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Il y a 200 ans


Charly-C
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Posté(e)
Bourgoin-Jallieu (38)

A Paris le Bourget la température moyenne a été de 8.6° en Décembre 1806 soit un record toujours pas battu à l'heure actuelle. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je ne sais pas si les mesures etaient vraiment très fiable à l'époque mais ça reste un joli record. default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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A Paris le Bourget la température moyenne a été de 8.6° en Décembre 1806 soit un record toujours pas battu à l'heure actuelle. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je ne sais pas si les mesures etaient vraiment très fiable à l'époque mais ça reste un joli record. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce n'est pas forcément le plus doux partout, mais la fiabilité moins importante au début du XIXe siècle ne saurait remettre en cause le fait que ce mois de décembre 1806 fait bien partie des plus doux.Parmi les principaux mois de décembre qui ressortent pour leur douceur dans le bassin parisien :

1733, 1806, 1821, 1833, 1868, 1880, 1915, 1918, 1934, 1974...

Intéressant à noter et comme quoi le dicton qui dit que les années se suivent et ne se ressemble pas, la douceur de décembre 1733, 1880 et 1934 un an après les froids glacials de décembre 1732, 1879 et 1933...

Florent.

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Je signale également que cet hiver 1806-1807 en a surpris plus d'un!

A commencer par Napoléon qui, après avoir complètement détruite l'armée prussienne au coeur de l'Allemagne à Iéna puis à Awerstaedt (octobre 1806), il enfonce son armée dans les plaines d'Europe orientale à la poursuite de l'armée russe qui bat en retraite jusqu'au delà de la Vistule.

L'armée russe est sauvée du désastre que lui prépare Napoléon par la clémence du climat! L'absence de froid durable empêche Napoléon de déployer son génie militaire.

Les grandes manoeuvres d'encerclement destinées à capturer l'armée russe entière échouent à cause de la boue et des pluies. La célérité et la promptitude ordinaire des mouvements de la Grande Armée lui causent des désastres à Eylau (janvier 1807), aux confins des pays baltes actuels. Les français chargeant à la baïonnette les lignes russes sont aveuglés par la neige et le grésil tombant sous de violentes bourrasques de vent de face et enfoncent dans la boue jusqu'aux genoux. Les russes s'amusent à laisser les pauvres soldats français qui peinent à avancer s'approcher et les mitraillent à bout portant.

Napoléon a compris, il fait camper son armée en attendant des jours meilleurs. L'hiver arrive d'un coup, à la fin de janvier pour ne laisser sa place au printemps que courant avril. Il attend patiemment l'attaque des russes, ne voulant pas laisser à l'aléa climatique le soin de décider du sort de la guerre, en faisant reposer ses troupes grandement éprouvées. Puis, toute rigueur du climat écartée, Napoléon écrase ses ennemis à Friedland, en Russie, en juin 1807.

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