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Réchauffement


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A propos de l'Eocène j'ai retrouvé cette source (Pearson 2000) qui compare la variation du CO2 atmosphérique avec d'autres proxies. Notamment le ratio de l'isotope O18, indice de température océanique et de croissance glaciaire : plus il est faible (tend vers 0), plus les températures sont élevées et les glaces rares (et inversement bien sûr).

On constate dans le schéma ci-dessous de médiocres concordances CO2/O18. Le pic avant l'Eoène est atteint alors que le CO2 est déjà revenu à 500 ppm, après avoir été bien plus haut que 3000 ppm ; et la tendance des températures est globalement à la baisse vers 44-48 Ma, lorsque le CO2 connaît à nouveau une hausse au-dessus de 2000 ppm. Par ailleurs, entre 25 et 0 Ma, on voit des variations significatives du proxy O18 alors que le CO2 connaît assez peu d'amplitude (au regard du reste la période considérée).

http://img137.imageshack.us/img137/5361/406695ad2rj0.jpg

Il me semble assez clair que les variations de température globale ne dépendent pas que du CO2.

En des temps si lointains que ceux exposés dans cette étude on est sans doute loin d'avoir en notre possession tous les paramètres (activité volcanique, paramètres astronomiques divers,...)

Il faudrait, de plus, avoir les teneurs des autres GES et notamment du CH4.

Par contre ce que l'on peut constater c'est la corrélation générale entre les tendances température et teneur en CO2.

Globalement la température baisse avec le CO2.

Et je ne m'attacherais pas trop aux variations intermédiaires.

Là où c'est moins clair c'est dans la période 4 qui correspond aux dernières glaciations.

Mais il est important de souligner que l'on parle d'un monde qui évolue grandement depuis 60 millions d'années.

Tectonique des plaques qui change l'emplacement des continents dont certains se placent de plus en plus près des pôles, apparition des glaces et des neiges continentales,...

Bref, essayer de voir "bêtement" des corrélations entre 2 courbes sans essayer de comprendre la complexité des phénomènes en jeu ne peut qu'apporter des conclusions erronées.

Autrement dit et pour parler clair, tirer parti d'une relative non-corrélation des 2 courbes pour conclure à une influence du CO2 sur le climat plus faible que calculé ne tient pas la route, selon moi.

Comme beaucoup (pour être gentil) des arguments des sceptiques, d'ailleurs.

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Autrement dit et pour parler clair, tirer parti d'une relative non-corrélation des 2 courbes pour conclure à une influence du CO2 sur le climat plus faible que calculé ne tient pas la route, selon moi.

Comme beaucoup (pour être gentil) des arguments des sceptiques, d'ailleurs.

Pour être aussi gentil, que le patron de la Nasa et d'un des modèles CGM actuels se fende d'un papier aussi "léger" dans les PNAS me ferait réfléchir si je lui prêtais crédit. Après tout, Hansen n'est pas Jancovici et il met un nom assez prestigieux en caution de ce genre de généralités douteuses. Toujours pour être gentil, je suis assez persuadé que 95% des gens qui ne suivent pas spécialement le détail de la recherche climatologique sont persuadés qu'il existe un rapport direct de cause à effet entre GES et température dans les archives paléoclimatiques.

Sinon, je me suis expliqué sur la non-corrélation des courbes et j'attends que l'on me démontre que les températures globales suivent l'effet de serre (ce que croient les 95% susmentionnés), soit en détail sur les 1000 dernières années, soit en grandes tendances sur les 200 millions d'années écoulées. On ne le fera pas parce que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas le cas parce que nous savons tous ici que l'effet de serrre n'est qu'un des éléments d'un puzzle autrement plus complexe.

Sinon, j'aimerais bien que les défenseurs du hansénisme en paléo. m'expliquent en détail la phrase suivante de son article :

"Accepting paleo and modern temperatures at face value implies a WEP 1870 SST in the middle of its Holocene range. Shifting the scale to align the 1870 SST with the lowest Holocene value raises the paleo curve by {approx}0.5°C. Even in that case, the 2001–2005 WEP SST is at least as great as any Holocene proxy temperature at that location. "

Comment Hansen et al. accordent-ils au juste les SST WEP 1870 (début des valeurs modernes) avec les proxies Mg/Ca du Holocène ? Sa phrase laisse entendre qu'ils ont choisi de manière arbitraire que 1870 correspondrait "à la valeur moyenne de son amplitude au Holocène" (et que si l'on devait accorder aux valeurs les plus basses du même Holocène, il faudrait réévaluer de 0,5°C les valeurs modernes). Mais que signifie au juste cette "tambouille" assez grossière où les auteurs ne montrent pas comment ils ont opéré précisément l'intercalibrage proxies/mesures modernes, intercalibrage qui est justement un des pb clasiques de la paléoclimatologie ?

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Non cela n'a rien à voir.

Tu confonds tendance climatique à long terme et "temps" qu'il fait en différents points du globe.

Comparer une moyenne locale et une moyenne globale (en climato) n'a pas de sens. Inutile de faire une comparaison avec la météo, car les échelles de temps et de prévisibilité sont différentes. Mais cela n'a pas de sens malgré tout. Si j'isole le Groenland au XXe siècle (supposé être, comme toutes les zones glaciaires de l'HN, un indicateur "sensible" du réchauffement ou du refroidissement), je déduis que les T globales du XXe siècle se sont refroidies ou ont été stables. Ce qui est inexact, bien sûr.

Les courbes actuelles de température de la zone tropicale suivent parfaitement celles du réchauffement global.

Je n'ai malheureusement pas la partie WEP dont parle Hansen et je n'ai pas trop le temps en ce moment.

Attention, ce n'est pas la zone tropicale en général qui est en question dans l'article, Hansen et al. eux-mêmes reconnaissent que le Pacifique tropical oriental (EEP) ne suit pas la tendance au réchauffement :

"In contrast, the EEP (Fig. 4B) and perhaps Central Antarctica (Vostok, Fig. 4D) warmed less in the past century and are probably cooler than their Holocene peak values. However, as shown in Figs. 1B and 3A, those are exceptional regions."

(Si l'on suivait Hansen sur ce chemin tortilleux, il faudrait retrouver les innombrables régions "exceptionnelles" du globe qui n'ont pas connu leur "pic" au XXe siècle au cours du Holocène.)

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Sinon, je me suis expliqué sur la non-corrélation des courbes et j'attends que l'on me démontre que les températures globales suivent l'effet de serre (ce que croient les 95% susmentionnés), soit en détail sur les 1000 dernières années, soit en grandes tendances sur les 200 millions d'années écoulées. On ne le fera pas parce que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas le cas parce que nous savons tous ici que l'effet de serrre n'est qu'un des éléments d'un puzzle autrement plus complexe.

bien sûr que si, il suffit de regarder objectivement.

La tendance générale de la température depuis 3.5 milliards d'années suit:

-la variation de teneur en GES

-La variation de l'activité solaire sur le très long terme.

-la variation d'albédo (aérosols volcaniques entr'autres)

Cela est évident et je n'ai vraiment pas de raison de discuter d'avantage à ce sujet.

Cela ne sert à rien de rappeler que le puzzle est complexe, on le sait tous, et c'est ce qui explique les non-corrélations partielles mais sur le long terme ce sont bien les 3 facteurs que j'ai indiqués.

Jusqu'à nouvel ordre la température à la surface d'une planète, quelle qu'elle soit, dépend du rayonnement reçu hors atmosphère, du rayonnement reçu à la surface et absorbé par elle ,et du rayonnement IR provenant des GES dont la vapeur d'eau lorsqu'elle en a.

Une variation quelconque d'un de ces paramètres entraîne des modifications climatiques, mais vouloir établir une non-corrélation entre température et 1 des paramètres sans connaître les 2 autres est une absurdité totale.

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juste une apparté mais j'ai rencontré à titre professionnel des personnes de l'A....A avec lesquelles nous pourrions collaborer sur un thème de recherche.

Ils nous ont proposé des jolies courbes représentant les scenario sur le prochain million d'années dans lé région de l'ile de france.

J'ai hâte de savoir qui les a sortis et surtout connaitre un peu mieux ce qu'ily a dedans...

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juste une apparté mais j'ai rencontré à titre professionnel des personnes de l'A....A avec lesquelles nous pourrions collaborer sur un thème de recherche.

Ils nous ont proposé des jolies courbes représentant les scenario sur le prochain million d'années dans lé région de l'ile de france.

J'ai hâte de savoir qui les a sortis et surtout connaitre un peu mieux ce qu'ily a dedans...

le million d'années dis-donc, pas mal.

j'espère que tu pourras nous tuyauter.

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bien sûr que si, il suffit de regarder objectivement.

La tendance générale de la température depuis 3.5 milliards d'années suit:

-la variation de teneur en GES

-La variation de l'activité solaire sur le très long terme.

Objectivement, tout ce que tu peux dire, c'est que la "tendance générale" de la température est corrélée à la variation de teneur en GES, cf les fameux 3C (corrélation, causalité, concommitance). On peut meme supposer que comme depuis ces temps immomériaux, les 4x4 n'existaient pas, la tendance des GES suit celle de la température (et non l'inverse). Ce serait nettement plus logique.Quant aux variations de T avec l'activité solaire, on les a trouvé "sur le très long terme" tout simplement parce qu'on n'a aucun proxy COURT terme dès qu'il s'agit de remonter plus de 400 ans en arrière. Par contre, sur les observations récentes, on a trouvé une très bonne corrélation entre l'activité solaire et les variations cycliques de température. Des travaux ont trouvé une corrélation significative (<95%) entre les taches solaire et la température terrestre sur des cycles multidécanales, ce que bien sur la théorie des GES est incapable d'expliquer (la corrélation entre le taux de CO2 et la température moyenne annuelle, c'est de combien dis moi ?).

Exemple de ce que dit Will Alexander, Professor Emeritus, Department of Civil and Biosystems Engineering University of Pretoria, Afrique du Sud:

The synchronous linkage between sunspot activity, floods, droughts and surface temperature has been recorded and published for more than 100 years in South Africa and elsewhere. My detailed analyses of a very large and comprehensive hydrometeorological database showed a statistically significant (95%) 21-year periodicity in the South African data during the past century.

Comme toujours, dans on y regarde de près, beaucoup (et c'est gentil) d'arguments des alarmistes "ne tiennent pas la route". default_crying.gif
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le million d'années dis-donc, pas mal.

j'espère que tu pourras nous tuyauter.

oui et en plus un relevé paléo visiblement assez étayé avec positions des pergelisol (notre contribution) a été fait!C'était marrant de voir ce genre de projection
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juste une apparté mais j'ai rencontré à titre professionnel des personnes de l'A....A avec lesquelles nous pourrions collaborer sur un thème de recherche.

Ils nous ont proposé des jolies courbes représentant les scenario sur le prochain million d'années dans lé région de l'ile de france.

J'ai hâte de savoir qui les a sortis et surtout connaitre un peu mieux ce qu'ily a dedans...

Pas mal. Tu n'aurais pas les 100 millions d'années sur le hameau Beaulieu, commune d'Azé, région de Vendôme ?
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juste une apparté mais j'ai rencontré à titre professionnel des personnes de l'A....A avec lesquelles nous pourrions collaborer sur un thème de recherche.

Ils nous ont proposé des jolies courbes représentant les scenario sur le prochain million d'années dans lé région de l'ile de france.

J'ai hâte de savoir qui les a sortis et surtout connaitre un peu mieux ce qu'ily a dedans...

default_crying.gifIl ne faut pas seulement les courbes, mais surtout les hypothèses qui vont avec, auquel cas cela n'a pas d'utilité à part pour les yeux.

Florent.

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ne t'inquiètes pas Florent, les gens ne sont pas tous idiots contrairement à ce que les gens en pensent ici par moment! De plus les scénario n'excluent aucunement le froid et même si l'on a des CI très influencées par la présence de GES.

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ne t'inquiètes pas Florent, les gens ne sont pas tous idiots contrairement à ce que les gens en pensent ici par moment! De plus les scénario n'excluent aucunement le froid et même si l'on a des CI très influencées par la présence de GES.

Des GES jusqu'à quand ??? Comment sait-on quand l'ère du pétrole sera terminée ?? Quels gaz émettrons nous ou pas et quels en seront les effets en 2100, en 2500, plus tard ??? Ils ne sont pas idiots, mais cela demande énormément de précisions...On peut faire pleins d'hypothèses... Imaginons nous (pur exemple) en 2500 en plein ère de l'hydrogène, l'Homme rejetant énormément de vapeur d'eau qui est on le sait le plus important GES.

Florent.

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Florent, CI=conditions initiales, ensuite, ils sont partis de cet état pour regarder un indice important qui était la formation du pergelisol et sa période de retour lors de glaciations.

Demandes avant de partir au quart de tour!

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bien sûr que si, il suffit de regarder objectivement.

La tendance générale de la température depuis 3.5 milliards d'années suit:

-la variation de teneur en GES

-La variation de l'activité solaire sur le très long terme.

-la variation d'albédo (aérosols volcaniques entr'autres)

Cela est évident et je n'ai vraiment pas de raison de discuter d'avantage à ce sujet.

Si tu me relis, je dis que la hausse des températures ne suit généralement pas (=ne succède pas à) la hausse des GES dans les archives des 200 millions d'années écoulées, mais que cette hausse des GES est généralement consécutive à une hausse des températures. Avec par exemple des décalages de 600-800 ans dans les derniers interglaciaires. Il y a ensuite rétroaction, bien sûr. Ta généralité sur les différents facteurs du bilan thermique ne contredit donc pas mon assertion.
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Si tu me relis, je dis que la hausse des températures ne suit généralement pas (=ne succède pas à) la hausse des GES dans les archives des 200 millions d'années écoulées, mais que cette hausse des GES est généralement consécutive à une hausse des températures. Avec par exemple des décalages de 600-800 ans dans les derniers interglaciaires. Il y a ensuite rétroaction, bien sûr. Ta généralité sur les différents facteurs du bilan thermique ne contredit donc pas mon assertion.

Cela tendrait à montrer que l'augmentation des GES est le fruit du dopage de la biomasse par les hautes températures, puis peut-être ensuite de leur destruction par le feu et la chaleur, la Terre ayant connu de grandes phases de désertifications presque totales lors des époques les plus réchauffées (température terrestre moyenne de 20 à 25°C).Florent.
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Objectivement, tout ce que tu peux dire, c'est que la "tendance générale" de la température est corrélée à la variation de teneur en GES, cf les fameux 3C (corrélation, causalité, concommitance).

Objectivement ce que je dis et affirme c'est que la température suit la teneur en GES, ce qui ne veut pas dire bien sûr que cette teneur ne soit pas elle-même influencée par la température, évidemment.

Les deux effets d'ailleurs sont interactifs et vont dans le même sens.

Si dans le système j'ajoute un GES j'ai de par l'absorption d'IR qui en résulte, une augmentation de la température.

Cette augmentation de température entraîne in-fine la libération de GES par le système ce qui vient augmenter à nouveau la température et ainsi de suite jusqu'à nouvel équilibre.

On peut adopter le même raisonnement lorsqu'on retire un GES.

Il faut nuancer cependant car le système a tendance à s'équilibrer de lui-même.

Par exemple augmenter la pression partielle de CO2 va déplacer l'équilibre vers plus de CO2 absorbé.

Donc tout dépend de la quantité ajoutée et en combien de temps.

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Si tu me relis, je dis que la hausse des températures ne suit généralement pas (=ne succède pas à) la hausse des GES dans les archives des 200 millions d'années écoulées, mais que cette hausse des GES est généralement consécutive à une hausse des températures. Avec par exemple des décalages de 600-800 ans dans les derniers interglaciaires. Il y a ensuite rétroaction, bien sûr. Ta généralité sur les différents facteurs du bilan thermique ne contredit donc pas mon assertion.

Le retard que tu évoques ne concerne que les périodes glaciaires et pas ce qu'on peut trouver dans le archives des 200 millions d'années car la précision est bien trop faible.

C'est la cinquantième fois que je m'exprime là-dessus mais rien à faire c'est toujours la même chose.

Voyons donc la période glaciaire.

A la suite d'une variation dans l'ensoleillement été de l'HN se déclenche en x milliers d'années un refroidissement glaciaire.

les équilibres tant physico-chimiques que biologiques sont perturbés de façon telle que le CO2 et le CH4 se mettent à baisser avec donc un certain retard.

Je ne vois aucun inconvénient à ce que ce retard soit de 500 , 800 ou même 1000 ans.

On peut estimer que la teneur en CO2 décroit d'environ 100 ppm (de mémoire) pour 5°C perdus.

Soit 20ppm/°C.

Cette baisse de 100ppm entraîne à son tour une baisse de l'ordre de 1°C par baisse de l'ES cette fois.

Les 2 mécanismes sont différents mais inter-dépendants.

Pour le reste, je voudrais qu'on me réponde à la question simple suivante:

on prend 2 planètes identiques A et B ,même distance par rapport à l'étoile, même caractéristiques initiales d'albédo et atmosphères d'azote.

Je rajoute 10000 ppm de CO2 à la planète A.

Quelle sera la planète la plus chaude?

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juste une apparté mais j'ai rencontré à titre professionnel des personnes de l'A....A avec lesquelles nous pourrions collaborer sur un thème de recherche.

Ils nous ont proposé des jolies courbes représentant les scenario sur le prochain million d'années dans lé région de l'ile de france.

J'ai hâte de savoir qui les a sortis et surtout connaitre un peu mieux ce qu'ily a dedans...

C'est très utile ca default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">default_mad.gif et surtout très fiable.

A quoi cela peut il servir quand on sait le nombres de variables qui composent le climat (dont pas mal qui sont totalements imprévisibles (volcan, météores etc..) et leurs complexités (leur liaison entre elles etc..).

C'est du pure délire.

Au passage, je recherchais (mais j'ai rien trouvé) s'il y avait des études de faîtes sur l'occupation du sol (agricultures, ville, tout ce qui est humain) et la variation de l'albedo de la Terre.

Si quelqu'un à un lien, qu'il n'hésite pas.

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C'est du pure délire.

absolument pas c'est un exercice de style très utile à mon sens que de simuler le climat en fonction de ce que l'on connait et de ce qui pourrait arriver.

Que cela ne t'intéresse pas est une chose mais par contre moi je suis intéressé.

Il peut être passionnant de connaître le devenir des grosses calottes continentales, de l'évolution des teneurs en GES, ... en fonction, par exemple et entr'autres, des légères variations d'emplacement des différents continents (tectonique des plaques) en partant d'un état initial plus chaud.

Si GD nous fait l'amabilité de nous le communiquer, tu n'auras qu'à fermer les yeux.

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absolument pas c'est un exercice de style très utile à mon sens que de simuler le climat en fonction de ce que l'on connait et de ce qui pourrait arriver.

Que cela ne t'intéresse pas est une chose mais par contre moi je suis intéressé.

Il peut être passionnant de connaître le devenir des grosses calottes continentales, de l'évolution des teneurs en GES, ... en fonction, par exemple et entr'autres, des légères variations d'emplacement des différents continents (tectonique des plaques) en partant d'un état initial plus chaud.

Si GD nous fait l'amabilité de nous le communiquer, tu n'auras qu'à fermer les yeux.

On va tout de même observer cette modélisation qui ne peut de toute manière être qu'imparfaite puisque ce ne sera qu'une simplification de la réalité, le moins possible si l'étude a été bien menée.Rien que par rapport à la question de la tectonique des plaques, c'est très intéressant de savoir comment la distribution des continents peuvent forcer le climat.

C'est moins les résultats brut en terme de températures à telle date que leur évolutions comparées en jouant sur les paramètres qui la font varier qui sera intéressant.

Florent.

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Au passage, je recherchais (mais j'ai rien trouvé) s'il y avait des études de faîtes sur l'occupation du sol (agricultures, ville, tout ce qui est humain) et la variation de l'albedo de la Terre.

Si quelqu'un à un lien, qu'il n'hésite pas.

L'usage des sols en général et ses effets sur le climat, c'est le dada de Roger Pielke Sr, un chercheur sceptique très modéré et très intéressant. Mais sur l'albédo très précisément, je ne sais pas. Au cas où, tu as son blog ici :

http://climatesci.atmos.colostate.edu/

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Le retard que tu évoques ne concerne que les périodes glaciaires et pas ce qu'on peut trouver dans le archives des 200 millions d'années car la précision est bien trop faible.

Non, pas le temps là de retrouver les sources, mais cela se retrouve aussi loin que l'on a des proxies.

Voyons donc la période glaciaire.

A la suite d'une variation dans l'ensoleillement été de l'HN se déclenche en x milliers d'années un refroidissement glaciaire.

les équilibres tant physico-chimiques que biologiques sont perturbés de façon telle que le CO2 et le CH4 se mettent à baisser avec donc un certain retard.

Je ne vois aucun inconvénient à ce que ce retard soit de 500 , 800 ou même 1000 ans.

On peut estimer que la teneur en CO2 décroit d'environ 100 ppm (de mémoire) pour 5°C perdus.

Soit 20ppm/°C.

Cette baisse de 100ppm entraîne à son tour une baisse de l'ordre de 1°C par baisse de l'ES cette fois.

Les 2 mécanismes sont différents mais inter-dépendants.

Tu inverses le problème. Chaque réchauffement (et non refroidissement que tu décris) des interglaciaires a commencé 600-800 ans avant la hausse des GES. De sorte que les GES apparaissent comme une rétroaction et non une cause de ces tendances thermiques.

on prend 2 planètes identiques A et B ,même distance par rapport à l'étoile, même caractéristiques initiales d'albédo et atmosphères d'azote.

Je rajoute 10000 ppm de CO2 à la planète A.

Quelle sera la planète la plus chaude?

Faudrait préciser ce qu'il y a dans l'atmosphère en dehors de l'azote et du CO2.

Sinon, A sera évidemment plus chaude que B toutes choses égales par ailleurs. Mais plus chaude de combien ?

Le problème, c'est justement que l'on a sur Terre des variations thermiques qui dépendent de bien d'autres facteurs que le CO2. Même que sauf erreur, l'essentiel du réchauffement prévu pour 2000-2100 n'est pas dû au CO2 directement. Mais plutôt au H2O. Bien malin celui qui modélise avec précision et assurance cette vapeur d'eau sur un siècle, et qui fait passer la sensibilité au doublement CO2 de 1 °C (pas bien grave) à 2-6 °C (plus sérieux)...

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Florent, CI=conditions initiales, ensuite, ils sont partis de cet état pour regarder un indice important qui était la formation du pergelisol et sa période de retour lors de glaciations.

Demandes avant de partir au quart de tour!

J'ai essayé avec humour plus haut, mais je vais poser les questions plus directement (à GD, en l'occurrence). Est-il exact que l'on simule le "scénario" de l'Ile de France sur le "prochain million d'années" (je suis... sceptique) ? Le "scénario" de quoi au juste ? A quoi sert une telle simulation très locale demandant a priori de paramétrer les conditions globales sur ce même million d'années ? Pourquoi le ferait-on sur l'IdF alors que les meilleurs modèles globaux (climatiques... ou autres) ne vont guère au-delà de 2200 (et qu'ils sont incapables de donner des tendances régionales sur 20 ans, a fortiori sur 200 ans, a fortiori sur un million d'années) ? La simulation concerne-t-elle uniquement des forçages "réguliers" comme les cycles de Milankovitch ? ...

Bref, faudrait être moins elliptique, parce que c'est incompréhensible comme tel.

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C'est très utile ca default_wub.pngdefault_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> et surtout très fiable.

A quoi cela peut il servir quand on sait le nombres de variables qui composent le climat (dont pas mal qui sont totalements imprévisibles (volcan, météores etc..) et leurs complexités (leur liaison entre elles etc..).

C'est du pure délire.

Au passage, je recherchais (mais j'ai rien trouvé) s'il y avait des études de faîtes sur l'occupation du sol (agricultures, ville, tout ce qui est humain) et la variation de l'albedo de la Terre.

Si quelqu'un à un lien, qu'il n'hésite pas.

autant que certains messages ici...De plus, les résultats et les présentations que nous avons récupérées ne sont pas pour le moment communiquables (sauf accord écrit de la part de l'administration).

Enfin, je te rassure Florent, les aspects mouvements de croute terrestre et séismes sont oubliés pour le caractère stable et je n'ai pas parlé d'une modélisation globale du climat!

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J'ai essayé avec humour plus haut, mais je vais poser les questions plus directement (à GD, en l'occurrence). Est-il exact que l'on simule le "scénario" de l'Ile de France sur le "prochain million d'années" (je suis... sceptique) ? Le "scénario" de quoi au juste ? A quoi sert une telle simulation très locale demandant a priori de paramétrer les conditions globales sur ce même million d'années ? Pourquoi le ferait-on sur l'IdF alors que les meilleurs modèles globaux (climatiques... ou autres) ne vont guère au-delà de 2200 (et qu'ils sont incapables de donner des tendances régionales sur 20 ans, a fortiori sur 200 ans, a fortiori sur un million d'années) ? La simulation concerne-t-elle uniquement des forçages "réguliers" comme les cycles de Milankovitch ? ...

Bref, faudrait être moins elliptique, parce que c'est incompréhensible comme tel.

On peut essayer aussi de résoudre un système hyperbolique.je vais essayer de ne pas répondre à ton post avec plaisir.

Le métier de certains chercheurs est de faire une projection sur des scénario climatiques sur des longues périodes sans pour autant avoir à tenir compte du refroidissement localisé entre le 15 et le 16 octobre 2222.

En reprenant une trace passée, ils essaient juste de connaitre les périodes de retour de pergelisol afin de tester son impact sur la propagation de certains polluants.

Donc le climat est une donnée d'entrée d'un problème plus particulier et non une finalité en soi.

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