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Inondations (Mozambique)


florent76
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Inondations au Mozambique: cinq morts, plus de 3.500 sans-abri

Les pluies torrentielles qui se sont abattues depuis samedi sur le centre du Mozambique ont fait cinq morts et plus de 3.500 sans-abri, a-t-on appris mardi auprès de l'Institut national de gestion des catastrophes (INGC).

"Trois personnes sont mortes par électrocution à Quelimane et deux par noyade dans le district de Namacurra. Plus de 3.500 personnes dont les maisons ont été inondées, ont été accueillies dans cinq centres d'hébergement", a déclaré à l'AFP Paulo Zucula, directeur de l'INGC.

"La situation est alarmante à Quelimane", a-t-il ajouté, précisant que presque tous les quartiers de cette ville cotière située dans la province de Zambézia (nord) étaient inondés.

"Pour l'instant, il n'y a pas encore d'épidémies telles le choléra mais nous sommes près à faire face à une telle situation", a-t-il précisé.

En 2000 et 2001, le Mozambique a été touché par de graves inondations qui avaient fait près d'un millier de morts.

Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...56@7-347,0.html

Florent.

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Varces-Allières-et-Risset

Merci Florent pour l'info !

En effet, des trombes d'eau se sont abattues sur la ville de Quelimane du 20 au 22/01/2007.

Il est tombé jusqu'à 366 mm en 24h entre le 20/01 et le 21/01/2007 (18h UTC) et 62 mm au cours des 24 heures suivantes.

Autre info :

il est déjà tombé 1051 mm à Maintirano (Madagascar), dont 1002 mm en seulement 6 jours du 03/01 (6h) au 09/01/2007 (6h UTC)

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Le conflit, les inondations et la menace d'une épidémie de FVR aggravent la crise dans le sud du pays (Kenya)

Publié sur le web le 26 Janvier 2007

Nairobi

La grave crise humanitaire qui touche le Bas-Juba pourrait avoir des conséquences bien plus dramatiques si des mesures d'urgence ne sont pas prises pour porter assistance aux populations pastorales et agropastorales qui habitent cette région de la Somalie, a averti un réseau d'alerte rapide.

Les mois de sécheresse et les importantes pluies qui se sont abattues sur la région, à la fin de l'année 2006, sont à l'origine de la crise. Cependant, le conflit qui secoue actuellement le sud de la Somalie et le risque d'une épidémie de fièvre de la vallée du Rift (FVR) pourraient exacerber la situation, a annoncé le Réseau du système d'alerte rapide sur la famine, FEWS NET.

« Il faut accroître l'aide d'urgence et la protection afin d'éviter que la grave crise humanitaire ne s'aggrave davantage », a affirmé l'agence, mardi, dans un rapport.

Le conflit qui oppose le gouvernement fédéral somalien de transition (TFG), soutenu par l'Ethiopie, à l'Union des tribunaux islamiques ainsi que l'éventuelle épidémie de FVR ont enfoncé « les districts pastoraux et agropastoraux de la région du Bas-Juba, notamment ceux d'Afmadow et de Badhadhe, dans une crise plus profonde », a précisé FEWS Net.

Toute une série d'incidents, dont les seize années de conflit de faible intensité, la sécheresse de 2005-2006 et les mauvaises récoltes enregistrées à la mi-2006, « a porté les habitants de la région à un point de rupture » et contraint une grande partie de la population à se réfugier dans des camps au Kenya.

FEWS Net a signalé que les inondations et l'intensification du conflit entre les Tribunaux islamiques et le gouvernement, en particulier, « avaient exacerbé la crise à un moment clé de la récolte mineure, qui offre d'importantes possibilités de travail aux saisonniers ».

En outre, « les paysans ont été contraints d'abandonner leurs terres alors que pour la première fois depuis des années, les conditions météorologiques annonçaient une bonne saison pour les activités agropastorales », a ajouté le réseau.

La FVR, une maladie virale qui touche les animaux et l'homme, a causé la mort de douzaines de personnes au Kenya voisin.

Mahamud Haji Hassan Jabra, épidémiologiste auprès du Projet de services sanitaires et vétérinaires somaliens, a indiqué que divers cas d'avortements d'animaux - un indicateur clé du risque de maladie - avaient été constatés dans la région.

Des échantillons prélevés sur des animaux infectés n'ont pas encore été testés.

« Nous n'avons pas encore été en mesure de tester les échantillons prélevés au Kenya », a-t-il déclaré à IRIN.

Le 26 décembre dernier, le Kenya a fermé ses frontières avec la Somalie, pour des raisons de sécurité liées au conflit. Il a également interdit tout commerce et abattage de bétail dans les districts touchés par la fièvre, qui se trouvent à proximité de la frontière avec le sud de la Somalie.

Mahamud Haji Hassan Jabra a annoncé que deux Somaliens qui présentaient les symptômes de la FVR avaient été évacués vers un hôpital du Kenya, où ils ont subi des tests. L'un deux était effectivement porteur du virus, mais comme le patient provenait de Dobley, une ville proche de la frontière, il a pu contracter la maladie au Kenya, a estimé M. Jabra.

« Nous ne pouvons pas affirmer que la FVR s'est propagée en Somalie tant que nous n'avons pas effectué de tests plus concluants », a-t-il ajouté.

La fermeture de la frontière avec la Somalie empêche les agences humanitaires d'accéder aux demandeurs d'asile vulnérables, ce qui rend les opérations d'urgence plus difficiles.

« La frontière entre le Kenya et la Somalie est toujours fermée, et il est difficile, voire impossible d'assurer un envoi régulier de matériel humanitaire par voie aérienne », selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Les agences humanitaires ont également des difficultés à se rendre dans la région car l'aéroport de Kismayo, le principal aéroport qui permet d'accéder au Bas-Juba, demeure fermé aux avions humanitaires, en raison des opérations militaires en cours.

« Nous avons cherché à obtenir des garanties pour assurer la reprise des vols en toute sécurité vers Kismayo, mais nous ne les avons toujours pas reçues », a dit OCHA.

Selon FEWS Net, la population civile qui a fui les affrontements a été refoulée à la frontière kényane. Dans la ville de Dobley, à dix-huit kilomètres de la frontière, les agences humanitaires ont indiqué que 7 000 civils venus des différentes régions du sud de la Somalie vivaient dans des conditions difficiles et avaient besoin urgemment de nourriture, médicaments, eau et abris.

Trois attaques au mortier ont été lancées mercredi, vers midi, sur l'aéroport international de Mogadiscio, la capitale somalienne, faisant trois blessés.

Ces tirs de mortier ont suivi l'annonce du retrait du deuxième contingent de troupes éthiopiennes de Mogadiscio. Les soldats éthiopiens, qui ont aidé à stopper l'avancée des Tribunaux islamiques en Somalie, devraient être remplacés par une force de maintien de la paix africaine.

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200701260782.html

Florent.

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  • 2 weeks later...

Le gouvernement aide les victimes des inondations (Mozambique)

MOZAMBIQUE - 3 février 2007 - XINHUA

L'agence d'assistance du gouvernement mozambicain, l'Institut national du contrôle des catastrophes (INGC), a prêté assistance à 36.000 personnes au centre et dans le nord du Mozambique en proie à des tempêtes et des inondations ces dix derniers jours.

Dix personnes ont trouvé la mort, toutes dans la province de Zambezia, a confirmé vendredi le directeur de l'INGC, Paulo Zucula.

A l'heure actuelle, la situation la plus urgente se trouve dans la vallée de Zambezi où le fleuve grossit inexorablement, parce que le barrage de Cahora Bassa a ouvert ses vannes, laissant passer 2.500 à 3.550 m3 d'eau par seconde.

Les habitants dans les îles du district de Caia courent le plus grave danger. Cependant il n'y a pas de plan immédiat pour les évacuer, parce qu'ils connaissent bien le fleuve et ont leurs propres systèmes d'évaluation pour les risques, a indiqué M. Zucula.

Actuellement, près de 20% du plan d'éventualité en réponse aux catastrophes naturelles, qui prévoit un budget d'au moins 80 millions de meticals (environ 3,2 millions de dollars), ont été déboursés, selon M. Zucula.

L'INGC a pris pour priorité d'assurer l'approvisionnement, par bateau, aux personnes isolées, telles que celles du bureau d'administration d'Inhangoma (Mutarara).

En outre, il semble que le sud du Mozambique fasse de nouveau face à la sécheresse, particulièrement dans l'intérieur des provinces de Gaza et d'Inhambane, régions semi-arides même quand il y pleut.

Entre 200.000 et 300.000 personnes pourraient être touchées par la sécheresse, a précisé M. Zucula. Cela signifie davantage de besoins en aide alimentaire, car les réserves nationales ne dureront que jusqu'à fin mars.

Une évaluation détaillée pour les besoins en aliments sera disponible en mars, mois durant lequel est sensé paraître un nouveau rapport fait par le secrétariat technique du gouvernement pour la sécurité alimentaire.

Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...917legousnoita0

Florent.

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Sérieuses crues sur le fleuve Zambèze

MOZAMBIQUE - 1 février 2007 - XINHUA

Le centre du Mozambique s'attendait mercredi que des crues sur le fleuve Zambèze s'aggravent suite à la décision prise par la Gestion de la digue Cahora Bassa d'augmenter de 40% les décharges à compter de jeudi.

Selon un communiqué de presse rendu public mercredi par l'Autorité régionale de l'eau du Zambèze, la décision a été prise face aux pluies torrentielles en Zambie qui ont afflué vers le Zambèze, en élevant le niveau du lac Cahora Bassa.

Le bulletin de l'Autorité a averti mercredi que le pic des prochaines inondations pourrait atteindre 5,6 mètres à Tete, ce qui est de 60 cm au-dessus du niveau d'alerte.

Cela conduirait à des inondations des parties basses de la ville.

L'Autorité a prédit que le Zambèze pourrait atteindre 6 mètres à Marromeu, où le niveau d'alerte des inondations est de 4,75 mètres.

Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...417srieuezbmaz0

Florent.

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Afrique Australe : Des inondations amènent avec elles la destruction et des maladies

12 Février 2007

Publié sur le web le 12 Février 2007

Moyiga Nduru

Des inondations ont touché toute une partie de l'Afrique australe, depuis le Mozambique à l'est jusqu'à l'Angola à l'ouest, provoquant une augmentation sensible des cas de choléra et de paludisme, affirment des travailleurs humanitaires.

Des pluies torrentielles d'un bout à l'autre de l'Angola, de la Zambie, du Mozambique et du Malawi ont, depuis janvier, amené avec elles la destruction et des maladies, selon la Fédération internationale de la Croix-Rouge et des sociétés du Croissant Rouge (FICR), qui aide actuellement des milliers de personnes dans la région.

"Plus de 120.000 personnes ont été affectées; parmi elles quelque 52.700 ont été temporairement déplacées (à peu près 27.400 au Mozambique, 13.800 à Madagascar, 6.000 en Angola et 5.500 au Malawi), a rapporté le mois dernier le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

L'OCHA a estimé que 84 personnes avaient été tuées, la plupart d'entre elles en Angola, et que plusieurs autres avaient été portées disparues. Les marées hautes avaient détruit des centaines d'hectares de cultures et endommagé des écoles, des bâtiments publics, des réseaux routiers, des ponts et des infrastructures de communication, souligne le rapport.

Le Mozambique en particulier a souffert de la dégradation des conditions. "Le Mozambique n'a pas encore déclaré l'état d'urgence. Mais les autorités de ce pays ont demandé aux populations dans les zones touchées d'aller sur une terre plus haute pour éviter les inondations", a déclaré à IPS par téléphone, Tamuka Chitemere, en charge de la gestion des désastres à la FICR, depuis le siège régional de l'organisation dans la capitale zimbabwéenne, Harare.

"Les populations sont vulnérables. Elles ne vivent pas dans des bâtiments en dur. Chaque fois qu'il y a de fortes pluies, leurs maisons sont détruites", a dit à IPS par téléphone Chris McIvor, directeur de programme de 'Sauver les enfants Royaume-Uni' au Mozambique.

Jusqu'à 46.500 Mozambicains pourraient être affectés par les crues, a indiqué le directeur de l'Institut national de gestion des désastres, Paulo Zucula, selon la British Broadcasting Corporation (BBC) jeudi. Au moins 29 personnes ont trouvé la mort, et 4.600 maisons, 100 salles de classe ont été détruites par les orages et inondations, a rapporté la BBC.

La situation en Angola, qui sort de plusieurs décennies de conflit armé sanglant, n'est pas non plus meilleure. "Dans la région de Cacuaco en Angola, au moins 71 personnes ont été tuées et 184 familles ont perdu tous leurs biens personnels. Des routes ont été inondées et des ponts endommagés. Les fortes pluies ont également aggravé l'épidémie de choléra qui s'est déclenchée l'année dernière. Depuis le 1er janvier, un total de 3.868 nouveaux cas a été rapporté dans 15 des 18 provinces, avec Luanda, Cabinda et Benguela, les régions les plus durement touchées", a déclaré la FICR dans un communiqué remis à IPS jeudi.

"Les membres de notre équipe sur le terrain en Angola distribuent des fournitures d'urgence comme les tentes, les comprimés de chlorine pour purifier l'eau ainsi que des jerrycans aux personnes affectées", a souligné Chitemere. Selon la FICR, 180.000 ménages ont bénéficié des kits de même que des messages de promotion de l'hygiène.

Une campagne similaire de sensibilisation sanitaire est envisagée pour le Mozambique, qui est considéré comme un pays vulnérable aux inondations. "Nous distribuerons bientôt des prospectus dans des langues locales et nous diffuserons des messages pour préparer les populations aux inondations", a expliqué McIvor.

Le monde extérieur se souvient peut-être du Mozambique à travers une femme qui a accouché au sommet d'un arbre durant les inondations dévastatrices qui ont déplacé un million de personnes et tué 700 autres entre 2000 et 2001. Des séquences télévisées montraient des populations traumatisées, dont des femmes avec des bébés attachés au dos, bloquées dans des villages isolés en train d'être évacuées par hélicoptères vers un lieu sûr.

"En Zambie, nous avons envoyé des matériels de protection pour fixer des toits qui ont été détruits par les fortes pluies", a indiqué Chitemere.

En général, les pluies commencent en novembre et prennent fin en mars dans la plupart des 14 états membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). A part le choléra -- qui a touché le Mozambique, l'Angola, la Zambie et le Zimbabwe, faisant au moins 143 morts -- le paludisme fait également beaucoup de dégâts dans certaines parties de la région. Le paludisme est transmis par des moustiques qui se reproduisent dans des eaux stagnantes.

Au Mozambique, McIvor dit qu'ils ont fait don de moustiquaires et de couvertures pour aider à prévenir la maladie qui est endémique, en particulier au Malawi, au Mozambique, en Angola et en Zambie.

L'inondation de cette année, qui selon des météorologistes et agences d'aide, a commencé plus tôt que prévu, est loin d'être finie. "De grands fleuves de la région, comme le Pungwe, le Lucite, le Licungo, le Mutumba, le Shire et le Zambèze, sont sortis de leurs lits et en particulier, dans le fleuve Zambèze et les affluents environnants, les niveaux d'eau ont atteint leur seuil d'alerte. Il faut s'attendre à davantage d'inondations", a déclaré l'OCHA.

Françoise Le Goff, chef du bureau régional de la FICR à Harare, a souligné que son organisation avait débloqué plus de 216.000 dollars pour participer aux efforts d'aide en Angola, au Malawi, au Mozambique et en Zambie.

"Un appel d'urgence pour combattre le choléra en Angola pour un montant de 1,2 million de francs suisses (960.000 dollars) a été étendu jusqu'en juin 2007. A ce jour, c'est seulement couvert à 55 pour cent et on demande d'urgence aux donateurs d'accroître leur aide pour éviter une propagation supplémentaire des épidémies, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200702121425.html

Florent.

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Inondations au Mozambique: 58.000 personnes évacuées (officiel)

11.02.07 | 16h30

Plus de 58.000 personnes ont été évacuées de la région du Mozambique submergées par les inondations du fleuve Zambèze, a annoncé dimanche l'Institut national de gestion des catastrophes.

Le fleuve Zambèze, qui prend sa source en Zambie, traverse le Mozambique d'ouest en est avant d'aller se jeter dans l'Océan indien. Des pluies torrentielles l'ont fait sortir de son lite, depuis le mois de décembre.

Selon un porte-parole du centre, Belarmino Chivambo, quelque 165.000 personnes sont menacées par ces inondations, qui ont déja fait 29 morts et détruit de milliers de maisons. Elles touchent le bassin du fleuve sur quatre provinces: Tete, Zambezia, Manica et Sofala.

"Si les inondations continuent, le nombre des menacés pourrait atteindre 285.000 personnes dans les jours qui viennent", a estimé le porte-parole.

Les évacués ont été installés dans 18 centres d'accueil. Vingt embarcations et deux hélicoptères ont été impliqués dans les opérations de secours.

Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...62@7-347,0.html

Florent.

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Afrique Australe : Des inondations provoquent de grands dégats en Afrique australe

United Nations World Food Programme (Rome)

9 Février 2007

Publié sur le web le 13 Février 2007

Johannesburg

Des inondations à travers l'Afrique australe provoquent de grands dégâts pour des dizaines de millier de gens surpris par les crues qui ont emporté les récoltes, les maisons et ont causé la mort de douzaines de personnes, a annoncé aujourd'hui le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM).

Niveau alarmant

Le pire des inondations est dans le centre du Mozambique. De fortes pluies qui persistent depuis trois semaines dans le centre et le nord du Mozambique, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe ont provoqué la crue des rivières Zambèze, Chire et Rivubue dans les provinces de Tete, Manica, Sofala et Zambesia. Le cours inférieur du Zambèze au Mozambique, long de 800 kilomètres, se maintient à un niveau alarmant depuis presqu'une semaine.

Dégradation au Mozambique

« Le PAM intervient pour des inondations localisées en Afrique australe, mais nous sommes particulièrement inquiets par la dégradation de la situation au Mozambique où un niveau record a été atteint, car le pays continue de recevoir les eaux de pluie des pays voisins » a déclaré Amir Abdullah, directeur régional du PAM en Afrique du Sud.

« Nous avons utilisé des stocks de nos entrepôts intermédiaires pour répondre aux inondations dans la région, mais au Mozambique leur intensité nécessitera des fonds supplémentaires d'urgence » a ajouté Amir Abdulla.

Evacuation des gens et distribution de nourriture

Le gouvernement du Mozambique a déployé des effectifs militaires pour aider à l'évacuation des gens dans les régions les plus touchées et le PAM a déjà commencé la distribution de 300 tonnes de nourriture d'urgence à 2 000 personnes rassemblées dans des centres à Mutara, un des endroits les plus touchés.

Depuis le début décembre, les inondations au Mozambique ont détruit plus de 4 600 maisons, 100 écoles et quatre centres de santé. 46 500 personnes ont été déplacées et 29 tuées. Plusieurs routes principales et secondaires sont submergées, isolant de nombreuses communautés y compris dans les capitales des districts de Zumbu et Mutarara dans la province de Tete.

Barrage de Cahora

De plus, les fortes pluies de janvier en Zambie ont gonflé à un niveau inquiétant les eaux du réservoir du barrage de Cahora Bassa dans la province de Tete au Mozambique. Le débit au barrage est demeuré constant à 10 000 mètres cubes par seconde la semaine dernière alors que les déversements augmentent et devraient atteindre aujourd'hui 8 400 mètres cubes par seconde.

Le débordement aggravera sûrement la monté des eaux du bassin de la rivière Zambèze et pourrait atteindre des niveaux inégalés depuis les inondations au Mozambique en 2000 et 2001.

Appel à la communauté internationale

Le PAM prévoit lancer un appel aux donateurs de la communauté internationale en début de semaine prochaine pour soutenir les efforts du gouvernement du Mozambique pour contenir la crise. Cet appel devrait inclure l'aide alimentaire, les opérations aériennes pour participer au sauvetage et la distribution du matériel de secours et de télécommunication pour aider le gouvernement à coordonner son action humanitaire.

On estime qu'environ 285 000 personnes pourraient avoir besoin d'aide alimentaire au Mozambique dans les prochains mois étant donné que plusieurs ont dû fuir la montée des eaux et laisser derrière eux leurs biens modestes et leurs réserves de nourriture.

Récoltes

Bien qu'il soit trop tôt pour anticiper l'impact sur les productions agricoles dans la région, les récoltes sont en période de croissance et les récoltes sont prévues pour avril et mai. Des estimations préliminaires établissent déjà que 15 000 hectares de cultures ont été détruits au Mozambique.

Jusqu'à maintenant, les inondations ont touché l'Angola, Madagascar, le Malawi, la Zambie et le Zimbabwe. Le PAM a mis en oeuvre un plan de réponse dans la région mais les conséquences des inondations au Mozambique devraient aller en s'aggravant car le pays reçoit les eaux de plusieurs pays. Le PAM, qui fait déjà face à un manque de fonds pour l'ensemble de ses opérations en Afrique australe, aura besoin de 105 millions de dollars d'ici la fin de l'année.

« Notre intervention dans la région est ralentie par le sérieux manque de fonds et les besoins sont maintenant criant au Mozambique » a déclaré M. Abdulla. « Avec la situation qui s'aggravera sans doute dans les jours à venir, nous aurons besoin de tout le soutien de la communauté internationale.»

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200702130103.html

Florent.

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Le Zimbabwe toujours épargné par les inondations au Mozambique

ZIMBABWE - 14 février 2007 - XINHUA

Le Zimbabwe est pour le moment épargné par les inondations qui ont ravagé la plupart des régions mozambicaines et laissé des milliers de sans abris dans le pays, a rapporté mercredi le journal Herald citant des agences zimbabwéennes chargées de la protection civile.

L'Unité de protection civile a indiqué dans un communiqué qu'il y avait peu de chances que les inondations affectent le Zimbabwe.

Seules certaines régions dans le nord du pays seraient probablement touchées par les inondations, a fait savoir l'unité, ajoutant que des mesures adéquates avaient été prises afin de protéger les habitants de ces régions.

Le Département du service météorologique a averti qu'il était nécessaire pour les personnes vivant dans les régions du nord du pays et le long de la Vallée de Zambezi d'être vigilantes.

29 personnes ont été tuées et plus de 68 000 autres laissées sans abri dans les inondations qui ravagent le Mozambique et le Malawi.

Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...717lezimeuqibm0

Florent.

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Reprise de l'approvisionnement en eau pour sa capitale

ZIMBABWE - 14 février 2007 - XINHUA

Le Zimbabwe a procédé à la reprise du pompage de l'eau pour sa capitale Harare, mais l'approvisionnement en eau de ses environs prendra un certain temps étant donné que certaines réserves dans plusieurs zones sont presque vides, a rapporté mercredi le journal Herald.

La reprise de l'approvisionnement en eau à Harare fait suite à la réparation d'une pompe endommagée et du rétablissement de l'électricité dans l'usine pour le traitement des eaux Morton Jaffray et Warran, le principal centre de distribution hydraulique.

Les autorités locales et la centrale électrique Zera Holdings ont tenu une réunion mardi dans le but d'améliorer leur partenariat de travail et réduire la pénurie d'eau à Harare, provoquée par les interruptions de service de Morton Jaffray et d'autres centrales hydrauliques.

L'ensemble des six principales pompes et deux autres petites ont été réparées, a indiqué le directeur général par intérim des autorités locales Lisben Chipfunde.

Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...707reprielatip0

Florent.

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Appel au gouvernement pour déclarer les inondations "catastrophe nationale" (Zambie)

ZAMBIE - 13 février 2007 - XINHUA

La Société de la Croix-Rouge en Zambie (ZRCS) a appelé le gouvernement zambien à déclarer les inondations dans certaines parties du pays "catastrophe nationale" afin de lever des fonds d'aide de la communauté internationale, ont reporté les media locaux mardi.

Une telle décision permettrait aux organisations telles que la Société de la Croix-Rouge de faire des appels de fonds nécessaires afin d'améliorer la situation des victimes des inondations, a déclaré le responsable des relations publiques de la ZRCS, James Zulu.

M. ZULU a déclaré que 21 des 72 districts du pays avaient été touchés par les inondations qui ont balayé des centaines de maisons, endommagé les routes et les ponts et inondé les récoltes.

Il a déclaré que la ZRCS était actuellment en train d'évaleur les dommages engendrés dans ces districts et 2,5 milliards de Kwacha (soit environ 600.000 dollars US) ont déjà été mobilisés pour aider les personnes touchées par les inondations.

Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...027appelelanoi0

Florent.

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Inondations des rizières (Madagascar)

Jeudi 15 Février 2007

Menace sérieuse de famine

Les aléas climatiques actuels ont causé des ravages un peu partout à Madagascar. Les inondations ont surtout frappé les zones à forte potentialité rizicole considérées comme des greniers à riz. Des routes sont coupées et dans certaines régions, il y a les invasions des rats. C'est dire que la famine est en train de se pointer à l'horizon...

Les fortes pluies ont fait monter les eaux dans l’ensemble de l’Ile. Plusieurs milliers d’hectares de rizières et de culture sont actuellement inondées et détruites. Les zones considérées comme greniers à riz sont les plus touchées. Le pays est sérieusement menacé d’une pénurie de denrées alimentaires.

Depuis presque un mois, le mauvais temps s’installe dans tout Madagascar provoquant la montée des eaux. Toutes les rivières sortent de leur lit, inondant des rizières et autres cultures vivrières. Au cours de la restitution de la situation des catastrophes par le Comité de Réflexion des Intervenants aux Catastrophes (CRIC), il a été signalé que près de 40 000 hectares de rizières sont actuellement sous les eaux.

Selon les estimations, plus de 100 000 tonnes de récoltes sont détruites, cette année. Un manque à gagner pourrait aggraver la situation alimentaire à Madagascar. Car, en principe, la Grande Ile importe chaque année près de 250 000 tonnes de riz blanc, en provenance du Pakistan, de l’Inde, du Vietnam... afin de subvenir aux besoins locaux.

Selon le CRIC les régions considérées comme greniers à riz de Madagsacar sont les plus durement touchées par les intempéries. Notamment, les districts d’Ambanja, Antalaha, Vohémar, Maroantsetra, Mananjary, Nosy Varika, Mahanoro, Mahajanga, Marovoay, Mampikony, Alaotra, Mahabo, Ambositra et Antananarivo.

Invasions des rats

Avec cette montée des eaux, les rats font également des ravages dans diverses régions de l’Ile. Dans les districts de Fianarantsoa II et d’Ambohimahasoa, les rats « fotsy tratra » s’attaquent au riz, aux patates douces et au manioc. Les dégâts peuvent atteindre jusqu’à 80% des récoltes.

Selon les spécialistes, la dégradation de l’environnement a été à l’origine des invasions des rats. Outre les feux de brousse, détruisant les flores, lieux de refuge des petits mammifères rongeurs, la montée des eaux a aggravé la situation. Privés de nourriture, les rongeurs sortent de leur « tanière » et s’attaquent aux cultures. Les responsables du CRIC ont préconisé l’utilisation des nasses pour rattraper les rats.

Dans le fokontany d’Antsahanimaitso et d’Ambatovaky, dans le district d’Ambohimahasoa, les dégâts sont incalculables. Le Conseil National de Secours (CNS) a débloqué une somme d’argent pour l’achat de ces nasses.

Bien que le pays n’en soit qu’en début de période de soudure, le prix du riz flambe.

Le prix du riz augmente

Dans l’ensemble de l’Ile, le kilo du riz blanc dépasse largement les 1 000 Ar. Dans la capitale, par exemple, le sac de 50 kg atteint les 60 000 Ar contre 50 000, il y a quelques jours. A Antsiranana, le même sac est vendu à 76 000 Ar. En fait, on a constaté une diminution du riz sur le marché.

D’après les grossistes d’Anosibe (Antananarivo), le mauvais état des routes est à l’origine de cette baisse de l’offre. Une cinquantaine d’infrastructures sont actuellement endommagées par les fortes pluies. Heureusement que l’Office des Travaux d’urgence au sein du ministère des Travaux publics est à pied d’œuvre. Hormis le riz, le prix des autres produits de première necéssité a connu également une hausse vertigineuse. Le prix de l’huile alimentaire, la farine, le sucre… n’est plus à la portée des bourses familiales. Ils deviennent des produits de… luxe.

Source : http://www.madagascar-tribune.com/index.ph...4&ART=22086

Florent.

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10 000 villageois cernés par les inondations dans la province est (Zambie)

ZAMBIE - 20 février 2007 - XINHUA

Plus de 10.000 villageois du district de Lundazi dans la province est de la Zambie ont complètement été isolés du reste de la région, du fait de la destruction des routes et des ponts par les inondations.

Le commissaire du district de Lundazi, Masauso Banda, cité lundi par les services zambiens des informations et des renseignements, a annoncé que 11 maisons s'étaient effondées et que 250 hectares de cultures avaient subi des dégâts importants.

Le commissaire a ajouté que deux personnes avaient été tuées par des crocodiles.

Appelant le gouvernement zambien à déclarer les inondations de "catastrophe nationale", la Société de la Croix-Rouge Zambienne ( ZRCS) a indiqué que 21 des 72 disctricts du pays avaient été affectés par les inondations.

Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...847villatseecn0

Florent.

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Le cyclone Favio laisse des dégâts au Mozambique où il a fait trois morts

23.02.07 | 17h37

Les secours tentaient d'évaluer vendredi au Mozambique les dégâts provoqués par le cyclone Favio qui a fait au moins trois morts, des dizaines de blessés et rasé une partie de Vilankulo, une ville du nord-est du pays, selon la Croix-Rouge.

Le porte-parole de la Croix-Rouge pour l'Afrique australe, Tapiwa Gomo, qui était présent au Mozambique, a déclaré avoir reçu différents rapports faisant état de trois ou quatre morts dans et autour de la station balnéaire de Vilankulo, dans la province d'Inhambane.

"La situation est très mauvaise, environ 80% de la ville a été détruite. L'hôpital local, qui compte environ 120 patients, a aussi été endommagé", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP.

Les services du gouvernement et la Croix-Rouge travaillent ensemble dans cette ville située à environ 800 km au nord-est de Maputo, afin d'installer les patients dans des tentes.

"Le problème immédiat à l'hôpital est que les médicaments ont été affectés ce qui signifie qu'il n'y a plus de médicaments", a ajouté M. Gomo.

Environ 200 tentes ont été installées pour les sinistrés dont les maisons ou les toits ont été emportés. De nombreuses habitations sur le littoral mozambicain sont de fragiles huttes de terre battue et de paille.

Favio, qui avait atteint jeudi matin les côtes nord du Mozambique, a perdu de sa puissance au fur et à mesure de la journée de vendredi.

"Ce n'est plus un cyclone, c'est maintenant une dépression tropicale. Les vents sont forts, de 60 à 80 km/h. Il se dirige nord-ouest vers le Zimbabwe", a précisé Helder Sueia, chef des prévisions au service de météorologie national.

Il s'est refusé à tout commentaire à ce stade sur les risques du cyclone Jumede, actuellement à l'est du Mozambique, de toucher le pays.

Favio était un cyclone de catégorie 4, capable de générer des vents jusquà 200 km/h.

Environ 80.000 personnes étaient déjà affectées par des inondations dans le centre du pays.

Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...98@7-347,0.html

FLorent.

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Mozambique : Le cyclone Favio sème la désolation dans la ville côtière après son passage

Publié sur le web le 23 Février 2007

Johannesburg

Le cyclone Favio qui s'est abattu jeudi sur la province d'Inhambane, au centre du Mozambique, a tout ravagé sur son passage et se dirige à présent vers Beira, la deuxième ville du pays.

Ce cyclone tropical de catégorie quatre a touché la ville côtière de Vilanculos, une destination très prisée des touristes. Favio a arraché les toits des maisons, déraciner des arbres et endommagé des fils électriques, privant toute la ville d'électricité.

« Dévastation : c'est le seul mot qui convient pour décrire la situation », a indiqué Cally Donaldson, gérant d'un complexe touristique situé à trois kilomètres de la ville principale.

Les signes avant-coureurs de l'arrivée de Favio ont été ressentis tôt ce matin « car dès 9 heures nous avons commencé à perdre les toits des maisons et cela continue encore. Le vent souffle très fort et une pluie battante tombe sans discontinuer sur la ville », a ajouté M. Donaldson.

En début de soirée, Favio était devenu un cyclone de force 3, avec des vents soufflant à une vitesse pouvant atteindre 204 km/h. Toutefois, cette vitesse pourrait descendre à 16 km/h au fur et à mesure que le cyclone se déplace à l'intérieur des terres.

« La situation est catastrophique à Vilanculos, mais le cyclone se dirige à présent vers Beira où ses premiers effets commenceront bientôt se faire ressentir », a affirmé Manuel Max, chargé d'information de l'Institut national de gestion des catastrophes (INGC) du Mozambique.

Les pluies torrentielles qui ont accompagné la tempête ont fait craindre de nouvelles inondations dans la vallée du Zambezi où près de 120 000 Mozambicains ont déjà abandonné leurs maisons.

Mais selon Manuel, l'INGC avait prévu que le cyclone Favio se dirigerait vers l'ouest, épargnant ainsi les régions dévastées par les inondations. « Nous suivons minutieusement sa trajectoire », a-t-il aouté.

Les effets de Favio ont déjà été ressentis à Madagascar après son passage mardi dans la pointe sud de l'île de l'océan Indien, où il a perturbé les opérations des agences humanitaires qui tentent de venir en aide aux 582 000 personnes victimes de la sécheresse qui frappe le sud de l'île. Le cyclone a également provoqué des inondations qui ont fait au moins trois morts et près de 33 000 déplacés dans le pays.

Selon Gianluca Ferrera, directeur adjoint du PAM à Madagascar, les pluies torrentielles qui ont accompagné la tempête ont rendu impraticables les routes menant aux régions du sud-est de l'île.

Madagascar traverse actuellement une « saison cyclonique », et Gamede, le prochain cyclone devrait toucher la côte est de l'île dès la semaine prochaine. Six cyclones se sont déjà abattus sur l'île, dont les plus dévastateurs ont été 'Bondo', fin décembre 2006, et 'Clovis', en janvier.

Le gouvernement malgache a déclaré un état d'urgence national et lancé un appel à l'aide internationale pour un montant de 243 millions de dollars américains destinés essentiellement à la reconstruction des infrastructures et la réhabilitation de l'agriculture.

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200702230001.html

Florent.

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Afrique Australe : Les inondations causent de lourdes pertes de récoltes

Food and Agriculture Organization of the United Nations (Rome)

Publié sur le web le 20 Mars 2007

Rome

Appel de la FAO pour une assistance au Mozambique et à Madagascar

Des inondations dues aux fortes pluies et des cyclones ont détruit des milliers d'hectares de cultures et d'infrastructures en Afrique australe. Le Mozambique, Madagascar et la Zambie ont essuyé les plus gros dégâts. Toutefois, les fortes précipitations pourraient avoir des effets favorables dans d'autres zones de ces pays et compenser en partie les pertes de récoltes.

La FAO a sollicité près de 3,8 millions de dollars en faveur des communautés frappées par les inondations au Mozambique et à Madagascar, dans le cadre d'appels humanitaires communs des Nations Unies lancés la semaine dernière.

Mozambique

Au Mozambique, les fortes précipitations tombées durant tout le mois de janvier et la première moitié de février, aggravées par les pluies persistantes dans les pays voisins, ont entraîné des crues dans tout le bassin versant du Zambezi, touchant 285 000 personnes environ.

Par ailleurs, plus au sud, le cyclone Favio a frappé la province d'Inhambane le 22 février, touchant 150 000 personnes. Des infrastructures et des milliers d'hectares de cultures ont été détruits.

La principale intervention proposée par la FAO cible environ 87 000 ménages agricoles souffrant d'insécurité alimentaire, après avoir perdu leurs biens, leurs stocks alimentaires et leur nouvelle production. L'assistance comportera une remise en état d'urgence des biens productifs et le réensemencement des cultures pour la campagne agricole secondaire (avril à juillet). La FAO viendra également en aide aux communautés de pêcheurs et aux éleveurs. L'assistance totale requise s'élève à 2,9 millions de dollars.

Foires d'intrants

Les familles qui ont perdu une partie ou la totalité de leurs actifs agricoles recevront des bons qui pourront être échangés contre des semences, des outils et des petits animaux, à des foires d'intrants organisées par la FAO et le Gouvernement du Mozambique dans les districts touchés. Les foires attireront les négociants et permettront de soutenir le développement local du commerce.

"L'approche de la foire commerciale permet aux bénéficiaires de mieux adapter l'aide externe à leurs exigences véritables et aux conditions locales, en choisissant eux-mêmes le type d'intrants dont ils ont besoin", affirme Anne M. Bauer, Directrice de la Division FAO des Opérations d'urgence et de la réhabilitation. "En outre, l'argent de l'aide extérieure demeure dans la zone, plutôt que d'être dépensé ailleurs pour l'achat de kits d'intrants standard".

Par ailleurs, en fonction des besoins spécifiques des ménages bénéficiaires, auront lieu des distributions directes de matériel de pêche et de vaccins pour le bétail.

Madagascar

Une série de violents cyclones et tempêtes tropicales au cours des quatre derniers mois a porté un rude coup à la production agricole dans plusieurs régions de Madagascar. On estime que 200 000 agriculteurs ont été touchés, avec des pertes potentielles allant jusqu'à 80 pour cent des cultures dans certains sites.

La FAO lance un appel pour 850 000 dollars destinés au relèvement de la production agricole, par la fourniture d'intrants et d'une assistance, en faveur de 200 000 agriculteurs vulnérables victimes d'inondations à Madagascar durant la campagne agricole de 2007.

Zambie

La Zambie a été victime de précipitations exceptionnelles depuis le début de janvier, qui ont provoqué des inondations dans de nombreuses zones du pays. La plupart des cultures ont été balayées par les eaux, tandis que le reste a été retardé. Les récoltes médiocres et les flambées de maladies animales devraient aggraver l'insécurité alimentaire des ménages vulnérables à court et moyen terme.

Les agriculteurs zambiens auront également besoin d'une aide, et la FAO lancera un appel pour financer cette assistance dans les prochains jours.

Source : http://fr.allafrica.com/stories/200703200628.html

FLorent.

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