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Du chaos météorologique à l’émergence de tendances climatiques


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Organisation des Nationes Unies :

L'évolution du climat

Les phénomènes météorologiques extrêmes - Sont-ils un signe du changement climatique mondial ?

Par Rajendra K. Pachauri, Président du GIEC, 2002

http://www.un.org/french/pubs/chronique/20...o4/0402p58.html

"...L'Organisation météorologique mondiale a constaté qu'au cours des dix dernières années, le nombre d'événements extrêmes a doublé....

...Le Troisième rapport d'évaluation examine les effets .... Toujours selon le rapport, il est probable que l'on assiste à une élévation des températures maximales ainsi que du nombre de jours chauds et de vagues de chaleur presque partout accompagnée d'une hausse des températures minimales, d'une réduction du nombre de jours froids, des jours de gel et de vagues de froid.

Le Rapport a également conclu que les précipitations seront plus intenses dans de nombreuses régions, ce qui multipliera la fréquence des inondations, des glissements de terrain, des avalanches et des coulées de boue ainsi que les risques d'érosion du sol. Ces problèmes seront particulièrement graves dans les régions montagneuses, comme dans la chaîne de l'Himalaya, où le déboisement a été pratiqué à grande échelle. Du point de vue économique, cela augmentera le coût des assurances, si elles sont fournies par le secteur privé, ainsi que les dépenses du gouvernement si elles sont couvertes par celui-ci. "

Catastrophes naturelles : 2005 bat des records en matière d'intensité et de coûts

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?N...&Cr1=climat

« Les chiffres de cette année, dus en partie au plus grand nombre jamais enregistré d'ouragans et de tempêtes tropicales depuis que de tels relevés existent - à partir de 1850 -, reflètent une tendance croissante, que beaucoup dans l'industrie expliquent comme des changements climatiques liés aux émissions générées par l'activité humaine »...

...« Cette année fut aussi marquée par le plus haut niveau de précipitations jamais enregistré, à Mumbai en Inde, ainsi que par le premier ouragan qui se soit formé et ait approché l'Europe (l'ouragan Vince qui fut le premier ouragan de tous les temps à s'approcher de l'Europe, atteignant la côte espagnole en octobre) ou encore l'apparition de l'ouragan le plus violent jamais enregistré », affirme encore le Programme.

« Ces chiffres indiquent de façon très forte que nous sommes en train de nous déplacer du domaine de la prédiction d'impacts probables, à celui de la preuve irréfutable que cela est déjà en train de se produire », a déclaré Thomas Loster, directeur de la Fondation Munich Re...

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Les plus actifs

Par contre la plante a besoin d'autres substances comme N,P, K , Fe,... et autres oligo-éléments.

La plante a surtout besoin de conditions optimales pour son développement.

Dans une atmosphère sèche et très chaude avec peu de pluie on a 2003.

Donc si le CO2 est effectivement un facteur positif il convient d'examiner l'ensemble des conditions pour déterminer si la rétroaction est négative.

Et là à mon sens rien n'est moins sûr.

Seuls des botanistes pourront déterminer, avec les conditions de température et de précipitations telles que prévues, si le gain dans certaines régions pourra être compensé par les pertes dans d'autres.

On n'oubliera pas non plus l'effet de l'augmentation de température sur le contenu en carbone des sols.

Jusqu'à preuve du contraire chauffer plus un sol favorise la transformation des matières organiques en CO2.

Il suffit de voir les sols des forêts du sud de la France et ceux des forêts du nord pour comprendre.

C'est une évidence absolue.

Globalement l'effet (CO2+température) sur la biosphère terrestre (végétation+sols) est très très certainement une rétroaction positive.

Il est tout à fait louable d'être ainsi sceptique default_flowers.gif Cela permet de rappeler que le scepticisme ne fonctionne pas à sens unique.

Le CO2 n'est évidemment pas le seul facteur. Il semble que la hausse des températures augmente le taux de capture du CO2. C'est ce que prévoit la théorie. Et c'est ce que l'on trouve dans les expérimentations. Dans l'article cité plus haut de Ainsworth et al. sur FACE, par exemple, la photosynthèse en CO2 enrichi augmente de 19% sur les sites à moins de 25°C, mais de 30% sur les sites à plus de 25°C. Quant aux nutriments (N et P), ils proviennent notamment de la décomposition et je ne vois pas pourquoi leur teneur baisserait énormément si plus de croissance donne plus de décomposition (hors zone de cultures évidemment, où la plante est prélevée avant de se re-décomposer sur place et de restituer au sol ses éléments minéraux).

Sur le carbone et le sol, cela me paraît un peu plus complexe. Une partie du carbone reste séquestrée dans les sols, mais selon des processus mettant en scène diverses populations microbiennes, qui sont sensible à d'autres facteurs (azote notamment). Ces processus de décomposition diffèrent aussi selon les essences des déchets de litière et les micro-organismes concernés (champignons ou bactéries). Je ne sais pas s'il existe des modèles locaux ou globaux sur l'évolution du phénomène selon les paramètres T / CO2 / minéraux. C'est probable. Sans doute les agronomes ou forestiers qui interviennent parfois dans nos discussions ont-ils des infos ?

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Organisation des Nationes Unies :

L'évolution du climat

Les phénomènes météorologiques extrêmes - Sont-ils un signe du changement climatique mondial ?

Par Rajendra K. Pachauri, Président du GIEC, 2002

http://www.un.org/french/pubs/chronique/20...o4/0402p58.html

A nouveau, merci de citer la source d'origine (le rapport OMM) et, si possible, d'en faire une première synthèse. Là, j'ai juste un édito du président du GIEC dans une feuille de liason de l'ONU et je ne suis pas très étonné qu'il mette en avant ce qui justifie pour l'opinion l'existence de l'organisme qu'il préside.

L'OMM constate que le nombre d'événement extrême double au sein de la dernière décennie. Quels événements extrêmes ? A-t-on comparé avec d'autres évolutions intradécennales au cours du XXe siècle ? Que donne chacun de ces évéments extrêmes en tendance depuis plusieurs décennies ? Quelles sont les zones concernées ? etc. Sinon, on parle dans le vide.

C'est la rhétorique habituelle de l'alarmisme de surfer ainsi sur des données floues ou d'extraire des phrases-choc, pour entretenir un climat d'angoisse et de catatrophe imminente. Mais il me semblait que l'on avait choisi d'aller au fond des choses dans un débat ouvert et sérieux. Dans ce cas, on cite des sources scientifiques et on en extrait les infos pertinentes pour la discussion.

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Hervé Le Treut, directeur du laboratoire de météorologie dynamique du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) :

"On peut s'attendre à des canicules plus fréquentes ou plus fortes du fait de la tendance générale à la hausse des températures liée aux émissions de gaz à effet de serre"

"On a pu estimer qu'à l'horizon 2050, on pourrait avoir des canicules de ce type [2003] assez régulièrement, tous les deux ou trois ans", selon Hervé Le Treut.

NB - Je fais confiance au Président du GIEC : ce n'est vraiment le genre de personne à raconter n'importe quoi pour faire peur. Le rapport est là : http://www.wmo.ch/index-fr.html (cherches ! default_flowers.gif ) Un petit coup de pouce...http://www.wmo.ch/web/Press/Press695_fr.doc

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Communiqué de presse WMO

LES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES EXTRÊMES POURRAIENT AUGMENTER

DE FRÉQUENCE ET D’INTENSITÉ

Genève, 2 juillet 2003 – Dans le monde entier, les extrêmes météorologiques et climatiques continuent de battre des records. Comme l’indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un communiqué de presse publié ce jour, les dernières évaluations scientifiques laissent à penser que l’élévation générale des températures due au changement climatique pourrait entraîner une augmentation de fréquence et d’intensité de ces phénomènes extrêmes.

En juin, des températures records ont été enregistrées dans le sud de la France, la température dépassant 40 °C dans certaines régions du sud ouest. Il en a résulté une température moyenne pour le mois de juin supérieure de 5 à 7 °C à la moyenne à long terme. En Suisse, le mois de juin a été le plus chaud qu’on ait jamais observé depuis au moins 250 ans, selon les spécialistes de l’évolution de l’environnement. A Genève, depuis le 29 mai, la température diurne maximale n’est pas descendue au dessous de 25 °C, de sorte que le mois de juin a été le plus chaud jamais observé dans cette ville.

Aux Etats-Unis d’Amérique, 562 tornades ont été dénombrées en mai, qui ont causé la mort de 41 personnes. Il s’agit là du nombre record de tornades enregistré en un mois. Le record mensuel précédent était de 399 tornades recensées en juin 1992. Dans l’est et le sud est du pays, un temps froid et humide a prédominé pendant plus d’un mois. Toujours en mai, on a relevé des températures hebdomadaires inférieures de 2 à 6 °C à la normale. De plus, des précipitations supérieures à la normale ont été enregistrées, avec des excédents compris entre 50 et 350 mm pendant plus de 12 semaines consécutives à compter du mois de mars 2003.

En Inde, la vague de chaleur précédant la mousson a été cette année caractérisée par des températures élevées oscillant entre 45 et 49 °C, ce qui correspond à des températures hebdomadaires supérieures de 2 à 5 °C à la normale. Ce temps chaud a causé la mort d’au moins 1 400 personnes. Au Sri Lanka, le passage du cyclone tropical 01B a donné lieu à des pluies torrentielles qui ont encore aggravé des conditions météorologiques déjà marquées par une forte humidité. Il en a résulté des inondations et des glissements de terrain, qui ont fait au moins 300 victimes. De plus, l’infrastructure et l’activité économique ont été durement touchées dans le sud ouest du pays. Ainsi, la production de thé cultivé à basse altitude devrait diminuer de 20 à 30 % durant les trois prochains mois.

Ces événements extrêmes records (hautes températures, basses températures, fortes précipitations et sécheresses) entrent tous dans le calcul des moyennes mensuelles et annuelles qui, dans le cas de la température, augmentent graduellement depuis 100 ans. Si de nouveaux phénomènes extrêmes records se produisent chaque année quelque part dans le monde, le nombre de ces phénomènes n’a cessé de s’accroître ces dernières années. Selon les conclusions des derniers rapports d’évaluation scientifique du changement climatique établis par le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC), la température moyenne à la surface du globe a commencé d’augmenter en 1861 et se serait élevée de quelque 0,6 °C durant le XXe siècle. Cette valeur est supérieure d’environ 0,15 °C à celle qui était mentionnée dans les rapports précédents. D’après de nouvelles analyses de données indirectes relatives à l’hémisphère Nord, la hausse de température enregistrée au XXe siècle serait apparemment sans équivalent depuis 1 000 ans. Il semble aussi que, dans l’hémisphère Nord, les années 90 ont été la décennie la plus chaude et que 1998 a été l’année la plus chaude. Si la tendance à la hausse de la température moyenne à la surface du globe a été quelque peu irrégulière au cours du siècle dernier, l’évolution observée depuis 1976 est approximativement trois fois plus rapide que celle correspondant aux 100 dernières années dans leur ensemble. Enfin, la température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) enregistrée en mai 2003 est la deuxième plus forte température jamais observée depuis le début des relevés en 1880 (et même la plus forte si l’on ne tient compte que des seules terres émergées).

L’influence qu’exerce le phénomène El Niño-La Niña sur ces événements extrêmes est encore mal connue. L’OMM et ses Membres – c’est à dire les Services météorologiques et hydrologiques nationaux – ainsi que divers instituts de recherche poursuivent donc leur action en matière de recherche et s’efforcent de mieux cerner l’influence d’El Niño et d’autres phénomènes climatiques de grande ampleur sur les événements climatiques extrêmes.

*************

Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à :

Mme Carine Richard Van Maele

Chef du Bureau de l’information et des relations publiques

Organisation météorologique mondiale

Tél. :

Fax :

Courriel :

Site Web : http://www.wmo.ch

NB - Infos plus récentes :

- http://www.wmo.ch/web/wcrp/ExtremesRisks_index.html

- Rapport de l'ONERC -Evènements extrêmes :

http://www.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=3448

- http://www.proclim.ch/Products/Extremereig...03_Rapport.html

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Rapport de l'ONERC -Evènements extrêmes :

http://www.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=3448

Martin Beniston

Directeur de l'unité de géographie (université de Fribourg - Suisse)

" Dans un climat qui se réchauffe, il y a plus d'énergie à disposition pour générer des événements climatiques extrêmes. On peut penser que ceux-ci augmenteronten fréquence et en intensité : tempêtes tropicales, tornades, précipitations extrêmes menant à des inondations ou absence de précipitations menant à des sécheresses, grêle… peuvent être le type d'événements extrêmes qui engendrent des dégâts "importants.

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Michel Petit

Président de la Société météorologique de France.

" D’un point de vue scientifique, on peut difficilement quantifier de manière extrêmement précise ce que seront les termes du changement climatique, on sait en revanche imaginer les conséquences et les enjeux potentiels. Les difficultés et les incertitudes scientifiques substantielles ne doivent pas être un prétexte pour dire que le réchauffement climatique n'existe pas.

Une approche intéressante pour l’étude des risques liés à des événements extrêmes consiste à coupler les observations statistiques avec les modèles. Si on ne peut pas prédire les événements extrêmes, on peut en revanche, à partir de données statistiques, prédire les conditions climatiques qui seraient les plus favorables à l'apparition d'événements extrêmes. Différents modèles donnent des résultats différents avec un facteur 3 sur l'amplitude de l'élévation de température moyenne. L'incertitude est majeure mais on ne sait pas encore comment la réduire. Le progrès peut venir d’une approche consistant à chercher quel est le modèle qui correspond au mieux aux les observations actuelles.

Pour ce qui est de l'avenir du changement climatique et de ses conséquences, un facteur d’incertitude important restera la quantité des futures émissions de GES qui dépendent entre autres de la manière dont le problème sera géré à l’échelle internationale. Pour réduire considérablement les émissions de GES en

un siècle de façon à éviter que la concentration de l’atmosphère en CO2 ne fasse plus quedoubler, il faudrait

passer préalablement par un maximum, avant de redescendre au quart de leur niveau actuel. Il faudra quoiqu’il arrive attendre plusieurs dizaines d'années avant que la concentration du CO2 dans l'atmosphère ne se stabilise. Sur le moyen terme, il faut savoir que rien de ce qu'on fera n’aura d’effet appréciable avant 20 ou 30 ans. Le changement climatique, l'augmentation de la température continueront à se produire imperturbablement et ne se stabiliseront qu’environ un siècle plus tard à une valeur largement supérieure à celle que l'on avait lorsqu'on s'est décidé à agir et ce changement climatique serra irréversible pour des millénaires. Dans la situation d'incertitude sur l'amplitude du changement climatique, la gestion du risque et des enjeux est donc extrêmement importante à prendre en compte. Si on attend trop pour agir, il sera véritablement trop tard pour éviter des catastrophes. "

BILAN :

- On observe une augmentation de la fréquence des évènements extrêmes dans le monde (voir WMO - Le nombre de cyclones de catégorie 4 et 5 a par exemple été multiplié par 2 en 30 ans)

- On s'attend à une telle augmentation dans le cadre d'un monde qui se réchauffe ("Dans un climat qui se réchauffe, il y a plus d'énergie à disposition pour générer des événements climatiques extrêmes")

- La présomption que cette augmentation de la fréquence des évènements extrêmes soit liée au RC est élevée.

- L'absence de certitude absolue n'est pas une raison pour ne rien faire pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre. (impact du réchauffement sur le niveau marin : fonte des calottes glaciaires, des glaciers de montagne, dilatation thermique de l'eau; impact de l'augmentation du C02 sur le pH océanique; impact du RC sur la biodiversité, sur la santé...)

Quand on augmente la puissance du feu sous une casserole remplie d'eau, il y a plus de grosses bulles à se former...Et encore plus si on ferme le couvercle...

casseroleGde.gif

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Bien. Dans la littérature inégale dont tu nous innondes, je retiens la précision suivante qui a le mérite de mettre fin à une bonne partie du débat.

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Sur le bon vieux réel lui-même, je cesse de discuter de ces points tant que je n'ai pas des éléments précis : évolution globale de chaque phénomène extrême sur les dernières décennies ou le dernier siècle. (Evidemment mesurée autrement que par les coûts aux assurances, qui reflètent des évolutions économiques et non climatiques). Et tant qu'à faire, évite de commencer par les cyclones, on en a déjà parlé en long, en large et en travers ces derniers mois : les chercheurs restent clairement divisés sur le sujet et tous ont de bons arguments.

En climatologie (section où tu postes), qui n'est justement pas la météorologie, on débat sur des tendances longues à partir de données chiffrées. Tu auras beau mettre quinze déclarations de quinze climatologues ou organismes dans quinze communiqués ou magazines différents, cela ne changera rien à cette évidence. Le matériau de base, c'est la littérature scientifique elle-même, c'est-à-dire les études existant sur chaque phénomène ou problématique. Tant que tu ne voudras pas faire l'effort de la consulter et de la synthétiser, cela ne mènera à rien.

Ce que tu continues en revanche d'exposer efficacement par ce name-dropping effréné, c'est le processus courant d'endormissement de l'esprit critique par l'alarmisme. En ce sens, je te remercie de démontrer ainsi (pour ceux qui en doutaient encore) l'urgente nécessité de la critique sceptique.

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je retiens la précision suivante qui a le mérite de mettre fin à une bonne partie du débat.

Oui, c'est exactement ce que dit Michel Petit :

D’un point de vue scientifique, on peut difficilement quantifier de manière extrêmement précise ce que seront les termes du changement climatique, on sait en revanche imaginer les conséquences et les enjeux potentiels. Les difficultés et les incertitudes scientifiques substantielles ne doivent pas être un prétexte pour dire que le réchauffement climatique n'existe pas. Une approche intéressante pour l’étude des risques liés à des événements extrêmes consiste à coupler les observations statistiques avec les modèles. Si on ne peut pas prédire les événements extrêmes, on peut en revanche, à partir de données statistiques, prédire les conditions climatiques qui seraient les plus favorables à l'apparition d'événements extrêmes.

Et Rajendra K. Pachauri, Michel Petit et Hervé Le Treut font d'excellentes synthèses...Bien meilleures que les miennes, c'est complètement évident mais tu me pousses à le dire. Leurs commentaires dans la presse ou dans les rapports de synthèse (ONERC, ONU etc.) sont donc précieux. C'est d'ailleurs une question de confiance envers le travail des autres : je ne vis pas dans un univers de complot climatique et quand je lis les déclarations de ces éminents scientifiques je n'éprouve pas un besoin éffréné de vérifier dans le détail et au microscope s'ils ne se seraient trompés quelque part. Chacun son métier et ayons confiance. Ces personnalités ne se risqueraient pas à dire n'importe quoi dans des textes publics (c'est d'ailleurs pour cela que les propos mensongers d'Allègre sur le climat sont profondément choquants - C'est extrêment rare au sein de la communauté scientifique)

Et encore une fois ce n'est pas parcequ'il n'y a pas de certitude absolue que cela doit nous dispenser d'agir pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

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Il est tout à fait louable d'être ainsi sceptique default_whistling.gif Cela permet de rappeler que le scepticisme ne fonctionne pas à sens unique.

Le CO2 n'est évidemment pas le seul facteur. Il semble que la hausse des températures augmente le taux de capture du CO2. C'est ce que prévoit la théorie. Et c'est ce que l'on trouve dans les expérimentations. Dans l'article cité plus haut de Ainsworth et al. sur FACE, par exemple, la photosynthèse en CO2 enrichi augmente de 19% sur les sites à moins de 25°C, mais de 30% sur les sites à plus de 25°C. Quant aux nutriments (N et P), ils proviennent notamment de la décomposition et je ne vois pas pourquoi leur teneur baisserait énormément si plus de croissance donne plus de décomposition (hors zone de cultures évidemment, où la plante est prélevée avant de se re-décomposer sur place et de restituer au sol ses éléments minéraux).

Sur le carbone et le sol, cela me paraît un peu plus complexe. Une partie du carbone reste séquestrée dans les sols, mais selon des processus mettant en scène diverses populations microbiennes, qui sont sensible à d'autres facteurs (azote notamment). Ces processus de décomposition diffèrent aussi selon les essences des déchets de litière et les micro-organismes concernés (champignons ou bactéries). Je ne sais pas s'il existe des modèles locaux ou globaux sur l'évolution du phénomène selon les paramètres T / CO2 / minéraux. C'est probable. Sans doute les agronomes ou forestiers qui interviennent parfois dans nos discussions ont-ils des infos ?

Ce n'est pas du scepticisme, mais du raisonnement.

Il y a bien sûr certaines évidences dans tout cela..

La température est un facteur qui permet d'augmenter l'énergie d'activation des réactions chimiques et donc des réactions chimiques qui gèrent le vivant.

Le CO2, je n'y reviendrais pas, c'est également une évidence.

Je veux bien croire que, pendant un temps, les matières organiques, mieux minéralisées par la chaleur, serviront aux plantes.

Mais si ces facteurs bénéficient au vivant , à une condition sur laquelle je reviendrai plus loin, il est un peu singulier de penser qu'ils ne profiteraient pas aux flore et faune microbiennes du sol.

Ces dernières sont à l'origine de la décomposition du carbone organique du sol en CO2.

La condition fondamentale qui permet le développement végétal est la présence d'eau en quantité suffisante.

Bien plus encore que pour la flore microbienne du sol, les plantes aériennes en ont en effet grand besoin pour assurer l'évapotranspiration.

Je disais toute à l'heure, en vain pour certains apparemment, qu'il était nécessaire de bien regarder par zone géographique ce qui était prévu par les modèles et également par saison.

Or ces mêmes modèles prévoient, dans une bonne partie des zones continentales de l'HN, excepté la Sibérie septentrionale et l'Asie orientale, une augmentation des précipitations en hiver et une baisse en été.

A l'inverse les températures estivales (JJA) subiraient une plus forte hausse, en général, que les températures hivernales.

La situation serait différente pour les très hautes latitudes.

En conséquence les plantes auraient plus chaud qu'actu et disposeraient de moins d'eau encore que maintenant pour résister à la chaleur.

On voit mal dans ces conditions comment elles pourraient accroître leur consommation de C.

On pense même au contraire, qu'elles relargueraient du C, comme cela a été vu en 2003.

Certaines zones pourraient peut-être bénéficier de conditions plus favorables que maintenant.

Il est cependant très probable que le carbone végétal soit relargué de la masse végétale vivante et des sols.

Concernant l'influence de la température sur la vie végétale on fera tout demême attention à ne pas extrapoler, à n'importe quelle espèce, ce raisonnement.

De plus sur un plan plus général tout le monde sait bien que, si à 20 ou 25 °C la vie se développe mieux qu'à 5°C, on ne peut pousser le raisonnement trop loin.

Tout cela incline très fortement à penser que des augmentations de température et des baisses de précipitations au mauvais moment seront responsables d'une rétroaction globale positive du monde végétal dans son ensemble et des sols.

Et ceci, dans le cadre des prévisions à la fois globales et régionales d'anomalie de température et de précipitation.

sources: AR4 du GIEC principalement.

et un peu de raisonnement personnel default_crying.gif comme d'habitude.

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La condition fondamentale qui permet le développement végétal est la présence d'eau en quantité suffisante.

Bien plus encore que pour la flore microbienne du sol, les plantes aériennes en ont en effet grand besoin pour assurer l'évapotranspiration.

Je disais toute à l'heure, en vain pour certains apparemment, qu'il était nécessaire de bien regarder par zone géographique ce qui était prévu par les modèles et également par saison.

Or ces mêmes modèles prévoient, dans une bonne partie des zones continentales de l'HN, excepté la Sibérie septentrionale et l'Asie orientale, une augmentation des précipitations en hiver et une baisse en été.

A l'inverse les températures estivales (JJA) subiraient une plus forte hausse, en général, que les températures hivernales.

La situation serait différente pour les très hautes latitudes.

En conséquence les plantes auraient plus chaud qu'actu et disposeraient de moins d'eau encore que maintenant pour résister à la chaleur.

1- A mon sens, les prévisions régionales des modèles sont à prendre avec des pincettes sacrément longues. Contrairement aux estimations de moyennes globales, elles demandent une connaissance (et simulation) plus fine de la circulation générale, notamment de ses oscillations naturelles régionales (de la manière dont ces oscillations pourraient évoluer à 2xCO2) et de leur téléconnexion. On a moins de données sur ces questions, donc moins de contraintes pour le paramétrage. Par ailleurs, nombre d'études montre que les modifications d'usage du sol (mal prise sen comptes par les modèles globaux AOGCM) peuvent provoquer des amplitudes locales importantes, notamment dans le régime des précipitations. (J'aimerais bien que ceux qui travaillent sur ce domaine interviennent à ce sujet, pour préciser ce qu'il en est et comment ont évolué les modèles climatiques régionaux ces dernières années, par exemple ARPEGE)

2- En admettant que les prévisions régionales soient utilisables, les conséquences sur la végétation des températures / précipitations dépendent entièrement de l'amplitude de la hausse et de la baisse (et de sa rapidité pour l'adaptation biologique). Le schéma que tu décris me semble par exemple positif si les hausses de précipitations hivernales alimentent assez les aquifères et si la hausse des températures estivales n'est pas trop forte. Les projections de CARBOFOR (Inra) sur la base du scénario B2 et du modèle ARPEGE aboutissent ainsi à une augmentation globale de production nette (2 à 15 %) sur le massif forestier français (2100), mais avec beaucoup de disparités régionales. (C'est toutefois un modèle, avec toutes ses limites, d'autant plus qu'il cumule par définition les incertitudes des modèles climatiques et celles des modèles agrobotaniques).

3- On ne peut sans doute pas pousser "trop loin" le raisonnement selon lequel les plantes se développent mieux à 20°C qu'à 5°C. Pour le pousser cependant juste assez loin, la question est de connaître les hausses attendues sur les zones que tu décris, pour analyser quelles seront les T moyennes saisonnières et voir si elles sont conformes à une bonne productivité végétale en fonction des précipitations.

4- Si l'on parle de "rétroaction positive des sols et des plantes", on le fait à l'échelle globale. Il ne faut pas seulement savoir ce qui se passera en zone tempérée de l'HN, mais sur l'ensemble du globe, notamment les zones tropicales (environ 50% de la couverture forestière à elles seules de mémoire).

5- Sur l'activité microbienne rapportée à la température, je doute à nouveau que le raisonnement puisse être aussi simple. A titre d'exemple récent, on a montré que la réduction de la couverture neigeuse refroidit les sols, ce qui limite l'activité microbienne dans les massifs concernés. Ensuite, je ne crois pas qu'il existe de consensus actuel (ni même de modèle en fait) sur les effets d'une hausse du CO2 et des T sur les écosystèmes microbiens terrestres. D'après ce que j'ai lu, l'âge relatif du carbone séquestré dans le sol (récent ou ancien) influe notamment le processus. Enfin, il faut au moins être cohérent dans les prévisions : si la biomasse microbienne augmente, cela augmente aussi la minéralisation (les micro-organismes sont à la fois source et réservoirs de nutriments pour les végétaux), donc la capacité de croissance de la couverture végétale, donc le recapture du CO2 émis depuis le sol. La crainte d'un défaut de substances nutritives n'est donc pas très compatible avec la crainte d'une hausse d'activité microbienne. Evidemment, si l'on n'isole que les aspects négatifs de chaque phénomène, on aboutit toujours à des prévisions assez sombres...

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Comme je l'ai signalé plus haut, en attendant la concentration en C02 atmosphérique continue d'augmenter très rapidement, ça c'est une certitude et ceci malgré le pompage de nos plantes et de nos océans...Ce serait bien pire autrement. En gros, les puits biosphériques et océaniques piègent la moitié de nos émissions en C02. C'est un équilibre et il n'y a pas de raison que tout à coup les plantes se mettent à grandir comme dans Alice au pays des merveilles pour stabiliser la concentration en C02 atmosphérique. Pour l'océan, on sait que sa capacité à stocker le CO2 diminue quand la température augmente...

Loi de Henry : A température constante et à saturation, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide.

Mais quand la température monte cela donne ceci :

http://perso.orange.fr/bernard.pironin/aquatech/henry.htm

Donc on peut s'attendre à un dégazage du CO2 actuellement piègé dans les océans dans le cadre du réchauffement global (rétro-action positive). Et si le processus se met en place nous sommes mal barrés n'est-ce pas ?

Je suis sceptique : j’ai le sentiment que les projections actuelles retenues par la communauté scientifique internationale négligent les effets rétro-amplificateurs et en premier lieu le relargage du C02 océanique et la diminution de l’albedo par régression des surfaces englacées à albedo élevée (sans parler des clathrates).

On sait que le signal d'origine astronomique responsable de l’alternance des cycles glaciaires et interglacaires avec une période principale de 100 000 ans (théorie de Milankovitch) a été fortement amplifié par ces mécanismes rétro-amplificateurs. On voit mal pourquoi il devrait en être autrement dans le cas présent étant donné que l’intensification anthropique de l’effet de serre conduit à un réchauffement, un signal thermique qui est potentiellement amplifiable. Une inconnue : dans combien de temps ? (inertie du système etc.)

Jeff Severinghaus : "Selon des estimations de modèles, l'effet du CO2 (avec celui du CH4 et du N2O) permet d'expliquer la moitié du réchauffement total se produisant lors des transitions glaciaire-interglaciaires... le CO2 serait stocké dans l'océan profond au cours des périodes glaciaires, puis réinjecté dans l'atmosphère lorsque le climat se réchauffe...

[point "rassurant" :] Le CO2 commence à augmenter autour de 800 ans (entre 600 à 1000 ans) après le démarrage de l'augmentation de température lors des terminaisons glaciaires. ".

http://www.realclimate.org/index.php/archi...n-ice-cores/fr/

NB :

- Rétro-action : effet comparable aux réactions parasites qui ont lieu quand on approche un microphone trop proche d'une enceinte

- L'augmentation récente du niveau de CO2 atmosphérique est d'origine humaine, les scientifiques en ont la certitude.

- La Terre est en déséquilibre énergétique. Le réchauffement est bien d'origine anthropique, c'est confirmé par le GISS-NASA

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Loi de Henry : A température constante et à saturation, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide.

Mais quand la température monte cela donne ceci :

http://perso.orange.fr/bernard.pironin/aquatech/henry.htm

Donc on peut s'attendre à un dégazage du CO2 actuellement piègé dans les océans dans le cadre du réchauffement global (rétro-action positive). Et si le processus se met en place nous sommes mal barrés n'est-ce pas ?

Un dégazage du CO2 par les océans ? Mais dis-moi, tu anticipes quel réchauffement océanique dans les 100 ans à venir ?
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- Rétro-action : effet comparable aux réactions parasites qui ont lieu quand on approche un microphone trop proche d'une enceinte

Celle-là, j'adore. Après la "rétro-amplification", on a maintenant la climatologie larsenienne. David3 doit sans doute travailler dans le spectacle (ingénieur du son ?). default_mad.gif
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Un dégazage du CO2 par les océans ? Mais dis-moi, tu anticipes quel réchauffement océanique dans les 100 ans à venir ?

Bah 130°C, soit le max de la courbe de la loi Henry pour le CO2 non ? Dire que Charles allait écrire un article parlant d'acidification des océans due à l'augmentation de CO2 atmosphérique. Bon bah, plus la peine de s'inquiéter pour la coquille des mollusques à cause de la baisse du pH alor default_mad.gif

Avec David3, on apprend plein de "nouvelles" choses et en plus, qu'est ce qu'on rigole.

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Celle-là, j'adore. Après la "rétro-amplification", on a maintenant la climatologie larsenienne.

Jeff Severinghaus explique de cette manière un processus qui n'est pas forcément simple à comprendre pour tout le monde :

http://www.realclimate.org/index.php/archi...n-ice-cores/fr/

Tu as peut-être une meilleure façon de l'expliquer ?

Dire que Charles allait écrire un article parlant d'acidification des océans due à l'augmentation de CO2 atmosphérique

Pas la peine, Claude Allègre en a déjà parlé ( France Inter le 11 octobre dans la matinée). Et l'acidification des eaux océaniques, ainsi que l'intensification des phénomènes extrêmes est d'ailleurs pour lui une raison pour interdire les voitures en ville. Enfin, on ne peut pas lui reprocher d'être cohérent sur ce point.L'ancien ministre propose de bannir les voitures à essence de la ville

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-816848,0.html

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J'ai lu l'étude de Ciais et al. (2005) et le commentaire par Dennis Baldocchi, dans le même numéro. Très rapidement, une synthèse.

En quoi consiste l'étude ?

Les auteurs ont analysé sur quinze points en Europe (14 forêts et une prairie), dans sept pays et sur juillet-septembre 2003 (canicule) les variations de productivité primaire de la végétation (GPP), de respiration totale de l'écosystème (TER) et d'échange net de CO2 (NEE). A l'aide d'un modèle, ils ont ensuite extrapolé à partir de ces sites à l'ensemble du continent.

L'étude de Cias, publié dans Nature (gage de sérieux climatique comme chacun sait) est une simulation qui avance que l'Europe a été source de CO2 en 2003, dont les résultats n'ont été confirmée par aucune autre étude. Et quand on regarde les vraies mesures de CO2 atmosphérique, a-t-on constaté un changement d'évolution en 2003, un pic, un creux, une inflexion, une cassure...? Rien, niet, que dalle. Voir les mesures de Mauna Loa ici : http://www.cmdl.noaa.gov/ccgg/trends/

Une seule étude basée sur une extrapolation extravagante, non confirmée, ni par d'autres auteurs, ni par des mesures de terrain. Ca apparemment, ça suffit aux alarmistes qui ne s'embarassent pas de la montrer comme une "preuve" des catastrophes à venir du RC (cf site de Jancovici). Eh bien, la science est tombée bien bas.

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Merci pour ton lien miniTAX qui illustre parfaitement ce que je disais :

Comme je l'ai signalé plus haut (cela devient lassant), la concentration en C02 atmosphérique continue d'augmenter très rapidement, ça c'est une certitude et ceci malgré le pompage de nos plantes et de nos océans...Ce serait bien pire autrement.

En gros, les puits biosphériques et océaniques piègent la moitié de nos émissions en C02. C'est un équilibre et il n'y a pas de raison que tout à coup les plantes se mettent à grandir comme dans Alice au pays des merveilles pour stabiliser la concentration en C02 atmosphérique. Pour l'océan, on sait que sa capacité à stocker le CO2 diminue quand la température augmente.

Au mieux les plantes peuvent ralentir un tout petit peu le processus (mais pas le stopper). Au pire elle peuvent l'agraver un tout petit peu. Pas vraiment de quoi être rassuré.

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Celle-là, j'adore. Après la "rétro-amplification", on a maintenant la climatologie larsenienne.

Jeff Severinghaus explique de cette manière un processus qui n'est pas forcément simple à comprendre pour tout le monde : http://www.realclimate.org/index.php/archi...n-ice-cores/fr/Tu as peut-être une meilleure façon de l'expliquer ?

Au cas où ça t'a échappé, on est dans un forum de scientifiques passionnés de la question climatique et non pas la rubrique "le Zinc". Le minimum de respect pour tes interlocuteurs en débarquant dans un forum, c'est de regarder ce qui a été discuté dans les autres fils, de chercher à comprendre ce qui a été dit. Au lieu de constater qu'on discute ici de questions aussi pointue que la NOA, le forçage géothermique ou la théorie du barycentre et que la plupart des affirmations que tu avances sont déjà débattues en long et en large, tu balances tes explications (que personne ne t'a sollicités d'ailleurs) qui font injure à l'intelligence en inventant des termes farfelus (pour info on ne dit pas "rétro-amplification" mais rétroaction positive). Et quand on cherche à creuser scientifiquement la question en essayant de recentrer le fil, tu évites la réflexion en balançant des sources mal digérées pouvant venir tout autant du Figaro que de Greenpeace et le fil part en sucette sur d'autres sujets ce qui fait qu'on finit par discuter autant de la saucisse de Frankfort que de la bière bavaroise dans un meme fil. C'est comme un newbie qui débarque dans un forum de nerds en informatique et qui s'avise à expliquer au hacker en chef qu'il a un calculateur extrement puissant et compact qui s'appelle PC, avec une énorme quantité de Random Access Memory appelé RAM d'une taille qui peut dépasser 1 giga octet, un octet étant 8 bits etc...

Ca amuse au début mais au bout d'un certain temps, ça devient franchement lourd, d'autant plus que je ne suis pas le seul de t'en prévenir. default_flowers.gif

P.S. Je ne me souviens pas t'avoir vu répondre à Torrent sur son argument qui est un contre exemple parfait de ton "émergence climatique".

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Un dégazage du CO2 par les océans ? Mais dis-moi, tu anticipes quel réchauffement océanique dans les 100 ans à venir ?

Les flux de CO2 sur les océans sont voisins de 100 Gt absorbées annuellement et de 100 Gt émises annuellement. Les océans chauds sont émetteurs, les océans froids sont des ouits de carbone. Ils l'emportent actuellement d'à peu près 2 Gt. Ce n'est pas énorme et un le réchauffement de la couche limlite océanique n'a pas besoin d'être condidérable pour déplacer ce déséquilbre.
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On n'est pas dans la rubrique "le Zinc"

A te lire on en a pourtant l'impression miniTAX. Montre l'exemple default_flowers.gifFaire "injure à l'intelligence en inventant des termes farfelus" default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> - Tu ne manques pas d'humour !
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On n'oubliera pas non plus l'effet de l'augmentation de température sur le contenu en carbone des sols.

Jusqu'à preuve du contraire chauffer plus un sol favorise la transformation des matières organiques en CO2.

Il suffit de voir les sols des forêts du sud de la France et ceux des forêts du nord pour comprendre.

C'est une évidence absolue.

Tu compares une végétation d'un climat méditerranéen à celle d'un climat océanique. J'espère que tu n'en tire aucune conclusion, encore moins "d'évidence absolue". Compare plutot la productivité entre une foret septentrionale et une foret tropicale dont la température moyenne annuelle est de plusieurs degrés supérieure, la vitesse de production et l'épaisseur d'humus. Nier que la croissance végétale due à une hausse de CO2 (constatée) et une précipitation accrue (prévue par les modèles default_flowers.gif ) est une rétroaction négative à l'augmentation du CO2, c'est quand meme fort !
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Tu compares une végétation d'un climat méditerranéen à celle d'un climat océanique. J'espère que tu n'en tire aucune conclusion, encore moins "d'évidence absolue".

ben si justement j'en tire comme conclusion qu'un climat chaud et sec n'est pas favorable à la végétation.

c'est bien une évidence absolue que chacun peut constater s'il voyage un peu.

Nier que la croissance végétale due à une hausse de CO2 (constatée) et une précipitation accrue (prévue par les modèles default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) est une rétroaction négative à l'augmentation du CO2, c'est quand meme fort !

Ce qui est surtout fort c'est que tu ne lises pas ce que j'écris.

Le CO2, une bonne température, de l'eau en quantité c'est tout bon pour les plantes.

Mais je faisais remarquer que justement les modèles prévoyaient un manque d'eau dans les périodes de croissance.

Enfin comme les négateurs ne croient pas aux modèles il vaut mieux briser là. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Cela tourne un peu en rond en s'enfonçant.

déprimant.

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ben si justement j'en tire comme conclusion qu'un climat chaud et sec n'est pas favorable à la végétation.

c'est bien une évidence absolue que chacun peut constater s'il voyage un peu.

Ce qui est surtout fort c'est que tu ne lises pas ce que j'écris.

Le CO2, une bonne température, de l'eau en quantité c'est tout bon pour les plantes.

Mais je faisais remarquer que justement les modèles prévoyaient un manque d'eau dans les périodes de croissance.

Enfin comme les négateurs ne croient pas aux modèles il vaut mieux briser là. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Cela tourne un peu en rond en s'enfonçant.

déprimant.

Le sujet initial était celui de la réponse pédagogique à certaines questions bien déterminées et plutôt bien posées.

On en est bien loin.

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Le CO2, une bonne température, de l'eau en quantité c'est tout bon pour les plantes.

Mais je faisais remarquer que justement les modèles prévoyaient un manque d'eau dans les périodes de croissance.

Enfin comme les négateurs ne croient pas aux modèles il vaut mieux briser là. default_wacko.png

Les modèles RCM ou GCM prévoient moins de pluie en JJA et plus en DJF sur l'Europe en dessous de 55°N, ce qui est tout de même plus précis géographiquement et ne dit rien en soi sur le "manque d'eau", puisque celui-ci est notamment fonction des réserves aquifères accumulées d'octobre à avril (hors période de croissance de la plupart des essences tempérées) et des précipitations en été ("moins" ne veut pas dire "plus du tout").

Par ailleurs et par définition, le réchauffement devrait avoir des effets positifs (sur la rétroaction végétale qui nous intéresse ici) sur des zones actuellement plus froides, où les périodes de croissance vont s'allonger. La balance des phénomènes n'est sans doute pas facile à faire précisément, mais l'hypothèse qu'elle soit négative paraît de prime abord un peu tirée par les cheveux, au moins sur l'Europe. Quant au reste du monde, je comprends mal comment on peut à la fois prévoir une rétroaction de la vapeur d'eau (et, de manière générale, une intensification du cycle de l'eau) et craindre que les sécheresses se généralisent sur les continents.

Sinon, je t'ai cité un modèle pour te faire plaisir : tu y crois au moins, toi qui n'est pas négateur ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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