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Les analogues de l'hiver 2005-2006


LuNaTic
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Oui c'est ça Meteor. Maintenant on peut se demander si ces cycles là sont réellement pertinents puisqu'il existe des contre-exemples. De plus, officiellement je ne sais pas si on est en phénomène "La Nina" malgré l'anomalie négative des SST sur la côte occidentale de l'Amérique du Sud au niveau de l'équateur. Ainsi comme on l'avait vu, si on considérait les années marquées par un ENSO neutre, proche d'un minimum solaire et avec une QBO d'est, on devait considérer les analogues suivants : Carte

On remarque donc surtout que les anomalies de Geopotentiels sont ici tellement faibles qu'on peut se demander s'il existe une corrélation entre ces indicateurs. Mais dans le tas, il y a de jolis hivers default_stuart.gif .

Pour affiner cette recherche, on peut chercher les analogues répondant aux critères suivants :

- SST en faire à cheval sur l'Atlantique nord en JAS (article de La Métorologie, voir les messages postés sur ce forum en 2004), alors que durant la même période il y a anomalie négative des SST au large du Pérou se prolongeant durant le reste de l'automne.

- Situés en période de minima solaire

- Easterly QBO

---> Réponse demain pour voir si on trouve une telle année, qui serait pour le coup la jumelle de 2005.

Enfin Stalbuck, je ne pense pas que la situation de cette fin novembre va évoluer comme dans les 2 exemples sus-mentionnés. Et même pour que cela se produise à l'identique au cours de l'hiver il faudrait un petit miracle. Mais sait-on jamais.

Ce qui se dessine c'est que l'AA pourrait évoluer en GA mais que les dépressions Atlantiques prendraient alors pas mal d'ampleur, augurant d'un bon redoux pour les premiers jours de décembre. A suivre.

Bravo pour cette belle recherche Lunatic. On se demande pourquoi Météo France ne s'intéresse plus à la recherche des analogues qui a des choses à dire me semble t-il... Pan de la recherche abandonnée : on préfère l'utilisation des modèles numériques censés tout pouvoir expliquer. Un peu d'analyse n'a jamais fait de mal à personne. Des pistes intéssantes sont mises en évidence ici et malgré tout le mal que certains peuvent dire sur ces méthodes de travail que j'ai fait miennes. Je suis heureux quelque part que celles-ci intéressent certains pour en faire une utilisation active puisque l'on ne cesse de taxer nombre de forumeurs d'attentisme et tant que cela finissait par en être vexant.Merci à Lunatic qui donne un peu de corps et d'esprit à ce forum.

Florent.

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On se demande pourquoi Météo France ne s'intéresse plus à la recherche des analogues qui a des choses à dire me semble t-il... Pan de la recherche abandonnée : on préfère l'utilisation des modèles numériques censés tout pouvoir expliquer

C'est pourtant simple à comprendre: il n'y a à Météo-France qu'une poignée de bureaucrates incompétents, qui en plus ne cherchent même pas à embaucher Florent... Et d'ailleurs, les services météorologiques officiels sont tous comme Météo-France: bornés, et incapables de voir autre chose que les modèles...
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C'est pourtant simple à comprendre: il n'y a à Météo-France qu'une poignée de bureaucrates incompétents, qui en plus ne cherchent même pas à embaucher Florent... Et d'ailleurs, les services météorologiques officiels sont tous comme Météo-France: bornés, et incapables de voir autre chose que les modèles...

Ne faisons pas insulte aux chercheurs s'il te plait. C'est toi même qui a énoncé dans un post que cette recherche ne présentait plus d'intérêt pour Météo France et que tout avait déjà été exploré par le passé...Florent.
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Evidemment, et je maintiens ce que j'ai dit: c'est par incompétence que les chercheurs de MF ont laissé tomber cette piste. Je t'ai passé il y a longtemps (enfin à l'échelle de ce forum) une adresse de communauté scientifique qui s'intéresse aux cycles longs dans l'atmosphère. Je pense qu'ils travaillent sur la même chose que toi (la prétention en moins).

Dans tout programme de recherche il faut faire des choix et les forces de travail ne sont pas infinies.

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Evidemment, et je maintiens ce que j'ai dit: c'est par incompétence que les chercheurs de MF ont laissé tomber cette piste. Je t'ai passé il y a longtemps (enfin à l'échelle de ce forum) une adresse de communauté scientifique qui s'intéresse aux cycles longs dans l'atmosphère. Je pense qu'ils travaillent sur la même chose que toi (la prétention en moins).

Euh pas tout à fait.C'est nettement plus compliqué, car faisant intervenir les mécanismes stratosphériques.

Et apparemment ils sont loin de la prévision au mois et à la semaine près.

Ils essaient de dégager des tendances annuelles.

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Oui évidemment je suis d'accord avec toi.... Je plaisantais default_huh.pngdefault_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mais Florent aurait intéret à regarder ce qu'ils font, ne serait ce quepour éviter de refaire la même chose...

Oui j'avais compris, c'était pour préciser à destination des gens qui ne sont pas au parfum.Sinon je crois bien qu'il faille des connaissances plus importantes que celles de Florent pour se lancer dans de telles recherches.

C'est pas trop le domaine de compétence d'un géographe (sans aucune connotation méprisante)

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  • 3 weeks later...

A mon avis depuis début décembre on est réellement dans une situation synoptique relativement proche de celle de décembre 1954, moyennant un décalage de 7-8 jours environ et ce malgré des décrochages par moments substanciels, ce qui est tout à fait normal. Les jours prochains sont donc à surveiller tout particulièrement.

Petit retour en arrière et comparaison entre ces deux années. Les similitudes ne sont pas toujours évidentes mais le fait qu'à grande échelle la situation évolue de manière similaire entre ces deux années depuis désormais une quinzaine de jours ne doit pas être dû au hasard.

Après une coulée froide, le dernier jour de novembre voit une dépression se creuser entre Islande et Groenland, tandis que les geopotentiels restent très bas sur la Scandinavie et l'anti Sibérien toujours ancré sur ses racines moyen-orientales. Situation moins flagrante en 1954, avec toutefois de geopotentiels bas sur la Scandinavie. Le "T" (Tiefe) au sud du Groenland va néanmoins donner naissance à une dépression... :

Carte du 7 décembre 1954

Carte du 30 novembre 2005

En effet, deux jours plus tard, grosse dépression vers la GB. Comme cette année :

9 décembre 1954

2 décembre 2005

Par le passé cette dépression est remontée vers le Spitzberg, remplacée par une nouvelle dépression au sud-ouest de l'Islande tandis que cette année la dépression s'est trouvée isolée sur la GB :

12 décembre 1954

5 décembre 2005

Ce qu'il faut noter de ces deux cartes ci-dessous c'est la patte de ces deux années-là, à savoir une tentative de jonction entre l'AA et les faibles HP vers le Spitzberg tandis que les dépressions ont tendance à pénétrer l'Europe centrale :

14 décembre 1954

8 décembre 2005

Dans les deux cas on assiste à une remontée des pressions sur la proche Atlantique, ainsi que de la présence d'une goutte froide en Méditerranée et des basses pressions vers la Scandinavie :

16 décembre 1954

10 décembre 2005

Dans les deux cas ceinture anticyclonique qui va de Terre-Neuve jusqu'à la Mer Noire en passant par la France, basses pressions sur l'ouest de la Scandinavie :

19 décembre 1954

12 décembre 2005

Enfin, gonflement de l'AA, de forme plus sphérique cette année :

21 décembre 1954

14 décembre 2005

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Posté(e)
50580 - Portbail sur mer

Merci pour ce travail default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> :!:

bonne continuation pour tes recherches

@++

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

merci lunatic, vraiment bien expliqué. C'est vrai q ca ressemble comme deux gouttes d'eau à 1954. Si seulement c'etait aussi vrai pour la suite, ca serait un vrai plaisir.

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Posté(e)
50580 - Portbail sur mer

Salut,

[mode lourd on]

ouai mais 1954 c'est moins froid que 1956 :!: :!: default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

[mode lourd off]

non franchement ca serait cool d'avoir ca default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

@++

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Merci.

Comme deux gouttes d'eau il faut pas aller jusque là, mais la dynamique lourde, générale entre les principaux centres d'action est assez bien respectée effectivement depuis 15 jours.

Ce qui est aussi frappant c'est que l'hiver 54-55 a connu des mois de février - mars particulièrment humides et froids, comme ce que les prévisions saisonnières annoncent.

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A mon avis depuis début décembre on est réellement dans une situation synoptique relativement proche de celle de décembre 1954, moyennant un décalage de 7-8 jours environ et ce malgré des décrochages par moments substanciels, ce qui est tout à fait normal. Les jours prochains sont donc à surveiller tout particulièrement.

Petit retour en arrière et comparaison entre ces deux années. Les similitudes ne sont pas toujours évidentes mais le fait qu'à grande échelle la situation évolue de manière similaire entre ces deux années depuis désormais une quinzaine de jours ne doit pas être dû au hasard.

Après une coulée froide, le dernier jour de novembre voit une dépression se creuser entre Islande et Groenland, tandis que les geopotentiels restent très bas sur la Scandinavie et l'anti Sibérien toujours ancré sur ses racines moyen-orientales. Situation moins flagrante en 1954, avec toutefois de geopotentiels bas sur la Scandinavie. Le "T" (Tiefe) au sud du Groenland va néanmoins donner naissance à une dépression... :

Carte du 7 décembre 1954

Carte du 30 novembre 2005

En effet, deux jours plus tard, grosse dépression vers la GB. Comme cette année :

9 décembre 1954

2 décembre 2005

Par le passé cette dépression est remontée vers le Spitzberg, remplacée par une nouvelle dépression au sud-ouest de l'Islande tandis que cette année la dépression s'est trouvée isolée sur la GB :

12 décembre 1954

5 décembre 2005

Ce qu'il faut noter de ces deux cartes ci-dessous c'est la patte de ces deux années-là, à savoir une tentative de jonction entre l'AA et les faibles HP vers le Spitzberg tandis que les dépressions ont tendance à pénétrer l'Europe centrale :

14 décembre 1954

8 décembre 2005

Dans les deux cas on assiste à une remontée des pressions sur la proche Atlantique, ainsi que de la présence d'une goutte froide en Méditerranée et des basses pressions vers la Scandinavie :

16 décembre 1954

10 décembre 2005

Dans les deux cas ceinture anticyclonique qui va de Terre-Neuve jusqu'à la Mer Noire en passant par la France, basses pressions sur l'ouest de la Scandinavie :

19 décembre 1954

12 décembre 2005

Enfin, gonflement de l'AA, de forme plus sphérique cette année :

21 décembre 1954

14 décembre 2005

default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui c'est édifiant et c'est pratiquement ce qui est prévu pour mardi-mercredi avec tj ce même décallage

http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119541230.gif

Surprenant. Ya plus qu'à aller voir la suite sur wetterzentral

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default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui c'est édifiant et c'est pratiquement ce qui est prévu pour mardi-mercredi avec tj ce même décallage

http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119541230.gif

Surprenant. Ya plus qu'à aller voir la suite sur wetterzentral

Le plus étonnant, c'est que si on poursuit l'analogie jusqu'au bout, on constate que là aussi malgré un AA s'affaissant avec des racines méditerranéenne, tout reste possible, ainsi que le traduit l'ouverture des scénarios que j'ai évalué ce matin à la période du 21 au 27 décembre... Et c'est le plus probablement en plein entre ces dates si on compare avec 1954 que la fusion AA-AR inespérée deux jours avant pourrait se faire, soit autour du 24 décembre 2005...Quand l'histoire de notre climat vient au secours de la prévision numérique en temps réel ! Alors l'analogie 1954-2005 divergera, divergera pas, réponse dans une semaine !

Florent.

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Belle trouvaille Lunatic, très intéressante analogie entre ces deux années, l’AA et l’AR arrive à fusionner à la fin de l’année 1954, par contre, ce qui est dommage c’est la manque de froid malgré une très bonne configuration synoptique : illustration

Voici maintenant les températures et l’enneigement en 1954-1955 dans quelques postes :

Date / Tn / Tx / Hauteurs de neige en cm

Strasbourg :

28/12/54 … 6,2 … 9,8 … 0

29/12/54 … 6,4 … 8,4 … 0

30/12/54 … 4,2 … 7,6 … 0

31/12/54 … -1,2 … 3,4 … 0

01/01/55 … -2,2 … 0,4 … 0

02/01/55 … -6,5 … -1,6 … 0

03/01/55 … -6,8 … -1,8 … 0

04/01/55 … -4,4 … -2,2 … 0

05/01/55 … -4,9 … -0,9 … 1

06/01/55 … -5,8 … -2,0 … 0

07/01/55 … -5,0 … -1,0 … 0

08/01/55 … -3,4 … -1,5 … 0

09/01/55 … -2,6 … 0,4 … 0

10/01/55 … -1,4 … 5,6 … 0

Reims :

28/12/54 … 7,6 … 9,1 … 0

29/12/54 … 6,8 … 9,6 … 0

30/12/54 … 2,2 … 9,7 … 0

31/12/54 … -0,9 … 4,4 … 0

01/01/55 … -5,1 … 3,0 … 0

02/01/55 … -5,2 … -0,6 … 0

03/01/55 … -3,8 … -0,6 … 0

04/01/55 … -1,6 … 0,2 … 1

05/01/55 … -1,1 … 0,3 … 1

06/01/55 … -1,6 … 1,6 … 1

07/01/55 … -1,4 … 0,7 … 0

08/01/55 … -1,9 … -0,8 … 0

09/01/55 … -2,9 … -0,3 … 0

10/01/55 … -1,9 … 10,9 … 0

Lille :

28/12/54 … 7,0 … 10,9 … 0

29/12/54 … 7,6 … 9,6 … 0

30/12/54 … 6,4 … 10,2 … 0

31/12/54 … 0,0 … 4,3 … 0

01/01/55 … -3,2 … 1,1 … 0

02/01/55 … -2,6 … -0,3 … 0

03/01/55 … -2,7 … 0,2 … 0

04/01/55 … -1,8 … 0,1 … 2

05/01/55 … -0,8 … 0,7 … 2

06/01/55 … -0,3 … 2,2 … 1

07/01/55 … 0,0 … 1,2 … 0

08/01/55 … -3,3 … -2,2 … 0

09/01/55 … -3,6 … 0,2 … 0

10/01/55 … -2,2 … 10,0 … 0

Rennes :

28/12/54 … 7,7 … 9,4 … 0

29/12/54 … 6,0 … 7,1 … 0

30/12/54 … 4,7 … 7,0 … 0

31/12/54 … 3,3 … 5,4 … 0

01/01/55 … -2,2 … 3,4 … 0

02/01/55 … -2,4 … 2,4 … 0

03/01/55 … -3,2 … -1,2 … 2

04/01/55 … -4,9 … 3,2 … 2

05/01/55 … -3,3 … 4,4 … 0

06/01/55 … 3,0 … 8,2 … 0

07/01/55 … 3,9 … 6,7 … 0

08/01/55 … 4,2 … 5,6 … 0

09/01/55 … -2,6 … 5,4 … 0

10/01/55 … -3,8 … 13,2 … 0

Bordeaux :

28/12/54 … 0,0 … 6,9 … 0

29/12/54 … 1,6 … 4,3 … 0

30/12/54 … 2,5 … 4,3 … 0

31/12/54 … 3,2 … 6,9 … 0

01/01/55 … 2,0 … 3,4 … 0

02/01/55 … -0,5 … 4,0 … 0

03/01/55 … -2,3 … -0,7 … 2

04/01/55 … -1,9 … 4,8 … 2

05/01/55 … -0,5 … 10,4 … 0

06/01/55 … 2,4 … 10,2 … 0

07/01/55 … 2,4 … 8,4 … 0

08/01/55 … 5,1 … 6,3 … 0

09/01/55 … 3,7 … 5,8 … 0

10/01/55 … -2,0 … 13,6 … 0

Lyon :

28/12/54 … 4,1 … 8,3 … 0

29/12/54 … 5,6 … 7,8 … 0

30/12/54 … 3,7 … 5,2 … 0

31/12/54 … 2,3 … 3,5 … 0

01/01/55 … -2,3 … 2,0 … 0

02/01/55 … -4,1 … -0,8 … 8

03/01/55 … -3,8 … 0,5 … 14

04/01/55 … -1,2 … 2,4 … 14

05/01/55 … -2,4 … 2,9 … 3

06/01/55 … 0,8 … 3,4 … 0

07/01/55 … 1,6 … 3,8 … 0

08/01/55 … -0,9 … 0,8 … 0

09/01/55 … -0,3 … 3,2 … 0

10/01/55 … 1,0 … 6,5 … 0

Dijon :

28/12/54 … 5,9 … 9,4 … 0

29/12/54 … 5,0 … 6,4 … 0

30/12/54 … 2,4 … 5,0 … 0

31/12/54 … 0,0 … 4,0 … 0

01/01/55 … -3,0 … 2,2 … 0

02/01/55 … -5,1 … -1,5 … 0

03/01/55 … -4,6 … 0,0 … 27

04/01/55 … -2,2 … 0,8 … 17

05/01/55 … -1,6 … 1,0 … 13

06/01/55 … -0,8 … 1,8 … 12

07/01/55 … -1,6 … 0,4 … 10

08/01/55 … -2,8 … -0,3 … 8

09/01/55 … -1,8 … 1,0 … 8

10/01/55 … -0,7 … 2,6 … 6

On voit à travers ces quelques exemples que le froid ne fut pas très intense mais par contre, bons nombre de postes on eut droit à de la neige notamment dans le centre-est.

Nicolas

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En février 1955, il a beaucoup neigé en plaine notamment au nord d'une ligne Caen-Lyon, quelques chiffres en vrac :

Lille : 13 jours avec sol couvert de neige consécutif (du 12 au 24), max de 10cm le 21

Nancy : 11 jours de neige au sol consécutif (du 12 au 22), max de 18cm les 20 et 20

Luxeuil : 11 jours de neige au sol consécutif (du 13 au 23), max de 20cm le 20

Sinon quelques hauteurs dans le reste de la France :

Nantes : 16cm le 19

Belfort : 32cm le 21

Dijon : 16cm le 21

Biarritz : 3cm le 20

Brest : 1cm le 20

Rennes : 4cm les 19 et 20

....

Egalement pas mal de neige en mars 1955

6 jours de neige au sol à Biarritz (du 7 au 12) max de 9cm le 9

5 jours de neige au sol à Brest (du 6 au 10) max de 9cm le 8

....

Nicolas

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En février 1955, il a beaucoup neigé en plaine notamment au nord d'une ligne Caen-Lyon, quelques chiffres en vrac :

Lille : 13 jours avec sol couvert de neige consécutif (du 12 au 24), max de 10cm le 21

Nancy : 11 jours de neige au sol consécutif (du 12 au 22), max de 18cm les 20 et 20

Luxeuil : 11 jours de neige au sol consécutif (du 13 au 23), max de 20cm le 20

Sinon quelques hauteurs dans le reste de la France :

Nantes : 16cm le 19

Belfort : 32cm le 21

Dijon : 16cm le 21

Biarritz : 3cm le 20

Brest : 1cm le 20

Rennes : 4cm les 19 et 20

....

Egalement pas mal de neige en mars 1955

6 jours de neige au sol à Biarritz (du 7 au 12) max de 9cm le 9

5 jours de neige au sol à Brest (du 6 au 10) max de 9cm le 8

....

Nicolas

Etrange tout ça, car il est vrai que j'attends un hiver assez, voire très similaire, avec un froid peut-être plus présent... Peut-être existe t-il d'autres analogies que celles que j'ai mis en évidence jusque là... Cela ne m'étonnerait pas tellement d'ailleurs. Mais pour comprendre comment c'est possible, c'est une fois de plus une autre affaire...Florent.
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Oui ba cette analogie non merci , avec une tnn à montsouris de -2.7° en janvier 55 ... -4.3° en fevrier... -4.0° en mars ...

default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Oui ba cette analogie non merci , avec une tnn à montsouris de -2.7° en janvier 55 ... -4.3° en fevrier... -4.0° en mars ...

default_dry.png

Montsouris, c'est au coeur de Paris... Ceci étant dit, c'est pour cela que j'explique "avec un froid peut-être plus présent" en 2006... La neige seule ne suffit pas à faire un hiver rigoureux : le froid doit être aussi de la partie.Florent.
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Etrange tout ça, car il est vrai que j'attends un hiver assez, voire très similaire, avec un froid peut-être plus présent... Peut-être existe t-il d'autres analogies que celles que j'ai mis en évidence jusque là... Cela ne m'étonnerait pas tellement d'ailleurs. Mais pour comprendre comment c'est possible, c'est une fois de plus une autre affaire...

Florent.

L'hiver 1954-1955 fut en moyenne bien plus doux que la normale et surtout très pluvieux et marqué par une très faible insolation:

Moyennes calculées sur 18 postes (Bâle-Mulhouse - Besançon - Bordeaux - Bourges - Brest - Clermont-Ferrand - Dijon - Lille - Lyon - Marseille - Nancy - Nantes - Perpignan - Reims - Rennes - Strasbourg - Saint-Etienne - Toulouse):

Moyennes - écarts avec la normale 1971-2000:

Tn : 0,68° (+0,6°) - 13ème position des plus doux depuis 1947 (soit 59 hivers)

Tx : 6,96° (+0,4°)

Tm : 3,82° (+0,5°)

Hrr : 249,4mm (137,0%) 6ème hiver le plus pluvieux depuis 1947.

Ins : 195,1heures (79,1%) 3ème hiver le moins ensoleillée depuis 1947

Si l'hiver 2005-2006 suit "isobariquement" l'hiver 1954-1955, aucune vague de froid majeure n'arrivera en France...

Nicolas

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Si l'hiver 2005-2006 suit "isobariquement" l'hiver 1954-1955, aucune vague de froid majeure n'arrivera en France...

Nicolas

Et pour cause, ce furent surtout l'hiver précédent et surtout le suivant qui furent marqués par des grands froids...Florent.
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Merci Nico pour les données neige de février.

Cet hiver fut peut être doux, mais la situation isobarique entre le 10 février et le 20 mars était plutôt pas mal.

Enfin il faut pas rêver, le temps jusqu' à février ne nous est pas encore connu et il faut pas enterrer dès à présent cet hiver.

Personnellement il semble presque sûr qu'à un moment ou l'autre entre le 15 décembre et le 15 janvier on sera confronté à ce type de configuration météo passionnante comme ci-dessous, reste à en connaître les modalités précises et leur évolution potentielle.

Donc GA, dépression atlantique et dépression scandinave, conflit de masse d'air en France :

Janvier 1955

31 décembre 1978

23 décembre 1995

26 décembre 2000

Et une multitude d'autres situs de ce type que j'oublie mais qui ne sont pas si rares que ca dans les archives.

Et pourquoi météorologiquement passionnantes ?

Parce que les modèles gèrent très mal ces situations. Grâce à nico qui m'a gentiment envoyé les cartes des runs GFS de fin décembre 2000 on comprend mieux pourquoi :

Ici donc la situation le 26 décembre 2000. Quand on regarde les cartes, aucun froid exceptionnel les jours suivants et gros redoux le 1er janvier :

http://www.wetter-zentrale.de/topkarten/tk...year=2000&typ=1

Et pourtant voici deux cartes du run de GFS 00z du 23 décembre 2000 :

A J+7 :

cartesrun231200j72db.gif

A J+10 :

cartesrun231200j101ic.gif

A J+12 :

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Ok, on peut dire que c'est souvent que GFS voit du froid à long terme. MAis quoi qu'il arrive ce genre de configurations peuvent facilement "dégénérer sur un bon coup de froid.

Le rêve serait de vivre une situation comme en 1978, avec certainement des modèles qui nous souffleraient le chaud et le froid au gré des runs.

PS : De toute manière pour un hiver prévu avec une NAO négative se serait vraiment le COMBLE que ce genre de configuration n'apparaissent pas au moins une fois dans la saison.

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Comme tu dis Lunatic, les situations à conflits de masses d’air sont souvent très intéressantes notamment au niveau neige et chute vertigineuse des températures, ça se joue souvent à pas grand-chose pour basculer soit du côté doux ou soit du côté froid.

Si comme tu le dis la situation est favorable cet hiver, voici quelques exemples anciens que je pense moins connus, mais qui peuvent nous donner une idée de ce à quoi on peut s’attendre :

Tout d’abord les situations qui nous ont apportés froid et neige :

Situation du 1er au 4 février 1912 :

01/02/1912

03/02/1912

On se retrouve le 1er avec un axe dépressionnaire entre le Portugal et la Scandinavie et un GA , le 3, l’axe dépressionnaire est coupé par le GA se qui permet à l’air froid de s’engouffrer sur la France :

Strasbourg : (Tn/Tx/neige)

02/02/1912 … -1,7 … 1,0 … 0

03/02/1912 … -11,1 … -7,5 … 15

04/02/1912 … -18,9 … -7,6 … 13

05/02/1912 … -8,6 … -1,3 … 14

Sinon 23cm à Besançon, 5 cm à Metz, tnn de -22,0° à Nancy, -14,5 à Besançon…

Dans un autre style, on la situation du 2 au 5 février 1922 :

02/02/1922

03/02/1922

04/02/1922

Le 2, on est en flux de sud-ouest avec une dépression au large l’Irlande, on note la présence d’un petit anticyclone sur la scandinavie. Le 3, la dépression se situe dans un axe Autriche-Irlande coincé entre 2 anticyclones, on est en présence de 2 masses d’air très différentes, air très froid au nord de l’axe dépressionnaire et très doux au sud. Le 4, tout bascule, l’axe dépressionnaire est coupé en 2, une partie est éjectée vers le Groenland et l’autre partie sur l’Europe de l’est, cette dernière permet le rabattement de l’air froid sur la France…

On assiste à une chute de près de 19° en 24heures à Strasbourg :

03/02/1922 … 3,8 … 9,5 … 0

04/02/1922 … -5,7 … 8,3 … 0

05/02/1922 … -10,9 … -7,5 … 11

06/02/1922 … -15,5 … -7,0 … 9

Sinon :

-Chute de 16° en 24 heures à Nancy

-Chute de 17° en 24 heures à Metz (1cm), à Dijon

-Chute de 18° en 24 heures à Lyon

….

Situation du 13 au 16 décembre 1927 :

13/12/1927

14/12/1927

16/12/1927

Le 13, dépressions sur le centre Atlantique, le Golf de Gênes et la Scandinavie, présence d’un GA. Le 14, extension du GA, axe dépressionnaire centre Atlantique-Pologne. Les 15-16, coupure de l’axe dépressionnaire par le GA en plein développement, ce mouvement permet à l’air froid de pénétrer brusquement en France le 16, mais avec très peu de précipitations :

Strasbourg Entzheim :

14/12/1927 … -0,8 … 0,4 … 0

15/12/1927 … -0,9 … 0,8 … 2

16/12/1927 … -7,7 … -3,0 … 3

17/12/1927 … -13,5 … -8,3 … 3

18/12/1927 … -10,3 … -6,0 … 4

Dijon :

14/12/1927 … -2,5 … 2,9 … 0

15/12/1927 … 0,3 … 9,8 … 0

16/12/1927 … -4,0 … -2,3 … 0

17/12/1927 … -11,3 … -5,3 … 0

18/12/1927 … -13,0 … -6,5 … 0

Paris Montsouris :

14/12/1927 … -2,2 … 3,4 …

15/12/1927 … -2,2 … 7,7 …

16/12/1927 … -7,4 … -2,2 …

17/12/1927 … -9,1 … -4,4 …

18/12/1927 … -10,2 … -4,8 …

Situation du 30 décembre au 4 janvier 1940-1941 :

30/12/1940

31/12/1940

01/01/1941

02/01/1941

03/01/1941

Le 30, axe dépressionnaire de L’Irlande à Moscou, présence d’un anticyclone au large du Groenland, la France baigne dans une relative douceur. Le 31, l’axe dépressionnaire descend vers le sud poussé par l’anticyclone nordique, les précipitations sont très importantes dans la douceur (29mm à Paris, 14mm à Strasbourg…). Les 1er et 2, la dépression glisse lentement vers le sud, toujours accompagnée d’importantes précipitations, le flux bascule progressivement au nord-est et les températures chutes… :

Résumé horaire des températures à Strasbourg, on assiste à une baisse continue des températures pendant plus de 48heures :

Le 1 à 00h00 : +7,7°

Le 1 à 06h00 : +4,8°

Le 1 à 09h00 : -0,3°

Le 1 à 12h00 : -0,6°

Le 1 à 15h00 : -1,4°

Le 1 à 18h00 : -2,8°

Le 2 à 00h00 : -4,8°

Le 2 à 06h00 : -6.5°

Le 2 à 12h00 : -6,8°

Le 2 à 15h00 : -7,0°

Le 2 à 18h00 : -9,0°

Le 3 à 00h00 : -10,1°

Fin de la baisse continue.

Strasbourg :

31/12/1940 … 1,7 … 7,8 … 0

01/01/1941 … -3,4 … 4,2 … 0

02/01/1941 … -9,2 … -6,4 … 24

03/01/1941 … -10,9 … -9,4 … 38

04/01/1941 … -10,6 … -7,9 … 42

Lyon :

31/12/1940 … -0,4 … 7,2

01/01/1941 … 4,8 … 8,3

02/01/1941 … -6,2 … 6,0

03/01/1941 … -8,9 … -7,8

04/01/1941 … -9,7 … -8,0

Enorme quantité de neige du nord-est au centre-est :

Strasbourg 42cm

Vichy – Moulin : 40cm

Nancy : 33cm

Metz : 32cm

Paris-Toulouse : 15cm

Situation intéressante mais sans basculement d’air froid en France :

Situation du 8/12 février 1966 :

08/02/1966

10/02/1966

Axe dépressionnaire Irlande-Pologne, présence d’un GA, masse très douce en France, par contre masse d’air glaciale sur la Scandinavie (jusqu’à -30 à 850hpa au abord de la Finlande). A aucun moment l’axe dépressionnaire descend et ne permet pas à l’air froid de basculer en France.

PS : Si le flux basculait au NE, on aurait assisté à une énorme vague de froid.

Le Nord de l’Allemagne c’est retrouvé dans la zone de transition : on note 22cm de neige à Berlin, 29cm à Brème, 25cm à Hambourg, tnn de -17° à Brème, -16° à Hambourg…

Ce mois de février 1966 marque le plus important contraste entre le nord et le sud de l’Allemagne depuis 1947, l’écart mensuel atteint près de 5,5° entre le nord (txm : 4,3°) et le sud (txm : 9,8°)

Ce mois de février 1966 est le plus doux en tn en France sur la période 1947-2005 et le deuxième plus doux en tm alors qu’il aurait pu être l’un des plus froids…

A Oslo : 3ème mois de février le plus froid avec une tm de 9,9° (-7,1°) (période 1935-2001)

A Saint-Peterbourg : 5ème mois de février le plus froid avec une de tm de -13,7° (période 1930-1999)

Nicolas

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