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CYCLONES OCEAN INDIEN : SAISON 2006


Messages recommandés

Plutôt que de disperser les informations, autant faire un seul topic pour regrouper toutes les informations sur la saison cyclonique 2006 dans l'Océan Indien.

Après Daryl et Clare qui se sont manifestés sur les côtes NO de l'Australie, entrée en scène de la tempête tropicale Boloetse qui croise entre Madagascar et la Réunion. Boloetse est pour le moment plus ou moins stationnaire, aucune modification de l'intensité des vents n'est envisagée dans les prochaines 48 heures.

2 -20.30 50.70 01/25/12Z 45 - TROPICAL STORM

3 -21.90 50.30 01/26/00Z 45 - TROPICAL STORM

4 -23.10 50.70 01/26/12Z 35 - TROPICAL STORM

+12h -23.60 50.80 01/27/00Z 35 - TROPICAL STORM

+24h -23.20 50.90 01/27/12Z 35 - TROPICAL STORM

+36h -22.90 50.60 01/28/00Z 35 - TROPICAL STORM

+48h -22.60 49.70 01/28/12Z 35 - TROPICAL STORM

track_s.gif

Belle image de Boloetse, on voit la tempete en bas à droite, juste en face de Madagascar : lien

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Après avoir traversé Madagascar, Boloetse s'est de nouveau intensifié en une tempète tropicale modérée au dessus des eaux chaudes du canal du mozambique, cette tempète devrait atteindre le stade de cyclone dans 48 heures selon le CMRS de la Réunion et pourrait donc menacer les cotes du Mozambique et/ou celle de Madagascar (région de Tuléar) si les prévisions se confirment.

A suivre.

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Boloetse a atteint le stade de cyclone; voici le dernier bulletin :

CYCLONE TROPICAL BOLOETSE

PRESSION ESTIMEE AU CENTRE : 968 HPA.

POSITION LE 02 FEVRIER A 16 HEURES LOCALES: 19.6 SUD / 38.5 EST

DISTANCE DES COTES REUNIONNAISES: 1750 KM A L'OUEST

DEPLACEMENT: QUASI-STATIONNAIRE

PREVISIONS :

CYCLONE TROPICAL, CENTRE POSITIONNE DANS 24H PAR 20.2S/39.1E

CYCLONE TROPICAL, CENTRE POSITIONNE DANS 48H PAR 24S/42.4E

FORTE TEMP. TROP., CENTRE POSITIONNE DANS 72H PAR 29.4S/46E

ACTUALISATION DU BULLETIN A 22H30

Les vents atteignent actuellement 70kt.

La saison cyclonique démarre bien vite sur l'océan indien il me semble default_w00t.gif

Voici une image sur laquelle on voit une partie du cyclone (en bas à droite) : c'est ici

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La saison cyclonique démarre bien vite sur l'océan indien il me semble default_laugh.png

En fait, le début de la saison cyclonique pour le sud ouest de l'océan indien a été bien calme, la saison cyclonique commençant officiellement à la mi-novembre. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Après avoir traversé Madagascar, Boloetse s'est de nouveau intensifié en une tempète tropicale modérée au dessus des eaux chaudes du canal du mozambique, cette tempète devrait atteindre le stade de cyclone dans 48 heures selon le CMRS de la Réunion et pourrait donc menacer les cotes du Mozambique et/ou celle de Madagascar (région de Tuléar) si les prévisions se confirment.

A suivre.

Boloetse a finalement viré radicalement de bord (il se dirigeait vers l'Ouest) pour prendre une route Sud-Est qui va l'amener tout près des côtes Sud Ouest de Madagascar. A noter qu'il s'est encore renforcé et qu'à 0h TU ses vents atteignaient les 175 km/h avec des rafales de plus de 210 km/h (source centre d'observation et de prévision de l'université d'Hawaii)

Ci-dessous un article de l'Express de Madagascar paru il y a quelques heures. A noter que les vitesses des vents diffèrent de celles données par l'université d'Hawaii.

Intempéries - Le cyclone Boloetse gagne en puissance

Des inondations sont à craindre. Le cyclone est à moins de 300 km de la côte Ouest.

Le danger plane sur Madagascar. Actuellement dans le canal de Mozambique, le cyclone tropical Boloetse continue de s'intensifier tout en se rapprochant de la côte Sud-ouest de la Grande île, à la vitesse de 13 km à l'heure.

Boloetse est entré dans la ville de Morondava cette nuit. “Il gagne de plus en plus de force du fait de la température plus ou moins élevée dans le canal de Mozambique”, explique Sahondrarilala Raveloarisoa, chef du service de la météorologie, sans pour autant pouvoir dire quand le cyclone touchera terre.

Pour preuve, Boloetse dégage des rafales de vent atteignant les 155 km à l'heure et un vent moyen de

115 km à l'heure. Le dernier bulletin publié par la Météo indique également que les masses nuageuses qui l'accompagnent provoquent de fortes précipitations et engendrent des vents moyens avoisinant les 80 km à l'heure dans les régions Menabe, Atsimo-andrefana, Androy et Anosy.

“De ce fait, les alertes lancées à certaines zones du Sud-ouest et de l'Extrême-sud sont de nouveau en vigueur”, poursuit le chef du service de la météorologie. Ainsi, un avis d'avertissement a été lancé aux districts de Benenitra, Bekily, Ambovombe, Betroka, Amboasary, Befotaka et Tolagnaro, tandis que Morondava, Manja, Morombe, Ankazoabo, Toliara I et II, Sakaraha, Betioky-sud, Ampanihy, Beloha et Tsihombe sont sous avis de menace.

Décrues

Ces avis astreignent les districts concernés à prendre certaines mesures d'urgence: renforcement de la toiture, constitution d'un stock en vivres et en eau potable, abattage des arbres susceptibles de constituer un danger pour le plus grand nombre... En outre, leurs habitants sont invités à rester vigilants devant la crue des rivières et a écouter en permanence le bulletin météorologique diffusé par la radio nationale.

Une montée des eaux a été constatée dans le Menabe et l'Atsimo-andrefana après les fortes précipitations de ces derniers jours. “Néanmoins, Boloetse n'a pas fait jusqu'ici trop de dégâts”, apprend-on.

“Dans la plaine d'Antananarivo, en particulier, le risque d'une éventuelle inondation est encore écarté”, communiquent les responsables de l'Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (Apipa).

Le bulletin hydrologique d'hier indique que toutes les rivières sont en décrue malgré les pluies torrentielles de ces derniers jours. A l’échelle d’Anosizato, le niveau de l’Ikopa est de 0,96 mètre, alors que la cote d'alerte à cette station s'élève à 3 mètres. A Bevomanga, le niveau de l’Ikopa est de 3,14 mètres si la cote d'alerte est de 4 mètres. Concernant la Sisaony, son niveau à l'échelle d'Ampitatafika s'élève à 0,15 mètre. “Le niveau de toutes ces rivières continueront de baisser dans les 12 prochaines heures”, annonce-t-on.

source: http://www.lexpressmada.com/article.php?id...=4&d=2006-02-04

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Après s'être elevé en catégorie 3, Boloetse commence à faiblir. Catégorie 2 au second relevé, il devrait repasser en catégorie 1 dans les prochaines heures et au statut de tempête tropicale dans 36 heures.

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  • 2 weeks later...

MADAGASCAR - Le cyclone Boloetse fait 4 morts et 6 600 sinistrés dans le sud

MADAGASCAR - 17 février 2006 - XINHUA

Quatre décès, deux personnes portées disparues et une autre blessée, 2 565 cases détruites, 6 600 sinistrés, 540 sans-abri, telles sont les séquelles laissées par le cyclone Boloetse, selon le dernier bilan du cyclone fourni par le Conseil national de secours (CNS) de Madagascar.

Le cyclone tropical Boloetse a frappé la partie méridionale de Madagascar il y a 15 jours, engendrant de nombreuses victimes et des dégâts importants.

"Par ailleurs, 114 infrastructures comme routes, églises, bâtiments administratifs, écoles, centres de santé, ont été détruites. De plus, 723 hectares de champs ont été inondés et 2 351 cheptels bovins, caprins et ovins ont été emportés par les eaux", indique Jacky Roland Randimbiarison, secrétaire exécutif du CNS.

La défectuosité des écoles et des infrastructures sanitaires semble inquiéter la population du sud. Les parents se soucient de la scolarité de leurs progénitures. Ils craignent que les programmes ne soient pas achevés à la fin de l'année. Les cours sont suspendus dans certaines localités à cause de l'affaissement des bâtiments.

Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...626lecycdusels0

Florent.

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Après le non baptème de la tempète tropicale N°9, un autre système a été baptisé "Carina" hier soir à 22 heure locale.

Cette tempète tropicale modérée était située ce matin à 4 heure locale par les points 11.8 Sud / 81.7 Est, soit à 2940 Km à l'Est Nord Est de la Réunion et se déplacait vers le Sud Ouest à la vitesse de 6Km/H, ce système ne présente donc pas de danger pour l'ile à l'heure actuelle. Le système qui bénéficie de conditions favorables devrait continuer à s'intensifier.

Un lien pour suivre son évolution: http://www.nrlmry.navy.mil/tc-bin/tc_home2...tables&DISPLAY=

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Merci pour le lien run.

Pour ceux qui n'ont pas le temps d'aller sur le site, petite info au moment où j'écris: les prévisions de 18h TU voient Carina poursuivre son cap Sud-Ouest tout en se renforçant au moins jusqu'à dimanche.

Entre autres, les vents moyens attendus dimanche sont de l'ordre de 165 km/h (90 noeuds) et les rafales de 200 km/h (110 noeuds) environ.

Bonne soirée

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Finalement, Carina s'affaiblit plus vite que prévu. A 18h TU, ce n'est plus qu'un cyclone de catégorie 1 qui devrait être rétrogradé en tempête tropicale dans la nuit.

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Bonjour à tous, après Carina voila Diwa, le système a été baptisé à 13h heure locale, par les services météo de Maurice.

La Reunion a donc été placé en vigilance cyclonique à 12h et l'ile Maurice en alerte cyclonique de classe 1.

Ce systeme pourrait menacer les Mascareignes dans les prochaines 48 heures.

le système est situéà 16h locale par les points 16.1S et 57.6E soit à 570 Km au Nord de la Réunion, et se déplace vers le sud à 11Km/h.

à suivre.

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Le système s'est intensifié très peu et lentement depuis hier, il était situé par 18S et 56.3E soit à environ 325 km au Nord Nord Est de l'ile et se déplace vers le Sud Sud Ouest à 16 km/h.

Dans le même temps une autre dépression s'est formée a environ 1000km au nord de l'ile (90S pour le NRL), et on pourrait assister à un effet fujiwara entre les deux systèmes.

@suivre.

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LA REUNION - Un réveil les pieds dans l’eau

Des habitants de la Saline et de l’Hermitage ont eu la mauvaise surprise de découvrir leurs rues inondées. Certaines habitations ont même été envahies par l’eau

[7 mars 2006]

la_saline_1.jpg

Les pieds dans l’eau dans le centre ville de la Saline.

Alors que le week-end avait été clément pour les zones inondables de Saint-Paul, la nuit de dimanche à lundi leur a été fatale. Rien à voir toutefois avec la gravité du sinistre provoqué par Dina il y a quatre ans. Diwa laissera tout de même de bien mauvais souvenirs aux habitants du chemin de l’Hermitage. “Comme à chaque fois on se retrouve les pieds dans l’eau. Ca fait des années que ça se passe comme ça et rien n’est fait par la mairie pour trouver une solution”, déplorent ils, encore sous le coup de l’émotion d’avoir vu leurs cases inondées. à quelques pas des luxueuses villas du bord de mer, le quartier du chemin de l’Hermitage est un îlot de précarité. Comme d’habitude les plus faibles sont touchés en premier : c’est une famille qui vit déjà dans une habitation quasi-insalubre, qui a dû quitter son domicile en urgence dans la nuit. “Vous vous rendez compte, déjà vivre à trois avec une petite fille dans une case aussi petite c’est inacceptable, mais en plus dés qu’il pleut ils sont inondés”, s’indigne Alex un voisin. Dans le jardin on peut voir les jouets des enfants flotter dans l’eau boueuse. Un peu plus loin c’est un granmoun un peu désemparé face aux événements qui doit faire face seul à l’inondation de sa maison. “L’eau est rentrée dans la case, mais maintenant elle est descendue”, témoigne Georges-Marie Lasson au milieu de sa cour qui est toujours ensevelie sous 20 centimètres d’eau. Son voisin, un père de famille, n’a pas dormi de la nuit, sa maison est située juste à côté d’un canal qui se transforme en torrent, à chaque fortes intempéries.

50 centimètres d’eau

A la Saline la situation n’est guère plus brillante. La route est inondée en plusieurs endroits, notamment devant le supermarché Champion et au niveau de la mairie annexe. Là aussi plusieurs maisons ont été inondées, et plusieurs rues sont submergées, avec par endroits 50 centimètres d’eau. “On a l’habitude, et ça a déjà été pire. Ce matin on s’est réveillé avec un peu d’eau dans la case”, raconte un Salinois, pas plus ému que ça. En revanche Augustin, 86 ans, a passé une très mauvaise nuit. Le granmoun, né à la Saline, a toujours vécu dans la station balnéaire : “Dans le temps longtemps ça n’était jamais inondé ici. Depuis que des immeubles ont été construits, on est régulièrement inondé, la première fois c’était pendant Hyacinthe”, explique-t-il. Isolé le vieil homme a passé une nuit d’angoisse, durant laquelle de l’eau s’est infiltré dans son salon. Des émotions dont il se serait bien passé car il est atteint du chikungunya depuis plusieurs mois et souffre toujours de douleurs articulaires. Au petit matin c’est sa voisine qui est venue aux nouvelles pour l’aider à remettre un peu d’ordre dans sa case. Le granmoun “a passé la nuit sans pouvoir fermer l’œil”.

Ras-le-bol

A l’Hermitage et à la Saline, le ras-le-bol est au rendez-vous. Beaucoup d’habitants en ont marre d’être systématiquement inondés à chaque fortes pluies. “Si la commune a été comme elle le dit, au chevet de la Saline-les-Bains, pourquoi les inondations semblent s’aggraver ?” s’interroge l’Accro (association des contribuables, consommateurs de l’ouest). Les habitants du chemin de l’Hermitage ont fait joué la solidarité et les personnes sinistrées se sont réfugiées dans leurs familles résidant non loin. Mais eux aussi ont l’impression “d’être des laissés pour compte”. Même si les inondations ont été moins importantes que lors des précédents sinistres, les zones inondables de Saint-Paul ont une nouvelle fois justifié leur réputation.

Adrien Lecomte

Source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=124674

Florent.

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LA REUNION - 4 000 personnes coupées du monde

Déjà touchée par une profonde crise économique et touristique, c’est à une crise agricole que se prépare désormais la commune de Salazie. Orange dans les bas, c’est au “rouge” qu’a tourné ce week-end et hier la crise sur le cirque avec des ravines transformées en torrent et une circulation coupée sur Hell-Bourg et Grand-Îlet. Les écoles restent fermées ce matin.

[7 mars 2006]

Pluie_Salazie5.jpg

Une bonne partie de la journée de lundi a été nécessaire pour réouvrir la route de Bois-de-Pommes.

Élus, techniciens de la commune, de la Cise, de l’UTR Est, d’EDF... L’alerte était “rouge” ce week-end et tout au long de la journée de lundi à Salazie. Un rouge vif contre un orange intense dans les bas. Avec des trombes d’eau tombées pratiquement sans discontinuer depuis vendredi dans le cirque (1 155 mm en 24 heures, entre dimanche matin et lundi matin), accompagnées de fortes bourrasques, suffisamment puissantes pour déraciner des bambous et autres Filaos ! Principale difficulté hier pour le PC installé à la mairie depuis 5 h 00 dimanche : le rétablissement de la circulation alors que des éboulis ont coupé les routes à de nombreux endroits (Savanne, Ilet à Vidot...), sans oublier la route de Bois de Pommes dévastée par le travail de sape de la pluie.

UNE “MARE” SOUS SURVEILLANCE

Principal point noir : plusieurs milliers de m3 de boues et de roches qui ont dévalé dimanche sur la route d’Hell-Bourg, après la Mare-à-Poule d’eau, coupant du monde le plus beau village de France. Du côté de l’UTR, on indiquait hier devoir attendre la fin de la pluie pour mener à bien les travaux de désengagement. Mais mis à part une intervention des sapeurs-pompiers à Mare-à-Vieille-Place pour une case inondée, aucune habitation n’était menacée hier. Autre préoccupation pour les élus et le maire de Salazie, Stéphane Fouassin : la progression du niveau de la Mare-à-Goyave (400 habitants), faisant craindre un instant l’évacuation d’habitations. Du côté des centres d’hébergements ouverts dans les différents écarts, cinq personnes avaient trouvé refuge à Mare-à-Poule d’eau et Mare-à-Citron, avant d’être abritées par leurs familles. Longtemps privées d’eau, une fois vides les deux réservoirs des Trois cascades et de la ravine des merles, le cirque a pu être réalimenté en cours de journée, grâce à l’intervention de technicien de la Cise résidant sur Hell-Bourg rejoint ensuite par des renforts.

LE COLLEGE FERME MERCREDI

Le premier captage a pu être débouché et l’eau revenir au robinet dans le région d’Hell-Bourg, mais de nombreux écarts restaient hier soir privés d’eau. Plusieurs interventions ont également été nécessaires pour se rendre au chevet de malades aux quatre coins du cirque, notamment un enfant et un adulte sur Bois de Pommes pour cause de chikungunya, un bébé et une femme enceinte sur Mare-à-Poule d’eau, pour les mêmes raisons et un adulte a du être évacué d’Hell-Bourg après s’être gravement coupé à la main. Devant les difficultés, les écoles du cirque resteront fermées aujourd’hui, tout comme le collège qui fermera également ses portes mercredi (les bus sont coincés à Hell-Bourg). Hier soir, les routes de Grand-Îlet et d’Hell-Bourg, en raison des éboulis étaient interdites à la circulation. Alors que l’accès principal par la RD 48 était réouvert tout comme la circulation sur la route de Bois-de-Pommes. Une fois les pluies terminées, l’heure des comptes sonnera pour Salazie avec très probablement la demande de classement de la commune en zone sinistrée...

Pluie-Salazie2.jpg

P.M.

Source : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=124664

Florent.

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Maurice : risques accrus de chikungunya après les pluies

2006-03-07 10:32:23

ANTANANARIVO, 6 mars (XINHUANET) -- Un expert médical travaillant pour le compte de l'Etat pré vient : les inondations un peu partout à Maurice pourraient aggraver la situation du chikungunya, selon une information en porvenance de Port-Louis.

Si dès aujourd'hui le Mauricien ne se met pas à nettoyer sa cour, en moins d'une semaine les moustiques auront vite fait de pulluler dans les eaux stagnantes. En effet, un peu partout dans l'île, les branches d'arbres, feuillage et l'eau accumulée sur les toits et dans les ordures constituent un danger supplémentaire après le passage du cyclone Diwa qui a frappé récemment Maurice. Après le nettoyage, les ordures doivent être mises au bord de la route, sans encombrer la circulation, pour que les collectivités locales et municipalités puissent faire le ramassage au plus vite.

De son côté, le bureau du Premier ministre, de concert avec le ministère de la Santé et l'appui du privé, a déjà préparé un plan d'action. Celui-ci porte sur une vaste opération de nettoyage à travers l'île de même que des opérations de fumigation qui se poursuivront afin d'éliminer autant que possible les larves et moustiques vecteurs du chikungunya. De plus, si les autorités misent sur les campagnes d'information, il est plus que jamais nécessaire de se protéger en utilisant des produits antimoustiques, à savoir les crèmes, bombes aérosols ou des pastilles antimoustiques.

Les dernières indications de la Santé révèlent qu'elles étaient plus de 1 300 personnes à avoir été infectées par le chikungunya alors que près de 5 000 cas étaient considérés comme suspects à Maurice, rappelle-t-on.

Source : http://www.french.xinhuanet.com/french/200...tent_225614.htm

Florent.

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TANZANIE - Une bonne partie du pays frappée par des pluies diluviennes

TANZANIE - 5 mars 2006 - XINHUA

Des pluies diluviennes se sont abattues sur une bonne partie de la Tanzanie vendredi et samedi, la ville de Dodoma dans le centre du pays a enregistré 60,1 millimètres de précipitations, alors que Handeni dans le nord- est, en a eu 59,1 millimètres, rapporte dimanche la presse locale.

Les fortes pluies arrivent pendant une longue sécheresse depuis novembre dernier qui a provoqué une mauvaise récolte et une famine dans plusieurs parties du pays.

L'Agence de météorologie de la Tanzanie a averti que les pluies diluviennes pourraient causer des inondations, conseillant aux habitants dans les régions enclines aux inondations de se déplacer à l'avance vers des terrains plus élevés.

Mohammed Mhita, directeur général de l'agence de météorologie, cité par la presse, a indiqué que les pluies diluviennes avaient été provoquées par un cyclone Diwa frappant la côte de Madagascar dans l'océan Indien.

La longue saison des pluies devrait commencer à la mi-mars ou à la fin de mars, selon Mhita.

En général, il y a trois saisons chaque année en Tanzanie : une saison sèche de mai à septembre, une petite saison des pluies et une longue saison des pluies d'octobre à avril de l'année prochaine.

Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/...716unebosennei0

Florent.

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LA RÉUNION - Crue dévastatrice de la Rivière-des-Pluies

Des maisons de la rue Lorion ont été emportées par une soudaine montée des eaux de la Rivière-des-Pluies. La région a été précédemment fragilisée par d’abondantes précipitations.

60730_1.jpg

La vioience de l’écoulement des eaux a eu raison de plusieurs maisons.

La rivière en furie a parachevé son travail destructeur. Déjà à moitié emportées lors du week-end du 18 et 19 février, plusieurs maisons de la rue Lorion et de l’impasse Isambert, à Rivière-des-Pluies, sont depuis ce week-end définitivement rayées de la carte. Avalées, englouties, disparues à jamais dans les flots déchaînés.

Ce ne sont pas seulement les bâtiments qui se sont évaporés, mais aussi les terrains sur lesquelles elles étaient construites depuis au moins vingt ans. Les maisons Taochy, Tellier, Cadet et Dalleau ne sont plus que des souvenirs dans les esprits de ces familles meurtries. Des relevés GPS effectués hier ont montré que la rue Lorion avait été amputée de 35 mètres !

Et il y avait encore des jardins entre le bout de la rue et le lit de la rivière. Encore propriétaires de coquettes villas il y a quelques jours, les quatre familles aujourd’hui sans logis résident à l’hôtel ou dans des locations.

Mais une demi-douzaine d’autres maisons, situées juste derrière celles qui ont disparu, ont également dû être évacuées par leurs occupants. Des déménagements forcés, forcément traumatisants. Un petit lieu de culte, avec une grande croix plantée dans le jardin, a dû être abandonné. Déracinées elles aussi, les statues religieuses d’une pieuse famille du quartier.

Voir la puissance destructrice de la nature

À quelques dizaines de mètres de la rivière vorace, la maison des Lebon est toujours intacte. Frédéric, le fils de la maison âgé de 19 ans, affirme qu’il n’a pas peur : “La rivière est encore loin. Pour l’instant...” Le jeune homme, qui a toujours vécu ici, finit par reconnaître que, lorsque les énormes galets sont chahutés par les flots, “les fenêtres et le sol tremblent un peu”. Hier, le ballet des camions de déménagement était quasiment achevé.

De nombreuses maisons sont à présent désertes. Mais des badauds ont afflué toute la journée pour voir de leurs propres yeux le résultat de la puissance destructrice de la nature. Et les commentaires vont bon train.

Les anciens évoquent l’époque où la rivière coulait près de l’actuelle église. D’autres accusent la piste tracée au milieu du lit de la rivière pour permettre le passage des engins du chantier de basculement des eaux, en amont de l’Îlet-Quinquina. Et une phrase vient conclure la discussion : “La rivière finit toujours par reprendre son lit”.

D.V.

Cilaos, une île dans l’île

Coupé du monde depuis ce week-end, Cilaos vit en quasi autarcie. Le cirque connaît de gros problèmes d’alimentation en eau. “Les précipitations sont tellement importantes que cela occasionne des trop plein dans les tuyaux et des coupures”, précise Yannis Yebo, adjoint au maire. Les robinets fonctionnaient de nouveau mardi à Cilaos ville, mais trois écarts étaient encore à sec : Peter-Both, Bras-Sec et Ilet-à-Cordes. Pour ce dernier, les nouvelles sont mauvaises. Un éboulis s’est produit entre le captage et le village. Le site est difficile d’accès. Si le temps s’améliore, la Saphir interviendra en hélicoptère. Sinon, il faudra être patient. Au minimum une semaine. Diwa n’a pas fait de dégâts majeurs dans les habitations. Onze sinistrés ont tout de même été admis au centre d’hébergement. Mais ils ont tous regagné leur domicile. “Il reste le problème des lycéens, tempère Yannis Yebo. Ils sont 240 à être coincés ici et il y a le bac à la fin de l’année”. En ville, la vie suit pourtant son cours. La plupart des commerces sont restés ouverts en puisant dans leurs réserves. Les deux pharmacies ont été approvisionnées par le biais de la navette de la Civis. Bref, ça s’arrange. En attendant le retour du soleil.

Effet Fujiwhara

Dans l’évolution de la tempête tropicale modérée Diwa, une perturbation née au nord de la Réunion a joué un rôle. Il y a eu interaction entre les deux phénomènes, un processus que les météorologues connaissent sous le nom d’effet Fujiwhara. Lorsque deux systèmes sont distants de moins de 1 300 à 1 500 km, ils agissent l’un sur l’autre autant sur leur intensité que sur leur déplacement. Du nom d’un météorologiste du début du siècle qui a longtemps étudié l’action réciproque de typhons dans le Pacifique Occidental, cette action a parfois comme conséquence de mettre en rotation, de faire tournoyer en quelque sorte les deux systèmes l’un autour de l’autre, s’ils ont des intensités équivalentes ou le plus faible autour du plus puissant. Dans la zone sud de l’océan Indien on avait observé un tel cas de figure en février 2003 lorsque Gerry et Hape se sont creusées à 1 000 km de distance l’un de l’autre.

La perturbation s’est dégonflée dans la journée de samedi, fusionnant avec Diwa qui, une fois qu’elle sera passée au large de la Réunion, pourrait continuer à s’intensifier jusqu’à devenir selon les projections une forte tempête tropicale mais heureusement plus loin dans le sud.

Plusieurs habitations emportées par les eaux

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Le bruit devient assourdissant lorsque l’on s’approche du bout de la rue Lorion à la Rivière-des-Pluies. Assourdissante l’eau qui s’écoule avec furie mais aussi le bruit des galets qui roulent dans le lit. Assourdissant aussi le ronronnement des camions de déménagement qui stationnent devant les maisons. Tous les habitants du quartier s’activent à charger leurs meubles et leurs biens. Il faut dire que dans la nuit trois maisons et une petite chapelle ont été emportées par les flots. Le quartier est devenu très dangereux. Déjà fragilisé par les intempéries survenues lors du week-end du 18 et 19 février dernier, les pluies de Diwa ont fini le travail. Hubert Pedurand, directeur de la Nouvelle imprimerie dionysienne, un carton dans les mains, est furieux. “Cela fait un an que je suis ici, et jamais je n’ai vu cela. La maison a été construite en 1982 et il n’y a jamais eu de problème. J’ai été évacué avec ma famille lors des premières pluies. Cela fait maintenant 15 jours que je suis à l’hôtel avec ma femme et mes deux enfants. La mairie prend une partie du prix en charge, mais pour un mois.

Et après, s’interroge Hubert Pedurand. Il faut impérativement que les assurances prennent le relais. Il faut que le décret de catastrophe naturelle soit pris le plus rapidement possible. Quelques minutes plus tard, le pan d’une autre maison s’effondre. Une jeune femme d’une trentaine d’années est prise d’un malaise. Elle est immédiatement prise en charge par les sapeurs-pompiers de Sainte-Marie. “J’ai tout perdu, constate effondré l’une des victimes de la nuit. Mon fils, qui avait sa maison à proximité de la mienne l’a vue aussi disparaître dans les flots. Tout est partie. Cette zone n’est pas dans le plan de protection des risques. C’est le lit de la berge ouest qui est en zone à risque. Nous nous ne sommes même pas en zone inondable. Que s’est-il passé ? Comment en est on arrivé là ?” Malgré tout, c’est dans les situations de détresse que l’on prend conscience de la solidarité des gens. Tous les habitants du quartier se sont donnés la main pour aider ceux qui devaient déménager en urgence leur habitation. Une brève éclaircie humaine dans le gris de la tempête.

Presque toute la population de la Réunion menacée

60730_3.jpg

La tempête Diwa a eu un effet destructeur sur la population de moustiques.

La quasi totalité de la population de la Réunion risque à terme d’être touchée par l’épidémie de chikungunya, en raison d’une faible proportion de porteurs sains, montre une étude rendue publique mercredi dans ce département français d’outre-mer.

Selon cette étude de séroprévalence, sur 567 femmes enceintes de l’île, dont le sang a été prélevé entre le 15 janvier et le 15 février, 19 % présentaient des traces d’anticorps générés par le virus.

Ce pourcentage est similaire à celui de la population déjà atteinte par le chikungunya à la même date.

“Cette cohérence nous a surpris. Nous avions tendance à penser qu’il y avait des formes asymptomatiques. En fait il y en a extrêmement peu”, a déclaré à la presse le professeur Antoine Flahaut, directeur de recherche à l’Inserm et chargé de la coordination des recherches sur le virus. “Cela veut dire que cette histoire n’est pas derrière nous.”

Les analyses ont été pratiquées par le Centre national de référence des arboviroses, à Lyon.

La quasi-absence de porteurs sains du virus, c’est-à-dire qui ont été infectés mais n’ont pas développé de symptômes de la maladie, indique que la marge d’infection est encore très forte sur l’île. Selon le préfet de la Réunion Laurent Cayrel, “80 % de la population risquent encore de contracter le chikungunya puisque 20 % ont déjà été atteints”.

Les derniers chiffres communiqués par l’Institut national de veille sanitaire montrent qu’au 26 février 186 000 personnes avaient été touchées par le virus, sur une population totale de 780 000 habitants.

Quatre-vingt-treize décès sont d’autre part imputables, directement ou indirectement, au virus. L’âge médian des victimes est de 78 ans.

Reprise des opérations de démoustication

En l’absence de vaccin, la démoustication et la protection individuelle contre les piqûres de moustique restent les seuls moyens de lutte contre l’épidémie.

Les opérations de démoustication, menées par 3 600 civils et militaires, ont été suspendues de samedi à lundi en raison des fortes pluies générées par le passage de la tempête tropicale Diwa à proximité de La Réunion. Ces opérations ont repris mardi dans certaines régions de l’île.

La tempête a eu un effet destructeur sur les vecteurs de la maladie mais “la population de moustiques va chercher à se reconstituer”, souligne le préfet.

La prolifération des moustiques s’interrompt naturellement au début de l’hiver austral, en mai-juin.

Invité du “Grand Jury” RTL-Le Figaro-LCI, le ministre de la Santé Xavier Bertrand s’était montré prudent, dimanche, sur l’évolution de l’épidémie.

“Nous semblons aujourd’hui avoir moins de nouveaux cas de chikungunya”, a-t-il dit, tout en ajoutant qu’il ne fallait pas “donner le sentiment que le gros de l’épidémie était passé”.

Bernard Grollier

Source : http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=60730

Florent.

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