd même car un vrai Alpiniste dans tous le sens du mot prends connaissance et sait s'adapter aux risques météo. De nos jours en plus difficile "d'ignorer" des prev météo si facile d'accès!