Classement des années les plus fraiches et les plus chaudes à Nice

[gbl]

Voici à présent les données de MONTELIMAR. Cette station est particulièrement intéressante, car c'est l'une des plus anciennes de Rhône-Alpes ( elle date de 1921) ; elle n'a connu aucun déplacement et ne subit aucune influence urbaine (elle se situe sur l'aérodrome d'Ancône)

2003 : 14,9°C

1994 : 14,6

1990 : 14,4

2000 : 14,3

1997 : 14,3

2002 : 14,3

2001 : 14,1

1989 : 14,1

1999 : 14,0

1949 : 14,0

2004 : 13,9

1995 : 13,9

1982 : 13,9

1961 : 13,9

1943 : 13,9

1988 : 13,8

1937 : 13,7

2005 : 13,6

1992 : 13,6

1959 : 13,6

1947 : 13,6

1921 : 13,6

1998 : 13,5

1945 : 13,5

1986 : 13,4

1983 : 13,4

1950 : 13,4

1926 : 13,4

1928 : 13,4

1993 : 13,3

1987 : 13,3

1979 : 13,3

1948 : 13,3

1930 : 13,3

1996 : 13,2

1967 : 13,2

1966 : 13,2

1953 : 13,2

1952 : 13,2

1942 : 13,1

1936 : 13,1

1924 : 13,1

1923 : 13,1

1974 : 13,0

1964 : 13,0

1958 : 13,0

1957 : 13,0

1955 : 13,0

1951 : 13,0

1934 : 13,0

1981 : 12,9

1976 : 12,9

1960 : 12,9

1929 : 12,9

1946 : 12,9

1938 : 12,8

1935 : 12,8

1933 : 12,8

1985 : 12,7

1977 : 12,7

1975 : 12,7

1973 : 12,7

1927 : 12,7

1925 : 12,7

1922 : 12,7

1972 : 12,6

1970 : 12,6

1944 : 12,6

1972 : 12,6

1980 : 12,5

1968 : 12,5

1965 : 12,5

1962 : 12,5

1954 : 12,5

1931 : 12,5

1932 : 12,5

1939 : 12,5

1984 : 12,4

1969 : 12,4

1978 : 12,2

1971 : 12,2

1963 : 12,0

1940 : 11,9

1956 : 11,7

1941 : 11,7

[charles.muller]

Pour le Mt-Aigoual, j'ai une tm annuelle de 4,45°C sur la décennie 1951-1960 et de 5,41°C sur 1991-2000 soit une hausse de 1°C précisément en 40 ans.

Pour Paris-Montsouris, j'ai une tm annuelle de 11,47°C sur la décennie 1951-1960 et de 12,46°C sur 1991-2000, soit une hausse de 0,99°C sur cette période.

C'est un détail, mais cela fait 0,96°C "précisément" pour le Mont-Aigoual (puisque tu donnes au centième pour Paris).

En revanche, il est vrai que l'évolution du Mont-Aigoual et de Montsouris sont assez différentes au sein de ces 40 années de comparaison.

Dans toutes ces discussions, il faut avoir en tête que rien n'est surdétermimant dans les mesurres : on a l'effet urbain, l'effet réchauffement global, l'effet conditions régionales, etc. La carte de France du réchauffement 1901-2000 montre par exemple des différences régionales marquées (jusqu'à 0,4°C en Tm entre le Sud-Ouest et le Nord-est, soit presque 40% de la variance globale).

Le phénomène est d'ailleurs encore plus marqué avec les Tx (carte ci-dessous des moyennes Tx sur le XXe siècle), où on passe de 0,1 à 1,1 °C selon les régions.

[charles.muller]

Voici à présent les données de MONTELIMAR. Cette station est particulièrement intéressante, car c'est l'une des plus anciennes de Rhône-Alpes ( elle date de 1921) ; elle n'a connu aucun déplacement et ne subit aucune influence urbaine (elle se situe sur l'aérodrome d'Ancône)

En même temps, le descriptif de l'aérodrome d'Ancône (sur son site) n'indique pas une ambiance très rurale et vide de toute influence urbaine :

"Accès - Très facile: le terrain d'aviation de Montélimar est situé entre le canal du Rhône et la route N7, immédiatement au Nord ouest de Montélimar, au sud des quatre cheminées de la Centrale Nucléaire de Cruas-Meysse, implantée rive droite du Rhône."

Il faut aussi connaître le régime des vents. Une station située dans l'axe du flux dominant de la ville répercute en partie son effet urbain, même si elle est située à 5 ou 10 km. (Et dans l'axe des cheminées d'une centrale nucléaire, ce n'est pas forcément mieux).

Il faut enfin connaître l'évolution du bâti local (constructions de hangar, modification des routes, grignotage des banlieues, etc.).

[gbl]

En même temps, le descriptif de l'aérodrome d'Ancône (sur son site) n'indique pas une ambiance très rurale et vide de toute influence urbaine :

"Accès - Très facile: le terrain d'aviation de Montélimar est situé entre le canal du Rhône et la route N7, immédiatement au Nord ouest de Montélimar, au sud des quatre cheminées de la Centrale Nucléaire de Cruas-Meysse, implantée rive droite du Rhône."

Il faut aussi connaître le régime des vents. Une station située dans l'axe du flux dominant de la ville répercute en partie son effet urbain, même si elle est située à 5 ou 10 km. (Et dans l'axe des cheminées d'une centrale nucléaire, ce n'est pas forcément mieux).

Il faut enfin connaître l'évolution du bâti local (constructions de hangar, modification des routes, grignotage des banlieues, etc.).

Je connais le site ; on peut difficilement trouver mieux; il s'agit d'ailleurs d'un petit aérodrome sans trafic commercial et sans bâtiment notable . Par ailleurs , le régime des vents ( mistral fréquent et violent) minimise l'influence urbaine ( la ville est d'ailleurs au sud...) et celle de la centrale nucléaire de Cruas qui est à 7 km Je pourrais donner aussi les valeurs d'une station également intéressante , mais moins ancienne, Charnay-les-Mâcon ; la tendance est la même naturellement

[ToNy06]

Voici à présent les données de MONTELIMAR. Cette station est particulièrement intéressante, car c'est l'une des plus anciennes de Rhône-Alpes ( elle date de 1921) ; elle n'a connu aucun déplacement et ne subit aucune influence urbaine (elle se situe sur l'aérodrome d'Ancône)

Pour Montélimar, 15 des 20 années les plus chaudes sont postérieures à 1980, et 14 postérieures à 1988 (comme pour Lyon)

En ce qui concerne les années froides, plus aucune année ne rentre dans le classement depuis 1980

et 1984.

L'année la plus froide depuis 1985, càd 1996, arrive en ... 40ème position /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour les autres membres, n'hésitez pas à entrer vos données /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Poelus]

Non, les relevés ne remontent pas aussi loin malheureusement /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il existait bien des relevés à Nice avant-guerre, mais ils sont loin d'être fiables

Une chose est certaine, c'est que le climat était bien plus frais au début de ce siècle, dans le 06

D'ailleurs, le point culminant des Alpes-Maritimes, la Cime du Gélas (3143m), doit son nom aux neiges éternelles qui persistaient en son sommet à la fin du 19ème siècle /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Cela parait vraiment incroyable, car aujourd'hui, cette montagne même en ubac est dépourvue de neige dès les mois de mai ou juin, voire plus tôt ces dernières années /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Nouvel inscrit sur ce forum, je suis tombé sur ce sujet et je tenais à rectifier quelques éléments.

Le Gelas (3143 mt.) doit en effet son nom aux neiges persistantes sur ses flancs et on peut en parler au présent, pas forcément au passé.

C'est surtout la dernière affirmation qui est fausse, le versant Nord italien (ubac) est blanc jusqu'à fin juin/début juillet minimum, même pour les années avec un enneigement très déficitaire. C'est dû à un versant Nord très abrité et à des pentes très favorables au maintient de la neige.

En mai et peu importe l'année, ses pentes sont complètement blanches jusqu'en dessous de 2000 m.

Le glacier de la Siula (de type Pyrénéen comme tous les glaciers de l'Argentera-Mercanour) qui tapissait sa face Nord est maintenant réduit à une longue bande sous l'arête Nord-Est, il n'y a plus aucune activité, seulement de la glace morte, vouée à disparaître ces prochaines années.

Le glacier était encore conséquent au milieu du XX° siècle avec des crevasses bien visibles.

Voici des photos de la face Nord du Gelas, prisent sur plusieurs années et qui démontrent un enneigement très persistant malgré la distance dérisoire qui le sépare de la mer (40 km) :

Le 14 août 1996

Le 13 juillet 1997

Le 27 juillet 1997

Le 17 juillet 1998

Le 20 juin 1999

Le 14 juillet 2004

Le 11 août 2004

Le 11 juillet 2006

Enfin la face Nord telle qu'on peut l'apercevoir au milieu du mois de mai.

[ToNy06]

Nouvel inscrit sur ce forum, je suis tombé sur ce sujet et je tenais à rectifier quelques éléments.

Le Gelas (3143 mt.) doit en effet son nom aux neiges persistantes sur ses flancs et on peut en parler au présent, pas forcément au passé.

C'est surtout la dernière affirmation qui est fausse, le versant Nord italien (ubac) est blanc jusqu'à fin juin/début juillet minimum, même pour les années avec un enneigement très déficitaire. C'est dû à un versant Nord très abrité et à des pentes très favorables au maintient de la neige.

En mai et peu importe l'année, ses pentes sont complètement blanches jusqu'en dessous de 2000 m.

Le glacier de la Siula (de type Pyrénéen comme tous les glaciers de l'Argentera-Mercanour) qui tapissait sa face Nord est maintenant réduit à une longue bande sous l'arête Nord-Est, il n'y a plus aucune activité, seulement de la glace morte, vouée à disparaître ces prochaines années.

Le glacier était encore conséquent au milieu du XX° siècle avec des crevasses bien visibles.

Voici des photos de la face Nord du Gelas, prisent sur plusieurs années et qui démontrent un enneigement très persistant malgré la distance dérisoire qui le sépare de la mer (40 km) :

Le 11 août 2004

Merci pour ces superbes photos mon cher Rossoblu /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je reposte ce que j'avais écrit, au sujet du Gélas...

"Quant aux neves permanents, ils existent toujours seulement sur certains ubacs frontaliers...

Mais on reste bien loin d'un glacier

J'ai fait le Gélas il y a 2 ans au mois de juillet, il y avait seulement qqs plaques de neige persistantes sur le versant Nord..."

Le Gélas n'est plus du tout un glacier, même s'il y a encore des neiges éternelles...

Je n'avais pas le souvenir qu'il y avait "autant" de neige fin juillet 2004, quand j'y étais allé... Mais les photos montrent quand même qu'il subsiste pas mal de neige.

Sinon, côté français, en plein été, je n'ai pas le ouvenir d'avoir déjà vu beaucoup de neige /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Poelus]

Si tu n'as pas souvenir d'avoir vu toute cette neige sur le versant Nord depuis le sommet c'est tout simplement parce qu'elle ne se voit pas.

La paroi rocheuse de l'arête Nord-Est cache totalement la combe neigeuse depuis le sommet comme depuis le Balcon.

Pour ce qui est des versant français, le couloir Est (voie normale) est enneigé jusqu'à mi-juillet une année normale, beaucoup plus tard les années à neige.

Le versant Ouest (celui qu'on voit de la Madone de Fenestre comme de Nice) garde un gros névé dans la combe au pied du couloir Ouest qui sépare les cimes Nord et Sud.

A noter que le versant Nord est skiable hyper tard en bonnes conditions, j'y ai vu des skieurs s'élancer du couloir des italiens vers le glacier de la Siula le 2 juillet 2001, ce qui représente, si près de la mer, un fait exceptionnel.

D'ici 10 jours je monte au glacier du Clapier pour en faire le tour et voir son état, étant le dernier glacier actif du massif, il représente un attrait de premier ordre.

Je ne manquerai pas de poster des photos. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

[ToNy06]

Si tu n'as pas souvenir d'avoir vu toute cette neige sur le versant Nord depuis le sommet c'est tout simplement parce qu'elle ne se voit pas.

La paroi rocheuse de l'arête Nord-Est cache totalement la combe neigeuse depuis le sommet comme depuis le Balcon.

Pour ce qui est des versant français, le couloir Est (voie normale) est enneigé jusqu'à mi-juillet une année normale, beaucoup plus tard les années à neige.

Le versant Ouest (celui qu'on voit de la Madone de Fenestre comme de Nice) garde un gros névé dans la combe au pied du couloir Ouest qui sépare les cimes Nord et Sud.

A noter que le versant Nord est skiable hyper tard en bonnes conditions, j'y ai vu des skieurs s'élancer du couloir des italiens vers le glacier de la Siula le 2 juillet 2001, ce qui représente, si près de la mer, un fait exceptionnel.

D'ici 10 jours je monte au glacier du Clapier pour en faire le tour et voir son état, étant le dernier glacier actif du massif, il représente un attrait de premier ordre.

Je ne manquerai pas de poster des photos. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Merci pour toutes ces précisions

[sacréfilou]

A noter que le versant Nord est skiable hyper tard en bonnes conditions, j'y ai vu des skieurs s'élancer du couloir des italiens vers le glacier de la Siula le 2 juillet 2001, ce qui représente, si près de la mer, un fait exceptionnel.

idem en Juillet 1984 (le 6 ou le 7 ?).....pourtant on hésitait à y monter si tard......

aucun regret vu l'épaisseur très skiable , à peine pierreux sur le bas... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

par contre impraticable en Mai 1989 ou 90......

juste un peu de glace au milieu des caillasses... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Poelus]

Photos du glacier du Clapier trouvées sur le net.

Elles datent de la semaine dernière (29/08/06)